.
Originaux : poème, extensions, fragments
.
Poème
.
Fut-il clair, ou sombre, ou noir :
Regard d’une femme, sur vous,
Ne laissera jamais indifférent :
Les fenêtres de l’âme, dit-on !
Portes du paradis ou d’enfer,
Je vous en demande pardon :
Elles vous fouillent intérieur,
Ce qu’il y de mal ou meilleur
Dans l’intention à leur égard.
.
Des diamants, comme joyaux,
Leurs yeux qui vous illuminent
Coupants comme des couteaux,
Leurs yeux qui vous assassinent.
Parfois insondables ou facétieux,
Souvent rieurs, parfois en pleurs,
Rarement, d’innocence, ou béance,
Entre la déception et le merveilleux.
.
Futiles, ces hommes qui prétendent que, leurs yeux,
Sont, chez les femmes, fenêtres de leurs âmes.
Âmes en regards de femmes, parfois, facétieux,
Abusent aussi des regards d’hommes infâmes.
Lors femmes, point, sont plutôt des diamants
Brillants si forts dans la nuit d’amours…fous.
Fous quand ils pénètrent et au fond de vous,
Vous déshabillent de leurs regards… béants.
Béants d’innocences et latences suprêmes,
Nul ne le sait … mais le sait-elle elle-même.
Même le blanc de leurs yeux, tout blême,
Contraste avec leur iris, dilaté à l’extrême.
.
Extrême regard, changeant, se modifiant
Fonction d’humeurs, ou lumières du jour.
Jour de leurs ébats, jour d’ébats d’amour :
Bien qu’ils demeurent, le même, toujours.
Toujours même mystère, cherche à percer,
Vers où elles veulent me conduire quand !
Lors elles s’activent à me séduire, me nuire :
Est-ce pour mon apparence, ma personnalité.
Personnalité est, en moi, difficile à entrevoir,
Mais elles prendront plaisir à la percer, le soir.
.
Soir contemplant mon âme en miroir sans tain
En féminin comme mienne fusionnant soudain.
Certains explorant jusqu’au fond de leur écrin :
Puits de lumière de ses yeux fermés, étincèlent.
Étincelle qui la distinguera d’autre merveilleux
Au pouvoir d’enchantement et au parfum divin.
Divin, ce regard intérieur qui épousera le mien,
Quand même, yeux fermés, on se voit aussi bien.
Bien que d’autres lumières nous soient plus utiles,
Celles de nos feux d’amour sont loin d’être futiles !
.
Extensions
.
Le regard peut être aussi,
Morne, vide, pour ne pas dire livide,
Autrement dit, sans aucune expression,
Sans intention, voire en tout cas difficile
Pour ne pas dire impossible à discerner.
On parle aussi de regards faux-fuyant,
Ou regards bas, dans les chaussettes.
.
Les yeux ne sont pas faits que pour voir
Ils sont là et tout autant, pour être vus.
C’est toute une vision de notre regard,
Qui se superpose à notre perception,
Comme signaux faibles, détectables
Par qui est attentionné et aimable
Les yeux parlent, ne mentent pas
Lors un sourire reste trompeur,
Et fermés, ne sont dormeurs !
.
Qu’y a-t-il donc dans les regards des femmes
Pour certaines, un vide béant proche néant
Ou en tous cas indécelable, indécodable,
Pour d’autres, un reflet de soi-même
Qui renvoie une image déformée
Pour autres, profond mystère
Un trésor, jugé inestimable,
Énergie jugée inépuisable.
.
Jugé n’est pas le bon mot,
Pour estimé, évalué, jaugé,
.
En gros on pourra le qualifier
De positif et voire d’intéressé,
De bienveillant…compatissant,
De neutre, informatif, ou passif,
Quand il n’y aura pas d’accroche,
Abord interrogatif ou de méfiance,
Lors elle soupçonne une hypocrisie.
.
Fragments
Regard
.
Action, manière de diriger les yeux
Vers un objet, afin de le voir ;
Ainsi qu’expression des yeux
De la personne qui regarde.
Le regard de quelqu’un.
Son regard se posa sur moi.
L’expression habituelle des yeux.
Un regard : jeter un coup d’œil
Regarder : faire en sorte de voir,
S’appliquer à voir (qqn ou qqch.).
Au sens figuré, d’un éclairage :
Envisager de telle ou telle façon.
.
« Mon enfant est habitué avec les enfants qui le côtoient depuis qu’il est petit. Les enfants l’acceptent tel qu’il est. On dit qu’à cet âge les enfants n’ont pas de préjugés. Mais, je vois les préjugés arriver lorsqu’un enfant plus vieux arrive chez moi et le regarde du coin de l’œil, ne veut pas que mon enfant s’approche de lui … il n’est pas dangereux. C’est le plus difficile, regard des autres sur l’enfant.» educatout.com/edu-conseils/enfants-besoins
Le regard est comme la mer, changeant et miroitant, reflet des profondeurs sous-marines et des hauteurs du ciel : parfois tendre câlin … parfois aguicheur, séducteur, parfois perçant, scrutant, parfois accusant, menaçant.
Le regard est un langage qui dit le plus souvent la vérité, contrairement aux paroles et même aux sourires. Symbole de la révélation : le regard d’autrui est un miroir qui reflète deux âmes.
Le regard est chargé de des passions de l’âme et doté d’un pouvoir magique qui lui confère une terrible efficacité. Instrument des ordres intérieurs : il tue, il fascine, foudroie, séduit, autant qu’il exprime.
.
On dit que les métamorphoses du regard
Ne révèlent pas seulement celui qui regarde
Révèle aussi celui qui est regardé, réactions.
On peut comprendre et faire comprendre
Beaucoup de choses … d’un seul regard,
On parle parfois d’œil, regard complice.
.
Si certains porteront leur regard critique
Sur le monde qui les entoure en général,
C’est pour rester lucide et voir la réalité.
.
En peinture, on a, parfois, l’impression
Qu’on personnage vous regarde et suit
On a du mal à se départir de l’illusion
L’illusion est fréquente en la vision
C’est notre cerveau qui la rectifie !
.
Graphiques : calligramme, forme et fond
.
Calligramme
.
Fut-il clair, ou sombre, ou noir :
Regard d’une femme, sur vous,
Ne laissera jamais indifférent :
Les fenêtres de l’âme, dit-on !
Portes du paradis ou d’enfer,
Je vous en demande pardon :
Elles vous fouillent intérieur,
Ce qu’il y de mal ou meilleur
Dans l’intention à leur égard.
.
Des diamants, comme joyaux,
Leurs yeux qui vous illuminent
Coupants comme des couteaux,
Leurs yeux qui vous assassinent.
Parfois insondables ou facétieux,
Souvent rieurs, parfois en pleurs,
Rarement, d’innocence, ou béance,
Entre la déception et le merveilleux.
.
Futiles, ces hommes qui prétendent que, leurs yeux,
Sont, chez les femmes, Y fenêtres de leurs âmes.
Ames en regards de E femmes parfois facétieux,
Abusent aussi du U regard d’hommes infâmes.
Lors femmes X point, sont plutôt diamants
Brillants si forts * dans la nuit d’amours…fous.
Fous quand ils D pénètrent et au fond de vous
Vous déshabillent E de leurs regards…béants.
Béants d’innocences * et latences suprêmes,
Nul ne le sait…mais le F sait-elle elle-même.
Même le blanc de leurs E yeux, tout blême,
Contraste avec leur iris, M dilaté à l’extrême.
Extrême regard changeant M se modifiant
Fonction d’humeurs, ou lumi E ères du jour.
Jour de leurs ébats, jour d’ébats * d’amour :
Bien qu’ils demeurent, le même, E toujours.
Toujours le même mystère cherche N à percer
Vers où elles veulent me conduire * quand !
Lors elles s’activent à me séduire R me nuire :
Est-ce pour mon apparence, ma E personnalité.
Personnalité est, en moi, diffi G cile à entrevoir,
Mais elles prendront plaisir à A la percer, le soir.
Soir contemplant mon âme R en miroir sans tain
En féminin comme mienne D fusionnant soudain
Certains, explorant jusqu’au * fond de leur écrin :
Puits de lumière de ses yeux I fermés, étincèlent.
Étincelle qui la distinguera d’ N autre merveilleux
Au pouvoir d’enchantement T au parfum divin.
Divin, ce regard intérieur qui I épousera le mien,
Quand même, yeux fermés on M se voit aussi bien.
Bien que d’autres lumières nous E soient plus utiles,
Celles de nos feux d’amour sont * loin d’être futiles !
.
Forme
.
.
Évocation
Une tour escalier,
Une plateforme,
Une lanterne :
Yeux du phare !
.
.
Les yeux d’une femme sont
Comme des phares qui rayonnent :
Parfois éteints, et parfois fixes,
Parfois secteurs, parfois tournants.
Un phare pour sûr, n’a pas d’œil, d’yeux
Et pourtant, il éclaire, surveille, renseigne,
Fond et forme s’approchent de cette manière.
.
Symbolique
.
Le symbolisme
Rêve de phare
Est très positif,
Représente la lumière
Qui guide les hommes :
Le phare indiquera une
Direction, un sens sacré.
À l’instar de toutes tours,
Il affirmera sa verticalité.
Cette construction possède
Cependant un sens opposé
Puisqu’elle reste faite pour
Être vue tandis que la tour
Est d’abord faite pour voir.
Phare est porteur de lumière.
tristan-moir.fr/phare
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Les yeux d’une femme sont
Comme des phares qui rayonnent :
Parfois éteints, et parfois fixes,
Parfois secteurs, parfois tournants.
.
Symbolique
.
« Les yeux sont le miroir de l’âme »
Expression des plus mé taphoriques, s’il en est.
Si bien sûr, nos yeux nous permettent de voir
À l’extérieur, c’est aussi à travers eux
Que l’on perçoit un tant soit peu,
Nos états inté rieurs, émotions
Et sentiments, que nous vivons.
En outre, yeux grands ouverts
Synonymes de cu riosité entrouverts,
De méfiance, ou de réserve ou de crainte.
.
.
Fond/forme
.
Ce que l’on voit ne dit rien à l’autre
De ce que l’on perçoit… entrevoit,
Lors si l’on projette ce qu’il voit,
Son regard, l’on interprétera,
Qu’y a-t-il de lui, et de nous,
Dans de telles additions,
Si ce n’est soustraction,
De vrai et d’erroné.
Et à lui imputer
Nul ne sait !
.
Rapprocher les yeux d’un phare, pourquoi pas
Surtout s’il peut contrôler à la fois, la direction
L’intensité et qui sait l’intention d’un faisceau,
Lumineux comme celui des yeux, pour regard
Sur ce point regard et phare riment ensemble
Et leurs mobilités sont pareilles, il me semble.
Si la forme du phare n’épuise pas le regard,
Sa fonction le rapproche du fond au hasard.
.