.
Il y a un temps pour tout :
Un temps pour travailler ;
Un temps pour se divertir ;
Un temps pour se reposer !
Y a des temps qu’on subit
À ne pouvoir rien faire,
Pas même se distraire
Prisonnier du souci.
Temps qu’on inscrit,
Comme actions, éclats
On est dans tous ses états
Où l’on s’approche paradis.
Celui qui agit a plus de chance
Que celui qui subit, passivement
Qu’il ait choisi, qu’il soit forcé
Ne change rien à son enfer.
.
Un temps pour faire
Un temps pour écrire
Un temps pour agir
Un temps pour subir,
Où l’équilibre entre, se
Soumettre, se démettre :
S’il faut sortir par la porte,
Parfois entrer par la fenêtre !
.
On peut passer trois heures face tableau,
Comme rejouer dix fois, un même morceau,
On ne vivrait qu’une fois la suite des instants :
Est donc inutile de vouloir lutter contre le temps.
Avoir un projet de vie, avoir une énergie ou saisir
Des opportunités en vue de finir de se construire,
Est leçon que nous donnerait un grand homme,
Portés par un milieu qui le cite, ou le nomme.
.
Chacun aura un destin différent commun voisin
Mais celui qui se forge a plus de force chez lui,
Que celui se fait ballotter en épreuves sans fin,
Voit lumière là où, pour d’autres, il ferait nuit.
Si on fait de vie, divertissement, passe-temps,
Qui vous en voudra, une fois rendu cimetière.
On fait, de sa vie, œuvre ouverte, à tous temps.
Même si aucun ne la reconnaitra, de votre vivant.
.
Qui pourra dire qu’il maitrise parfaitement son temps,
Son agenda, son calendrier, en voyant le temps, passer.
Temps forts, temps morts, se succèdent pour succédanés,
D’un rythme subjectif qui oublie l’essentiel, l’important
J’ai tout arrêté d’un projet, d’un rêve d’écriture-passion,
À trente ans, pour des raisons d’enfants, de professions,
Je me suis consacré au bricolage autour de la maison.
.
.
Extensions
.
J’ai repris la plume à mes soixante ans,
Avec vingt d’expérience et connaissance,
Et puis neuf ans d’illusions, d’impressions.
Ça ne conditionne pas la réussite de ma vie :
C’était juste pour moi, un supplément d’âme.
Un temps pour faire … un temps pour écrire ;
Un temps pour faire, un temps pour le décrire ;
Un temps pour faire, un temps pour découvrir ;
Un temps pour naitre, un temps pour mourir, etc.
.
Écrire : rien de plus simple si l’on a le temps et l’envie
Une feuille de papier, un stylo à encre, une inspiration
Ou plus moderne un écran, clavier et un éditeur Word.
C’est le premier jet, le remplissage de la page blanche,
Qui vous apportera le plus de satisfaction immédiate.
Après, ça se complique quand on se relit, se corrige
Comme dans un processus sans fin d’écrit vain.
.
Il y a nombre de gens écrivent un journal intime,
Pour eux-mêmes pour fixer leurs pensées, souvenirs ;
.
D’autres qui racontent et fixent impression de voyages
Ou de rencontres, voire d’évènements extraordinaires ;
.
Un petit nombre, restreint, qui prend le temps et peine,
De transformer leurs souvenirs en récit, poésie, roman.
.
Quoiqu’il en soit, quoiqu’il en fût … quoiqu’il en sera,
Écrire permet de laisser une trace de ce qu’on a vécu.
.
Un temps pour faire, un temps pour écrire : ce dernier
Devenant une respiration à une nécessaire inspiration.
.
Celui qui n’a rien fait, rien lu, vu, n’a pas d’expérience,
Ne peut s’étendre sur des sujets, hormis son existence.
.
.
839 – Calligramme
.
.
Il y a un temps pour tout :
Un temps pour travailler ;
Un temps pour se divertir ;
Un temps pour se reposer !
Y a des temps qu’on subit
À ne pouvoir rien faire,
Pas même se distraire
Prisonnier de souci.
Temps qu’on inscrit,
Comme actions, éclats
On est dans tous ses états
Où l’on s’approche paradis.
Celui qui agit a plus de chance
Que celui qui subit, passivement
Qu’il ait choisi, qu’il soit forcé
Ne change rien à son enfer.
.
Un temps pour faire
Un temps pour écrire
Un temps pour agir
Un temps pour subir,
Où l’équilibre entre, se
Soumettre, se démettre :
S’il faut sortir par la porte,
Parfois entrer par la fenêtre !
.
On peut T passer trois heures face T tableau,
Comme E rejouer, dix fois, un même E morceau,
On ne M vivrait qu’une fois un même M instant :
Est donc P inutile de vouloir lutter contre P le temps.
Avoir un S projet de vie, avoir une énergie S ou saisir
Des oppor * tunités afin de finir de se cons * truire
Est leçon P que nous donnerait un grand P homme
Portés par O un milieu qui le cite, ou le O nomme.
U U
Chacun a R destin différent, commun R voisin
Mais celui * qui se forge a plus de force * chez lui,
Que celui F se fait ballotter : épreuves É sans fin,
Voit lumi A ère là où, pour d’autres, il C fait nuit.
Si on fait I de vie divertissement pas R se-temps,
Qui vous R en veut, une fois rendu I cimetière.
On fait, sa E vie, œuvre ouverte, à R tous temps.
Personne ne * la reconnaitra, de E votre vivant.
.
****************************************************
.
Qui pourra dire qu’il maitrise parfaitement son temps,
Son agenda, son calendrier, en voyant le temps, passer.
Temps forts, temps morts, se succèdent pour succédanés,
D’un rythme subjectif qui oublie l’essentiel, l’important
J’ai tout arrêté d’un projet, d’un rêve d’écriture-passion,
À trente ans, pour des raisons d’enfants, de professions,
Je me suis consacré au bricolage autour de la maison.
.
.
Forme
.
Réduction
.
.
.
Évocation
.
Une sorte d’encrier
Avec une plume à écrire
Totalement trempée dedans
Il en ressort ce texte composé !
.
Encrier, encre, plume, c’est évident
on se rapproche capacité d’écriture :
il ne manque que le papier et des idées.
.
Écrire, c’est composer beau ou bon texte faisant
œuvre individuelle ou collective :
pas besoin encrier : désormais clavier/écran,
et tant pis pour le geste de la main !
.
Symbolique
.
Un encrier
Est un récipient
Permettant de contenir
De l’encre dans un endroit
Pratique pour toute personne
Qui écrit avec une plume ou un stylo.
.
Les encriers sont devenus répandus
Dès la diffusion d’écriture à l’encre,
Manifestant une grande diversité
De formes et voire de tailles tout
En partageant comme point
Commun une ouverture
Réduite pour limiter
Toute évaporation.
wikipedia.org/wiki/Encrier
.
Descriptif
.
839 – Temps pour faire, temps pour écrire
Alignement central / Titre en ovale / Thème action
Forme courbe / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : encrier / Symbole de fond : écriture
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Écrire, c’est composer beau ou bon texte faisant
œuvre individuelle ou collective :
pas besoin encrier : désormais clavier/écran,
et tant pis pour le geste de la main !
.
Symbolique
.
L’écriture révèle le plus profond
Et parfois le plus secret de sa personne.
Tous les signes toutes les traces, toutes lignes
Tous rythmes et formes et mises en pages parlent
Comme de style, signature de reconnaissance.
.
Au geste d’écrire correspond l’intériorité ;
L’écriture serait révélatrice de chacun
Et cela est d’autant plus vrai, visible,
D’autant plus fort quand on écrit
Une lettre à la main à quelqu’un
Sur un papier blanc et vierge !
Mis en forme, source : d’inspiration personnelle
.
.
Corrélations
Fond/forme
.
Écriture, stylo, feuille blanche,
Seront les trois seuls éléments,
Nécessaires pour … aventures
De composer lettres, romans :
Chacun y va de son inspiration
Avec son style et sa sémantique,
Ses fautes d’accord, conjugaison.
Faire et défaire, écrire et corriger
Seraient de même nature en esprit.
.
Un encrier et une plume sont faits pour écrire
Encore faut-il avoir quelque peu d’inspiration
Et cela, tant sur le fond que sur la … forme
Tous deux importent autant à ce qu’on dit
Que ce soit en rimes, vers libres, mixtes,
Ou en simple récit, discours, continus.
Forme épouse le fond : rien n’oblige
Même l’encre est encore…humide,
Même l’interlocuteur…présent.
.
Visuel
.
.
Se partager entre faire, écrire
.