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Le regard ouvre une fenêtre sur l’implicite :
Il dit ce que mots et gestes ne peuvent dire
Il est concentré en messages à décoder !
Ton regard très vif et fort mystérieux,
Sème sur trajectoire de mes yeux,
Comme ses éclats d’existences
Lors ils sont en plein émoi,
Tu ne peux dissimuler
Leur état, présence.
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Ton regard, de toi,
Le jour où il s’ouvrira
Sera une première fois.
Tes yeux, pleins d’émois
Vibreront bien, pour moi
Qu’enfin, tu découvriras !
Bien sûr et réciproquement
Pour devenir de vrais amants
Je te regarderai, très souvent,
En tes yeux clairs profonds,
De toutes ses facettes, façons,
Verrai brûler feux de passion.
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Tes yeux ont ton âme
Celle de noble dame,
Brûlant des flammes
Où je me serai noyé :
À n’en jamais douter
Trop longtemps fixés.
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T’aimer telle que tu es,
Hors charnelle réalité,
Hors, virtuelle fatalité.
Tes qualités et tes défauts
Te porteront et au plus haut,
Sont vrais et ne sont pas faux.
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Sans ton regard, je ne suis rien
Pas même ombre de ton chien
Tant ma pauvre vie, sans ce lien,
Ne vaudrait rien ou tout comme
Tant j’ai beau être un homme,
Besoin, qu’on me pardonne.
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Je voudrais te voir sourire,
Et de te voir, ainsi, languir,
Avant, après puis mourir,
Je te regarde, étonnée,
T’imagine, en pensée,
Et, surpris de m’aimer.
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Ton regard est ouverture
Focale sur toutes captures,
Où, tes yeux seront leurs foyers
De flammes d’amour pour briller,
Comme un pur diamant en l’obscurité.
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Extension
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Ton regard croise le mien, surprend réciprocité d’intentions.
Il te projette, en éclairant ce que tu es, que tu représentes,
Et qu’autre ne peut percevoir de même manière que moi.
Sans le regard des êtres que nous aimons, des proches
À aucun moment, en aucun lieu, nous n’existons,
Lors celui de l’aimé peut nous faire fusionner.
Cachez par une main, un bandeau, un trait,
Le regard d’un homme, d’une femme et
Elle perdra une partie de son identité.
On peut continuer à le, à la, reconnaitre
À travers tous les autres traits de son visage
Mais il apparait que le point central … crucial,
Est indisponible à décoder différence avec voisin,
Anonyme est le visage sans ses yeux, tout comme
Un crane dans un tombeau, dans un ossuaire.
Toute la flamme qui s’en dégage participe
De son principe de vie, incarnée, et de son
Individualité: je l’ai reconnu à son regard !
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Un œil sert à voir de près et de loin, en détail et couleur.
D’accord, il nous en faut un pour ça, mais pourquoi deux
Deux jambes, deux bras ça se comprend mais deux yeux !
Peut-être un pour voir l’extérieur, l’autre, pour l’intérieur,
Tant l’œil sans notre cerveau n’est rien qu’un instrument.
Simplement, il ne prend pas qu’une photo : il interprète.
C’est un peu comme fenêtres en diamant dans le visage,
Cils et sourcils encadrent, redorent, leurs expressions
Intensité de leurs regards : force leur pénétration.
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On distingue, souvent, dans notre propre vision,
Ce qui tient à la réalité et à notre vision propre,
Ce n’est pas qu’une simple inversion des mots,
Nous n’avons pas mêmes capacités perception
Mais, de loin et plus encore, d’interprétations.
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Si tu vois ce que je vois, entend, touche, sent :
Tu auras raison de penser tout ce que je pense.
Non, pas tout à fait, des parties seulement, sauf
Pour des amoureux, qui perçoivent et ressentent,
Prétendent penser la même chose en même temps.
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Je vois, je vois, mais ce n’est pas que l’œil qui regarde
Qui deviendrait vite aveugle en l’amour envers l’autre,
En dépit des opinons et avertissements de l’entourage,
C’est toutes les projections qu’il produit, qu’il confond,
Par primauté de son imaginaire sur visons contraires.
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Épilogue
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Le regard reflète, revêt, projette nombre
Perceptions d’états d’âme, de jugements :
Tant positifs que négatifs et tous subjectifs
Quand il n’est pas neutre ou absent ou vide
Positifs : admiratif, affectueux, amoureux.
Négatifs : accusateur, acide … pernicieux !
Et s’il est adressé vers propre état mental :
Affolé, angoissé, anxieux, assombri, triste.
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En tout quatorze nuances d’intentionnalité
Qu’il nous apprendre à cerner et à décoder,
Comme autant de raccourcis, éclairs, éclats
De ses sensations, émotions et états d’âme.
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J’en oublie certains : demandez aux acteurs
Leur palette qu’on leur demande de délivrer
Pour passer à la seconde d’un regard ardent
À un autre arrogant, voire bizarre … bestial
L’acteur se doit d’être brillant, et pas terne.
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Regardez-moi droit dans les yeux et répétez
Ce que vous venez de dire, dit le professeur,
Soupçonnant l’élève d’être parfait menteur :
Regard serait hésitant, fuyant, s’il a triché !
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Le regard hagard serait toujours en retard,
Affolé on voit qu’il ne perçoit qu’au hasard
Ce qu’il pense, conclut, ce qu’il doit faire :
La panique ou sidération emplit ses yeux.
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435 – Calligramme
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Le regard ouvre une fenêtre sur l’implicite :
Il dit ce que mots et gestes ne peuvent dire
Il est concentré en messages à décoder !
Ton regard vif Ô—–Ô et mystérieux,
Sème sur trajectoire de mes yeux,
Comme ses éclats d’existences
Lors ils sont en plein émoi,
Tu ne peux dissimuler
Leur état, présence.
Ton regard, de toi,
Le jour où il s’ouvrira
Sera une R première fois.
Tes yeux E pleins d’émois
Vibreront G bien pour moi
Qu’enfin, A tu découvriras !
Bien sûr et R réciproquement
Pour devenir D de vrais amants
Je te regarderai Ô—–Ô très souvent,
En tes yeux clairs profonds,
De toutes ses facettes, façons,
Verrai brûler feux de passion.
Tes yeux seront ton âme
Celle de noble dame
Brûlant de flammes
Où je me serai noyé :
À n’en jamais douter
Trop longtemps fixés.
T’aimer telle que tu es,
Hors charnelle réalité,
Hors, virtuelle Y fatalité.
Tes qualités E tes défauts
Te porteront U au plus haut,
Sont vrais et ne X sont pas faux.
Sans ton regard Ô——-Ô je ne suis rien
Pas même ombre de ton chien
Tant pauvre vie sans ce lien,
Ne vaudrait rien ou tout comme
Car j’ai beau être un homme,
Besoin, qu’on me pardonne.
Je voudrais te voir sourire,
Et de te voir ainsi languir
Avant, après puis mourir,
Je te regarde, étonnée,
T’imagine, en pensée,
Et surpris de Ô—Ô m’aimer.
Ton regard est A ouverture
Focale sur toutes M captures,
Où, tes yeux seront O leurs foyers
De flammes d’amour U pour briller,
Comme un pur diamant R en l’obscurité.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Difficile de trouver autres formes
Que trois diabolos superposés
Formant comme deux yeux
D’une couleur différente ?
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Deux diabolos formant une succession d’yeux
Ou encore des lentilles de différentes couleurs.
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Deux yeux globuleux, de deux couleurs différentes
Et ici inversés comme diabolos.
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Si on les recompose, réassemble fonctionnellement
Quel regard obtiendrons-nous ?
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Symbolique
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Les diabolos semblent
S’être multipliés
En s’empilant
Et leurs
Variations
De couleurs
Procurent effet tableau.
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La chose merveilleuse est
Que l’on peut faire
Sauter son
Diabolo
D’une corde
À l’autre plus logique,
La faire rouler sur la corde ;
La plus absurde : faire tomber !
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Descriptif
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435 – Le regard de tes yeux d’amour
Alignement central / Titre droit/ Thème sens
Forme ronde / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : diabolo / Symbole de fond : yeux
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Fond
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Évocation
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Les yeux bleus d’un côté, verts de l’autre
Ou les yeux vairons :
De toute façon, bleu, vert, marron, noir :
Les yeux verront.
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Symbolique
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Les yeux sont l’organe de la vue
Ils sont symbole de l’observation,
De la communication du pouvoir,
De la connaissance, du désir… etc.
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C’est certainement élément corporel
Le plus riche de sens, propre, figuré :
L’œil est fait pour voir et pour être vu.
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Les yeux sont reliés à la vision que l’on a
De notre vie intérieure, notre vie extérieure
Ce que l’on voit à l’extérieur, on désire pour soi.
Modifié et mis en forme, source : symboles.net
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Corrélations
Fond/forme
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Les yeux sont, avec oreilles, deux sens
Les plus sollicités, utilisés pour apprendre,
Mais toucher et préhension des mains restent
Indispensables pour expérimenter les objets
Mais le regard ne serait pas que perception
De l’extérieur, il est projection d’intention
Et bien plus encore de réinterprétation.
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Comme forme se dédouble bosses et creux
Comme deux yeux appairés font face, joyeux
Rimes viennent scander le regard, deux par deux
Et, comme des phares, diffuse des éclairs lumineux
C’est dans une telle «clarté obscure» de l’ambiguïté
Que j’ai dû confondre fond et forme à les évoquer
Mon regard s’est perdu à jamais dans le tien.
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Visuel
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Un regard chargé de tendresse
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