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Originaux : poème, extensions, fragments
Poème
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Quand ils ne sont pas, parfois, illustrés,
On trouve différence entre plaisir et sentiment.
L’homme voit en la femme, obscur objet du plaisir
Femme voit en l’homme, un obscur objet de désir.
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Lors homme femme, disent se connaitre en cœur
Ils ne parlent que rarement des mêmes choses :
Pénétration de sexe, n’inclurait pas de cœur.
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Elle ne l’exclut pas pour autant
Que l’un ou l’autre sinon les deux
Y mette leur âme en baisant
Les bouches et pieds
Et tout le reste
Jusqu’au sexe.
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L’un dans l’autre, l’on dit, c’est réciproquement,
Mais deux amants ne s’entendront pas souvent :
Quand l’un parle de sexe, l’autre parle sentiment
Comment savoir le quel parle authentiquement ?
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Les yeux, la bouche et l’extérieur, d’une femme,
Son apparence,
Laissent augurer pour l’homme plaisir d’aimer
En toute licence.
Quand homme prétend connaître une femme,
En profondeur,
Cela signifie qu’il aura pratiqué son intimité
Sans déshonneur.
Bien que d’éteindre son désir, en flammes,
Et de l’intérieur,
Constituera son dernier assaut de pompier,
Avec l’ardeur.
Corps d’athlète, plein épithètes, d’homme
Bonne virilité,
Laisse augurer pour la femme plaisir être
De lui, aimer.
Quand femme dit connaître un homme,
En profondeur,
Ça signifie qu’elle a testé un sentiment
A sa juste valeur
Pour le conquérir, et au fil des jours,
En subterfuge,
Elle doit dire «non» à ses avances,
Diktats d’amours.
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Extensions
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En lui laissant espérer tout prendre,
S’il persiste, aurait-il eu gain de cause.
Le premier commence par plaire et agir ;
La seconde, par plaider vertu ou retarder plaisir.
L’un dans l’autre ne suffit pas pour s’accorder en tout
Même s’ils le disent, et le font, d’un commun accord.
Le plaisir du sentiment et le sentiment du plaisir
Sont loin d’être équivalents, ni réciproques :
Il y a de nombreuses fois où quand pour
L’un, le plaisir commençait à peine,
L’autre a déjà fini et se détache,
Pensera à tout autre chose,
Ou à la prochaine fois.
Ou à être ailleurs.
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On dit parfois de la situation, pas besoin d’en faire un dessin,
Quiconque l’aura pratiqué sait de suite à quoi l’on fait allusion
Enlacés, entrelacés, puis délacés en constituent les trois temps.
Dans la réalité, ce qui se voit est contact étroit entre deux corps,
Mais, le plus important demeure le contact visuel et fusionnel !
Que dire alors de ceux qui feront l’amour dans le noir complet
Sinon qu’ils se perçoivent en pensées tout comme en réalités.
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Les images d’unions sexuelles
Donnent lieu à de fantasmes
Et multitudes de sensations
Sinon voire des projections
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Allant de la pornographie,
À la fusion la plus mystique
À toucher le fond d’un corps
Ou caresser intimité d’âme.
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Tout est, de fait, en l’intention
Alors qu’on pense pénétration
Le sexe n’est qu’un instrument,
Aux multiples usages, actions !
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L’un dans l’autre, réciproquement
N’entraine pas toujours une fusion
En cas de viol, c’est une exaction :
Un seul qui profite égoïstement.
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Fragments
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Des images sexuelles fleurissent un peu partout
À tel point qu’elles en sont perçues en banalités.
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Acte sexuel que l’on qualifiait auparavant comme
Intime, fondateur, sacré, devient non-événement.
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Rapprochement entre tire-bouchon et copulation
Est à prendre en sens figuré et non, sens propre :
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Celui qui se sert de ses deux bras comme leviers,
Possède un intérêt particulier, en vue d’extraire
Le bouchon après l’avoir bien pénétré et à fond
Il évoque le va-et-vient d’une pompe pour eau.
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L’un dans l’autre il s’agira autant d’extraction
Que de pénétration, mais extraction de quoi :
D’un plaisir pour soi, dans une courte union,
Et d’un soupir de l’autre, lors d’éjaculations.
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Entrer, perforer, pénétrer, glisser, étreindre
Être comme visser en l’autre, ne faire qu’un
Et, à force des va et vient, le faire geindre,
Avant de s’en extirper et boire le bon vin.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Quand L ils ne sont pas, parfois, E illustrés,
On trouve ‘ différence entre plaisir et T sentiment.
L’homme U voit en la femme, obscur objet * du plaisir
Femme voit N en l’homme, un obscur objet R de désir.
Lors homme * femme, disent se connaitre É en cœur
Ils ne parlent D que rarement des mêmes C choses :
Pénétration A de sexe, n’inclurait pas I de cœur.
Elle ne ô N l’exclut pas ô pour P autant
Que l’un S ou l’autre sinon les R deux
Y mette * leur âme en O baisant
Les L bouches et Q pieds
Et ‘ tout le U reste
Jus A qu’au E sexe.
* * ..
L’un dans l’autre, on U dit que M c’est réciproquement,
Mais deux amants T ne s’enten E dront pas souvent :
Quand l’un parle de R sexe, l’au N tre parle sentiment
Comment savoir le E quel parle T authentiquement ?
Les yeux, la bouche et l’extérieur, d’une femme,
Son apparence,
Laissent augurer pour l’homme plaisir d’aimer
En toute licence.
Quand homme prétend connaître une femme,
En profondeur,
Cela signifie qu’il aura pratiqué son intimité
Sans déshonneur.
Bien que d’éteindre son désir, en flammes,
Et de l’intérieur,
Constituera son dernier assaut de pompier,
Avec l’ardeur.
Corps d’athlète, plein épithètes, d’homme
Bonne virilité,
Laisse augurer pour la femme plaisir être
De lui, aimer.
Quand femme dit connaître un homme,
En profondeur,
Ça signifie qu’elle a testé un sentiment
A sa juste valeur
Pour le conquérir, et au fil des jours,
En subterfuge,
Elle doit dire «non» à ses avances,
Diktats d’amours.
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Forme
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Évocation
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Un tire-bouchon
Tête buste martien,
Et voire son squelette
Comme un fantôme ?
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Des tire-bouchons, il y en a de toutes
Les formes et techniques :
Beaucoup ont une hélice pour pénétrer
Tous corps enveloppants !
Rapport entre l’un en l’autre et tire-bouchon
L’analogie est plus que tirée par les cheveux,
Il n’est pas question d’extraire mais fournir.
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Symbolique
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Le tire-bouchon
Viendrait du verbe « tirer »
Issu du nom « bouchon » qui
En latin, donne « bucco ».
En quelque sorte, outil qui sert à sortir
De son logement, parcelle de matière,
Faite, généralement, de liège qui,
D’un côté vient au contact du liquide,
Et de l’autre côté de la personne
Qui fait l’action de tirer, ou tourner.
L’invention du tire-bouchon
Est parfois attribué à observation
D’animaux, du genre porc,
Qui de par leur partie caudale,
Évoquent spirale que nous
Connaissons.
Source :
ledifice.net
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Fond
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Évocation
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Des martiens il y en a de toutes
Les formes et fantasmes:
Beaucoup ont une très grosse tête
Et un petit corps vert !
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Symbolique
Si H. G. Wells a popularisé
La menace venue de la planète
Mars, la figure du Martien
En science-fiction, littéraire
Ou cinématographique, est
Devenue le symbole
Ambivalent
De l’extraterrestre.
Les «petits hommes verts»
1912, Edgar Rice Burroughs,
Auteur du futur Tarzan, projette
Le héros de son Cycle de Mars,
John Carter, combattant immortel,
Dans le passé de la planète Mars,
Il croise différentes races de Martiens,
Dont des humanoïdes verts à qua tre bras,
Fondant ainsi une imagerie populaire
De l’extraterrestre martien qui devient
Un autre nous-mê mes aux mille visages.
historia.fr/les-metamorphoses-du-martien
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Fond/forme
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Tire-bouchon en forme d’Alien, extra-terrestre
Difficile à dire si le vin dans la bouteille sera bon
Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fut, toujours le fond
Donnera la forme dès qu’il rimera avec l’ivresse
Au point d’en avoir hallucination tire-bouchon !
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Tourner pour perforer, pénétrer
Puis tirer pour extirper, sortir
L’analogie de bouteille et sexe,
Aura quelque chose de valide
Autre forme … fond… élixir.
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