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Laura Silva : forêt lauriers,
L’on s’y perd mais avec joie,
Tout autant qu’avec sérénité.
Découvre mille années de vie,
Sans la moindre intervention,
Humaine, pour les exploiter.
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Suite de monts et merveilles
Où, un divin silence est roi,
Où divine nature est reine
En longeant sans peine.
On aimerait bien y vivre,
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Comme résidant primaire.
Tant elle inspire. l’imaginaire
Compensant monde à l’envers
Qui nous agresse ou angoisse
Ou, nous procure la poisse.
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Laura Silva, ressemblerait à, un nom, qui sonne,
Comme le prénom d’une magnifique jeune fille.
Laura Silva, reste une dénomination, qui résonne,
Comme une femme douce, aux allures tranquilles.
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Cette forêt l’est bien, avec sa lévada qui la traverse,
Son eau qui coule, roucoule comme chant de fado
Si humide quand la pluie tombe sur elle à verse,
Qu’elle suinte partout en cascades, ruisseaux.
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Contraste fort entre sa canopée
Qui s’y étend, par contrepentes
Et, la lévada, au canal bétonné,
Avec long chemin, qui le longe.
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Sa végétation florissante, dense,
Montre que tout en elle serpente
Là où les mains des hommes nés
N’ont jamais encore mis le pied.
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Il n’y a pas qu’une seule pente :
Il y a plusieurs flancs de vallées
Bien verdoyantes à perte de vue,
Sans habitation ni discontinuer.
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Un endroit volcanique et vierge,
Colonisé par variétés de plantes,
Qu’il nous est donné d’admirer,
Qui auront bien dix siècles passés.
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Laura Silva est forêt que l’on n’oubliera pas :
Tellement accueillante et tellement agréable,
Que d’elle, et, de sitôt, on ne s’en lasserait pas :
Tant la pénétrer demeure moment inoubliable !
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Extensions
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Comparer la féminité et la naturalité
Est simple et facile : elles sont matrices
De fantasmes de reproduction, conception.
Et en outre, l’une ne va, jamais, sans l’autre :
La forêt répond, en écho, à l’attrait du loup,
Le loup va se réfugier, chassé par l’homme.
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Mais là, attention je sens m’égare, un peu.
Au plus près de réalité qui s’offre à nous,
Tous les sens sont en éveil et en activité,
Nombre d’odeurs, senteurs et parfums
Naturels viennent sensibiliser le nez !
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De baies sauvages, d’eaux ruisselantes,
Titiller notre palais, donner faim et soif
Nombre de cris d’oiseaux, craquements
De branches jusqu’à caresser notre ouïe,
De nombre de couleurs, jusqu’à plus soif.
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La forêt primaire : lieu où la main de l’homme n’a pas mis le pied,
Fascine par ses enchevêtrements de troncs et de branches, croisés,
Jusqu’à même le sol et par une flopée de générations, superposées.
Y pratiquer un étroit chemin est comme pénétrer une forêt vierge,
À coup de coupe-coupe africain ou, aujourd’hui, de tronçonneuses.
Or c’est là que la communion avec la nature demeure la plus forte :
Impression d’en faire partie vous habite, simultanément, étrangeté
Comme d’être de trop ou de bouleverser un état, ancestral, et sacré,
Qui n’aura jamais rien demandé à l’homme et peut se passer de lui.
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Une forêt est une forêt,
Il y en aura des différentes
Forêts de pins … persistantes
Forêts de feuillus dites caduques.
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Cela dit, une forêt, dite primaire,
De toutes les autres, sera différente
En ceci qu’elle pousse et s’autogénère,
Gardant une biosphère très abondante !
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Des arbres, arbustes et plantes y naissent,
Grandissent, périssent et puis nourrissent,
Les suivants, les suivants et suivants encore,
Cela depuis des générations, des millénaires !
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Comme si la vie
Ne se tenait pas,
Dans l’apparence,
Mais la substance,
Ensemble de plantes
Comme …un seul être
Survivant à lui-même,
Longtemps, une éternité.
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Épilogue
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Laura Silva, on croirait un nom de femme.
La forêt a quelque chose en elle de féminin
Pas que par le genre, par son atmosphère,
Qui recèle en elle comme profond mystère.
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Un seul arbre, ni deux, ni trois, ni vingt,
Ne ferait une forêt… à peine un bosquet :
Toute canopée, à laquelle ils participent,
Est faite aussi d’arbustes, autres plantes.
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Là n’est pas la question, ici, c’est l’homme
Qui est facteur absent, facteur dépendant
La forêt n’a pas attendu ses exploitations,
Ni ses mises en réserves, par protections.
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Elle vit par elle-même, pour elle-même :
Si un incendie la détruit, elle se restaure
L’homme se croit en être maitre, à tort :
Ne peut faire face conjoncture extrême.
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En cycle perpétuel, et qui se renouvelle,
La forêt primaire dépendrait du climat.
En montagne, autour de 2 000 mètres,
Végétation a du mal à croitre, s’arrête !
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Et vrai qu’en la traversant, on observe
Un désordre en fouillis presque chaos,
On prendrait bien machette, ou hache
Pour remettre l’ordre : ne touchez pas.
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France, il y a une seule forêt primaire,
Celle qui, le long de La Loire, prolifère.
Il y en a d’autres, appelées mini-forêts,
Bien plus abandonnées que génériques.
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84 – Calligramme
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Laura Silva : forêt lauriers,
L’on s’y perd ** L ** avec joie,
Tout autant qu’** A ** avec sérénité.
Découvre mille ….** U **…. années de vie
Sans la moindre …..** R ***…… intervention,
Humaine, pour …….*** A ***………les exploiter.
.
Suite de monts …….***** S ******…….. et merveilles
Où, un divin ……..******** I *****……… silence est roi,
Où divine ………*********** L ****……… nature est reine
En longeant………********* V *****…………… sans peine.
On aimerait ……….******** A ******………… bien y vivre,
.
Comme résidant …..******.** F ********…………… primaire.
Tant elle inspire. ……..****.*** O **********……… l’imaginaire
Compensant monde …..****** R *************…….. à l’envers
Qui nous agresse …….******* E *********………. ou angoisse
Ou, nous procure ……******* T ***********………. la poisse.
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Laura Silva, ressemblerait *** P ******* à, un nom, qui sonne,
Comme le prénom d’une ***** R ******* magnifique jeune fille.
Laura Silva, reste une ******** I *** dénomination, qui résonne,
Comme une femme douce *** M ****** aux allures tranquilles.
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Cette forêt l’est bien, avec **** A ***** sa lévada qui la traverse,
Son eau qui coule, roucoule** I ******* comme chant de fado
Si humide quand la pluie **** R ******* tombe sur elle à verse,
Qu’elle suinte partout ********* E ******** en cascades, ruisseaux.
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Contraste fort entre sa canopée
Qui s’y étend, par contrepentes
Et, la lévada, au canal bétonné,
Avec long chemin, qui le longe.
Sa végétation florissante, dense,
Montre que tout en elle serpente
Là où les mains des hommes nés
N’ont jamais encore mis le pied.
Il n’y a pas qu’une seule pente :
Il y a plusieurs flancs de vallées
Bien verdoyantes à perte de vue,
Sans habitation ni discontinuer.
Un endroit volcanique et vierge,
Colonisé par variétés de plantes,
Qu’il nous est donné d’admirer,
Qui auront bien dix siècles passés.
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Laura Silva est forêt que l’on n’oubliera pas :
Tellement accueillante et tellement agréable,
Que d’elle, et, de sitôt, on ne s’en lasserait pas :
Tant la pénétrer demeure moment inoubliable !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Des racines, un tronc, et du feuillage
Pour sûr, pour sûr, c’est un arbre,
Faisant partie de forêt primaire
Qui, de ce fait, peu ordinaire !
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Qu’est-ce qu’on trouve en forêts primaires
Des arbres laissés à eux-mêmes, en voilà un
Et qui accordera bien son fond à… sa forme!
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Il n’y a pas de forêt sans arbres
Mais un arbre peut cacher la forêt
En une forêt primaire, plus encore,
On trouve de tout, canopée sauvage.
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Symbolique
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L’arbre cosmique
Est représenté sous forme
De différentes essences majestueuses.
Le chêne celtique et le tilleul germanique,
Le frêne scandinave, l’olivier du proche orient,
Le bouleau sibérien, sont tous remarquables
Par leurs dimensions, leur longévité,
Leur couleur et luminosité.
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Il se rattache l’échelle
De Jacob, symbole
De la montée au ciel:
Le Cèdre, l’Olivier,
Le Bouleau, le Chêne.
Toucher du bois est
L’un des gestes de
Conjuration les plus répandus.
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Descriptif
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84 – Laura Silva ou la forêt primaire
Alignement central / Titre droit / Thème mouillage
Forme ronde / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : arbre / Symbole de fond : forêt
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Fond
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Évocation
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Ce n’est pas toujours l’arbre qui cache la forêt
Mauvaise vision d’étendue, complexité
Notre vision dépendrait aussi de l’âge et du sexe
Sans parler connaissances, expertises.
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Symbolique
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La forêt peuplée d’animaux sauvages
Est associé aux dangers et à l’imaginaire
Par évocation d’un sentiment d’étrangeté.
Un espace naturel, sauvage et mystérieux,
Et qui aura toujours fasciné les hommes.
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En effet, c’est un monde sombre
Avec des bruits étranges
Pouvant parfois inquiéter.
Aussi cette étrangeté donne
À la forêt … une dimension
Occulte, associé à la magie.
Source : 1001 symboles
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Corrélations
Fond/forme
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La Nature est une matrice qui comprend
Engendre, assure toutes les formes de vie
Et ce qu’elles soient végétales ou animales
Dans un parfait équilibre hors un humain
À se demander, nous survivra, sans peine !
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Forêt primaire n’est pas toujours ce que l’on croit
On imagine arbre millénaire et qui, encore, croit.
Pour en avoir traversé, j’assure que je ne le vois
Ainsi mais bien plutôt en fouillis innommable
Ou toute strate de la canopée est représentée
Du ras du sol à loin en grandes hauteurs :
Son auto organisation rime avec survie
La main de l’homme ne peut l’y aider
Et pourtant son équilibre ne meurt.
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Visuel
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Randonnée dans une forêt primaire
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