88 – Le départ de l’équipière de Madère

Visuels et textuels  >>

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 De l’équipière,

On a déjà souligné

Son arrivée en fanfare,

En  l’aéroport  de  Madère.

Son séjour, hélas se termine :

Travaillant, elle ne peut se payer

Le luxe de rester,  plus longtemps,

Avec deux loups de mers, retraités !

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C’est injuste, j’en conviens

Je vous l’avoue,  ça ne coute rien,

Bien que ce ne soit pas de notre fait,

Mais pas  l’on s’en moque,  s’en fout,

D’autant qu’une … douce mélancolie

Me prend,  une  larme me surprend.

.

Car cinq semaines se seront passées

Cinq semaines comme un seul jour

Cinq semaines  pour  faire  le tour,

De Madère avec notre en bateau,

Ou bien en grandes randonnées.

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L’équipière, reviens quand tu veux

L’équipière, reviens quand tu peux

En ta présence, l’on se sent heureux

Car ils ont tant de charmes, tes yeux.

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Voilà qu’est repartie notre équipière,

Qui  tenait  compagnie  aux  garçons,

Qui,  de l’accompagner, étaient fiers,

Au point  de  lui  dédier une chanson.

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Elle est repartie comme elle est venue,

En taxi,  puis  en avion,  de la Marina,

Cadeaux, et parfums,   plein les bras,

Sans surplus habits, et légère, vêtue.

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En son absence, planera son…aura,

C’est manque qui ne   se comble pas

Car en dépit des beautés de cette ile,

La revoir est en projet, ainsi  soit-il !

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Chaque femme à bord d’un bateau,

Est pour chaque marin…un cadeau,

Tant elles rechignent à s’embarquer,

Peur d’être malade ou de s’ennuyer.

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Mienne s’y est faite au fil des années

Sinon comment vingt ans, continuer

À être de toutes croisières, tous ports,

Quand on est né en campagne du Nord.

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Que pense-t-elle de séjour, femme ne gardera point,

Même souvenir que nous ! Plus  sensible  à  l’ambiance,

Et de même à la convivialité bien que charme de croisière,

N’est pas le même, avec et sans nous, mais je m’égare,

Sentiment n’ayant pas lieu d’être en écrivant.

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Extensions

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Bien des femmes, en tant qu’équipières,

Ou capitaines, solitaires, ont raconté leurs

Périples de ports en ports ou de pays en pays.

Il faut se rapporter à leurs carnets de croisières,

A documentaires pour apprécier les points de vue.

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Elles seront les grandes oubliées des conversations

Des marins aguerris, et, pourtant, certaines n’ont

Rien à leur envier, compétences, performances.

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L’on s’imagine le plus souvent une équipière

Sur un voilier à ne rien faire, à se bronzer

À faire les courses, préparer les repas.

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Clichés que tout cela, sur un voilier,

Chacun a sa place, à égalité, sinon

À quoi bon choisir ce mode de vie.

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Une équipière n’est pas quelqu’une que l’on transporte ou héberge,

C’est un membre à part entière de l’équipage, capable d’un quart,

Pour naviguer et pour faire face au croisement d’autres bateaux.

Quinze jours avec elle, est un bonheur marin qui n’a pas de nom.

Oui, mais voilà, elle s’en va, elle nous quitte, elle nous abandonne,

Nous ne serons plus que deux hommes à naviguer et sans partager

Avec la gent féminine qui, quoiqu’on dise, sur un voilier, reste divine !

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Trois semaines se sont vite passées

Une et demie, à Madère, et, le reste,

Partagée entre Désertas, Porto Santo

Mais les meilleures choses ont une fin,

Et grâce à cela, ou à dieu, les pires aussi,

C’est évident mais ça va mieux en le disant.

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En tous cas, elle aura fait le plein de sensations,

Et ses souvenirs referont surface avec belle passion :

Y en a même peut-être qui se bousculeront au portillon

Quand le prochain à venir, et à tenir, sera celui de l’avion.

C’est la deuxième fois qu’elle y vient  et voilà qu’elle projette

Déjà la troisième comme fascinée par l’ambiance portugaise.

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C’est tout le mal que je lui souhaite, car, comme chacun sait,

Il n’y a pas de mal à se faire du bien … quand on y parvient.

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88 – Calligramme

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De l’équipière,

On a déjà souligné

Son arrivée en fanfare,

En  l’aéroport  de  Madère.

Son séjour, hélas se termine :

Travaillant, elle ne peut se payer

Le luxe de rester,  plus longtemps,

Avec deux loups de mers, retraités !

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C’est injuste, j’en conviens

Je vous l’avoue,  ça ne coute rien,

Bien que ce ne soit pas de notre fait,

Mais      ô      pas  l’on     ô     s’en fout

D’autant qu’une //   douce mélancolie,

Me prend,  et    // larme me surprend.

Cinq semaines        se seront passées :

Cinq semaines  =====  un seul jour

Cinq semaines  pour faire le tour,

De Madère,    en bateau,

Ou bien en randonnées.

******     L’équipière :           reviens quand tu veux……….…

********      Oh équipière            reviens quand tu peux………….

*******        En ta présence,             l’on se sent heureux …….….

 *******        Car ils ont tant de               charmes, tes yeux……….

*******        Voilà qu’est repartie      D    notre équipière,………

*******        Qui tenait compagnie    É      aux garçons…..…..

*******       Qui de l’accompagner,   P    étaient fiers,……..

******       Au point  de  lui  dédier  A     la chanson…….

******     Elle est repartie comme  R   elle est venue..

*****     En taxi, puis en avion,   T    de la Marina…

****   Cadeaux, et parfums,    *      plein les bras,

*** Sans surplus habits,  D    et légère, vêtue.

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En son absence    E   planera son…aura,

C’est manque   *   qui ne   se comble pas

Car en dépit  L  des beautés  de cette ile,

La revoir    ‘    est en projet, ainsi  soit-il !

Chaque     É   femme à bord d’un bateau,

Est pour    Q   chaque marin…un cadeau,

Tant elles   U   rechignent à s’embarquer,

Peur d’être  I       malade ou de s’ennuyer.

Mienne    P   s’y est faite au fil des années

Sinon      I   comment vingt ans, continuer

À être de    È  toutes croisières, tous ports,

Quand on est  R  né en campagne du Nord.

E

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Que pense-t-elle de séjour, femme ne gardera point,

Même souvenir que nous ! Plus  sensible  à  l’ambiance,

Et de même à la convivialité bien que charme de croisière,

N’est pas le même, avec et sans nous, mais je m’égare,

Sentiment n’ayant pas lieu d’être en écrivant.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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La silhouette féminine d’une équipière

Pour mener un voilier

Et pas n’importe laquelle, celle attendue

Tout simplement !

 .

Silhouette, c’est sûr ; de femme, on suppose

Et dans une attitude qui suggère une pause,

Et qui fait que son fond s’accorde à sa forme.

 .

Ah, notre équipière, femme mûre, l’heure

De nous quitter, à regret,

Mais nous la retrouverons          

Une fois à terre lors en fin de croisière !

 .

Symbolique  

 .

Dans la quarantaine,

De nombreuses femmes mûres

Maitrisent leurs comportements

Émotionnels.

.

Horloge biologique déclenche l’alarme

Nécessaire pour qu’elle prenne encore,

Enfin, soin d’elle,

.

Qu’elle se fasse plaisir en se consacrant

À meilleure connaissance d’elle-même

Pour son  épanouissement personnel

Pour une recherche de qualité

Supérieure dans tout

 Son relationnel.

 .

Descriptif

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88 – Départ de l’équipière de Madère  

Alignement central / Titre serpentin/ Thème croisière

Forme anthropo / Rimes variées / Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme mûre/ Symbole de fond : équipier

.

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Fond

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Évocation 

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88 6

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Ah, cette équipière : toujours attendue,

Toujours bienvenue

Et  qui s’est impliquée, engagée et à fond

Pour mener le voilier.

 .

Symbolique 

 .

Il est vrai que faire du voilier ne sera

Pas, toujours, simple  ni  paradisiaque

Mais avec de la motivation et de l’envie,

La croisière pourra très bien se passer

Même sans aucune expérience.

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Car pour devenir équipier,

Il ne serait pas  nécessaire

D’avoir quel qu’expérience.

Certains capitaines acceptent

De vous prendre, vous former.

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Et par ailleurs, devenir équipier

C’est accepter  d’être utile  à bord :

Préparer les repas, faire la vaisselle,

Prendre part aux quarts de navigation.

  comment-devenir-equipier-voilier

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Je n’ai pas vu beaucoup d’équipières sur un voilier

Qui s’intéressent et prennent part à une navigation,

Trop souvent reléguées ou se proposant elles-mêmes

Aux tâches plus ménagères, si ce n’est cuisinières :

Celles qui prennent le bateau en main, le font bien.

.

Équipière, telle que décrite, dans ce poème,

Qui n’en révérait, qui ne la souhaiterait,

À bord d’un voilier pour une croisière

Et à qui vous parleriez par des vers.

.

Tantôt contraints,  tantôt libres,

Jusqu’à ce que  fond et forme,

S’ajustent et se confondent

À n’en faire plus qu’un

Souvenir… marin !

 .

Visuel

 .

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 Amatrice de voile, bon vin 

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Visuels et textuels  >>


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