457 – Musique harmonie, symphonie résonne

Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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De la musique avant toutes choses !

Et,  pour cela, ne pas faire  d’impair,

Qui ferait que couple va de travers.

Cloches et  orgues  et à l’unisson,

Nous, en leur mélodie de sons,

Avons célébrer notre union !

Cloche s’est fêlée lors battant

A cogné trop fort, en la tapant,

Le noir et grisa remplacé le rose.

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Avant, musique, pleine harmoniques

Pendant, les deux cœurs, émus, battants ;

Après, quelque chose, a cloché, en ciel de lit !

Tantôt ici ou là, orgasme simultané s’est décalé,

Tantôt ici, ou  là, l’orgasme de l’un, s’est enterré !

Frigidité ou impuissance provoquent cacophonies

Et leurs orgues à l’unisson ne soufflent que délits.

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Musique harmonisant

Symphonie  résonnante,

L’un se voit être le battant,

De l’autre, sonnette vibrante.

Cloches, résonnent, célébrant

Bonheur, vécu maritalement

Sur deux tons en harmonie

D’un couple d’amants,  lit.

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Faux pas  ou  fausses notes,

Et soudain l’un deux toussote,

Et son regard se détourne,  fuit

Lors commence pointer l’ennui.

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La  cloche  aura subi  une fêlure

Qui entraine  en  sa  déconfiture,

C’en est fini de leurs  harmonise,

On ne les verrait plus qu’hors lit.

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Harmonie, deux tons si l’on dit

N’a qu’un temps  lors   sonnant

Harmonie à deux clés… on dit

Se joue avec des instruments.

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La mesure, rendue pleine,

Timbres font cacophonies,

À l’autre l’on sonne minuit

La récré est finie : déveine.

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Extensions

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Si une cloche et un battant font la paire,

À l’unisson, dès la moindre craquelure, fêlure,

Les sons produits se désaccordent et se discordent.

Ils passent, soudain, de l’harmonie à la cacophonie.

Cela se fait généralement lors intention du battant

Est de se taper la cloche, mais, cette dernière,

Quand elle s’en aperçoit, ou s’en est aperçu

Après coup, change de ton, et de gamme.

Elle introduirait une dissonance cognitive

Là où le battant frappe consonance sensitive.

Il ne s’agit pas de filer la métaphore : taper fort

Pour avoir le dernier mot dehors lorsque le dedans

Ne résonne plus que des sons, à moitié étouffés par

La perte du désir de l’un ou de l’autre sinon des deux.

Il y a en a qui ont clochette, d’autres qui ont bourdon,

Question de taille, de volume, de marteau et caisson.

On n’arrête pas le progrès en les électrifiant et là,

Plus question de tirer sur la corde … sensible !

En tous les cas, deux cloches, mal accordés,

Ne feront jamais, plus jamais, harmonie.

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Le mot cloche, comme instrument de musique a deux sens :

Sens harmonie quand elle s’accorde avec son battant ;

Sens cacophonie quand une fêlure la désaccorde

Ou que son battant la cogne en tous sens.

Déjà, mettre son couple, sous cloche,

Ne présage pas harmonie durable

Tant toute prison sonnera faux

Dès lors que jalousie signera

Un attachement non libre.

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L’expression : « il y a quelque chose qui cloche »

Résonne en nous par son timbre qui accroche

Nos tympans par vibrations désaccordées,

Qui, de mauvais accord, laisse à penser.

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Le battant l’aurait-il frappé trop fort,

Et, à coups redoublés, l’aurait sonné

Toujours est-il qu’elle se sera fêlée,

À force de subir et de protester !

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On peut voir un autre son de cloche

Elle se serait désaccordée toute seule

Pour qu’il la délaisse ou qu’il la trompe

Et lors le résultat sera le même : divorce !

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Que la cloche évoquerait l’oreille ou le sexe,

Ne changera rien à la question de l’harmonie,

Lors d’une union elles sonnent toutes à l’unisson

Suivi par des accords … accords … d’accordéon !

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Fragments

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Art de combiner des sons d’après des règles

Qui sont variables selon les lieux et les époques,

D’organiser une durée avec des éléments sonores

Et productions de cet art, en sons et en œuvres.

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Suite, ensemble de sons rappelant la musique.

Tel que bruit, harmonie, mélodie, murmure.

Derrière cet art, il y a aussi une science.

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Les notions  et  les  signes :

Relatifs à la durée des sons ;

Relatifs à l’intensité des sons.

Relatifs à la hauteur  des sons.

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Poésie : de la musique avant toute chose

Dit Mallarmé, et pour cela, préfère l’impair !

 

 « Les pythagoriciens considéraient la musique comme une harmonie des nombres et du cosmos, lui-même réductible à des nombres sonores.

Le recours à la  musique, avec ses timbres, ses tonalités, ses rythmes, ses instruments divers, est un des moyens de s’associer à la plénitude de la vie cosmique. » La musique traditionnelle celtique se joue à la harpe et non avec des instruments à vent qui sont réservés à la guerre ou la récréation.

Tout harpiste était capable de jouer selon trois modes : sommeil, sourire,  lamentation. La musique du rêve est teintée de joie et d’harmonie, accord parfait entre le corps et l’esprit comme dans une danse.

Image de l’unité dans la diversité. La musique peut être l’expression d’émotions ou de sentiments que nous ressentons pour une personne chère avec laquelle nous avons atteint une rare harmonie ou l’accord profond que nous éprouvons entre les différentes instances de notre personnalité.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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De la musique avant toutes choses !

Et,  pour cela, ne pas faire  d’impair,

Qui ferait que couple va de travers.

Cloches et  orgues  et à l’unisson,

Nous, en leur mélodie de sons,

Avons célébrer notre union !

Cloche s’est fêlée lors battant

A cogné trop fort, en la tapant,

Le noir et grisa remplacé le rose.

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Avant, musique, pleine harmoniques

Pendant, les deux cœurs, émus, battants ;

Après, quelque chose, a cloché, en ciel de lit !

Tantôt ici ou là, orgasme simultané s’est décalé,

Tantôt ici, ou  là, l’orgasme de l’un, s’est enterré !

Frigidité ou impuissance provoquent cacophonies

Et leurs orgues à l’unisson ne soufflent que délits.

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Musique harmonisant

Symphonie  résonnante,

L’un se voit être le battant,

De l’autre,  sonnette  vibrante.

Cloches, réson    M S     nent, célébrant,

Bonheur, vécu        U Y            maritalement

Sur deux tons           S M              en harmonie,

D‘un couple                 I  P                d’amants,  lit.

Faux pas ou                 Q H                fausses notes,

Et soudain l’un             U O               deux toussote,

Et son regard se            E N               détourne,  fuit

Lors commence             *   I             pointer l’ennui.

La  cloche  aura            H E            subi  une fêlure

Qui entraine en             A   *           sa  déconfiture,

C‘en est fini de              R R           leur  harmonie,

On ne les verrait           M É           plus qu’hors lit.

Harmonie, deux            O  S             tons  si l’on dit

N‘a qu’un temps             N O               lors   sonnant

Harmonie à deux             I  N                 clés…l’on dit,

Se joue avec                        E N                   instruments.

    * E

La mesure, rendue pleine,

Et timbres font cacophonies,

A l’autre l’on sonne minuit

Lors la récré est

Finie, déveine.

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Forme

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Évocation

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En bas, cloche, avec son battant,

En haut, mouton pour l’accrocher :

Il n’y aurait plus qu’à bien la sonner !

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Une cloche participe d’harmonie musicale

Mais il se peut qu’elle devienne fêlé et alors

Ce n’est plus du tout le même son de cloche.

Il n’y a rien qui cloche, entre eux : 

Elle, carillon et lui battant :

Cela les ferait résonner sur la même

 Note harmonieuse, timbrée.

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 Symbolique

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Pour l’Église orthodoxe russe,

Les cloches sont des êtres  animés

D’un  nom, d’un corps et de sentiments.

 

Par ailleurs, la forme creuse et arrondie

De la cloche l’assimile au corps féminin,

Tandis que le battant et aussi le manche

Évoquent comme une sorte de phallus.

 

Ces   connotations   de  nature  sexuelles

Contribueront, vivement, au symbolisme

De la cloche dorje  qu’on dit  petit   sceptre,

Étant  souvent employés, et, simultanément,

Dans  les rituels  bouddhistes et voire  tibétains.

Modifié, source :

grandrêve1234.

blogspot.com

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Fond

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Évocation 

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Il y a visiblement quelque chose qui cloche

Entre le battant et la bélière

Comme entre homme et femme en un couple

Et qui vibre ou résonne faux.

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Symbolique 

Une cloche

Est un objet simple

Destiné à l’émission d’un son.

Sa forme est un tambour ouvert

 

Évidé de seule pièce qui résonne

Après avoir été frappé, la partie qui

Frappe le  corps   de    la cloche    sera

Soit un battant  ou une sorte de langue

Étant suspendue   dans la cloche, soit une

Petite sphère  libre,   comprise   dans le corps  

De   la   cloche,  soit  un   maillet   ou  un  battant

Tronc de bois suspendu par des cordes et qui frappe

La cloche depuis son enveloppe se trouvant à l’extérieur.

Source :

Wikipédia 

Cloche

 . 

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Fond/forme

 .

La forme de l’objet correspond bien au texte

Mais s’il rimera plutôt bien avec le son son,

Y a quelque chose qui cloche en ce dernier

Comme désaccordé, désharmonisé, fêlé.

Et, du coup, le face à face est troublé.

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Textuels et illustrations   >>


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