.
Lévada, canal d’irrigation,
Ressemblant aqueduc
Amène eau, coulant
En pentes, douces,
Vers tous les lieux,
Propres à cultures,
Et afin que celles-ci,
Arrosées, repoussent.
Le doux bruit de son eau,
Lorsqu’elle est ruisselante,
Vous accompagne chuintante,
Marchant le long d’un caniveau,
Lors par creux tunnel la montagne,
Il traverse, il vous faut vous imaginer
Un long percement des plus harassants.
Il arrive qu’il longe un vertigineux ravin,
Vous procurant vertige à entrevoir…sa fin.
Madériens ont fait de ce volcan en caillou
Une ile, verdoyante et cela de bout en bout
Où champs sont en terrasses comme d’Asie
Sauf ici, y a céréales légumes et pas de riz.
Dans toutes les iles, d’origines volcaniques,
L’on monte et l’on descend tout le temps !
Ici, les lévadas paraissent sympathiques
Horizontalité, parcours plat, permanent.
L’on entend bruits d’eau claire et limpide
Coulant et roucoulant sans discontinuer,
Berçant rythme de nos pas, lents, rapides,
Comme si, elle voulait nous accompagner.
Monotones, on pourrait dire : pas du tout !
Pleines de surprises et ce, de bout en bout :
Ici, un tunnel et en surplomb, croisement,
Là, souterrain réservoir, contournement.
Entre marche tranquille, sport, poésie :
Chacun trouve son plaisir ou bonheur,
Nombre émotions et parfois de peurs
Laissent souvenirs frissonnant de vie.
Ses paysages variés, laissent rêveurs
Un amour de nature, en plein cœur.
Et cette magie opère, à chaque fois,
Qu’on longe une vallée traverse, bois,
Elle vous tiendra compagnie partout
Comme installée, à demeure, en vous.
Les lévadas semblent veines ou artères
Irriguant terre aride, ce, d’Ouest en Est,
Fautes de ruisseaux, ou fautes de rivières,
Font de champs cailloux cultures agrestes.
.
.
Extension
.
Lévada ne constitue pas exclusivité
Qui serait propre à l’ile de Madère
C’est là qu’il y en a le plus, en densité,
Et c’est là où le réseau continue à être
Parfaitement entretenu, au fil des ans.
Elle sert au tourisme et à l’agriculture.
.
On y croise bon nombre de marcheurs,
De tous âges, et de tou tes conditions
Mais pour autant si la montée des pics,
Restera une destination, des plus prisées,
La traversée de quelques forêts primaires
Ne manque pas non plus d’intérêt agraire,
Autant voire sinon plus que documentaire.
.
La magie de randonnée le long d’une lévada tient en deux mots :
C’est en légère pente en continu, et le parcours est toujours varié
Il n’y a pas deux qui se ressemble, et aucune sans aucun intérêt.
Il faut se représenter le travail, pénible et lent, que cela a coûté,
Sans compter l’ingéniosité pour irriguer parcelles cultivables,
Car ce n’est pas pour les yeux ni pour les pieds des touristes,
Qu’elles ont été réalisées, mais pour leur, survie, utilité.
.
Lévada pour canalisation et sentier,
Taillé le plus souvent dans les roches
Représente un vrai travail de forçat !
.
L’eau coule du nord recevant les pluies
Et plus accidenté, au sud bien plus plat
Pour cultures mais aussi bien trop sec.
.
On marche toujours à plat tout le long,
Il faudra juste grimper pout l’atteindre
On passe par des tunnels, ou des forêts.
.
Et certains sentiers sont plus scabreux,
Avec profond ravin, abrupt juste à côté,
À en faire bien attention pour se croiser.
.
.
81 – Calligramme
.
Lévada, canal d’irrigation,
Ressemblant M aqueduc
Amène eau A coulant
En pentes, G douces,
Vers tous I les lieux,
Propres à E cultures,
Et afin que * celles-ci,
Arrosées, re D poussent.
Le doux bruit E de son eau,
Lorsqu’elle est S ruisselante,
Vous accompagne * chuintante,
Marchant le long d’ R un caniveau,
Lors par creux tunnel A la montagne,
Il traverse, il vous faut N vous imaginer
Un long percement des D plus harassants.
Il arrive qu’il longe un O vertigineux ravin,
Vous procurant vertige N à entrevoir…sa fin.
Madériens ont fait de É ce volcan en caillou
Une ile, verdoyante et E cela de bout en bout
Où champs sont en ter S rasses comme d’Asie
Sauf ici, y a céréales * légumes et pas de riz.
Dans toutes les iles, * d’origines volcaniques,
L’on monte et l’on * descend tout le temps !
Ici, les lévadas pa D raissent sympathiques
Horizontalité, par E cours plat permanent.
L’on entend bruits S d’eau claire et limpide,
Coulant et roucou * lant sans discontinuer,
Berçant rythme de L nos pas lents, rapides,
Comme si, elle vou É lait nous accompagner.
Monotones, on pour V rait dire : pas du tout !
Pleines de surprises A et ce, de bout en bout :
Ici, un tunnel et en D surplomb, croisement,
Là, souterrain réser A voir, contournement.
Entre marche tran S quille, sport, poésie :
Chacun trouve son * plaisir ou bonheur,
Nombre émotions D et parfois de peurs
Laissent souvenirs E frissonnant de vie.
Ses paysages variés, * laissent rêveurs
Un amour de nature, M en plein cœur.
Et cette magie opère, A à chaque fois,
Qu’on longe une vallée D traverse, bois,
Elle vous tiendra com È pagnie partout
Comme installée, à de R meure, en vous.
Les lévadas semblent E veines ou artères
Irriguant terre aride * ce, d’Ouest en Est,
Fautes de ruisseaux, * ou fautes de rivières,
Font de champs cail * loux cultures agrestes.
.
.
Forme
.
Réduction
.
.
.
Évocation
.
Une forme de lévada avec un
Coude suivant flanc de montagne,
Ses canaux d’irrigation à ciel ouvert
Font originalité randonnée Madère.
.
Une randonnée en lacet le long de lévada
Tant on la croirait voir couler à nos pieds
Que le fond et la forme se confondraient !
.
Une lévada est un canal d’irrigation
Creusé à flanc de montagne,
Un sentier existe pour construction
Puis pour réparation.
.
Symbolique
.
Une lévada est un canal d’irrigation
Considéré comme aqueduc au Portugal,
Et les plus connus sont sur l’île de Madère.
Elles furent créées par la nécessité d’acheminer
Importante quantité d’eau du versant nord-ouest
De l’île, plus arrosé, au versant sud-est, plus sec
Mais plus propice à l’habitat et l’agriculture,
Telle que la production de cannes à sucre.
Les Portugais commencèrent à creuser
Des lévadas à partir du XVI siècle.
Modifié, source : Wikipédia
.
Descriptif
.
81 – Magie des randonnées des lévadas de Madère
Alignement central / Titre analogue / Thème canaux
Forme oblique / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : randonnée / Symbole de fond : lévada
.
.
Forme
.
Réduction
.
.
Évocation
.
.
Évocation
.
Une forme de lévada avec un
Coude suivant flanc de montagne,
Ses canaux d’irrigation à ciel ouvert
Font originalité randonnée Madère.
.
Une randonnée en lacet le long de lévada
Tant on la croirait voir couler à nos pieds
Que le fond et la forme se confondraient !
.
Une lévada est un canal d’irrigation
Creusé à flanc de montagne,
Un sentier existe pour construction
Puis pour réparation.
.
Symbolique
.
Une lévada est un canal d’irrigation
Considéré comme aqueduc au Portugal,
Et les plus connus sont sur l’île de Madère.
Elles furent créées par la nécessité d’acheminer
Importante quantité d’eau du versant nord-ouest
De l’île, plus arrosé, au versant sud-est, plus sec
Mais plus propice à l’habitat et l’agriculture,
Telle que la production de cannes à sucre.
Les Portugais commencèrent à creuser
Des lévadas à partir du XVI siècle.
Modifié, source : Wikipédia
.
Descriptif
.
81 – Magie des randonnées des lévadas de Madère
Alignement central / Titre analogue / Thème canaux
Forme oblique / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : randonnée / Symbole de fond : lévada
.
.
Fond
Évocation
.
Les randonnées sur l’Ile de Madère sont faciles
Par suite de peu de dénivelés
Ce à quoi s’ajoute le paysage à flanc de montagne,
Murmure de l’eau qui s’écoule
.
.
Symbolique
.
Randonnée
Est un exercice
Physique complet
Et un temps propice
Pour délier sa pensée,
Rêver, et se ressourcer.
Elle participe d’un éveil
Sensoriel au monde par
Les odeurs, par les bruits,
La lumière et les couleurs
Et d’un retour à l’essentiel
Ce, pour se désencombrer,
De s’alléger de surcharges
Inutiles et reprendre
Son souffle.
Le sens de la marche Cairn.info
Corrélations
Fond/forme
.
Des lévadas ou canaux d’irrigations
J’en ai vu partout, en diverses nations,
Mais c’est à madère qu’elles sont reines
C’e n’est que système artériel fait de veines
Qui rend l’ile fertile au lieu d’être un désert,
Figurez-vous que je trouve cela plutôt super.
.
Lévada coule eau, limpide, autour des monts
Où elle prend sa source, et dont elle s’abreuve
Et il n’y aura que la suivre qui nous émeuve
De tout le travail accompli en vue d’irriguer
Des cultures situées à plus de dix kilomètres.
.
Elle rime, parfaitement, avec survie et envie
De coloniser nature mais sans la dénaturer,
Tant et si bien que fond, forme superposent
Et fusionnent en un même élan d’énergie !
.
Visuel
.
.
Cachée sous allée couverte arbustes
.