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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,
Bien que vingt ans : on ne l’aurait qu’une fois.
On ne revient en arrière, va toujours de l’avant,
Le temps passe bien plus vite qu’on ne le croit,
À quatre-vingt ans il reste peu de temps à vivre
Et lors certains s’acharnent à vouloir survivre,
D’autres ont conscience d’avoir fait le plein
Avec moments forts avec moments morts
Certains ont trouvé, sens à leur vie
Lors d’autres disent avoir réussi,
N’ont pas perdu du temps à tort.
Faut-il compter le temps qui nous reste,
S’en moquer, comme de toute fatalité,
Faire un projet comme à vingt ans,
Ou se préparer à mourir lentement.
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Sept cent mille heures au compteur
Lors en atteignant quatre-vingt ans.
Combien d’entre elles, des bonheurs
Pour combien de pertes de temps !
Un temps passé, à ne rien faire,
À faire tout, ou, n’importe quoi :
Se prendre pour un fou ou un roi,
Chercher la petite bête ou parfaire.
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Perdre une heure pour de l’humour,
Perdre une heure pour faire l’amour,
Perdre une heure pour voir le jour,
En sa courte vie, trop pris de court.
Qu’avons-nous fait de tout ce temps ?
Nous ne l’as pas vu passer : autrement
Nous nous y serions pris différemment.
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Sept cent mille heures, pas assez de temps
Et impossible d’y re-souscrire à présent,
D’écrire un poème ou peindre ou chanter,
Nous avions trop à faire et lors maintenant,
Nous ne savons plus quoi dire : on a oublié.
Il fut un temps, y a pas très longtemps
Où, nous avons eu, heure de célébrité,
Une heure passée comme à la télé,
À faire coucou aux curieux, présents.
Le reste du temps, jusqu’à maintenant.
Nous avons fait au mieux et utilement
Nous avons grandi, aimé, eu des enfants,
Et même qu’aujourd’hui, ils sont grands !
Lors une heure à perdre, que faisons-nous :
Bonjour l’ennui : tout nous ennuie, est foutu.
Nous nous occupons tant impossible d’arrêter,
Mais de ne plus courir serait mourir de se poser.
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Sept cent mille heures est une poignée de secondes
À la face de notre Univers, bien trop vaste Monde,
Notre horloge, tout comme la vie, tourne ronde,
Nous la comptons alors qu’elle nous décompte.
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Extensions
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Sept cent mille heures,
Est une poignée de secondes
À la face de grandeur d’Univers.
L’horloge tout comme notre vie
Tourne ronde… et la compte
Et lors nous décompte !
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Age possible à atteindre, quatre-vingt ans,
Du moins statistiquement, et sans accidents,
Et si, bon an, mal an, et si, bon pied, bon œil,
On repousse à plus tard, sa mise en cercueil,
Chaque année après est en pente plus forte
Mais si le moral demeurera au beau fixe
Sa vie continuera comme en exercice.
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Fragments
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On peut toujours tenter de définir demain
Comme «le premier jour du reste de ma vie» :
C’est pas faire injure que de citer ce titre de film
Et c’est toujours mieux que d’évoquer le dernier !
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Sept cent mille heures de vol pour quatre-vingt ans
700 800 à la louche, plus 20 jours année bissextile
Font 701 280 exactement, si mes calculs sont bons,
C’est pas somme astronomique mais rien non plus.
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Estimant que je sacrifie une heure pour un texte,
Huit heures pour un titre complet de huit pages :
Faites le calcul vous-même, pour mes 2400 titres,
Je vous en fait grâce, autour de vingt mille heures
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Si j’y avais consacré 24 heures sur 24 : 833 jours,
Je ne l’ai fait que quatre heures en moyenne/jour,
Cela donne 5000 jours qu’on convertit en : 14 ans,
Rassurez-vous, calculs d’apothicaires s’arrêtent là.
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Nous sommes fin 2024, cela remonte donc à 2010.
C’est la date à laquelle j’aurai pris ma retraite civile
Que de perte de temps inutile, diront les uns, déçus,
Autres, c’est bien avoir tenté, persévéré, voire réussi.
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Plutôt que de parler pour les autres et … en général,
Je suis parti de mon cas, de ma situation personnelle
En faisant ainsi, c’est sûr, je prête le flanc à la critique
Mais, pour le lecteur, je trouve cela, plus représentant.
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Représentant une toute partie de sa vie étant consacrée
À autre chose qu’à apprendre à travailler, ou la gagner,
J’aurai au moins réalisé un rêve que j’avais lors enfant,
Avant mes 80 ans, avoir communiqué mon testament.
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Mon intention n’était pas tant d’écrire que d’innover,
J’ai toujours eu curiosité chevillée au corps depuis né
Je ne sais pas ce que mon œuvre deviendra, survivra,
Ce n’est pas à moi de décider : au lecteur d’en parler.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,
Bien que vingt ans : on ne l’aurait qu’une fois.
On ne revient Ô en arrière, Ô on va de l’avant,
Le temps passe bien // plus vite qu’on ne le croit,
À quatre-vingt ans // il reste peu de temps à vivre
Et lors certains // s’acharnent à vouloir survivre,
D’autres ont bien conscience d’avoir fait le plein
Avec moments forts === avec moments morts
Certains ont trouvé, donné sens à leur vie
Lors d’autres disent avoir réussi,
N’ont pas perdu du temps à tort.
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Faut-il compter le temps qui nous reste,
S’en moquer, comme de toute fatalité,
Faire un projet comme à vingt ans,
Ou se préparer à mourir, lentement.
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Sept cent mille heures au compteur
Lors atteignant quatre L vingt ans.
Combien d’entre elles, O bonheurs,
Pour combien pertes de R temps !
Un temps passé, à ne rien S faire,
À faire tout, ou, n’importe * quoi :
Se prendre pour un fou ou A un roi,
Chercher la petite bête ou U parfaire.
Perdre une heure pour de R l’humour,
Perdre une heure pour O faire l’amour,
Perdre une heure N pour voir le jour,
En sa courte vie S trop pris de court.
Qu’avons-nous fait * de tout ce temps ?
Nous ne l’as pas vu A passer : autrement,
Nous nous y serions T pris différemment.
Sept cent mille heures T pas assez de temps
Et impossible d’y re E souscrire à présent,
D’écrire un poème ou I peindre ou chanter,
Nous avions trop à faire N et lors maintenant,
Nous ne savons plus quoi T dire : on a oublié.
Il fut un temps, y a pas * très longtemps
Où, nous avons eu, heure Q de célébrité,
Une heure passée comme U à la télé,
À faire coucou aux curieux, A présents.
Le reste du temps, jusqu’à T maintenant.
Nous avons fait au mieux R et utilement
Nous avons grandi, aimé, E eu des enfants,
Et même qu’aujourd’hui, – ils sont grands !
Lors une heure à perdre, V que faisons-nous :
Bonjour l’ennui : tout I nous ennuie, est foutu.
Nous nous occupons N car impossible d’arrêter,
De ne plus courir G serait mourir de se poser.
Sept cent mille heures est T une poignée de secondes
À la face de notre Univers, * bien trop vaste Monde,
Notre horloge, tout comme A la vie, tourne ronde,
Nous la comptons alors qu’ N elle nous décompte.
S
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Forme
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Évocation
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C’est sans doute un vieil homme
Mais qui parait en bonne santé,
Mentalement pas l’air largué ?
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Une silhouette d’un vieil homme
L’air un peu tassé sur lui-même,
Rapprochera bien fond et forme.
Vieil homme 80 ans, bonne santé,
Physique et mentale :
Il lui reste encore du temps pour achever
Projet de vie et clore bilan.
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Symbolique
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Connaître
Son espérance de vie,
Grâce à un test ADN
Bientôt possible
Une start-up américaine, dit avoir
Développé un système étant capable
De pouvoir connaître espérance de vie
Cela, grâce à une simple prise de sang :
Le test s’attache au patrimoine génétique
Et au style de vie, connu, de la personne.
Connaître exacte ment le nombre
D’années restantes à vivre paraît
Un peu compliqué en état actuel
Des recherches mais ce test
Permettrait de mesurer si
La personne aura connu
Un très fort vieillissement
ouest-france.fr/sante
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Fond
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Évocation
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Vieil homme de 80 ans, en bonne santé,
Physique et mentale :
Il lui reste encore du temps pour achever
Projet de vie et clore bilan.
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Symbolique
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Il n’y a rien de plus puissant pour construire
Quelque chose que de le faire
Brique après brique, ou bien jour après jour :
Un jour nous nous retournons
Et contemplons, étonné, l’édifice de notre vie,
Composé de toutes ces briques,
De tous ces jours que nous avons accumulés.
En s’occupant de notre santé
Chaque jour, nous posons, tous les jours, brique
Dans l’édifice de notre vie longue
Pleine de santé et riche de tout ce que découvrons.
Source : des-livres-pour-changer-de-vie.com
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Fond/forme
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Forme humaine mobile sur ses deux jambes
Avec une tête et un chapeau très … très plat
Sa mobilité donne une impression de santé,
Qui rime bien avec le contraste de son ombre
Les heures de vie qu’il aura passé, en nombre.
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Tout concorde pour que fusionne forme/fond
Que silhouette massive d’homme s’y reflète !
La santé reste le premier critère pour la vie :
Vieillir ne fait pas problème : c’est la nature.
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La santé est moins, il faut en prendre soin,
Le pire étant de la perdre et sa tête… avec
Avant quatre-vingt ans, c’est plus facile
Après si on se laisse aller, attention :
La pente est plus raide, glissante,
Attention devient plus flottante
Plus profond sera le sillon !
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