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Marché est lieu vivant souvent haut en couleurs,
Tout autant que rutilant, mais, celui de Funchal,
Dans cette ile de Madère lui vaut d’être un fanal
Ses odeurs sont fortes, ses prix, restent doux,
Et, l’on y on trouvera à peu près … de tout
Pour ses recettes et pour réaliser ses mets,
Avec le sourire, comme pas fait exprès.
Le Marché Funchal, a, dans ces étals,
Grand nombre d’espèces végétales
Qui ravissent délicieuses sensations
Et parfois même, fortes émotions.
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Un vrai charivari, ce d’autant qu’à chaque étal reluit
Différentes lumières reflétant quelque fermière
Cueillant en son verger familier ou familial
Vrais bons légumes et bons agrumes,
Assurant plats gourmets, gourmands.
Quand épices ou herbes aromatiques,
Ajouteront leurs fumets sympathiques,
Et tout un cortège, de senteurs et saveurs,
Sortiront des marmites et à toutes vapeurs.
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Rondeurs des pommes, autant que des navets,
Voire longueurs des poireaux des courgettes,
Les rougeurs belles tomates et des carottes
Font échos aux verdeurs des cristophines.
Et ici, tout concourt à faire de cette cour,
Un vrai lieu de miracle, un vrai cénacle,
Où on vend et justement au plus juste prix
Meilleure qualité à en remplir son panier.
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Et lors en sortant Marché Municipal de Funchal
Avec toutes bonnes odeurs, toutes belles couleurs,
Vous assurant, en tête, au moins dix repas de fête,
Avec, en plus, tout folklore d’une foule, qui déboule
Comme marée humaine, comme marée soudaine,
Tous les samedis matins et pour chaque semaine,
Cabas plein, on en sort, lors, cabas vide, on entre
Car, centre de Funchal est devenu son …ventre,
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Avec un tel ventre, nul ne craindra un embonpoint
Tant qu’il se restreint sur la charcuterie-pâtisserie
Pourquoi lors tant de madériens et madériennes,
Assis sur un si grand tas de fruits et de légumes,
Au prix le plus bas d’Europe, sont si gros, grosses.
Voilà bien un mystère, que l’on n’expliquera pas.
Le Marché Municipal Funchal est un moindre mal,
Pour ceux voulant garder la ligne, ce n’est pas banal.
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Extension
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D’autres marchés existent,
Un peu partout dans les villes
En certains villages de la côte,
Que l’on qualifie de « natural »
Pour signifier qualité « bio » ;
Nous en avons fait un, réputé,
Nous n’avons pas été déçus :
Directement du producteur
Vers le consommateur :
Le plus court chemin
Pour nourriture !
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Un marché haut en couleur s’il en est
Tant plein de légumes, divers et variés,
Qui vous donneront images d’opulence,
En sachant que tout est produit sur l’ile.
Et je ne parle pas de profusion de fleurs,
Ni des piments qui tapissent étalages,
Ni, des poissons, de sa proche criée !
Il faudrait être fou pour les snober,
Il reste à marchander un bon prix.
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Un marché aux légumes, municipal,
Est un lieu haut en couleurs, en étals
On y trouve de tout et coup de cœur :
Y en a autant pour la vue qu’odeurs. !
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Cherchez piments, en veux-tu en voilà,
Des fruits bio, provenant du «natural »
Ou du poisson frais de la pêche du jour,
De la viande, tout est offert à vos choix !
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J’y ai vu des pains, et des plats préparés,
Sans compter des fleurs extraordinaires,
Qui ajoutent, à l’endroit, une belle saveur,
Qui comblera parfaitement votre bonheur.
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Pour autant, corne d’abondance n’est pas là,
L’hiver est plus rude : il faudra plus importer
Mais grâce aux lévadas, l’autonomie assurée,
Et ce n’est que justice grâce à leurs ancêtres.
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Épilogue
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Profusion de tout et à un prix concurrentiel
Et du producteur, direct au consommateur :
Tel est ou semble être clés marché municipal
Chacun voit en cela que du bien rien de mal.
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Il est vrai qu’on en prendrait plein les yeux,
Bien que ne soit pas notre tête qu’il nourrit
Encore qu’on y trouvera marchand de fleurs
Mais bien notre ventre et de mille manières.
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Le marché municipal, de Funchal, à Madère,
Ressemble à bien d’autres ailleurs et pourtant
Il m’a paru avoir quelque chose de particulier
Étagement de couleurs sur plusieurs niveaux,
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Qui fait qu’en l’observant et plissant les yeux,
On se donnera vision tableau impressionniste
J’exagère, je sais, quand même, les profusions
S’étalent au point qu’elle force… l’imagination.
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Nous y avons acheté plusieurs fois des légumes
Ce fut loin d’être la corvée, ce fut même plaisir,
Reste que plus délicat, reset bien sûr de choisir,
On fait comme pour melons : on tâte, on hume.
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On y trouve aussi des pains, des plats préparés
Et juste à côté, grande halle pour poissonniers
Le pain, comme chacun sait, aliment de base
Plats préparés si ni temps, envie, de cuisiner.
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J’en terminerai par odeurs des étals d’épices,
Les morceaux de fruits offerts pour déguster.
C’est clair, instille tous nos sens, ce marché.
Ah, j’oubliais les bruits … un vrai concert !
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87 – Calligramme
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Marché est lieu vivant souvent haut en couleurs,
Tout autant que rutilant, mais, celui de Funchal,
Dans cette ile de Madère lui vaut d’être un fanal
Ses odeurs sont fortes, ses prix, restent doux,
Et, l’on y on trouvera à peu près … de tout
Pour ses recettes et pour réaliser ses mets,
Avec le sourire, comme pas fait exprès.
Le Marché Funchal, a, dans ces étals,
Grand nombre d’espèces végétales
Qui ravissent délicieuses sensations
Et parfois même, fortes émotions.
.
Un vrai charivari, ce d’autant qu’à chaque étal reluit
Différentes lumières * reflétant * quelque fermière
Cueillant en son M verger familier * ou familial
Vrais bons U légumes et bons L agrumes,
Assurant N plats gourmets A gourmands.
Quand épices I ou herbes P aromatiques,
Ajouteront leurs C fumets I sympathiques,
Et tout un cortège, de senteurs et de saveurs,
Sortiront des marmites et à toutes vapeurs.
.
Les rondeurs des pommes, autant que celles des navets,
Voire longueurs * des poireaux E des courgettes,
Les rougeurs M belles tomates D et des carottes
Font échos A aux verdeurs des * cristophines.
Et ici, tout R concourt à faire É de cette cour,
Un vrai lieu C de miracle, un H vrai cénacle,
Où on vend et * justement * au plus juste prix,
Meilleure qualité en D à remplir son panier.
E
Et lors, sortant Marché * Municipal de Funchal
Avec toutes bonnes odeurs F avec toutes belles couleurs,
Vous vous assurez en tête U au moins dix repas de fêtes
Avec en plus le folklore N d’une foule, qui déboule
Comme marée humaine C comme marée soudaine,
Tous les samedis matins H et pour chaque semaine,
Cabas plein, on en sort A lors cabas vide, on entre
Car, centre de Funchal L est devenu son … ventre,
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Avec un tel ventre, * nul ne * craindra un embonpoint
Tant qu’il se restreint * sur la * charcuterie-pâtisserie
Pourquoi lors tant de * madériens * et madériennes,
Assis sur un si grand * tas de fruits * et de légumes,
Au prix plus bas d’ * Europe, sont si * gros, si grosses.
Voilà bien un * mystère que l’on n’ * expliquera pas.
Le Marché * Municipal Funchal est * le moindre mal
Pour ceux * voulant garder la ligne, ce * n’est pas banal.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un certain nombre de plateaux
Superposés contenant des plats
Ou des pains et des plus variés !
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Plats préparés superposés : pourquoi pas
Avec un grand fruit, en cerise sur le gâteau
Mais il sera bien plus question de légumes.
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Quatre plats, à base de pains,
Que vous pouvez croquer tel que
Ou les couper pour les garnir de
Viande, légumes grillée feu de bois.
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Symbolique
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Quand nous avons une aversion
Pour un aliment d’un plat,
Cela signifie que nous
Ne supportons pas
Ce qu’il représente
Symboliquement,
Qu’il nous apporte
Physiologiquement.
Par exemple, le gras
De la viande parle des
Mémoires émotionnelles
Familiales intervenant
Sur notre action-muscle.
Notre aversion pour le gras
De la viande signifierait que les
Mémoires, émotionnelles, familiales
Gênent un tant soit peu notre propre action.
messagesdelanature.ek.la/la-symbolique-des-aliments
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Descriptif
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87 – Le Municipal marché de Funchal
Alignement central / Titre analogue/ Thème repas
Forme conique / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : macaron/ Symbole de fond : bolo-caco
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Fond
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Évocation
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Un pain comme bolo de caco, chaud et rond
Ayant fermenté avant cuisson
Et qui exhale encore une odeur particulière
Qui nous met de suite en appétit.
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Symbolique
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Le pain est symbole de nourriture
Le pain se rapporte à la vie active
Et le vin, à la vie contemplative,
Le pain, avec ses petits mystères,
Et le vin avec ses grands mystères.
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Le miracle du pain, aux Noce de Cana
Est d’ordre quantitatif, celui du vin, qualitatif.
Le levain est le principe actif de la panification,
Comme la fermentation, celui de la vinification :
Tous deux, principes de transformation chimique.
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Corrélations
Fond/forme
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Un pain bien chaud, sortant du four dégage
Non seulement sa chaleur mais son odeur
Mais sa qualité première est d’être bio
Constitué de blé poussant sans rien
Pour le traiter, pour le conserver
C’est bien la tendance partout
Sauf en cultures intensives
Et plats industrialisés
Qui empoisonnent.
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Étalages, empilements de légumes, fruits, fleurs
Ne manqueront pas dans un marché municipal,
Attirant l’œil comme tableau de natures mortes,
Y compris pains, viennoiseries de toutes sortes
Au point que l’on pourrait y vivre et sans faim
Mais l’abondance ne rime plus avec boulimie,
Face à face avec miroir impose parcimonie,
Ce qui compte est la fraicheur et la qualité
Et en second lieu : le prix et la quantité !
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Visuel
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Façade Marché municipal de Funchal
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