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Un ventre qui grossit
Double ou triple en taille
En l’espace des neuf mois,
Pour abriter sorte de polichinelle
Nourrit par une bonne matrice d’elle.
Tête d’enfant ou de père se pose sur lui
En vue d’entendre de doux gargouillis
Père y entre, arrive enfant en sorte,
Élargissant passage bassin parfois.
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Et si la mère retrouve ou non sa fine taille d’avant,
C’est sous rapport conformité, autant que de régime.
Ventre de femme devient pour et par nature légitime
Tandis que paternité peut être sujet à interrogation.
Caresser ventre femme peut déclencher spasme
Tant il se creuse, tord sans le moindre effort.
De quoi lui faire perdre le sud et le nord,
En suscitant un fort sensuel fantasme.
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Ventre de femme est tout comme
Labyrinthe et matrice d’hormones,
Faisant, de nous, femmes, hommes,
Programmant nos vies, en somme !
L’embrasser pour qu’elle nous cajole
En glissant jusqu’à son premier… col
Marquet séparation ses deux versants.
En bas, son sexe, et en haut, son rang.
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Tout homme sera né d’une femme,
En elles, tentent de retrouver une âme
Changent leur point de vue en flamme,
Et s’acharnent à consommer, en dame.
Un excellent oreiller à rêver et dormir,
À poings fermés comme l’enfant, bébé,
Que l’on ait, sera, a précédemment été
Tandis que caresse tresse un sourire.
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Il est petit et rond, sous son nombril,
Nous cache une forêt de symboles
Qui nous mènent grande farandole
À aimer plus que soi, sein fébrile,
Avoir vécu neuf mois … en lui
On en garde des souvenirs, ravis
De bonheur, en rien, comparable
À d’autre plaisir rendu… coupable.
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Caresser un ventre de femme, supplice
Lors, pénétrer ventre de femme : délice,
Pour peu qu’enserré fort entre ses cuisses
Elle ne vous tienne, tant qu’elle ne puisse.
Tant, en ventre de femme c’est tout à la fois,
Mont de Vénus creux au fond du bois :
Mont de Vénus ruban torse de Moebius
Et anneau qui se fend en un seul opus.
Bien que nous en soyons ou sœur ou frère,
Certains le tuent lors d’autres, le vénèrent.
Ventre mou, ferme, plat, rond, débordant
L’enfant lui-même garde trace, nombril,
Qui formera un creux, en plein milieu,
Pour mieux nous rappeler nos aïeux.
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Extensions
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Ventre aussi pour se nourrir
Ou ventre autant pour grossir
Sinon, un ventre pour maigrir,
Ou ventre encore pour danser,
Ventre pour bron zer bon soleil :
Lors tout serait permis avec lui,
Même en certaines cultures
Danse du ventre séduction.
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Un ventre de femme est moins gros, moins grand qu’homme
Et pourtant elle pourra y loger, un, deux et jusqu’à trois bébés,
Et il suffira que son bassin soit assez large pour que le bébé passe
Un ventre n’est pas qu’un creux, c’est aussi un vase qui accueille,
Qui se remplit d’aliment, d’eau, de chair, de sang, voire d’enfant.
Et l’expression «y aller avec ses tripes» résumerait à elle seule
Un engagement total et sans retour de la personne motivée.
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Comment passer d’un ventre plat ou grossesse
Et réciproquement ! La chair est très élastique
On le comprend mieux dans le sens de 9 mois,
Que en sens inverse, entre deux et trois mois,
Sauf pour celles qui pratiquent musculation.
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Nous sommes sortis d’un ventre de femme,
On parle lors de reconnaissance du ventre,
Comme un retour à la source, à naissance,
Le point départe de toute notre existence,
Il y a différence lors on en sort et y entre.
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Entre nous soit dit, le ventre de la femme
Reste un coussin confortable pour la tête :
Légèrement rond, attrait supplémentaire ;
Bombé, reproduisant des métamorphoses !
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Épilogue
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Le ventre de femme développe trois états :
Mince et musclé, gros et flasque, enceinte,
Mais ici on ne retiendra que la quatrième,
Objet, sujet d’attirance, séduction sexuelle.
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On sait qu’aliment gras tombe sur hanches,
Plus que ventre de femme, d’où son régime,
Et que c’est l’inverse pour homme, non gêné,
Comme quoi, en cette matière …. Inégalités !
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Ventre de femme serait un lieu de possessions
Dans de nombreux pays tout comme leur sexe,
Mais, Dieu merci, depuis la libération sexuelle,
Les femmes ont repris le pouvoir sur leur corps
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Des frissons dans le ventre comme des papillons,
Nombre de femmes en font état lors de rencontre
Avec un homme qui les mettra en tous leurs états,
Le ventre serait un siège d’ émotions amoureuses !
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Un point commun entre ventres femmes et hommes
Reste leur nombril, héritage de leurs accouchements
Et en même temps, le point qui les distingue le plus,
Le fait d’être enceinte, jalousé parfois par hommes.
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Un ventre pourra être à vendre, pour procréation
Non pas assistée mais pour contrat de grossesse,
L’on passerait là dans un domaine de l’éthique :
Est-ce à société commerce, justice, de statuer.
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449 – Calligramme
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Un ventre qui grossit
Double ou triple en taille,
En l’es ô pace, neuf ô mois,
Pour abriter //sorte de polichinelle
Nourrit par // bonne matrice d’elle.
Tête d’enfant // ou de père se pose sur lui
En vue d’entendre de biens doux gargouillis
Si père y entre ==== arrive enfant sorte
Élargissant bassin au passage parfois.
Et si la mère retrouve ou non sa fine taille d’avant,
C’est sous rapport conformité, autant que de régime.
Ventre de femme devient pour et par nature légitime
Tandis que paternité peut être sujet à interrogation.
Caresser ventre femme peut déclencher spasme
Tant il se creuse, tord sans le moindre effort.
De quoi lui faire perdre le sud et le nord,
En suscitant un fort sensuel fantasme.
Ventre de femme V est tout comme
Labyrinthe, mat E rice hormones,
Font de nous des N filles et hommes,
Programment nos T vies, en somme !
L’embrasser pour R qu’elle nous cajole
En glissant jusqu’à E son premier… col
Marquet séparation * ses deux versants.
En bas, son sexe, et F en haut, son rang.
Tout homme sera E né d’une femme,
En elles, tentent de M retrouver une âme
Changent leur point M de vue en flamme,
Et s’acharnent à con E sommer, en dame.
Un excellent oreiller * à rêver et dormir
À poing fermé com N me l’enfant, bébé,
Que l’on ait, sera, a O précédemment été
Tandis que caresse M tresse un sourire.
Il est petit et rond B sous son nombril,
Nous cache une R forêt de symboles
Qui nous mènent I grande farandole
À aimer plus que L soi, sein fébrile
Avoir vécu neuf mois … en lui ……………..
On en garde des souvenirs, ravis ………………………………
De bonheur, en rien, comparable ………………………………………..
À d’autre plaisir rendu… coupable. ……………………………………………………
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Caresser un ventre de femme, supplice
Lors, pénétrer ventre de femme : délice,
Pour peu qu’enserré fort entre ses cuisses
Elle ne vous tienne, tant qu’elle ne puisse.
Tant, en ventre de femme c’est tout à la fois,
Mont de Vénus creux au fond du bois :
Mont de Vénus ruban torse de Moebius
Et anneau qui se fend en un seul opus.
Bien que nous en soyons ou sœur ou frère,
Certains le tuent lors d’autres, le vénèrent.
Ventre mou, ferme, plat, rond, débordant
L’enfant lui-même garde trace, nombril,
Qui formera un creux, en plein milieu,
Pour mieux nous rappeler nos aïeux.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une tête, en haut, un torse, milieu
Mais un ventre de femme, en bas,
On peut voir un nombril : à chacun
De fantasmer pour lui ce qu’il voudra.
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C’est un nombril qui indique un ventre
Plus que tout le reste … s’il est bien plat,
Lors le bas de la forme approche le fond.
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Ventre de femme autour du nombril,
Entre bassin et poitrine :
Un ventre à la fois paradis et enfer
Et selon sa propre estime.
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Symbolique
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Le ventre est notre cerveau émotionnel
Et nos intestins, lieu des émotions viscérales.
La taille représente la capacité d’engagement,
Et de décision face au monde en accord avec soi ;
Les hanches, mariage famille et maternité ;
Les cuisses, la sécurité o plus bas la sexualité.
Quant au nombril, il est singularité du corps,
Qui inscrit en son centre la trace de sa naissance,
Coupure avec qui le précède : marque fabrique.
Modifié, source : chemindevie.net
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Descriptif
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449 – Ventre de femme avec son nombril
Alignement central / Titre droit / Thème corps
Forme anthropo / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : ventre / Symbole de fond : nombril
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Fond
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Évocation
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Au milieu du ventre, d’homme, femme, enfant
Une cicatrice du cordon ombilical
Qu’on a coutume de dénommé : le «nombril»
Faisant, parfois, référence à l’Ego.
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Symbolique
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Concentré sur mon
Nombril : moi jamais ?
Après tout, il est là, existe bien
Bien qu’on l’ignore le plus souvent.
Et quand on le redécouvre, on peut être
Gêné de voir ce petit bout de chair qui
N’est ni vraiment trou, ni vraiment
Cicatrice, est-ce mal alors de
Se regarder o le nombril ?
Il est considéré centre du corps.
Y faire attention, ce serait se concentrer
Sur soi au point d’en oublier les autres.
Alors on oublie le nombril, dénigré et rejeté.
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Corrélations
Fond/forme
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La peur au ventre, ou l’estomac noué,
Intestins qui se sont bouchés, liquéfiés
Sert autre chose qu’à digérer aliment,
Émotions autant et régimes en yo-yo
L’on danserait aussi avec son ventre
Pour accentuer courbe des hanches,
Pour séduire au bal du … dimanche,
En montrant nombril, en tous lieux,
Prometteur de vous mener aux cieux !
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Ventre-dieu voilà bien un coussin agréable
Pour y reposer sa tête sur son nombril !
Le ventre de femme est dit plat, en creux
Et lors attendant un bébé, il est bombé
Et il rime avec union et reproduction
En gonflant le fond, emplit la forme
Puis, petit à petit elle se transforme
En autre chose, puis en autre forme,
Qui, a un destin de vie, mort, répond !
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Visuel
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Un diamant pour nombril
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