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Âges de la vie : thème récurrent
Dans la peinture ou la littérature,
Age mûr est donné comme apogée
Et vieillesse comme étant courbée,
Passé ne nous appartiendrait plus :
Avenir ne nous appartient non plus
Du moins, pas encore, au présent
Dure temps de le dire.
Extra temps, qui fuit,
Qui me précède, suit.
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Temps qui nous occupe, ou, ennuie,
Temps qui par un âge, nous définit,
Un temps pour penser, dire et faire,
Chacun à le rendre extraordinaire,
Il y a un temps pour tout, linéaire,
Du début à la fin de vie, pour faire.
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L’enfance est découverte imaginaire ;
L’adolescence : pour aimer, étudier ;
Le jeune, pour travailler et enfanter ;
La maturité : la mobilité, la carrière ;
La retraite, pour enfin de soi profiter,
Avant qu’il ne soit trop tard : décédé !
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On ne revient jamais enfant, souvenir
Amour jeunesse n’est pas que soupirs,
Regard en arrière, ne voit rien revenir,
Si c’était le cas : regrets seraient pires.
Le passé est chose, qui ne change pas,
Il ne nous appartient plus, consommé,
Demeure, en nous, éteint, comme figé
En même fleuve, on ne se baigne pas !
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Rejouer l’instant passé sera réinventer
Une histoire à laquelle on aime penser,
Présent, passé, ne peuvent superposer,
Même fait, événement contextualisés.
Recommencer à vivre et à l’identique,
Est leurre de rêve, fantas me psychique,
On ne peut être et avoir été et, à choisir,
Mieux vaut être ce que l’on est que pire.
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Sommes-nous faits pour nous rencontrer :
Seulement certains, et qui se correspondent
Par leurs formules chimiques et leurs ondes.
Si c’est fou de l’observer, c’est fou d’accepter,
Qu’autre me ressemble, en esprit, et en l’être,
Je lui confie ce que je vis et je le fais à la lettre.
Y a un temps pour tout, pour vivre, pour faire.
Si ma vie, finie, n’a rien eu ….. d’extraordinaire,
C’est bien moi qui l’ai choisi, et moi, qui l’ai vécu.
Personne d’autre ne peut dire «tu dois être déçu.»
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Extensions
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Un temps pour vivre pour soi, faire pour les autres, pour s’aimer
Une trilogie du bonheur, peut-être sinon du bien-être, à se fixer.
On peut vivre sans faire grand-chose comme moine bouddhiste,
On peut profiter de ce qu’on fait les autres, de tout ce qui existe
Mais, en majorité des cas, équilibre harmonieux est à trouver !
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Il y a un temps pour tout, dit un dicton d’un sage,
Bien qu’on ne puisse, et en aucun cas, faire tout.
Vivre c’est respirer l’air ; faire, remuer la terre
Sans l’un ni l’autre, c’est sûr que c’est l’enfer
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En trois temps, et en trois mouvements,
Le travail passe, puis vie nous trépasse,
Et à peine le temps de devenir amants,
Tant on s’occupe à ce qui nous tracasse.
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Faire, rencontrer et aimer, c’est cela vivre,
Y a pas d’âge pour commencer, jamais finir
L’expression corporelle est un marqueur de joie
Danse de ses faits, gestes tout autant qu’émotions.
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854 – Calligramme
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Âges de la vie : thème récurrent
Dans la peinture, la littérature,
Age mûr Ô donné Ô en apogée
Et vieillesse com // me étant courbée
Passé ne nous // appartient plus,
L’avenir ne // nous appartient
Du moins, pas encore, le présent
Dure temps ====== de le dire.
Extra temps, qui fuit,
Qui me précède, suit.
Temps qui nous occupe, ou, ennuie,
Temps qui par un âge, nous définit
Un temps pour penser, dire et faire
Chacun à le rendre extraordinaire.
Il y a un temps pour tout, linéaire,
….. Du début à la fin de vie, pour faire.
…….. L’enfance : découverte, imaginaire ;
………… L’adolescence : pour aimer, étudier ;
………… Le jeune, pour travailler et enfanter ;
…………… La maturité : la mobilité, la carrière ;
……………… La retraite, pour enfin de soi profiter,
………………. Avant qu’il ne soit trop tard, décédé !
…………………. On ne revient jamais enfant, souvenir
………………… Amour jeunesse n’est pas que soupirs,
………………… Regard en arrière, ne voit rien revenir,
……………….. Si c’était le cas : regrets seraient pires.
……………… Le passé est chose, qui ne change pas,
.…………… Il ne nous appartient plus, consommé,
………… Demeure en nous éteint U comme figé
……… En même fleuve, on ne N se baigne pas !
…….. Rejouer l’instant passé * sera réinventer
…… Une histoire à laquelle T on aime penser,
…. Présent et passé ne peu E vent superposer,
.. Même fait, événement M contextualisés.
Recommencer à vivre et P à l’identique,
Est leurre de rêve, fantas S me psychique,
On ne peut être et avoir * été et, à choisir,
Mieux vaut être ce que P l’on est que pire.
Sommes-nous faits pour O nous rencontrer :
Seulement certains, et qui U se correspondent
Par leurs formules chimi R ques et leurs ondes.
Si c’est fou de l’observer * c’est fou d’accepter,
Qu’autre me ressemble, V en esprit et en l’être,
Je lui confie ce que je vis I et, je le fais à la lettre.
Y a un temps pour tout V pour vivre, pour faire.
Si ma vie finie n’a rien R eu ….. d’extraordinaire,
Et c’est bien moi qui l’ai E choisi et moi qui l’ai vécu.
Personne d’autre ne peut * me dire «tu dois être déçu.»
F A I R E
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une silhouette féminine,
Qui danse et allégrement
Mais sans fausse pudeur,
D’expression corporelle.
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Vivre, c’est aussi bien profiter de la vie,
Des autres, pour soi-même :
Par exemple danser ou autres formes
D’expressions corporelles.
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Symbolique
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La danse est
Associée à la joie
Et à l’échange et
À la célébration.
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Elle existe depuis la plus haute antiquité,
Et depuis la préhistoire.
Elle est une forme d’expression des émotions.
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Celles-ci guident le rythme
Avec lequel le corps se meut dans tout l’espace
Et la forme des figures qu’il réalise.
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C’est en quelque sorte un langage du corps.
Cet art apparu bien avant la musique.
Modifié, source : 1001 symboles
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Descriptif
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854 – Un temps pour vivre, un temps pour faire
Alignement central / Titre oblique / Thème temps
Forme anthropo / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : danse / Symbole de fond : expression-corps
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Fond
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Évocation
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Vivre, c’est aussi bien profiter de la vie,
Des autres, pour soi-même :
Par exemple, danser, ou autres formes
D’expressions corporelles.
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Symbolique
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L’expression corporelle est apparue
À la fin des années 1960 où le corps
N’est plus considéré comme une seule enveloppe,
Mais aussi un vecteur d’émotion et de créativité.
L’expression corporelle est entre gymnastique, danse.
Communiquer vers l’autre engage la parole,
L’écrit et, à l’unisson ou pas, le corps.
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Cette enveloppe plus ou moins bien maîtrisée,
Qui souvent s’exprime sans même devoir renseigner
« l’étage supérieur ». Le langage du corps,
Les expressions de ce support, ont un
Impact important sur l’intérêt et la
Compréhension de celui qui veut “entendre”.
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Corrélations
Fond/forme
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Danser est une forme naturelle de se mouvoir
Danser est autant forme naturelle de s’émouvoir
Les mots de certains poèmes dansent en musique,
Tant leur sonorités versifiées ou non se répondent
Et, à notre état intérieur, toutes, se correspondent
On ne sait si c’est notre joie qui donne envie danser
Ou si c’est le fait de danser, qui procure notre joie !
On se figure mal toutes les figures qui seront créées.
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Une forme humaine féminine en mouvement
Et quel plus beaux mouvements que la danse :
Danser en rythme bien sûr et ici même en rimes
Mis à part quelques faux pas, autres entrechats
Le temps pour vivre, quoi, mais pas pour faire,
Le temps de faire une pause pour se distraire
Face à face autre danseur, tant qu’à faire !
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Visuel
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Bonheur de vivre enfance heureuse
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