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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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De la musique avant toutes choses !
Et, pour cela, ne pas faire d’impair,
Qui ferait que couple va de travers.
Cloches et orgues et à l’unisson,
Nous, en leur mélodie de sons,
Avons célébrer notre union !
Cloche s’est fêlée lors battant
A cogné trop fort, en la tapant,
Le noir et grisa remplacé le rose.
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Avant, musique, pleine harmoniques
Pendant, les deux cœurs, émus, battants ;
Après, quelque chose, a cloché, en ciel de lit !
Tantôt ici ou là, orgasme simultané s’est décalé,
Tantôt ici, ou là, l’orgasme de l’un, s’est enterré !
Frigidité ou impuissance provoquent cacophonies
Et leurs orgues à l’unisson ne soufflent que délits.
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Musique harmonisant
Symphonie résonnante,
L’un se voit être le battant,
De l’autre, sonnette vibrante.
Cloches, résonnent, célébrant
Bonheur, vécu maritalement
Sur deux tons en harmonie
D’un couple d’amants, lit.
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Faux pas ou fausses notes,
Et soudain l’un deux toussote,
Et son regard se détourne, fuit
Lors commence pointer l’ennui.
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La cloche aura subi une fêlure
Qui entraine en sa déconfiture,
C’en est fini de leurs harmonise,
On ne les verrait plus qu’hors lit.
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Harmonie, deux tons si l’on dit
N’a qu’un temps lors sonnant
Harmonie à deux clés… on dit
Se joue avec des instruments.
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La mesure, rendue pleine,
Timbres font cacophonies,
À l’autre l’on sonne minuit
La récré est finie : déveine.
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Extensions
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Si une cloche et un battant font la paire,
À l’unisson, dès la moindre craquelure, fêlure,
Les sons produits se désaccordent et se discordent.
Ils passent, soudain, de l’harmonie à la cacophonie.
Cela se fait généralement lors intention du battant
Est de se taper la cloche, mais, cette dernière,
Quand elle s’en aperçoit, ou s’en est aperçu
Après coup, change de ton, et de gamme.
Elle introduirait une dissonance cognitive
Là où le battant frappe consonance sensitive.
Il ne s’agit pas de filer la métaphore : taper fort
Pour avoir le dernier mot dehors lorsque le dedans
Ne résonne plus que des sons, à moitié étouffés par
La perte du désir de l’un ou de l’autre sinon des deux.
Il y a en a qui ont clochette, d’autres qui ont bourdon,
Question de taille, de volume, de marteau et caisson.
On n’arrête pas le progrès en les électrifiant et là,
Plus question de tirer sur la corde … sensible !
En tous les cas, deux cloches, mal accordés,
Ne feront jamais, plus jamais, harmonie.
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Le mot cloche, comme instrument de musique a deux sens :
Sens harmonie quand elle s’accorde avec son battant ;
Sens cacophonie quand une fêlure la désaccorde
Ou que son battant la cogne en tous sens.
Déjà, mettre son couple, sous cloche,
Ne présage pas harmonie durable
Tant toute prison sonnera faux
Dès lors que jalousie signera
Un attachement non libre.
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L’expression : « il y a quelque chose qui cloche »
Résonne en nous par son timbre qui accroche
Nos tympans par vibrations désaccordées,
Qui, de mauvais accord, laisse à penser.
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Le battant l’aurait-il frappé trop fort,
Et, à coups redoublés, l’aurait sonné
Toujours est-il qu’elle se sera fêlée,
À force de subir et de protester !
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On peut voir un autre son de cloche
Elle se serait désaccordée toute seule
Pour qu’il la délaisse ou qu’il la trompe
Et lors le résultat sera le même : divorce !
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Que la cloche évoquerait l’oreille ou le sexe,
Ne changera rien à la question de l’harmonie,
Lors d’une union elles sonnent toutes à l’unisson
Suivi par des accords … accords … d’accordéon !
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Fragments
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Art de combiner des sons d’après des règles
Qui sont variables selon les lieux et les époques,
D’organiser une durée avec des éléments sonores
Et productions de cet art, en sons et en œuvres.
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Suite, ensemble de sons rappelant la musique.
Tel que bruit, harmonie, mélodie, murmure.
Derrière cet art, il y a aussi une science.
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Les notions et les signes :
Relatifs à la durée des sons ;
Relatifs à l’intensité des sons.
Relatifs à la hauteur des sons.
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Poésie : de la musique avant toute chose
Dit Mallarmé, et pour cela, préfère l’impair !
« Les pythagoriciens considéraient la musique comme une harmonie des nombres et du cosmos, lui-même réductible à des nombres sonores.
Le recours à la musique, avec ses timbres, ses tonalités, ses rythmes, ses instruments divers, est un des moyens de s’associer à la plénitude de la vie cosmique. » La musique traditionnelle celtique se joue à la harpe et non avec des instruments à vent qui sont réservés à la guerre ou la récréation.
Tout harpiste était capable de jouer selon trois modes : sommeil, sourire, lamentation. La musique du rêve est teintée de joie et d’harmonie, accord parfait entre le corps et l’esprit comme dans une danse.
Image de l’unité dans la diversité. La musique peut être l’expression d’émotions ou de sentiments que nous ressentons pour une personne chère avec laquelle nous avons atteint une rare harmonie ou l’accord profond que nous éprouvons entre les différentes instances de notre personnalité.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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De la musique avant toutes choses !
Et, pour cela, ne pas faire d’impair,
Qui ferait que couple va de travers.
Cloches et orgues et à l’unisson,
Nous, en leur mélodie de sons,
Avons célébrer notre union !
Cloche s’est fêlée lors battant
A cogné trop fort, en la tapant,
Le noir et grisa remplacé le rose.
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Avant, musique, pleine harmoniques
Pendant, les deux cœurs, émus, battants ;
Après, quelque chose, a cloché, en ciel de lit !
Tantôt ici ou là, orgasme simultané s’est décalé,
Tantôt ici, ou là, l’orgasme de l’un, s’est enterré !
Frigidité ou impuissance provoquent cacophonies
Et leurs orgues à l’unisson ne soufflent que délits.
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Musique harmonisant
Symphonie résonnante,
L’un se voit être le battant,
De l’autre, sonnette vibrante.
Cloches, réson M S nent, célébrant,
Bonheur, vécu U Y maritalement
Sur deux tons S M en harmonie,
D‘un couple I P d’amants, lit.
Faux pas ou Q H fausses notes,
Et soudain l’un U O deux toussote,
Et son regard se E N détourne, fuit
Lors commence * I pointer l’ennui.
La cloche aura H E subi une fêlure
Qui entraine en A * sa déconfiture,
C‘en est fini de R R leur harmonie,
On ne les verrait M É plus qu’hors lit.
Harmonie, deux O S tons si l’on dit
N‘a qu’un temps N O lors sonnant
Harmonie à deux I N clés…l’on dit,
Se joue avec E N instruments.
* E
La mesure, rendue pleine,
Et timbres font cacophonies,
A l’autre l’on sonne minuit
Lors la récré est
Finie, déveine.
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Forme
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Évocation
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En bas, cloche, avec son battant,
En haut, mouton pour l’accrocher :
Il n’y aurait plus qu’à bien la sonner !
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Une cloche participe d’harmonie musicale
Mais il se peut qu’elle devienne fêlé et alors
Ce n’est plus du tout le même son de cloche.
Il n’y a rien qui cloche, entre eux :
Elle, carillon et lui battant :
Cela les ferait résonner sur la même
Note harmonieuse, timbrée.
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Symbolique
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Pour l’Église orthodoxe russe,
Les cloches sont des êtres animés
D’un nom, d’un corps et de sentiments.
Par ailleurs, la forme creuse et arrondie
De la cloche l’assimile au corps féminin,
Tandis que le battant et aussi le manche
Évoquent comme une sorte de phallus.
Ces connotations de nature sexuelles
Contribueront, vivement, au symbolisme
De la cloche dorje qu’on dit petit sceptre,
Étant souvent employés, et, simultanément,
Dans les rituels bouddhistes et voire tibétains.
Modifié, source :
grandrêve1234.
blogspot.com
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Fond
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Évocation
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Il y a visiblement quelque chose qui cloche
Entre le battant et la bélière
Comme entre homme et femme en un couple
Et qui vibre ou résonne faux.
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Symbolique
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Une cloche
Est un objet simple
Destiné à l’émission d’un son.
Sa forme est un tambour ouvert
Évidé de seule pièce qui résonne
Après avoir été frappé, la partie qui
Frappe le corps de la cloche sera
Soit un battant ou une sorte de langue
Étant suspendue dans la cloche, soit une
Petite sphère libre, comprise dans le corps
De la cloche, soit un maillet ou un battant
Tronc de bois suspendu par des cordes et qui frappe
La cloche depuis son enveloppe se trouvant à l’extérieur.
Source :
Wikipédia
Cloche
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Fond/forme
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La forme de l’objet correspond bien au texte
Mais s’il rimera plutôt bien avec le son son,
Y a quelque chose qui cloche en ce dernier
Comme désaccordé, désharmonisé, fêlé.
Et, du coup, le face à face est troublé.
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