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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Touchers, au pluriel,
Touchers essentiels,
Touchers sensuels,
Touchers usuels,
Et communiquer
Et par ses mains,
Et, par son corps,
Son désir, d’aimer,
L’autre au plus fort.
Toucher des plus doux
Chatouillent tes genoux,
Arrête, arrête … c’est tout.
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Lors tes yeux se fermeront
Signe que l’instant est bon
Entrer enfin en ta toison.
Touchers en plein cœur,
Sur chemins du bonheur,
Je nous vois embrasseur,
Lèvres ici, lèvres ailleurs,
Tous deux en rire pleurs,
Tous deux chamailleurs.
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Gestes forts et pour ruser
Pour jambes bien écartées,
Pour cuisses bien relevées
Et ceci, pour bien t’apprêter
À tous les préliminaires d’aimer,
Avec tout le reste de ton intimité
Car, quand je viens, tu deviens
Surprise mais cela te va bien.
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Prolongeons, encore, ce lien,
Qui nous lie en tout partout
Muqueuses, peaux, et tout,
Extérieur intérieur, nous.
Pour finir, c’en sera trop :
Tu ne peux tenir si haut,
D’être reprise il te faut,
Pour être pénétrée optime
Par nœud coulant ultime,
Profondeur de toison intime.
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Parcourant en ballet étrange,
Entre bras, jambes, arrangent
Tous mouvements en balance,
En corps, en même danse,
Qui nous mènent en transe
Jusqu’à notre délivrance.
Le toucher est de sculpture
Infligeant au corps, torture,
Quand geste se fait pressant,
Faisant monter, tout son sang,
Vers doux plaisir qu’on ressent.
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Extensions
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Touché au sens figuré, vous le serez,
D’autant, que votre âme y consent,
S’abandonnant aux gestes d’un amour
Compatissant qui vous rend pleinement
Heureux en bras comme jamais ici-bas,
Voir, c’est également toucher de loin.
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Toucher, c’est apprendre à voir.
L’enfant touche pour mieux voir,
L’adulte voit pour…mieux toucher.
Il n’y a pas que la main qui touche,
Il y a tout l’ensemble de notre corps ;
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Joue contre joue, poitrine contre poitrine
Dos contre dos, ventre contre ventre … etc.
Toucher la main, c’est déjà toucher le reste,
Toucher la bouche, c’est déjà toucher le sexe.
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Toucher des matières, est leur donner forme,
Une densité, une dureté, une identité connue.
Toucher le clavier, ou le papier avec votre stylo,
Ou encore la toile avec le pinceau, c’est interagir
Avec une surface, pour lui imprimer son empreinte.
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«J’ai été touché par ce que vous avez dit, l’autre jour»
Touché dans tous les sens jusqu’en ma propre essence !
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De toucher du doigt quelque chose
Et être touché par quelqu’un (une)
Ont chacun un sens propre, figuré,
Et toucher c’est parfois s’approcher
Ou reconnaitre, apprécier, caresser.
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Regarder avec les mains, toucher avec les yeux
Disent, les parents, à leurs enfants, tout petits,
Pour ne pas prendre tous objets, à leur portée.
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Les aveugles disent avoir des yeux aux doigts :
C’est plus qu’une métaphore, une vraie réalité,
Toucher du doigt a aussi un autre sens figuré,
Mettre le doigt sur quelque chose de sensible
Et que ce soit un point douloureux ou joyeux
Laisserait l’autre dans un état… émotionné.
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Amour sexuel, toucher est plus qu’essentiel
On appelle cela, parfois, des préliminaires :
Les touchers entraineraient au septième ciel
Sinon ce n’est autre que partie jambes en l’air.
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Fragments
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Partie du corps humain,
Organe du toucher et de la préhension,
Situé à l’extrémité du bras et muni de cinq doigts
Dont l’un, le pouce est totalement opposable aux autres.
On en dénombre pas moins de sept fonctions :
Organe du tact.
Organe de la préhension.
Exécutant gestes expressifs,
Évoquant des sens symboliques.
Servant à donner, à recevoir.
Servant au travail.
À frapper.
La main exprime les idées d’activité,
Ainsi que de puissance et de domination.
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Autour d’un feu, des gens de conditions et de races,
ailles différentes se donnent la main pour une danse sans fin
lors juste à côté, un guérisseur touchera le front d’un malade
récemment amputé d’une main qu’on voit par transparence
dans sa tête comme si c’était une vraie main fantôme,
le doigt pointé sur quelqu’un.
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Une danse, avec les expressions des mains, gantées de blanc
lumineux dans le noir se met à jouer des ombres chinoises
avec des animaux de la forêt sur un mur du salon dans une
maison du village ou se sont rassemblés les enfants.
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Ils prennent peur soudain. La main est comparée à l’œil :
elle voit. La main dans les rêves est comme un œil
«L’aveugle aux doigts de lumière».
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Des activités seraient impossibles sans mains :
manuelles (outils, armes) mais aussi relationnelles
(serrer la main, caresser, jouer, s’exprimer par gestes,
se défendre, frapper la main, différencie homme d’animal.
La symbolique de la main est multiple :
Pouvoir, maîtrise. Laisser les mains libres
À quelqu’un, lui laisser les mains liées.
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La main coupée ou arrachée fait allusion à
La perte de pouvoir et à la castration.
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Se laver la main systématiquement évoque
Souvent une souillure, une culpabilité !
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Tomber entre les mains de quelqu’un (une),
C’est nous forcer la main : soumission.
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Frapper, c’est porter la main sur quelqu’un :
C’est un geste, même un acte d’agression.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Touchers, au pluriel,
Touchers essentiels,
Touchers sensuels,
Touchers usuels,
Et communiquer
Et par ses mains,
Et, par son corps,
Son désir, d’aimer,
L’autre au plus fort.
Toucher des plus doux
Chatouillent tes genoux,
Arrête, arrête… c’est tout !
Lors tes yeux se fermeront
Signe que l’instant est bon
Entrer enfin en ta toison.
Touchers en plein cœur,
Sur chemins T du bonheur,
Je nous vois O embrasseurs,
Lèvres ici U lèvres ailleurs,
Tous deux C en rire pleurs,
Tous deux H chamailleurs.
Gestes forts R et pour ruser
Pour jambes R bien écartées,
Pour cuisses S bien relevées
Et ceci, pour bien t’apprêter
À tous les préliminaires d’aimer,
Avec tout le reste de ton intimité
Car, quand je viens, tu deviens
Surprise mais cela te va bien.
Prolongeons, encore, ce lien,
Qui nous lie en tout partout
Muqueuses, peaux, et tout,
Extérieur P intérieur, nous.
Pour finir, O c’en D sera trop :
Tu ne peux U plus ‘ tenir si haut,
D‘être R reprise A il te faut,
Pour être * pénétrée M optime,
Par nœud G coulant O ultime,
Profondeur E de toison U intime.
Parcourant S en ballet R étrange
Entre bras T jambes S arrangent
Tous mouve E ments * en balance,
En corps, S en même danse,
Qui nous mènent en transe
Jusqu’à notre délivrance.
Le toucher est de sculpture
Infligeant au corps, torture,
Quand geste se fait pressant,
Faisant monter, tout son sang,
Vers doux plaisir qu’on ressent.
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Forme
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Évocation
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Difficile de trouver la bonne forme :
Le toucher des mains accrochées
Main de femme en main d’homme ?
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On peut y voir un peu ce que l’on veut,
Mais moi, je trouve qu’une grande main
Enserrant petite me convient assez bien !
Une main en une autre, petite ou grande,
Est de l’aide ou amour :
Toucher est effleurer, caresser, masser
Et que sais-je encore !
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Symbolique
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Le toucher : est un des sens mis en œuvre par la main,
Nous permet de mieux connaitre notre environnement
Et de pouvoir pallier à nombreux dangers projetés.
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La main reste la partie la plus mobile du corps,
Elle touche, palpe, discerne volume, matière.
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Le toucher implique la notion de proximité,
De contact d’où vient l’« attouchement ».
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Et sur le plan intérieur, le toucher serait
Délicatesse, raffinement, discernement.
Modifié, source : ledifice.net
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Fond
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Évocation
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Une main en une autre, petite ou grande,
Est de l’aide ou amour :
Toucher est effleurer, caresser, masser
Avec les pouces, les doigts
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Symbolique
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Les mains parlent, langage riche et complexe
Exprime les sentiments. Émotions les plus diverses :
Colère (poing serrés), agacement, attente, incompréhension,
Joie, conviction, apaisement, demande, bienvenue, remerciement.
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Par ailleurs, la langue des signes
Permet l’expressions des idées
Aussi précise que langage oral.
Les mains parlent aussi à travers
L’écriture, traduisant les pensée s
En phrases qui pourront s’inscrire
Dans le temps et être à transmises.
jepense.org/symbolisme-de-la-main
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Fond/forme
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Les mains ne sont pas jointes, se prennent, comprennent
Elles ne fusionnent avec l’autre mais elles s’éprennent
De son contact, de son aide ou de son appel affectif :
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Le tout rime comme un couple qui se tient captif
Dès lors la forme épouse parfaitement le fond.
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Mets ta main en la mienne afin qu’advienne
Le sentiment qui nous unit et pour la vie !
Et c’est ainsi que commence l’harmonie,
De couple à se toucher partout, ravi.
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