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Le temps qui passe, m’est compté
Temps qui passe m’est raconté,
En ma mémoire et souvenirs,
Quand occupant ses spires,
Espace, à n’en plus finir :
Si le temps ne se rompt
Mémoire elle confond
Superpose, elle ose.
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Chaque instant est insaisissable,
File comme un grain de sable,
En l’instant, il vous réjouit,
Au prochain, s’évanouit,
À peine a-t-il dit oui,
Qu’il est déjà fini,
L’innommable,
Improbable.
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N’oubliez pas, de temps en temps,
De fixer vos souvenirs … fugitifs
Sinon l’oubli devient définitif
Et il n’y a plus rien, d’avant
Qui ne soit que construit
De mémoire infidèle
Qui vous reprend
Pour modèle.
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Réalité perçue : succession d’images
Toujours réactualisées, amendées,
Différences ténues entr’aperçues
Sont mélangées, superposées,
Imposent visions faussées
D’une vérité toute nue
Livrée en partage
À l’inconnu.
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Le monde bouge, le monde change,
Augmentant le temps d’échanges
Avec les autres, avec le milieu,
Et, allant au plus simple jeu
De rôle ou air de maître,
Où il faut apparaître,
Toujours différent
Jamais présent.
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Le temps d’un rêve qui a mal tourné,
Par le réveil qui sonne de se lever,
Provoque un cauchemar éveillé
Pour le reste de la journée :
Écoutez son cœur battre
En son intime pensée
Au lieu d’accroître
Belle sérénité.
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Extensions
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Le temps qui passe n’est jamais figé,
Le temps qui passe n’est jamais compté :
S’écoule sans interruption du début à la fin
De sa vie comme un marqueur de notre réalité
De tous nos changements, états dans la journée,
Dans la semaine, le mois, l’année et le calendrier
Et pour ce dernier, tant individuel qu’universel.
Et si mon temps demeure, en général, linéaire,
Quelquefois, il se ralentit, ou bien il s’accélère,
Il se mémorise, et il se restitue en blocs entiers.
À partir du moment où je n’ai plus de mémoire,
Le temps devient pour moi une valeur aléatoire :
Suis-je encore le matin, le midi, ou, déjà, le soir !
J’écris une page, demain, autre et ainsi de suite :
Comment puis-je revenir exactement à l’instant
Contexte dans lequel je l’ai écrit précédemment:
Impossible, car je ne le puis que partiellement,
Du fait que «cela m’a traversé l’esprit» il s’agit
Plus d’énergie créatrice que temps consommé.
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Si personne ne peut maîtriser le temps objectif, temps qui passe,
Certains parviennent à maîtriser le leur, en organisant, choisissant,
Ce qu’ils veulent, peuvent faire, à quel moment, durant qu’elle durée,
Et d’autres se laissent aller au gré du vent, de leurs envies, obligations
Quand j’ai du temps, je bâtis ce site Web, titre après titre, le reprenant
Le temps on en a jamais trop mais de là à dire qu’on n’en a pas assez
Pour n’en rien faire comme en ce sablier, faut s’en prendre qu’à soi.
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Le temps, tel que nous le percevons
N’est jamais qu’un simple empilement
D’instants qui se succèdent indéfiniment,
Lors quand tout le monde dit qu’il s’écoule
Plus ou moins vite, plus ou moins lentement
La seule référence est nous-mêmes, sensation.
La routine, la répétition du même, jour sans fin
Occulte un peu l’impression temps agréable, utile,
Il est lié à la diversité des tâches, à leur nouveauté !
Le temps, nous affirment les physiciens, n’existe pas
Soit mais plus on va loin dans l’espace plus on remonte
Dans le temps : n’y aurait-il pas là comme contradiction.
J’ai mis du temps à comprendre et plus encore à accepter
L’invention du temps par l’homme toute comme l’Éternité,
Maintenant, pour tout ce que je fais, je prends mon temps.
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Épilogue
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Le temps, comme chacun sait, n’existe pas
Tant si l’on avance ou recule dans l’espace.
On le supprime ou on l’ajoute mais passé !
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Ce qui est, existe, est des plus objectif, réel,
Est notre impression de pouvoir le mesurer,
De même que le temps subjectif, l’apprécier.
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Le temps est pour nous, empilement de durées
Il s’écoule, indépendamment de nous : ignorés,
N’est pas tout à fait même en autre dimension !
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Le temps est représenté de manière contradictoire
À la fois d’une manière totalement droite et linéaire
Et cyclique comme mouvement perpétuel de la roue.
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Le temps rejoint l’espace dans le paradoxe de Xénon,
Prétendant que la flèche n’atteindrait jamais sa cible,
Il existe donc deux réalités : celle imaginée et mesurée.
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Mais je vous ennuie de mes théories fumeuses, erronées,
Vous savez bien que le temps vous compte et vous raconte
Une fois mort, que deviendra le temps, votre temps vivant.
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Maitriser le temps, même son temps, n’est pas chose facile.
L’homme use de divers artifices pour y parvenir, au mieux :
Le chronomètre, l’horloge en jours, semaines, mois, années !
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Il est vrai que nous serions perdus sans dates sur calendrier.
Sans : comment se souvenir de son anniversaire de mariage
De la date de son premier amour et de ses suivante, à jour !
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834 – Calligramme
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Le temps qui passe, m’est compté
Temps qui passe m’est raconté,
En ma mémoire et souvenirs,
Quand occupant ses spires,
Espace, à n’en plus finir :
Si le temps ne se rompt
Mémoire elle confond
Superpose, elle ose.
UNE FORTE
Chaque instant est insaisissable,
File comme un grain de sable,
En l’instant, il vous réjouit,
Au prochain, s’évanouit,
À peine a-t-il dit oui,
Qu’il est déjà fini,
L’innommable,
Improbable.
IMPRESSION
N’oubliez pas, de temps en temps,
De fixer vos souvenirs … fugitifs
Sinon l’oubli devient définitif
Et il n’y a plus rien, d’avant
Qui ne soit que construit
De mémoire infidèle
Qui vous reprend
Pour modèle.
DU TEMPS
Réalité perçue : succession d’images
Toujours réactualisées, amendées,
Différences ténues entr’aperçues
Sont mélangées, superposées,
Imposent visions faussées
D’une vérité toute nue
Livrée en partage
À l’inconnu.
QUI PASSE
Le monde bouge, le monde change,
Augmentant le temps d’échanges
Avec les autres, avec le milieu,
Et, allant au plus simple jeu
De rôle ou air de maître,
Où il faut apparaître,
Toujours différent
Jamais présent.
NE REPASSE
Le temps d’un rêve qui a mal tourné,
Par le réveil qui sonne de se lever,
Provoque un cauchemar éveillé
Pour le reste de la journée :
Écoutez son cœur battre
En son intime pensée
Au lieu d’accroître
Belle sérénité.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Six pots en empilement représentent
Les six jours de travail de la semaine
Et le dimanche, pour s’en remettre,
Afin de rythmer, fêter le temps !
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Un temps, divisé en jours évoquerait
Comme un empilement
De choses se ressemblant aux détails,
Événements, près.
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Symbolique
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L’être humain est un être
Qui se bat contre l’entropie,
Contre le nivellement et l’usure,
Qui règne en tous systèmes physiques,
Il est bâtisseur, se bat contre le temps,
La pierre est un des matériaux
Qui résiste le plus à l’usure.
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C’est pour ça qu’on ne retrouve
Qu’empilements de pierres
Des civilisations disparues:
En les construisant, l’humain
Se révolte contre lois de la physique
Comme symbole de la volonté de résister
Aux lois de l’univers et qui nous régissent!
librenecessite.over-blog.com/article-empilements
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Descriptif
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834 – Une forte impression du temps qui passe
Alignement central / Titre mots entier / Thème temps
Forme conique/ Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : empilement / Symbole de fond : temps
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Fond
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Évocation
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Un temps, divisé en jours évoquerait
Comme un empilement
De choses se ressemblant aux détails,
Événements, près.
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Symbolique
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Temps symbolisé par la Rosace,
La Roue, mouvement tournant,
Et par les signes du Zodiaque.
L’horlogerie contemporaine
Tente d’exorciser l’angoisse
L’éphémère, sans y parvenir.
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On dit : la dernière heure tue :
Le temps est limité dans la durée,
Et la distinction la plus sentie d’avec
Le monde de l’Au-delà est celui d’éternel.
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Les fêtes, les orgies rituelles, les extases
Sont comme des échappées hors du temps,
Mais qui demeurent dans la vie intérieure.
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Corrélations
Fond/forme
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Empilement correspond à la forme du poème
Et il est rimé par six strophes de huit vers
Et de longueur variable en diminuant
Cependant l’empilement ne figure
Pas le temps de manière forte
Suggère plutôt pulsations
Cycliques, successives.
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Visuel
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Impossible arrêter, ralentir le temps
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