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Le parfum est l’extase du nez
Si tant est qu’il est embaumant
L’atmosphère que nous respirons.
Si près que rendu nez à nez avec toi,
Mes yeux se ferment et tiens de même
Il n’y a plus que narines qui frémissent.
Si l’amour est chimie, le nez est son allié,
Si l’amour est alchimie le regard, premier,
Si l’amour est bestial ; son sexe, obsession.
Le nez, en moins, et l’amour fout le camp,
Rhume de fesses n’est pas rhume de foin,
Faudrait pas le fourrer, n’importe tout.
Je sens que je dérape tombe au plus bas
Et que le nez, en poésie, ne suit pas
Si je n’hume ton air, mystère.
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Ton nez respirera,
Odeur parfum bois
Lors tu embrasseras
Et nez à nez avec toi
Ta langue savourera,
Senteurs de bon aloi.
En bulles parfumées,
Un air léger et embaumé,
Nous rendra fous drogués,
Nos souffles à chaque fois
Nous menant aux abois,
Phéromones de bon choix.
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Nos molécules mélangées
Animaux et anges … nés.
L’un l’autre, et à moitié,
Respirerons les poisons
Qu’insinuent la passion,
Par laquelle mourrons.
D’embrasser tous cotés
De nos joues effleurées,
Trouve lèvres mouillées,
À se toucher en passant.
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D’un nez proéminents
Baisers d’Inuits, frottés,
Molécules, ivoire et denté,
En nos intimités réservées.
Lèvres pulpeuses encollées
Paroles mouillées, muettes,
Se changent en sucettes,
En nos langues coquettes.
Lors tes désirs sans hontes,
Et tes humeurs vagabondes,
Pénètrent en nous, montent,
En plateau, comme en houle,
Et quand mes larmes coulent,
Que mes sanglots roucoulent !
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C’est parce que notre nez est une belle ouverture,
Sur toutes les odeurs et les senteurs qui le saturent
Sans compter parfum sexuel, amour qui le clôture.
Lors c’est sûr que nos molécules respirées à foison,
Seront les matières de base de toutes nos passions.
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Extension
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«Avoir du nez» est expression similaire
Sur le plan formel à celle d’« avoir l’oreille »
Elle adresse l’exploration des environnements :
«Ça sent la rose, ici», autant que comportements :
«Celui-là, je ne le sens pas, il ne me reviens pas ».
J’imagine que sans nez, la vie doit être triste :
Perte des odeurs entraine la non-perception
Phéromones sexuelles sans parler saveurs
Et des fumets culinaires des plus subtils.
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Néanmoins pour nez en moins, pourquoi pas alors «nez en plus»
Je sens cela œuvrer, se cultiver, chez les œnologues, les cuisiniers!
Certains font le rapprochement avec le sexe : faudrait pas pousser,
Mon nez, je l’ai au milieu de la figure alors que mon sexe est caché
Bien que j’aie le nez creux, quelque chose peut me passez dessous
Il arrive qu’à force de respirer, trop fort, je finis par m’étouffer.
Et, s’il est vrai que je ne mettrai pas le nez dans vos affaires,
Je ne peux m’empêcher de sentir odeur à tomber par terre
Ni parfum suave qui m’entoure de subtile atmosphère !
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La perte de l’odorat est tout comme celle du goût :
On ne sent plus, on ne goute plus, à rien, du tout.
D’où l’importance odeurs parfums en attractions
Nous enfermant en bulle d’amour ou de répulsion.
Des animaux nous reconnaissent et nous identifient,
Rien qu’à notre odeur, et pourtant parmi cent et mille.
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Le nez est parfois interprété comme un symbole sexuel,
Masculin, bien sûr, mais du seul fait qu’il soit prééminent
Bien qu’on long, ou gros nez, ne soit pas des plus excitants
Mais pour trouver l’explication, je ne vais fourrer mon nez
Je me contenterai d’avoir du nez pour trouver à mon goût
Celui ou celle qui exhausse le mien, le reste, je m’en fous.
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De ne pas remarquer un nez, même inconsciemment,
Parait difficile, tant il est placé au milieu de la figure
Alors que quand il est trop présent, trop prégnant,
On ne remarque que lui, au point d’une fixation,
Le reste ne semble être qu’un prolongement,
Qui ne fit pas le compte pour être amant.
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438 – Calligramme
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Le parfum T est l’extase du nez
Si tant est O qu’il est embaumant
L’atmosphère N que nous respirons.
Si près que rendu ^ nez à nez avec toi,
Mes yeux se ferment ^ et tiens de même
Il n’y a plus que narines N qui frémissent.
Si l’amour est chimie, le E nez est son allié,
Si l’amour est alchimie Z le regard, premier,
Si l’amour est bestial ^ son sexe, obsession.
Le nez en moins, et ^ l’amour fout le camp,
Rhume de fesse ^ n’est pas rhume de foin,
Faudrait pas le P fourrer, n’importe tout.
Je sens que je déra O pe, tombe au plus bas
Et que le nez en U poésie ne suit pas
Si je n’hume R ton air, mystère.
Ton nez ^ respirera,
Odeur par ^ fum de bois,
Lors tu ^ embrasseras
Et nez à ^ nez avec toi
Langue P savourera,
Senteurs H de bon aloi.
En bulles É parfumées,
Un air léger R et embaumé,
Nous rendra O fous drogués,
Nos souffles M à chaque fois
Nous mènent O aux abois,
Phéromones N quel choix.
Et molécules E mélangées
Animaux et S anges nés.
L’un l’autre, ^ et à moitié,
Respirerons D les poisons
Qu’insinuent ‘ la passion,
Par laquelle A mourrons.
D’embrasser M tous cotés
De nos joues O effleurées
Trouve lèvres U mouillées,
À se toucher R en passant.
D’un nez pro S éminents
En baisers d’Inuits, frottés,
Molécules, ivoire et denté,
En nos intimités réservées.
Lèvres pulpeuses encollées
Paroles mouillées, muettes,
Se changent en sucettes,
En nos langues coquettes.
Lors tes désirs sans hontes,
Et tes humeurs vagabondes,
Pénètrent en nous, montent,
En plateau, comme en houle,
Et quand mes larmes coulent,
Et que mes sanglots roucoulent.
C’est parce que notre nez est une belle ouverture,
Sur toutes les odeurs et les senteurs qui le saturent
Sans compter parfum sexuel, amour qui le clôture.
Lors c’est sûr que nos molécules respirées à foison,
Seront les matières de base de toutes nos passions.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un pied, une tige et une boule,
Je parierais pour un bilboquet.
Pour réussir, il faut de l’adresse,
Mais, parfois, autant, du nez !
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Faire monter, avec son fil, la boule tombante
Du bilboquet sur sa tête de tige est comme
Parvenir à faire tenir un objet bien long
Et rond sur… le bout… de son… nez !
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Symbolique
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L’origine du jeu de
Bilboquet reste obscure.
Certaines sources diront
Qu’il serait bien apparu
En France, à la fin du
XVIe siècle, mais de
Vieilles gravures
Montrant joueur
De bilboquet sont
Du XVIIe siècle.
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Étymologie contestée
Inventé en France,
Vers le XVIe siècle,
On fait mention de bille
Boucquet, boucquet venant
De bouquer : « encorner »,
Comme le fait bien un bouc !
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Descriptif
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438 – Ton nez pour phéromones d’amours
Alignement central / Titre serpentin Thème sens
Forme ronde droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : bilboquet / Symbole de fond : nez
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Fond
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Évocation
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Le nez a beaucoup fait parler de lui par des personnages
Cléopâtre, les Bourbons, Cyrano
Il ne faut pas oubliez celui des œnologues ou parfumeurs
Qui n’ont rien à voir avec le nôtre.
Symbolique
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Symbole de la lucidité et du discernement,
Mais aussi bien en Occident comme en Orient,
Le nez est relié, principalement, à la sexualité,
Est phallique, proéminent au milieu du visage.
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Organe de l’odorat, il capte les phéromones
Et autres odeurs dégagées par le corps
Du partenaire sexuel potentiel.
Dictionnaire des symboles
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Corrélations
Fond/forme
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Rapprocher un nez d’un bilboquet : fallait y penser
Tout aussi bien que de deux mains jointes ouvertes,
Avec les deux narines et la cloison nasale au milieu
Le nez rime bien avec air, parfum, odeur, senteur,
Bien qu’il reste que forme /fond ici soient disjoints !
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Le nez en moins sera, toujours, un manque cruel,
Bien qu’adverbe néanmoins tente de contredire
Il y a bon nombre d’expressions qui le décline
Et pas que celui de « Cyrano de Bergerac »
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Qui ne le prend pas pour une trompette
Mais pour un cap… une péninsule
Créateur de parfum est un nez
Proche de celui œnologue
Et loin de celui, chien.
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Visuel
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Odeur senteur d’amour
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