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Ô temps, suspend ton vol, et vous, heures propices »
Qui ne connaît vers du Lac de Lamartine : exercice
De poésie mais pour le suspendre, faudrait-il encore
Qu’il soit réel, préhensible, pas que compréhensible,
Et que nos horloges ne le prennent plus, pour cible,
En balançant son tempo, de plus en plus vite et fort.
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Le temps nous l’oublions, le comptons et l’inventons,
Divisé en siècles, années, semaines, heures et jours,
Tous les quatre ans nous lui ajouterons un bon…jour,
Notre calendrier oblige pour en faire un compte rond.
Qui imagine le cosmos se priver d’un jour : abscons !
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J’ai le temps, j’ai tout mon temps, déclare l’impatient,
Qui voudrait être, déjà, ailleurs, occupé différemment.
Seul souci de Pascal, est bien celui du divertissement :
Ne pas le sentir, le compter, le voir passer, lentement !
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Nous avons des montres au poignet et l’heure partout,
Pourtant, nous arrivons, en retard, à nos rendez-vous :
Avant c’est pas l’heure, après, c’est plus, histoire de fou.
Le temps que l’on passe et le temps qui passe ont le don
De nous inventer par leurs différences, leurs révolutions,
L’heure juste, cosmologie, n’est pas notre préoccupation.
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C’est pas moi qui compte le temps mais lui, qui me conte,
Me raconte, jusqu’à ma dernière, heure, minute, seconde,
Mon histoire de vie, en laquelle je meurs en fin de compte.
Parfois en bulle extra-terrestre, je connais l’arrêt du temps
Procuré par l’état extatique après amour de deux amants :
Ce n’est point qu’il s’évapore mais je ne le sens plus, autant
Que dans ma vie quotidienne où il me pèse … trop souvent.
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Je pourrais continuer à penser ainsi, à écrire, indéfiniment
Rentrant, ma femme dirait : «qu’as-tu fait de ton temps» !
Et moi, de répondre : « je l’ai perdu, irrémédiablement » !
Sans l’avoir vu passer, l’aurais gagné, rien qu’en y pensant.
Curieux paradoxe que d’ inventer ce psychologique temps.
C’est fini, c’est l’heure, cloche a sonné, récré touche sa fin,
Comme pour mieux recommencer comme jour sans fin.
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Le temps, ce n’est
Pas l’Univers ni le Big Bang,
Qui l’a inventé bien qu’inhérent :
C’est nous, pour le compter, maitriser,
Le mien, le tien, le nôtre, en subjectivité !
Et d’instruments, nous n’en manquons pas :
Aux clochers, aux murs, aux poches, aux bras
Vouloir dépasser le temps, ça nous dépasse
C’est à peine si l’on réussit à le tromper :
Tromper son ennui en les recomptant
Moutons nuit, mal en insomnie.
Il nous semblera s’arrêter,
Quand on le suspend !
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Extensions
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Le temps est comme l’intelligence : on sait les mesurer,
Sans vraiment savoir ce qu’il font !
Nous avons besoin de ces mesures pour les contrôler
Pour savoir déjà ce qu’ils font
J’aurai pris une minute pour écrire cette phrase
L’aurais-je gaspillé : peut-être
Mais si on prétend que le temps n’existe pas
Comment cela se peut-il ?
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Différence horloge domestique et astronomique
N’est pas dans sa taille mais dans sa… précision,
Et si on ne voit pas d’intérêt à l’échelle humaine,
De diviser des secondes en millièmes, voire plus,
La physique des particules, toute l’informatique,
Et sans compter toute l’électronique, fonctionne
Sur ces bases échappant à toutes nos perceptions.
..
On ne sait ce qu’est le temps, seulement le mesurer
Si on dit que l’homme est la mesure de toute chose,
Ce n’est vrai qu’en ce qui le concerne, pas la matière,
D’autant que matière noire, antimatière nous échappe.
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852 – Calligramme
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Ô temps, suspend ton vol, et vous, heures propices »
Qui ne connaît vers du Lac de Lamartine : exercice
De poésie mais pour le suspendre, faudrait-il encore
Qu’il soit réel, préhensible, pas que compréhensible,
Et que nos horloges ne le prennent plus, pour cible,
En balançant son tempo, de plus en plus vite et fort.
Le temps nous l’oublions, le comptons et l’inventons,
Divisé en siècles, années, semaines, heures et jours,
Tous les quatre ans nous lui ajouterons un bon…jour,
Notre calendrier oblige pour en faire un compte rond.
Qui imagine le cosmos se priver d’un jour : abscons !
J’ai le temps, j’ai tout mon temps, déclare l’impatient,
Qui voudrait être, déjà, ailleurs, occupé différemment.
Seul souci de Pascal, est bien celui du divertissement :
Ne pas le sentir, le compter, le voir passer, lentement !
Nous avons des montres au poignet et l’heure partout,
Pourtant, nous arrivons, en retard, à nos rendez-vous :
Avant c’est pas l’heure, après, c’est plus, histoire de fou.
Le temps que l’on passe et le temps qui passe ont le don
De nous inventer par leurs différences, leurs révolutions,
L’heure juste, cosmologie, n’est pas notre préoccupation.
C’est pas moi qui compte le temps mais lui, qui me conte,
Me raconte, jusqu’à ma dernière, heure, minute, seconde,
Mon histoire de vie, en laquelle je meurs en fin de compte.
Parfois en bulle extra-terrestre, je connais l’arrêt du temps
Procuré par l’état extatique après amour de deux amants :
Ce n’est point qu’il s’évapore mais je ne le sens plus, autant
Que dans ma vie quotidienne où il me pèse … trop souvent.
Je pourrais continuer à penser ainsi, à écrire, indéfiniment
Rentrant, ma femme dirait : «qu’as-tu fait de ton temps» !
Et moi, de répondre : « je l’ai perdu, irrémédiablement » !
Sans avoir vu passer, l’aurais gagné, rien qu’en y pensant.
Curieux paradoxe qu’ inventer ce psychologique temps.
C’est fini, c’est l’heure, cloche a sonné, récré touche sa fin,
Comme pour mieux recommencer comme jour sans fin.
** T Le temps, ce n’est D **
** E Pas l’Univers ni le Big Bang, ‘ **
** M Qui l’a inventé bien qu’inhérent : I **
** P C’est nous, pour le compter, maitriser, N **
** S Le mien, le tien, le nôtre, en subjectivité ! V **
** * Et d’instruments, nous n’en manquons pas : E **
** S Aux clochers, aux murs, aux poches, aux bras N **
** E Vouloir dépasser le temps, ça nous dépasse T **
** R C’est à peine si on réussit à le tromper : I **
** A Tromper son ennui en les recomptant O **
** I Moutons nuit, mal en insomnie. N **
** T Il nous semblera s’arrêter, ! **
** Quand on le sus * pend ! * **
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Forme
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Réduction
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Évocation
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À première vue, pas de forme précise,
Pourquoi pas un fronton avec horloge
Qui donnerait l’heure, la sonne toujours,
Nuit astronomique pour mieux dormir !
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L’homme est bien la mesure de toute chose
Y compris d’un temps qui n’existe même pas
Mais il ne s’agit du sien qu’il s’approprie bien.
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Une horloge, si grande, et si belle, soit-elle,
Fut-elle astronomique,
Ne sert qu’à mesurer temps mais dont on ne
Connait ni origine ni fin
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Symbolique
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Le temps existe-t-il ou n’est-il qu’invention humaine :
Passé futur et présent ne sont que des mots inventés
Par les hommes, mais existerait-il vraiment ou,
Parce que depuis très longtemps ils sont dans
La langue française, nous les avons intégrés
À notre pensée ; réfléchissez bien et prenez
Votre temps pour répondre à la question :
De fait, nos horloges servent à mesurer
Le temps sans bien savoir … ce qu’il est !
Modifié, source : futura-sciences.com
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Descriptif
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852 – Temps serait d’invention humaine !
Alignement central / Titre analogue / Thème temps
Forme en cercle / Rimes libres / Fond accordé à forme
Symbole de forme : horloge / Symbole de fond astronomique
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Fond
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Évocation
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Une horloge, si grande et si belle soit-elle,
Fut-elle astronomique,
Ne sert qu’à mesurer temps mais dont on ne
Connait ni origine ni fin
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Symbolique
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Une horloge astronomique
Est une horloge qui affiche l’heure
Informations relatives à l’astronomie.
De façon générale, le terme fait référence
À toute horloge qui affiche, en plus de l’heure,
Des informations ‘une e nature astronomiques.
Les horloges astronomiques les plus anciennes
Représentent système solaire selon un modèle
Géocentrique : le centre du cadran comporte
Alors un disque ou une sphère représentant
La Terre. Le soleil est souvent représenté
Par une sphère dorée tournant autour
De la terre sur un cadran 24 heures.
wikipedia.org/wiki/Horloge_astronomique
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Corrélations
Fond/forme
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Le temps, c’est pas compliqué,
Le temps de de nommer, fixer,
Il est déjà dépassé, renouvelé
Seul le temps, dans une durée
Peut être comptabilisé, noté :
Temps d’un phénomène, travail
Et surtout celui de sa propre vie.
Le temps astronomique est devenu
L’étalon le plus invariable et contant
Celui de l’atome le compléterait pour
Toutes ses valeurs…. infinitésimales !
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Horloge d’église n’a rien à voir avec la domestique
Avait pour mission de régler toutes autres horloges
Même ville, même communauté, même temps rimé
Vivant chacun au rythme adapté à celui du clocher.
L’horloge ne contrôle pas temps, ne fait que compter
Le fond prend forme mais ne l’épouse pas totalement
Horloge arrêtée donne l’heure exacte deux fois/jour !
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Visuel
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Le temps est-il une invention ?
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