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De l’équipière,
On a déjà souligné
Son arrivée en fanfare,
En l’aéroport de Madère.
Son séjour, hélas se termine :
Travaillant, elle ne peut se payer
Le luxe de rester, plus longtemps,
Avec deux loups de mers, retraités !
.
C’est injuste, j’en conviens
Je vous l’avoue, ça ne coute rien,
Bien que ce ne soit pas de notre fait,
Mais pas l’on s’en moque, s’en fout,
D’autant qu’une … douce mélancolie
Me prend, une larme me surprend.
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Car cinq semaines se seront passées
Cinq semaines comme un seul jour
Cinq semaines pour faire le tour,
De Madère avec notre en bateau,
Ou bien en grandes randonnées.
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L’équipière, reviens quand tu veux
L’équipière, reviens quand tu peux
En ta présence, l’on se sent heureux
Car ils ont tant de charmes, tes yeux.
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Voilà qu’est repartie notre équipière,
Qui tenait compagnie aux garçons,
Qui, de l’accompagner, étaient fiers,
Au point de lui dédier une chanson.
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Elle est repartie comme elle est venue,
En taxi, puis en avion, de la Marina,
Cadeaux, et parfums, plein les bras,
Sans surplus habits, et légère, vêtue.
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En son absence, planera son…aura,
C’est manque qui ne se comble pas
Car en dépit des beautés de cette ile,
La revoir est en projet, ainsi soit-il !
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Chaque femme à bord d’un bateau,
Est pour chaque marin…un cadeau,
Tant elles rechignent à s’embarquer,
Peur d’être malade ou de s’ennuyer.
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Mienne s’y est faite au fil des années
Sinon comment vingt ans, continuer
À être de toutes croisières, tous ports,
Quand on est né en campagne du Nord.
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Que pense-t-elle de séjour, femme ne gardera point,
Même souvenir que nous ! Plus sensible à l’ambiance,
Et de même à la convivialité bien que charme de croisière,
N’est pas le même, avec et sans nous, mais je m’égare,
Sentiment n’ayant pas lieu d’être en écrivant.
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Extensions
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Bien des femmes, en tant qu’équipières,
Ou capitaines, solitaires, ont raconté leurs
Périples de ports en ports ou de pays en pays.
Il faut se rapporter à leurs carnets de croisières,
A documentaires pour apprécier les points de vue.
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Elles seront les grandes oubliées des conversations
Des marins aguerris, et, pourtant, certaines n’ont
Rien à leur envier, compétences, performances.
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L’on s’imagine le plus souvent une équipière
Sur un voilier à ne rien faire, à se bronzer
À faire les courses, préparer les repas.
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Clichés que tout cela, sur un voilier,
Chacun a sa place, à égalité, sinon
À quoi bon choisir ce mode de vie.
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Une équipière n’est pas quelqu’une que l’on transporte ou héberge,
C’est un membre à part entière de l’équipage, capable d’un quart,
Pour naviguer et pour faire face au croisement d’autres bateaux.
Quinze jours avec elle, est un bonheur marin qui n’a pas de nom.
Oui, mais voilà, elle s’en va, elle nous quitte, elle nous abandonne,
Nous ne serons plus que deux hommes à naviguer et sans partager
Avec la gent féminine qui, quoiqu’on dise, sur un voilier, reste divine !
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Trois semaines se sont vite passées
Une et demie, à Madère, et, le reste,
Partagée entre Désertas, Porto Santo
Mais les meilleures choses ont une fin,
Et grâce à cela, ou à dieu, les pires aussi,
C’est évident mais ça va mieux en le disant.
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En tous cas, elle aura fait le plein de sensations,
Et ses souvenirs referont surface avec belle passion :
Y en a même peut-être qui se bousculeront au portillon
Quand le prochain à venir, et à tenir, sera celui de l’avion.
C’est la deuxième fois qu’elle y vient et voilà qu’elle projette
Déjà la troisième comme fascinée par l’ambiance portugaise.
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C’est tout le mal que je lui souhaite, car, comme chacun sait,
Il n’y a pas de mal à se faire du bien … quand on y parvient.
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88 – Calligramme
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De l’équipière,
On a déjà souligné
Son arrivée en fanfare,
En l’aéroport de Madère.
Son séjour, hélas se termine :
Travaillant, elle ne peut se payer
Le luxe de rester, plus longtemps,
Avec deux loups de mers, retraités !
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C’est injuste, j’en conviens
Je vous l’avoue, ça ne coute rien,
Bien que ce ne soit pas de notre fait,
Mais ô pas l’on ô s’en fout
D’autant qu’une // douce mélancolie,
Me prend, et // larme me surprend.
Cinq semaines se seront passées :
Cinq semaines ===== un seul jour
Cinq semaines pour faire le tour,
De Madère, en bateau,
Ou bien en randonnées.
****** L’équipière : reviens quand tu veux……….…
******** Oh équipière reviens quand tu peux………….
******* En ta présence, l’on se sent heureux …….….
******* Car ils ont tant de charmes, tes yeux……….
******* Voilà qu’est repartie D notre équipière,………
******* Qui tenait compagnie É aux garçons…..…..
******* Qui de l’accompagner, P étaient fiers,……..
****** Au point de lui dédier A la chanson…….
****** Elle est repartie comme R elle est venue..
***** En taxi, puis en avion, T de la Marina…
**** Cadeaux, et parfums, * plein les bras,
*** Sans surplus habits, D et légère, vêtue.
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En son absence E planera son…aura,
C’est manque * qui ne se comble pas
Car en dépit L des beautés de cette ile,
La revoir ‘ est en projet, ainsi soit-il !
Chaque É femme à bord d’un bateau,
Est pour Q chaque marin…un cadeau,
Tant elles U rechignent à s’embarquer,
Peur d’être I malade ou de s’ennuyer.
Mienne P s’y est faite au fil des années
Sinon I comment vingt ans, continuer
À être de È toutes croisières, tous ports,
Quand on est R né en campagne du Nord.
E
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Que pense-t-elle de séjour, femme ne gardera point,
Même souvenir que nous ! Plus sensible à l’ambiance,
Et de même à la convivialité bien que charme de croisière,
N’est pas le même, avec et sans nous, mais je m’égare,
Sentiment n’ayant pas lieu d’être en écrivant.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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La silhouette féminine d’une équipière
Pour mener un voilier
Et pas n’importe laquelle, celle attendue
Tout simplement !
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Silhouette, c’est sûr ; de femme, on suppose
Et dans une attitude qui suggère une pause,
Et qui fait que son fond s’accorde à sa forme.
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Ah, notre équipière, femme mûre, l’heure
De nous quitter, à regret,
Mais nous la retrouverons
Une fois à terre lors en fin de croisière !
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Symbolique
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Dans la quarantaine,
De nombreuses femmes mûres
Maitrisent leurs comportements
Émotionnels.
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Horloge biologique déclenche l’alarme
Nécessaire pour qu’elle prenne encore,
Enfin, soin d’elle,
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Qu’elle se fasse plaisir en se consacrant
À meilleure connaissance d’elle-même
Pour son épanouissement personnel
Pour une recherche de qualité
Supérieure dans tout
Son relationnel.
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Descriptif
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88 – Départ de l’équipière de Madère
Alignement central / Titre serpentin/ Thème croisière
Forme anthropo / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : femme mûre/ Symbole de fond : équipier
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Fond
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Évocation
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Ah, cette équipière : toujours attendue,
Toujours bienvenue
Et qui s’est impliquée, engagée et à fond
Pour mener le voilier.
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Symbolique
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Il est vrai que faire du voilier ne sera
Pas, toujours, simple ni paradisiaque
Mais avec de la motivation et de l’envie,
La croisière pourra très bien se passer
Même sans aucune expérience.
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Car pour devenir équipier,
Il ne serait pas nécessaire
D’avoir quel qu’expérience.
Certains capitaines acceptent
De vous prendre, vous former.
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Et par ailleurs, devenir équipier
C’est accepter d’être utile à bord :
Préparer les repas, faire la vaisselle,
Prendre part aux quarts de navigation.
comment-devenir-equipier-voilier
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Corrélations
Fond/forme
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Je n’ai pas vu beaucoup d’équipières sur un voilier
Qui s’intéressent et prennent part à une navigation,
Trop souvent reléguées ou se proposant elles-mêmes
Aux tâches plus ménagères, si ce n’est cuisinières :
Celles qui prennent le bateau en main, le font bien.
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Équipière, telle que décrite, dans ce poème,
Qui n’en révérait, qui ne la souhaiterait,
À bord d’un voilier pour une croisière
Et à qui vous parleriez par des vers.
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Tantôt contraints, tantôt libres,
Jusqu’à ce que fond et forme,
S’ajustent et se confondent
À n’en faire plus qu’un
Souvenir… marin !
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Visuel
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Amatrice de voile, bon vin
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