80 – Arrivée équipière à Madère

Visuels et textuels >> 

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L’équipière devient

Le capitaine,  à bord,

Je me transforme lors

En   son fidèle  mousse.

Tout  voilier  est comme

Une   maison  sur   l’eau,

Une maison, sans femme,

Demeure  mal  ha-bi-tée !

Elle n’a   autant de temps

Congé que moi à naviguer

N’empêche, qu’au

Port, au vent,

N’est de trop à

Nous accompagner.

.

Voilà que ce soir, l’équipière,

Atterrit d’avion de Lisbonne,

Et  à la cueillir l’on s’ordonne,

En bus longeant route côtière.

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Car cela fera quinze jours hier,

Que je suis comme  célibataire,

En bricolant avec l’ami  Pierre,

Sur son Ar-Kilé dont il est fier !

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Six jours passés aux Canaries,

Et autant aux ports de Madère

Entre les  deux, belle traversée

Sous alizés standards, sous ris.

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Que d’excitations dans les airs,

Que d’émotion,  nuage couvert,

À pleurer de joie, et de sérénité.

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Dieu que  c’est dur, d’être séparé

D’une compagne qui de son côté

Se sent bien seule, bien esseulée.

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C’est encore  possible,  à nos âges,

Même après trente ans en ménage

D’être très impatient se retrouver :

Est-ce normal  ou est-ce fou à lier :

En tous cas ,c’est un cadeau vivant

Que se sentir plus  entier qu’avant.

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Vrai que vie à deux est charmant,

On s’épaule, se tient,  se soutient,

Sans parler éducation des enfants

Qui nous occupe, qui nous  retient.

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Voyageons, à temps,  à contretemps,

Ici, ailleurs, partout loin de chez nous

Ports s’enchainent  ainsi, tous les ans,

La rentrée amorce croisière prochaine.

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Extension

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J’imagine que dans sa tête, cette longue échappée

Pour être ailleurs que plongé dans ses dossiers,

Est plus qu’une parenthèse dans son année.

C’est une ouverture sur un autre monde :

Celui des iles, de la mer, du soleil

Du repos qu’on a bien mérité.

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Et puis de nous rejoindre est aussi

Un moment de grâce après séparation

Qui impose toujours une certaine distance.

Le bateau, la croisière et les  vacances en mer,

Sont autant, une affaire de couple que d’équipage !

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Il existe des familles ou l’homme prend, seul, la mer,

La femme reste à terre, autres, où le couple prend l’eau

Dès que l’homme parle et reparle et toujours de bateau.

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Si les passions et les occupations restent antinomiques,

Les problèmes surgiront et déclencheront des tempêtes,

Non plus dans les eaux, mais dans les cerveaux et cela

Fait plus grave bobo que se faire secouer en bateau !

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La présence et l’occupation, de femme, équipière à bord, n’est pas

Obligatoire

Il y a nombre d’équipages en haute mer qu’avec des hommes, pas

Sans histoire

Mais, elle a toute sa place, en dehors cuisine, ménage, rangement,

Rôle notoire

En apportant  une  autre vision, manière de penser, de s’organiser,

Opératoire

Sans parler d’un peu de tendresse dans un monde de loups de mer.

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L’équipière, qui s’y connait en navigation,

Ce n’est pas si fréquent que ça en a l’air

Bien souvent ce sont des débutantes

Voire des touristes, à transporter.

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La nôtre remplira bien son rôle

Participation pleine et entière,

Autant à la carte qu’aux winchs,

Nullement cantonnée à la cuisine.

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Vrai plaisir d’avoir une femme à bord

Après quinze jours à deux en pleine mer

C’est comme parfum de jouvence, fraicheur

Et elle apprécie d’être avec nous, sans peurs !

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Épilogue

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Il y a équipière et équipière :

Celle qui ne fait rien, bronzette ;

Celle qui fait la cuisine, ménage ;

Celle en plus, rangement, courses ;

Celle qui fait tout, voile, navigation,

Et qui ne préfèrerait pas la dernière

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Comme la compagne  de  mes jours,

Qui nous rejoint cette fois par avion,

Apporte sa grâce, sa bonne humeur,

Qu’elle partagera avec nous, apéro,

Rien ne vaut  présence  féminine,

À bord, pour changer la donne.

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Faire croisière  en  solitaire,

À deux, capitaine, équipier,

Et en couple sera différent,

Et plus intime forcément,

Les décisions,  souvenirs,

Se remémorant souvent.

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Il est des équipières

Qui ne sont heureuses,

Qu’amarrées aux pontons

Considérant voilier  comme

Une grande caravane sur l’eau

Avec la compagnie d’autre gens.

.

Il faut de tout pour faire un monde

La mienne reste une belle aventurière

Qui en dépit, ou suite, à l’âge qui passe,

Ne baissera jamais la garde pour voyager

Qu’aurais-je à faire d’une femme casanière

La vie est si courte et le monde est si vaste !

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Que ce soit en bateau, voiture, en train, vélo,

Que ce soit en Europe, en Afrique, Amérique,

À deux on se suit partout, on est allé partout

Mais il nous restera encore tant à découvrir

Qu’une seule vie ne suffit pas, et lors voilà,

Le plus dur est de savoir faire bon choix.

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80 – Calligramme

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L’équipière devient

Le  capitaine,  à  bord,

Je   me   trans-forme   lors

En son  Ô    fidèle     Ô mousse.

Tout  voilier        //        est comme

Une maison       //             sur l’eau,

Une maison     //          sans femme

Demeure mal  ====  ha-bi-tée !

Elle n’a pas  autant  de temps

Congé que moi à naviguer

N’empêche, qu’au

Port, au vent,

N’est de trop à

Nous accompagner.

Voilà que ce soir,        A        l’équipière,

Atterrit d’avion        R          de Lisbonne,

À la cueillir          R            l’on s’ordonne,

En bus                 I  longeant route côtière.

 * * *     Car cela     V   fera quinze jours hier,

  * * * *     Que je suis   É   comme  célibataire,

 * * * *      En bricolant   E   avec l’ami  Pierre,

  * * *        Sur son Ar-Kilé    *   dont il est fier !

   * * *        Six jours passés      D   aux Canaries,

     * * *        Et autant aux ports     E     de Madère

    * * *      Entre les  deux, belle     *     traversée

     * * *     Sous alizés standards,  L        sous ris.

     * * *   Que d’excitations       ‘    dans les airs,

       **   Que d’émotion,     É      nuage couvert,

      *** À pleurer de      Q    joie, et de sérénité.

          Dieu que       U     c’est dur, d’être séparé

      D’une     I       compagne qui de son côté

 Se      P   sent bien seule, bien esseulée.

 C’est    I       encore possible, à nos âges,

Même     È   après trente ans en ménage

D’être très    R     impatient se retrouver :

Est-ce normal     E     ou est-ce fou à lier :

En tous cas c’est      *      un cadeau vivant

Que se sentir plus      À     entier qu’avant.

Vrai que vie à deux       *   c’est charmant,

On s’épaule, se tient,      M       se soutient,

Sans parler éducation    A       des enfants

Qui nous occupe, qui    D     nous  retient.

Voyageons, à temps,    È    à contretemps,

Ici, ailleurs, partout   R  loin de chez nous

Ports s’enchainent   E   ainsi, tous les ans,

La rentrée amorce la croisière prochaine.

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Forme

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Réduction

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80 4

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Évocation

 .

Une silhouette de femme mûre,

Mannequin présentant vêtement,

Femme mûre comme équipière

Toute  prête  à sillonner  les  mers ?

 .

Silhouette, c’est sûr ; de femme, on suppose

Et dans une attitude qui suggère une pause,

Et qui fait que son fond s’accorde à sa forme

 .

Silhouette femme mûre qui pourrait être

N’importe laquelle   entre 18 et 50 ans,

Mais pas encore en tenu d’équipière

Et habillée avec une marinière.

 .

Symbolique  

 .

Dans la quarantaine,

De nombreuses femmes mûres

Maitriseront leurs comportements

Émotionnels.

.

Horloge biologique déclenche l’alarme

Nécessaire pour qu’elle prenne encore,

Soin … d’elles.

.

Et se fasse plaisir en se consacrant

À meilleure connaissance d’elle-même

Pour leur épanouissement personnel

Et une recherche de qualité

Supérieure dans tout

 Leur relationnel.

 .

Descriptif

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80 – Arrivée de l’équipière à Madère 

Alignement central / Titre serpentin / Thème croisière

Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme-mûre / Symbole de fond : équipière

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Fond

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Évocation 

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80 6

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Ah, cette équipière : toujours attendue,

Toujours bienvenue

Et pas n’importe laquelle, celle attendue

Tout simplement !

 .

Symbolique 

 .

Le voyage en voilier prendra un certain  temps.

Ce n’est pas prendre l’avion, s’asseoir tranquillement

Arriver au bout du monde en quelques heures seulement.

.

«L’important n’est pas tant la destination, que…  le voyage !»

Navigation, petite aventure en elle-même,  apprend la patience.

Certaines traversées pourront être éprouvantes, par suite

Des jours de tempête ou  jours sans vent, calme plat,

On navigue jours, semaines, sans voir la terre.

.

Cela fait perdre les repères et les notions

D’heures et de jours disparaissent.

Importance choix d’équipière.

Modifié et mis en forme, source :   

comment-devenir-equipier-voilier

  .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Elle pourrait être n’importe qui : elle ne l’est pas

L’équipière  est précieuse  à bord  pour équilibrer

Les humeurs, tout autant faire passer les heures,

En sorte que la croisière devienne une fin en soi,

Qu’on sente la différence lors elle est là ou pas.

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Une  silhouette, animée  de femme féminine,

Une jolie rouquine,  que l’on dirait coquine,

Et qui rime avec charme et humeur divine

À ce point que fond et forme se combinent

En  très  belle  équipière, et  qui  illumine,

Le pont, le cockpit et le carré  du voilier

Mais,  dans sa couchette,  pas d’invité

Autre que celui qu’elle aura choisi

Pour un temps ou pour la vie.

 .

Visuel

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 .

blog.vogavecmoi.com/cherche-equipiere

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