.
Copacabana n’est pas Taza Corte,
Elle est bien loin de la porte à côté,
Mais vous faut par étapes procéder,
Pour vivre un rêve, il faut le réaliser,
C’est ce que bateau voisin aura fait,
Maintenant il hésite à le terminer.
.
D’aménager un objet de ses rêves,
Mais, sans aller jusqu’à finaliser,
Laissant un goût amer de frustré.
Coincé entre le rêve et la réalité.
Combien ne vont pas au bout,
En prétextant longue trêve.
.
Patrick en aurait … toujours rêvé,
Ce, depuis sa plus tendre enfance,
Aura même acheté coque voilier
Pour, à Copacabana … s’y rendre.
.
À sa retraite : enfin, la délivrance
Mais c’est très loin, de l’autre côté
De l’Atlantique, y allant par alizés
Lors il voulait nous le faire savoir.
.
Alors, au port de Funchal, Madère,
Il aura passé huit jours juste à côté
De nous, avec le voiler de 40 pieds,
En acier, marin connu légendaire.
.
D’enfant, jouet, devenu d’âge mûr,
Il n’était plus pressé, et, moins sûr
De parvenir un jour à Copacabana,
En ayant baptisé bateau comme ça.
.
Descente aux Canaries immédiate,
Pour le faire hiverner à La Palma,
Dans un port nommé : Taza Corte,
Puis après, Cap vert dans la foulée.
.
Vingt jours de mer, pour traverser,
Seul, est loin d’être une sinécure.
La mer peut être douce ou… dure,
Devant elle combien ont renoncé.
.
Nous l’avons plus qu’encourager,
Nous avons été jusqu’à … l’envier
Bien que ce ne soit pas notre rêve
D’aller toucher cette belle grève !
.
Une fois là-bas, son vœu réalisé :
Que faire après : il n’a pas songé !
Y aurait-il autre projet à réaliser,
Après avoir mille sambas, dansé.
.
.
Extension
.
Du rêve à la réalité, il n’y a qu’un pas
Pour celui qui n’aura que cela en tête,
Les moyens et le temps de le réaliser :
Ici, un voilier, pour cette traversée.
.
Il y a une grande différence entre
Le rêve projeté et la réalité affrontée.
Rien à dire sur le bateau : il est fin prêt.
Rien à dire sur les parcours : il est classique.
.
Rien à dire sur les capacités du capitaine : il est performant.
Il reste le courage d’aller seul jusqu’au bout, à soixante ans passé.
Les capacités physiques ne sont celles d’un marin de trente ans,
La solitude est un frein ralentissant l’élan au dernier moment.
.
Qu’est-il devenu depuis la rencontre : a-t-il franchi un cap
Pour le Cap vert et de là a-t-il entrepris grande traversé
Vers le Brésil et Copacabana ! Nos encouragements
Auront-ils porté leurs fruits ? Qui le sait,
Qui le saura : Facebook, peut-être !
.
Taza Corte, porte à côté, un vilain rapprochement phonétique
Qui marquera comme une distance, difficilement franchissable,
De n’être pas au même lieu, ni même étage ni sur le même palier.
L’ile de La Palma, pour compenser, n’est point avare de ses couleurs
Bien que ses plages soient, plutôt, de sable gris, et voire, parfois, noir.
Au final je ne sais pas si je n’aurai pas de préférence pour Taza Corte,
Pour calme et beauté contre l’agitation et l‘opulence de Copacabana
Tant, après tout, ce qui compte, c’est l’ambiance et la convivialité
D’un lieu qui demeure plein de charme sans faire publicité.
.
On peut difficilement comparer
Une petite et une grande marina :
Petite, à taille humaine… accueillante,
Grande, plus commerciale, impersonnelle.
.
Dans les grandes marinas, y a un front de mer
Et, assez souvent, une grande plage pas très loin
Un flot de voitures et de touristes, s’y promènent,
On vient vous livrer avitaillement, ponton bateau.
.
Pour ma part je préfère les petits ports en criques
Ou derrière une jetée abritant aussi les pécheurs
On reste sur des territoires, activités marines
Et on apprécie l’ambiance quasi divine !
.
79 – Calligramme
.
Copa * cabana n’est pas Taza * Corte,
Elle C est bien loin de la porte à T côté,
Mais O vous faut par étapes pro A céder.
Pour P vivre un rêve, il faut le Z réaliser.
C’est A ce que voisin bateau A aura fait.
Main C tenant hésite à le – terminer.
D’amé A nager un objet de C ses rêves
Mais B sans aller jusque O finaliser,
Laissant A un goût amer R de frustré.
Coincé N entre le rêve T la réalité.
Combien A ne vont pas E au bout,
Prétextant * longue * trêve.
.
¤¤¤ Patrick en aurait … toujours rêvé, ¤¤¤
¤¤¤ Ce, depuis sa plus tendre enfance, ¤¤¤
¤¤¤ Aura même acheté coque voilier ¤¤¤
¤¤¤ Pour, à Copacabana … s’y rendre. ¤¤¤
¤¤¤ A sa retraite : enfin la délivrance ¤¤¤
¤¤¤ Mais c’est très loin, de l’autre côté ¤¤¤
¤¤¤ De l’Atlantique, y allant par alizés ¤¤¤
¤¤¤ Lors il voulait nous le faire savoir. ¤¤¤
¤¤¤ Alors, au port de Funchal, Madère, ¤¤¤
¤¤¤ Il aura passé huit jours juste à côté ¤¤¤
¤¤¤ De nous, avec le voiler de 40 pieds, ¤¤¤
¤¤¤ En acier, marin connu légendaire. ¤¤¤
¤¤¤ D’enfant, jouet, devenu d’âge mûr, ¤¤¤
¤¤¤ Il n’était plus pressé, et, moins sûr ¤¤¤
¤¤¤ De parvenir un jour à Copacabana, ¤¤¤
¤¤¤ En ayant baptisé bateau comme ça. ¤¤¤
¤¤¤ Descente aux Canaries immédiate, ¤¤¤
¤¤¤ Pour le faire hiverner à La Palma, ¤¤¤
¤¤¤ Dans un port nommé : Taza Corte, ¤¤¤
¤¤¤ Puis après, Cap vert dans la foulée. ¤¤¤
¤¤¤ Vingt jours de mer, pour traverser, ¤¤¤
¤¤¤ Seul, est loin d’être une sinécure. ¤¤¤
¤¤¤ La mer peut être douce ou… dure, ¤¤¤
¤¤¤ Devant elle combien ont renoncé. ¤¤¤
¤¤¤ Nous l’avons plus qu’encourager, ¤¤¤
¤¤¤ Nous avons été jusqu’à … l’envier ¤¤¤
¤¤¤ Bien que ce ne soit pas notre rêve ¤¤¤
¤¤¤ D’aller toucher cette belle grève ! ¤¤¤
¤¤¤ Une fois là-bas, son vœu réalisé : ¤¤¤
¤¤¤ Que faire après : il n’a pas songé ! ¤¤¤
¤¤¤ Y aurait-il autre projet à réaliser, ¤¤¤
¤¤¤ Après avoir mille sambas, dansé. ¤¤¤
.
.
Forme
.
.
Réduction
.
.
.
Évocation
.
Un pion dans un jeu de société
Totem d’une tribu amérindienne,
Une porte ouverte mais sur quoi :
Sur un accès à une marina célèbre.
.
Derrière une porte il peut y avoir n’importe quoi
Chaque ponton de marina aura sa porte d’entrée
Sur son propre bateau ou son propre imaginaire.
.
La porte d’à côté, à 6000 km,
Cela fera quand même très loin :
Faut dire, y a rien entre les deux
Et puis, Rio n’est pas La Palma.
.
Symbolique
.
C’est en tant qu’étant lieu de passage
Tout autant d’arrivée, que la porte
Est un des symboles de l’imminence,
De l’accès et de la possibilité d’accès,
Réalité désirée, projetée, supérieure,
La porte recèle, elle promet et invite
À l’imagination débridée, mais aussi
Au passage de tout lieu vers un autre
État à un autre et souhait à un autre,
Même si, parfois, la porte se referme
Derrière soi en claquant… son destin.
.
Descriptif
.
79 – Copacabana n’est pas Taza Corte
Alignement central / Titre analogue / Thème ville
Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : porte / Symbole de fond : port
.
.
Fond
.
Évocation
..
.
On peut imaginer une porte, en fer, forgée
Comme une œuvre d’un artiste
Qui donnerait accès à un petit port privée
Sans autre forme d’accès, procès.
.
Symbolique
.
Port remplit
Plusieurs fonctions,
Mais doit surtout permettre
D’abriter les navires, en particulier
Pendant les opérations de chargement
Et de déchargement, faciliter opérations
De ravitaillement et de réparations.
Il peut être aussi lieu de séjour.
.
À l’opposé d’un mouillage
Ou d’un havre consistant
En une rade protégée
Des vents dominants
Et des vagues par la terre,
Un port est protégé par une
Ou plusieurs digues ou môles.
Wikipédia : port et marina
.
.
Corrélations
Fond/forme
.
Imaginaire ne serait pas contraire à réalité,
L’on dira d’ailleurs que la fiction la dépasse,
Cela veut dire qu’il y a une porte entre elles,
Et le va-et-vient, à travers elle, reste sensible
Que l’on imagine avant de la rendre crédible.
.
La porte est rendu avec le temps «mot valise»
En passage d’un espace, état, temps à un autre.
.
Une porte ouvre sur un espace idéel
Qui peut être physique ou virtuel,
Qui peut même être symbolique
Et parfois carrément magique.
.
Porte de prison est contrainte,
Porte du paradis est restreinte
Porte de ma chambre, réservée,
Porte de mon imaginaire, ouvert,
Porte du bonheur n’est pas d’enfer.
.
Visuel
.
.
Porte de Taza Corte La Palma
.
: