846 – De jour en jour, heure en heure, instant

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D’instant en …  instant,

Quel que soit notre labeur,

Temps passe inexorablement,

L’on dit, souvent, que, demain,

Est  un  autre  jour   mais l’heure

Et l’instant, le seront  tout autant,

Sans que  l’on y puisse  grand-chose,

Que l’on s’agite, voire, que l’on médite

La mort arrive et alors la messe est dite.

.

De jour en jour, d’heure en heure, instant,

Le temps passe, et vie le suivra, lentement,

Que me réserve  demain, que  retenir d’hier,

Est-ce moi qui gouverne ma vie ou la misère.

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En principe, on  devrait faire ce que l’on veut.

En fait, on ne fait jamais que ce que  l’on peut :

On attend  beaucoup  de  vous, vous pouvez peu.

Je veux  mon neveu mais veux quoi, veux un jeu,

Que   je  perde  du  temps, que  j’en gagne, change

Quoi, le monde, ne va pas  ralentir,  ni s’accélérer !

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Je suis  air,  lumière,  poussière, et grain  de misère

Et l’on me remplacera, dès le jour où  je serai parti,

Oui mais quand même, en attendant j’existe, exige,

Que temps  m’appartienne  ou, du moins, en partie.

Les mangeurs du temps des autres sont par milliers

Ne comptant pas pour eux,  vos heures, à leur côté.

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C’est bien, d’avoir  un programme, pour la journée

Voire semaine mais, de là, à ce que, chaque heure,

Soit déjà chargée, ne vous laissera  aucun  instant

De répit, me parait être de la boulimie d’activités

Je n’en suis  pas là, me réserve  précieux instants

Pour flâner, rêvasser, communiquer en méditant

Non sur la fuite du temps que je ne peux arrêter,

Et sur ce qui me  tient  à cœur, comme priorité.

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Lors, instants se suivent sans être programmés,

Ils me paraissent moins lourds  ou plus légers,

Chaque jour,  différent, même  chaque heure,

Est faite d’instants s’accordant aux humeurs

De jour en jour, heure en heure,   d’instant,

Je vis sur la crête de chacun des moments

Que me réserve ma vie toute simple, ici,

Qui me comble, ainsi, qui me réussit.

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Extensions

 .

Le temps ne s’enfuit pas :

C’est bien nous qui le fuyons

Et ce de bon nombre de façons,

En faisant l’autruche, le snobant

Jusqu’à ce qu’il nous… rattrape

Et que notre moral, nous sape

Ou contraire,… nous réjouit.

Le temps est une invention

Humaine, chacun le sait,

Et pourtant, il lui plait,

De penser autrement

Son cours du temps

Pour en avoir plus,

Plus en intensité.

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 «Tempus fugit, ultima necat» ou «le temps fuit, le dernier tue»

On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve, celui-ci coule.

Une fois rendu à l’orée de la mer, il se fondra en océan indifférencié.

Nous étions une goutte d’eau, à notre conception, nous le redevenons

Nous avions franchi porte d’avenir par aller voir dehors  et rentrons.

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Ma porte du temps s’ouvre, disent certains, lors naissant,

D’autres contestent lors ils affirmeront, à ma conception

Puis les derniers, bien avant : ovulation, spermathèque.

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Ma porte du temps se refermera à l’instant de ma mort

Mais s’agit-il  de mort cérébrale ou d’une mort sociale,

La vie végétative, irréversible, est-elle celle d’homme !

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Toujours est-il que, d’heure en heure, de jour en jour,

Je m’approche d’une issue fatale, de manière radicale

Et elle se produira dès que mon œuvre, j’aurai achevé.

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846 – Calligramme

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D’instant en …  instant,

Quel que soit notre labeur,

Temps passe inexorablement.

L’on dit, souvent,   que, demain,

Est  un  autre  jour  *   mais l’heure

Et l’instant, le seront  *      tout autant,

Sans que l’on y puisse  D       grand-chose,

Que l’on s’agite, voire,    E    que l’on médite

La mort arrive et alors    *    la messe est dite.

De jour en jour, d’heure    J     en heure, instant,

Le temps passe et vie se      O       suivra lentement,

Que me réserve  demain       U      que  retenir d’hier,

Est-ce moi  qui  gouverne      R      ma vie ou la misère.

En principe, on  devrait           *     faire ce que l’on veut.

En fait, on ne fait jamais          E      que ce que  l’on peut :

On attend  beaucoup  de           N     vous, vous pouvez peu.

Je veux  mon neveu mais            *      veux quoi, veux un jeu.

Que   je  perde  du  temps,           J       que  j’en gagne, change

Quoi, le monde, ne va pas            O      ralentir,  ni s’accélérer !

Je suis air, lumière,  pous              U       sière,  grain   de  misère

Et l’on me remplacera, dès              R       le jour  où  je serai parti.

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Oui mais quand même, en             D        attendant j’existe, exige,

Que temps  m’appartienne            ‘          ou, du moins, en partie.

Les mangeurs du temps des          H          autres sont par milliers

Ne comptant pas pour eux,           E           vos heures, à leur côté.

C’est bien, d’avoir un prog           U        ramme, pour la journée

Voire semaine mais, de là,          R       à ce que, chaque heure,

Soit déjà chargée, ne vous          E         laissera aucun instant

De répit, me parait être de        *       la boulimie d’activités !

Je n’en suis  pas là, me ré          E       serve précieux instants

Pour flâner, rêvasser, com        N     musiquera en méditant

Non sur la fuite du temps,       *       que je ne peux arrêter,

Et sur ce qui me  tient  à        H     cœur, comme priorité.

Lors, instants se suivent        E    sans être programmés,

Ils me paraissent moins       U       lourds ou plus léger,

Chaque jour,  différent        R     même chaque heure,

Est faite d’instants s’ac      E   cordant aux humeurs

De jour en jour, heure      *    en heure,   d’instant,

Je vis sur la crête de       * chacun des moments

Que me réserve ma           vie toute simple ici

Qui me comble,   ainsi,  qui me réussit !

.

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Symboliques

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Réduction

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846 4

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Évocation

 .

On peut y voir un minuteur

 Rapport au temps, heure, minute,

Et, même, y compris, à l’instant,

Seul  qui  compte  sur  le  moment !

 .

Un minuteur sous forme d’œuf, ou autre,

Mesure le temps d’une minute, ou plusieurs,

Mais une fois mesuré, ce temps n’existera plus.

 .

Un minuteur ne dépasse pas une heure

Mais chaque instant compte

Pour cuire l’œuf comme on le souhaite,

Sinon faut un cadran solaire

 .

Symbolique

 .

Le passé n’existe plus, l’avenir n’existe pas encore.

Seul existe le présent : vivre l’instant présent,

C’est alors être présent à soi et au réel.

.

Mais l’instant présent existe-t-il ?

Le temps, en philosophie est une

Entité  purement psychologique !

..

Dans la mesure où il serait présent,

Le présent du passé, c’est la mémoire,

Le présent de l’avenir, c’est bien l’attente,

Le présent du présent, c’est notre perception.

Modifié,  source : Wikipédia

 .

 Descriptif

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846De jour en jour, d’heure en heure

Alignement central / Titre droit / Thème temps

Forme en ovale / Rimes égales/ Fond accordé à forme

Symbole de forme : minuteur / Symbole de fond : cadran solaire

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Fond

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Évocation 

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846 6

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Symbolique 

 . 

Les cadrans solaires sont

Symbole  d’éternité : construits

Pour ignorer l’usure, ils ne se dérèglent
jamais en dépit de leur taille, des intempéries

Et des variations de température, sans énergie
aucune ils permettent de visualiser la course

De la terre autour du soleil et comprendre

Grand cycle cosmique se renouvelant.

Sont les garants du temps compté

À la manière de l’univers.

karinelachazette.com/cadrans

 . 

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Corrélations

Fond/forme 

 .

L’instant d’avant n’est plus l’instant d’après

Présent entre les deux échappe complétement

Il rime avec lui-même comme cycle perpétuel,

Et son avenir ne sera pas de devenir éternel !

.

Puisqu’il est invention, il n’est donc  pas réel,

Aucune forme ne pourrait  lui correspondre

Qui fonctionnera comme Maitre du Temps.

Temps humain du point de vue d’’Univers,

Est fraction de seconde entre vie et mort.

.

L’instant ne  peut  être   figé,  en dépit

D’impressions ressenties qu’il s’arrête :

Ce n’est pas qu’il s’enfuit, nous quitte,

Au contraire, c’est lui qui nous relie,

Les uns aux autres au même temps

Et nous en gardons  des souvenirs

En nos mémoires,  soit vivantes

Écrites, imagées, scénarisées,

Comme traces notre passé.

 .

Visuel

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«Le temps fuit, et le dernier tue».

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