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Mouvement, vent, silence, cailloux, oiseaux, événement !
Quand vos yeux sont aux aguets, et vos oreilles, de même :
Vous devenez comme caisse de détection … résonnance,
Vous faisant percevoir choses infimes… jusqu’extrême
Tout comme voleurs avançant pieds nus sur des œufs
L’approche plus près des oiseaux, est art voltigeur
Tant ils sont craintifs, des bruits en lour-deurs,
Sans compter des étrangetés de nos odeurs !
De les surprendre au nid comme voyeur,
Ne les dérange, en rien, ce ne sont eux
Qui sont surpris en habits de nature,
C’est bien nous qui les découvrons
Affairés auprès de leurs oisillons
À quêter partout nourritures.
Envols, retours à leurs nids,
Offrent des ballets et cris
D’oisillons avec appétits
Féroces … oh, que oui !
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Non loin de l’Observatoire
Situé au milieu de nulle part
Tandis qu’on grimpe sommet
Le silence susurre…ses secrets.
Rien ne bouge, rien ne craque :
Aucun oiseau ne vole, ne vaque,
L’on entend battements de cœur,
Randonneurs, en pleines ardeurs.
Là-haut, amas, roches et basaltes
Méritent une plus longue halte.
Sur pente, le vent s’y engouffre,
Chante ce qu’il sent, et souffre.
Au-dessus : bandes de craves,
Poussent cris, aigus, graves,
Survolent tels joyeux drilles,
Paysages comme escadrille.
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Silence intérieur convient
À cette nature qu’on voit bien
Suivre le cours et au jour le jour
Sans se soucier du bruit qui court
Sur cette ile, les oiseaux sont rares
Pour les observer faut observer silence.
L’ornithologue seul les voit en abondance
Se faisant transparent sinon aux envols gare.
Le silence possèderait en outre une autre vertu,
Celle de vous rendre disponible à tout événement,
Si petit, anodin, original, soit-il, ou voire, inattendu,
Ou, comme une oreille qui tend l’œil vers appariement.
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Extensions
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Appariement, l’on dira qu’en fermant les yeux
L’on entend mieux : question de distraction
Ou de concentration, ou de double canal
À traiter ensemble selon psychologues.
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Il se trouvera que le chant d’un oiseau
N’est pas tout à fait le même pour nous,
Si on le voit ou pas, si on l’identifie ou pas.
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Il doit en être ainsi d’observatoire entendant
Des signaux radios, voit des poussières d’étoiles
Mais là, nous sommes très loin de l’ornithologie
Tant les bruits du fond de l’Univers, n’ont rien
D’audible à l’oreille, de détectable à l’œil nu.
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Nord, Sud, Est, Ouest : autant de paysages totalement différents
À l’ouest, cinq observatoires astronomiques alignés témoignant
Dun air très pur et d’un ciel bien dégagé souvent transparent,
D’ailleurs du haut du Pico de la Nieve on distingue au loin
L’ile de Tenerife et, plus loin encore, de Gran Canaria
Entre les deux, la mer d’un bleu clair ou profond
Qui au coucher de soleil, prend des couleurs
Se charge de ligne d’écume sous le vent
Rend tout le panorama, magique.
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On peut se demander pourquoi
L’on aimera tant les panoramas
Lors même qu’en chemin, l’on voit
Déjà tout, ou partie, d’un paysage ?
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Vous répondrez : on ne le domine pas.
C’est vrai, il s’agit d’autre sensation, là :
La vue à deux cents voire trois cent degrés
N’a rien à voir avec un seul coin de verdure.
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Notre imaginaire laisse entrevoir point de vue
Mais il ne le remplacera pas, ni ne le garantira.
Si l’on s’arrête sur le bord d’une route en voiture,
C’est qu’il vaut plus que pause : l’émerveillement !
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72 – Calligramme
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Mouvement, vent, silence, cailloux, oiseaux, événement !
Quand vos yeux sont aux aguets, et vos oreilles, de même :
Vous devenez comme caisse de détection P résonnance,
Vous faisant percevoir choses infimes I jusqu’extrême
Tout comme voleurs avançant pieds C nus sur des œufs
L’approche plus près des oiseaux, O est art voltigeur
Tant ils sont craintifs, des bruits * en lour-deurs,
Sans compter des étrangetés D de nos odeurs !
De les surprendre au nid E comme voyeur,
Ne les dérange en rien * . ce ne sont eux
Qui sont surpris en L habits nature,
C’est bien nous qui A les découvrons
Affairés auprès de * leurs oisillons
À quêter partout N nourritures.
Envols, retours I à leurs nids,
Offrent des E ballets et cris
D’oisillons V avec appétits
Féroces E oh, que oui !
.
Non loin de l’Observatoire
Situé au milieu de nulle part
Tandis qu’on grimpe sommet
Le silence susurre…ses secrets.
Rien ne bouge, rien ne craque :
Aucun oiseau ne vole, ne vaque,
L’on entend battements de cœur,
Randonneurs, en pleines ardeurs.
Là-haut, amas, roches et basaltes
Méritent une plus longue halte.
Sur pente, le vent s’y engouffre,
Chante ce qu’il sent, et souffre.
Au-dessus : bandes de craves,
Poussent cris, aigus, graves,
Survolent tels joyeux drilles,
Paysages comme escadrilles.
.
Silence inté * rieur convient
À cette nature * qu’on voit bien
Suivre le cours L et au jour le jour
Sans se soucier A du bruit qui court
Sur cette ile, les * oiseaux sont rares
Pour les observer P faut observer silence.
L’ornithologue seul A les voit en abondance
Se faisant transparent L sinon, aux envols, gare.
Le silence possèderait M en outre une autre vertu,
Celle de vous rendre dis A ponible à tout événement,
Si petit, anodin, original, * soit-il, ou voire, inattendu,
Ou, comme une oreille qui * tend l’œil vers appariement.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un verre grossier, du Moyen-Âge
Un tabouret en plastique, commun
Un ciboire du genre imaginaire ?
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Rien de commun entre ciboire et mont
Quoique pensable sur un plan spirituel
En tous les cas, projection imaginaire !
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Va pour un ciboire, si c’est cela
Est-ce qu’il nous faut pour boire,
Boire à la source d’un imaginaire
Propre à un tel lieu, ou tel spectacle.
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Symbolique
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Le ciboire est un vase sacré
En métal précieux qui prend
Forme d’un calice couvert
Et où l’on conserve les
Hosties consacrées.
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Ce vase en forme
De coupe, provient
Du répertoire religieux.
Il aurait, pour étymologie,
Le mot grec kibôrion (courge),
Voire le mot latin cibus (nourriture)
Référence nourriture spirituelle des fidèles.
meubliz.com/definition/ciboire
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Descriptif
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72 – Pico de la Nieve, La Palma
Alignement central / Titre oblique droit / Thème rando
Forme courbe / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : ciboire / Symbole de fond : imaginaire
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Fond
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Évocation
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Notre imaginaire fait partie de notre réel
Lors, par nous, créé,
Et n’a que peu de prise, emprise, sur réalité,
Demeurant fort virtuel.
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Symbolique
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L’imaginaire peut être défini
Comme le fruit de l’imagination,
D’un individu, groupe, ou société,
Produisant images, représentations,
Récits, mythes, plus ou moins détachés
De ce qui est définir comme étant réalité.
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Il s’agit de la capacité d’un groupe, individu,
À se représenter le Monde, à l’aide d’un réseau
D’association d’images qui lui donnent un sens.
Modifié et mis en forme, source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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L’imaginaire, comme chacun sait, est dans la tête
Mais se nourrit de toutes les perceptions extérieures
Auxquelles elle confronte, associe autre représentation
Elle n’est pas tant dans la nouveauté que reformulation
Autrement dit en une autre manière de le dire, montrer
Mais quand il s’agit de l’univers, et voire de l’invisible
Il n’y a d’autre moyen que son imaginaire pour se le
Représenter, traductions de calculs, projections !
Cela m’a sauté aux yeux au Pico de la Nieve !
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L’imaginaire aurait-il une forme consacrée :
Nul doute que non : il est le fruit d’arbitraire
De la pensée et non argument raisonnement.
Ce qui ne l’empêche pas de rimer en des mots
Qui, bien que la dépassant, restent résonnant
Par les sons, les images que rimes inspirent !
Exemple : un ciboire demeure un instrument,
Mais il peut y avoir mystère de son contenant
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Visuel
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Ile de la palma vue d’avion
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