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Vivre dans une organisation
Bien pensée et par soi-même
Créera une différence extrême
Avec une forme de bordelisation
Tout bruit, agitation incessante.
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Nuira à bonne concentration,
Perte de temps et d’énergie,
À courir là tout autant qu’ici
Pour au final, être stressante,
L’utilité, s’en donner illusion.
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La fable du lièvre et de la tortue
Narrée par de La Fontaine, Jean
De celui qui veut avoir fini, avant
Même d’avoir commencé vous tue.
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Des gens vivent en une
Organisation bien pensée
Qui les reposent ; d’autres,
En une agitation perpétuelle,
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Les indisposant : rien ne bouge, ont impression,
Rien ne va plus et quand les premiers évoquent
Une cascade d’eau fraiche ; pour les seconds
Y voit tornade blanche qui les boostera.
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Le calme serait nécessaire
À l’effort de concentration
Et à l’économie d’énergie,
Un calme tempère un agité,
Un agité réveille un calme.
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Mais, au bout d’un moment,
Les deux, s’énervent, du fait
Qu’ils ne sont au même tempo.
L’un va trop vite, autre pas assez,
Question de caractère, tempérament
« Il faut de tout pour faire un monde. »
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Des agités, vivant ensemble en un enfer
Là où, en permanence rien ne se passe
Tout comme l’autre il le voudrait,
Se le reprochent mutuellement.
«Tu me fatigues, dit le premier»,
«Tu m’exaspères, dit le second».
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Lequel des deux a raison, tort,
Nul ne le sait mais, si personne
Ne viendra relativiser, la chose,
De l’extérieur, lors le ton monte
Lors, c’est à celui qui dominera
L’autre : peu importe pourquoi.
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Nous sommes tous prisonniers
De nos nerfs voire de nos envies
Mais la relativité de toute chose,
Devrait nous pousser à réfléchir
Et pour ne pas vexer, humilier, tant d’autres
Cela parce que statisticiens trouvent qu’ils ne sont,
Ne pourront, devenir aussi performant que nous !
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Extensions
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On peut remplacer une action
Par une autre, pas une relation.
Une vie entière à s’user les nerfs,
Si ceux des autres est de misère.
On attire personne et on finit par
N’être entouré … d’aucun membre
De sa famille, ni même de ses amis
Rétrécissement champ de conscience
Ajoute un état maniaque qui accentue
À la fois la solitude et le grand isolement.
Les agités se rendent peu tolérants aux aléas
De l’existence ou aux comportements des gens.
Peut-être l’incapacité pour se remettre en cause,
Ou pire, l’angoisse d’avoir à le faire publiquement,
Font qu’ils se noient encore en grande hyperactivité,
Comme certains enfants, pour ne plus avoir à y penser.
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Ce ne sont pas modes d’organisation qui manquent : leur efficacité !
Le fait que les grands mangent les petits, est-il loi la d’organisation ?
Est-ce qu’association petits, pourrait manger, faire peur, au grand ?
Est-ce qu’organisation anarchique va produire processus vertueux ?
Est-ce qu’organisation hiérarchique va résoudre tous problèmes ?
Est-ce qu’organisation mixte va optimiser toutes solutions ?
Autant de formes d’organisation qu’il nous faut penser
En sachant qu’aucune ne sera parfaite, longtemps
Tant que facteurs exogènes peuvent l’écorner.
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Bien organisé, organisé, désorganisé … bordélique,
Quatre situations de prévoyances ou négligences,
Parfois c’est un moment, parfois toute l’existence,
Que l’on soit compétitif, coopératif ou anarchique
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Notre monde actuel où l’on picore, où l’on dévore
Une multitude d’informations, d’origines diverses,
Et sans évaluation, sans vérification, contestation,
Ne pousse pas à les trier et encore moins structurer.
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Le tri, le rangement, ordonnancement, organisation
Est une des fonctions fondamentales de notre cerveau
Lors nous vivons dans un monde d’une telle complexité
Que tout ce qui ne sera pas structuré ne sera plus utilisé.
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Épilogue
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Ce sont les managers d’entreprises
Les logisticiens, ou les ergonomes,
Qui se penchent sur organisations,
Et les plus connus : Taylor et Ford.
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Il s’agissait d’optimiser des gestes
On l’applique dès lors à la pensée,
Or intervalles de repos sont utiles
Comme silences en des musiques !
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Organiser sa pensée avec méthode
C’est ce que l’École nous inculque,
Or tous automatismes de la pensée,
Ne reflèteraient pas celles du corps !
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Pour bien penser, faut être organisé :
Parlez-en aux artistes, aux inventeurs,
Une idée, œuvre, leur traversera l’esprit
Qui doit peu organisation conditionnée.
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Il est certain qu’une organisation bordélique
Ne suscite que peu d’idées suivies, ni d’aides :
Il y a un temps donné pour le «brainstorming»
Qui se doit d’être suivi par organisation d’idées.
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La planification précède toujours l’action, dit-on,
On ne vient pas en classe sans ses livres, cahiers :
On n’ira pas ensuite sans ses outils sur chantier :
L’action tient compte de l’organisation générale.
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Je ne voudrais pas m’ériger en donneur de leçon,
Chacun trouve la bonne, meilleure, organisation,
L’imposer de force, sera vécue comme aliénation
Ceux qui l’ont compris seront de bons patrons !
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849 – Calligramme
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Vivre en une organisation
Bien pensée et par soi-même,
Créera une différence * extrême
Avec une forme de* bordelisation
Tout bruit * agitation, incessante,
Nuira à * bonne concentration,
Perte de * temps et d’énergie,
À courir là * tout autant qu’ici
Pour au final * être stressante,
L’utilité, s’en * donner illusion.
La fable du lièvre * et de la tortue
Narrée par Jean de * La Fontaine,
De celui qui veut avoir * fini, avant
Même d’avoir commencé * à faire.
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Des gens vivent en une
Organisation bien pensée
Qui les reposent ; d’autres,
En une agitation perpétuelle,
.
Les indisposant : rien ne bouge, ont impression,
Rien ne va plus et quand les pre miers évoquent
Une cascade d’eau fraiche, pour les seconds
Y voit tornade toute blanche qui les boostera
.
Le calme serait nécessaire
À l’effort de concentration
Et à l’économie d’énergie,
Un calme tempère un agité,
Un agité réveille un calme.
.
Mais, au bout d’un moment,
Les deux, V O s’énervent, du fait
Qu’ils I ne sont au R même tempo.
L’un va V trop vite, G autre pas assez,
Question de R caractère, A tempérament.
Il faut de tout E pour faire N un monde.
Des agités vivant * ensemble I en un enfer
En permanence E rien ne S se passe
Tout comme l’autre N A * il le voudrait,
Se le reprochent * T * mutuellement.
«Tu me fatigues * I * dit le premier»,
«Tu m’exaspères * O * dit le second».
Lequel des deux a * N * raison, tort,
Nul ne le sait mais, * * * si personne
Ne viendra relativiser, * B * la chose,
De l’extérieur et le ton * I * monte
Lors, c’est à celui qui * E * dominera
L’autre : peu importe * N * pourquoi !
Nous sommes tous * * * prisonniers
De nos nerfs voire * P * de nos envies
Mais la relativité * E * de toute chose,
Devrait nous * N * pousser à réfléchir
Et pour ne pas S , vexer, humilier, tant d’autres
Cela parce que É statisticiens trouvent qu’ils ne sont,
Ne pourront, E devenir aussi performant que nous !
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Forme
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Réduction
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Ça peut être une forme d’homme,
Tout autant un tire-bouchon,
Ce dernier, emporté en sa valise,
Pour ne pas être imprévoyant !
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Qui ne disposerait d’un tire-bouchon
Pour ouvrir une bouteille
Est dit imprévoyant, peu organisé,
Et voire désorganisé !
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Symbolique
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Le symbole est riche
Puisqu’il célèbre le travail
Du vigneron entre viti- et
Viniculture, mais aussi
Parce qu’il réunit en
Une action tous les objets
Autour du vin qui méritent
Notre attention : la bouteille,
Le bouchon et le tire-bouchon.
Et le tire-bouchon fait partie d’une
Famille d’outils qui l’accompagne
Sur tout couteau suisse
Décapsuleur,
Tournevis,
Ciseaux,
Lame.
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Descriptif
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849 – Vivre en organisation bien pensée
Alignement central / Titre serpentin / Thème action
Forme courbe / Rimes libres / Fond approché de forme
Symbole de forme : tire-bouchon / Symbole de fond : imprévoyance
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Fond
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Évocation
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Qui ne disposerait d’un tire-bouchon
Pour ouvrir une bouteille
Est dit imprévoyant, peu organisé,
Et voire désorganisé !
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Symbolique
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L’abondante littérature sur l’image des grandes entreprises
Est une littérature de management à prétention «rationnelle»
Mais elle sert, surtout, à proposer des mises en rationalisation
De processus et de phénomènes qui sont en fait peu prévisibles
Dans leurs effets et dont les conséquences échappent à ceux
Qui prétendent les produire et les contrôler. De là, la limite
Des études visant à en tester les résultats, visant à justifie
A posteriori les investissements engagés dans la production
À visée symbolique imprévoyante ou déshumanisante.
Modifié, source : journals.openedition.org
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Corrélations
Fond/forme
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L’organisation est censée prévenir l’imprévu
Lors on s’en garantit, déjà, par des assurances.
Comment concilier prévoyance, imprévoyance
Autant confier toute organisation à la voyance,
Ceux qui sont mal organisés penseraient mal !
La forme du poème correspond à l’objet choisi,
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Avec le bouchon dessus qu’on vient d’extraire,
Le style est libre, sans aucun vers, aucun verre
Pour boire un contenu que l’on ne connait pas.
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Ainsi la forme reflètera partiellement le fond,
Et il serait imprévoyant de croire que c’est
Du vin parce qu’on dispose d’un tirebouchon.
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Visuel
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Organisation équipe soudée
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