837 – Lors aurons atteints quatre-vingt ans

Visuels et textuels >> 

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Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,

Bien que vingt ans : on ne l’aurait  qu’une  fois.

On ne revient  en arrière, va toujours de l’avant,

Le temps passe bien plus vite  qu’on  ne le croit,

À quatre-vingt ans il reste peu de temps   à vivre

Et lors certains  s’acharnent à vouloir survivre,

D’autres ont  conscience d’avoir fait le plein

Avec moments forts avec moments morts

Certains ont trouvé, sens à leur vie

Lors d’autres disent avoir réussi,

N’ont pas perdu du temps à tort.

Faut-il compter le temps qui nous reste,

S’en moquer, comme de toute fatalité,

Faire un  projet  comme  à vingt ans,

Ou se préparer à mourir lentement.

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Sept cent mille heures au  compteur

Lors en atteignant quatre-vingt ans.

Combien d’entre elles, des bonheurs

Pour combien de pertes de temps !

Un temps passé,  à ne rien   faire,

À faire tout, ou,  n’importe  quoi :

Se prendre pour un fou ou un roi,

Chercher la petite bête ou parfaire.

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Perdre une heure pour de l’humour,

Perdre une heure pour faire l’amour,

Perdre  une heure   pour voir le jour,

En sa courte vie, trop  pris  de court.

Qu’avons-nous fait de tout ce temps ?

Nous ne l’as pas vu passer : autrement

Nous nous y serions pris  différemment.

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Sept cent mille heures, pas assez de temps

Et impossible   d’y re-souscrire  à présent,

D’écrire un poème  ou  peindre ou chanter,

Nous avions trop à faire et lors maintenant,

Nous ne savons plus quoi dire : on a oublié.

Il fut un temps, y a pas très longtemps

Où, nous avons eu, heure de célébrité,

Une  heure  passée  comme  à  la télé,

 À faire  coucou  aux curieux, présents.

 Le reste du temps,  jusqu’à maintenant.

Nous avons fait  au mieux  et  utilement

Nous avons  grandi, aimé, eu des enfants,

Et même  qu’aujourd’hui,  ils sont grands !

Lors une heure à perdre,  que faisons-nous :

Bonjour  l’ennui : tout nous ennuie, est foutu.

Nous nous occupons tant impossible d’arrêter,

Mais de ne plus courir serait mourir de se poser.

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Sept cent mille heures est une poignée de secondes

À la face de notre Univers, bien trop vaste Monde,

Notre horloge, tout  comme la vie,  tourne ronde,

Nous la comptons alors qu’elle nous décompte.

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Extensions

 .

Sept cent mille heures,

Est une poignée  de secondes

À la face de  grandeur d’Univers.

L’horloge tout comme notre vie

Tourne ronde…  et la compte

Et lors nous décompte !

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Age possible à atteindre, quatre-vingt ans,

Du moins statistiquement, et sans accidents,

Et si, bon an, mal an, et si, bon pied, bon œil,

On repousse à plus tard, sa mise en cercueil,

Chaque année après est en pente plus forte

Mais si le moral demeurera au beau fixe

Sa vie continuera comme en exercice.

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837 – Calligramme

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Quatre-vingt ans c’est quatre fois vingt ans,

Bien que vingt ans : on ne l’aurait  qu’une  fois.

On ne revient  Ô   en arrière,  Ô   on va de l’avant,

Le temps passe bien //     plus vite qu’on ne le croit,

À quatre-vingt ans // il reste peu de temps   à vivre

Et lors certains   // s’acharnent à vouloir survivre,

D’autres ont  bien conscience d’avoir fait le plein

Avec moments forts === avec moments morts

Certains ont trouvé, donné  sens à leur vie

Lors d’autres disent avoir réussi,

N’ont pas perdu du temps à tort.

.

Faut-il compter  le temps  qui nous reste,

S’en moquer,      comme de    toute fatalité,

Faire un projet     comme         à vingt ans,

Ou se préparer     à mourir,   lentement.

.

Sept  cent mille  heures   au  compteur

Lors atteignant quatre    L     vingt ans.

Combien d’entre elles,     O   bonheurs,

Pour combien pertes de     R     temps !

Un temps passé, à ne rien     S      faire,

À faire tout, ou,  n’importe       *    quoi :

Se prendre pour un fou ou      A   un roi,

Chercher la petite bête ou      U  parfaire.

Perdre une heure pour de   R    l’humour,

Perdre une heure pour    O   faire l’amour,

Perdre une heure         N   pour voir le jour,

En sa courte vie          S     trop pris de court.

Qu’avons-nous fait     *      de tout ce temps ?

Nous ne l’as pas vu    A    passer : autrement,

Nous nous y serions    T    pris  différemment.

Sept cent mille heures  T    pas assez de temps

Et impossible  d’y re      E   souscrire à présent,

D’écrire un poème ou       I    peindre ou chanter,

Nous avions trop à faire     N   et lors maintenant,

Nous ne savons plus quoi      T     dire : on a oublié.

Il fut un temps, y a pas               *       très longtemps

Où, nous avons eu, heure               Q        de célébrité,

Une heure  passée  comme               U              à la télé,

 À faire coucou  aux curieux,               A             présents.

 Le reste du temps,  jusqu’à                  T        maintenant.

Nous avons fait  au mieux                  R        et  utilement

Nous avons  grandi, aimé,                E       eu des enfants,

Et même  qu’aujourd’hui,                         ils sont grands !

Lors une heure à perdre,               V         que faisons-nous :

Bonjour l’ennui : tout                  I     nous ennuie, est foutu.

Nous nous occupons                  N    car impossible d’arrêter,

De ne plus courir                        G    serait mourir de se poser.

Sept cent mille heures est         T       une poignée de secondes

À la face de notre Univers,        *            bien trop vaste Monde,

Notre horloge, tout comme       A                 la vie,  tourne ronde,

Nous la comptons alors qu’        N                   elle nous décompte.

  S

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Forme

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Réduction

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837 4

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Évocation

 .

C’est sans doute un vieil homme 

Mais qui parait en bonne santé,

Mentalement pas l’air largué ?

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Une silhouette d’un vieil homme

L’air un peu tassé sur lui-même,

Rapprochera bien fond et forme.

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Vieil homme de 80  ans, en bonne santé,

Physique et mentale :

Il lui reste encore du temps pour achever

 Projet de vie et clore bilan.

 .

Symbolique    

 .

Connaître  son  espérance de vie,

Grâce au test ADN bientôt possible

Une start-up  américaine, dit  avoir

Développé un système  étant capable

De pouvoir connaître espérance de vie

Cela, grâce à une simple prise de sang :

Le test s’attache au patrimoine génétique

Et au style de vie,  connu,  de la personne.

 .

Connaître exactement le nombre

D’années restantes à vivre paraît

Un peu compliqué en état actuel

Des  recherches  mais  ce test

Permettrait  de  mesurer  si

La personne aura connu  

Fort vieillissement

Moléculaire.

ouest-france.fr/sante

 .

Descriptif

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837 Lors aurons atteint quatre-vingt ans

Alignement central / Titre serpentin / Thème âge

Forme anthropo  / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : vieillissement / Symbole de fond : santé

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Fond

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Évocation 

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837 6

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Vieil homme de 80  ans, en bonne santé,

Physique et mentale :

Il lui reste encore du temps pour achever

 Projet de vie et clore bilan.

 .

Symbolique

 .

Il n’y a rien de plus puissant pour construire

Quelque chose que de le faire

Brique après brique, ou bien jour après jour :

Un jour nous nous retournons

Et  contemplons, étonné, l’édifice  de notre vie,

Composé de toutes ces briques,

De tous ces jours  que  nous  avons  accumulés.

En s’occupant de notre santé

Chaque jour, nous posons, tous les jours, brique

Dans l’édifice de notre vie longue

Pleine de santé et riche de tout ce que découvrons.

Source : des-livres-pour-changer-de-vie.com

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Forme humaine mobile sur ses deux jambes

Avec une tête et un chapeau très …  très plat

Sa mobilité donne une impression de santé,

Qui rime bien avec  le contraste de son ombre

Les heures de vie qu’il aura passé, en nombre.

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Tout concorde  pour que fusionne forme/fond

Que silhouette  massive  d’homme s’y reflète !

La santé reste le premier critère pour la vie :

Vieillir ne fait pas problème : c’est la nature.

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La santé est moins, il faut en prendre soin,

Le pire étant de la perdre et sa tête… avec

Avant quatre-vingt ans, c’est plus facile

Après si on se laisse aller, attention :

La pente est  plus raide, glissante,

Attention devient plus flottante

Plus profond sera le sillon !

 .

Visuel

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 À l’époque de Durer

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