.
Imaginez un nez, un cap,
Quatre cent mètres de haut,
Tout en bas, la mer qui le sape
Lors des marées de grandes eaux.
.
Y jeter un œil, donne déjà le vertige,
Tenter d’y grimper est de haute voltige.
Il y aura tant de risques que l’on y meurt
Tant on y verra, venue, sa dernière heure !
.
Ou, pour le moins une de ces grandes peurs,
Le Cabo Girao est : cap, pointe, promontoire,
Reste, de toute l’île de Madère, le plus notoire.
400 mètres de dénivelé vertical et dans le vide,
En bas, la mer en mur infranchissable, suicide.
.
Une coulée de laves s’est arrêtée, ici, en solide,
De peur de se jeter en l’océan, pour s’y noyer.
Sur place, suite apéritif, repas, café digestif,
Tout s’envole, plus d’habit, même maillot.
.
Et plouf un plongeon,
Éclaboussures d’eau
Histoire de faire un
Petit tour du bateau
Ping, prenons bain
De soleil, complétif.
Après longue sieste,
Et lors, bien reposés
Pong, repartons vers
Port, nous arrimer,
Lors vent léger a fait
Gonfler notre spi,
Comme sur des rails,
Nous avançons, ravis.
.
Les falaises disparaissent derrière nous
Il ne nous reste qu’un souvenir un peu fou
Tant, d’en bas ou d’en haut on subit vertiges
D’une escalade ou saut en parachute, voltiges.
.
Que dire de mouillages forains en bord de côte,
Non loin de falaise à pic, voire dans une crique,
Avec six, dix mètres, de fond et une houle légère
Et, un vent léger, rafraichissant du soleil ardent,
Sinon que cela vaut tous les pique-niques à terre
Lors on a la mer en roulis et en frisotis d’hôtes.
.
Sauf lorsque touristes sur de grands voiliers,
Viennent ici, tour de rôle, investir les lieux,
Bruyamment se rendent terre, se baigner,
Croire qu’ailleurs il n’y aurait pas mieux.
.
Et comme cela ne suffit pas comme passage,
Téléphérique rejoint le haut du Cabo Girao.
Voilà bien un coin sauvage facétie de laves
Exploité de long en large, bas en haut.
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Extensions
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Le Cabo Girao, vu de la terre,
En haut, est bien différent de,
Vu de la mer, vu de tout en bas
Les vues sont complémentaires,
Deux vues seront extraordinaires
À tel point, qu’en cette alternance,
On ne sait plus laquelle on préfère !
.
Un lieu bien fréquenté par les bateaux et voiliers à touristes
Qui y feront une halte en s’accrochant à l’une de leurs bouées
Le capitaine et l’équipière partis en annexe sur frange côtière,
Moi resté au voilier, ils ne se rendent pas compte qu’elle dérive,
Qu’en peu de temps ils ne pourront plus s’en servir pour revenir.
Je leur faire signe mais sans smartphone, ils ne comprennent pas.
C’est juste si à leur retour ils ne sont pas obligés de revenir à la nage
Et ce n’est que grâce à une vague, produite par le sillage d’une vedette,
Qu’ils récupèrent l’annexe, poussée vers le rivage : l’alerte a été chaude !
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Un mouillage de rêve, s’il en est
Au pied d’une falaise de 400 m.
Trois bateaux et une belle plage,
Un coup d’annexe, on y va, y est !
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Une sorte de culture exotique, en bas,
Un sentier ou téléphérique pour en haut,
D’où l’on vit la mer et jusqu’aux iles désertas,
Oui mais voilà notre annexe vogue sur les flots…
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83 – Calligramme
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Imaginez un nez, un cap,
Quatre cent mètres de haut,
Tout en bas, la mer qui le sape
Lors des marées de grandes eaux.
Y jeter un œil, donne déjà le vertige,
Tenter d’y grimper est de haute voltige.
Il y aura tant de risques que l’on y meurt
Tant on y verra, venue, sa dernière heure !
Ou, pour le moins une de ces grandes peurs,
Le Cabo Girao est : cap, pointe, promontoire,
Reste, de toute l’île de Madère, le plus notoire.
400 mètres de dénivelé vertical et dans le vide,
En bas, la mer en mur infranchissable, suicide.
Une coulée de laves s’est arrêtée, ici, en solide,
De peur de se jeter en l’océan, pour s’y noyer.
Sur place, suite apéritif, repas, café digestif,
Tout s’envole, plus d’habit, même maillot,
Et plouf un plongeon,
Éclaboussures d’eau
Histoire de faire un
Petit tour du bateau
Ping, prenons bain
De soleil, complétif.
Après longue sieste,
Et lors, bien reposés
Pong, repartons vers
Port, nous arrimer,
Lors vent léger a fait
Gonfler notre spi,
Comme sur des rails,
Nous avançons, ravis.
Les D falaises disparaissent derrière A nous
Il ne I nous reste qu’un souvenir un U peu fou
Tant, F d’en bas ou d’en haut on subit * vertiges
D’une F escalade ou saut en parachute, C voltiges.
Que dire I de mouillages forains, en bord A de côte,
Non loin C de falaise à pic, voire dans une P crique
Avec six, I dix mètres, de fond, une houle * légère
Et un vent L léger, rafraichissant du soleil C ardent,
Sinon que * cela vaut tous pique-niques A à terre,
Lors on a la M mer en roulis et en frisotis B d’hôtes.
Sauf lorsque O touristes sur de grands O voiliers,
Viennent ici U tour de rôle investir * les lieux,
Bruyamment I se rendent terre, G se baigner,
Croire qu’ailleurs L il n’y aurait I pas mieux.
Et comme cela ne L suffit pas R comme passage
Téléphérique rejoint A le haut A du Cabo Girao.
Voilà bien un coin sau G vage O facétie de laves
Exploité de long en lar E * ge, bas en haut.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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On peut y voir nombre formes
Entre des pointes dans des creux
Nul doute que cette forme constitue
Une ancre facile et des plus solides.
Qui dit mouillage dit jeter ancre forcément
Mais encore faut-il qu’elle accroche le fond,
Sinon elle n’est mouillée que pour la forme.
Une ancre est un symbole
D’espérance autant que fermeté,
Et elle facilite le salut, est utilisée
Surtout en mer, près des côtes.
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Symbolique
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L’ancre est sym
Bole de … stabilité,
De la fidélité et de
L’équilibre, vécu, intérieur.
L’ancre a pour mission de
Stabiliser le navire
Dans une agitation
Même forte, des flots.
Évoque l’enracinement,
Protection face au danger.
Permet à l’homme, qui vacille,
De faire face aux remous de l’existence,
Et de l’ancrer pour retrouver son équilibre.
D’ailleurs, l’expression « Jeter l’ancre »
Signifie arrêter d’errer, et se poser.
Modifié : 10001 symboles
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Descriptif
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83 – Difficile mouillage au Cap Cabo Girao
Alignement central / Titre analogue / Thème mouillage
Forme conique / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : ancres / Symbole de fond : formes
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Fond
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Évocation
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Il y a différentes types de mouillages
Comme diverses formes d’ancres
Chacune étant adaptées à leurs bateaux
Et, parfois, installées en double.
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Symbolique
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Vous regardez autour de vous,
Vous verrez bien que la majorité
Des objets qui nous entourent ont
Une forme géométrique concrète;
Un livre, panneau de signalisation, dé.
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C’est de cette manière que les cubistes
Voyaient le monde en leurs peintures.
Pour décrire leurs œuvres d’art,
Vous devrez connaître les noms
De formes, figures géométriques
Anneaux, crochets, ancres, etc.
bonjourdefrance.com/exercices/
contenu/les-formes-géométriques
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Corrélations
Fond/forme
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On peut jeter l’ancre pour diverses raisons,
Pour stopper le bateau s’il court un danger,
Profiter d’un mouillage en anse appropriée
Ou en un bel endroit pour sa contemplation.
Avec quelqu’un, quelqu’une, en sieste à deux,
.
Tant vrai qu’au Cabo Girao, plus que tentant
De faire, d’une pierre deux coups, jouir de tout,
Sans entrave autre que celle qu’on aura choisie:
Demandez le programme, voilier tout est permis !
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Jeter l’ancre est une expression que l’on comprend ,
Et cela bien qu’il ne s’agisse pas toujours d’un bateau
C’est un point de fixation, un lieu quelconque, repère,
Qu’on va transformer aussitôt, en tranquille repaire.
Même si l’on y passera pas, et de loin, sa vie entière.
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Et si la liberté ne rimera plus, pour un temps, à rien
A se fixer un lieu comme contrainte nous fait du bien
Le fond de son désir rencontre la forme de son plaisir
Et quand on est deux, l’on se marie dans son soupir !
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Visuel
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Mouillage voilier près falaise
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