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Vue bateau,
En apparence
Un vrai désert,
À part sa longère,
En bois, toit de tuiles,
Trois cabanons … autour,
Pour des locaux techniques,
Une grande aire de pique-nique
Couverte avec possibilité barbecue.
Le sol est fait de sables aérés et gros
Parsemés de blocs… tombés d’en haut.
Dès lors, ce n’est qu’en s’en approchant,
Que l’on devine, vraiment, son vrai sentier.
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Gardien nous indique
Le sens à respecter :
Il y a vingt ans,
Il n’y avait rien
Sur ce terre-plein
À part des plantes,
Oiseaux endémiques,
Lors deux cents espèces,
Manifestent leur présence !
.
Nous autorisons à faire hors sentier,
En dix minutes la visite serait terminée.
C’est ainsi qu’on se retrouve face à une plage
Faite de galets noirs où morceaux bois flottés
Serviront à faire des pains dans le four à côté
Pour jours devenus trop difficiles, tempêtés.
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L’énergie est fournie par panneaux solaires,
Stockée en une rangée de grosses batteries,
L’eau, récupérée de falaise lors de pluies,
Stockée dans plusieurs citernes réservoirs.
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Ainsi gardien possède grande autonomie
Comme en phare autre fois encore hier :
Nous avons, face à nous, l’ile de Madère,
Habitations de Funchal, pentes de terre,
Vingt mille de distance est autre monde.
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Ici, éboulis de pierres et là, tout derrière
Qui fait rouler ses blocs, près de la mer,
Plus haut, trois strates plus volcaniques,
Couches de basalte, ou de tuf, explosifs,
À la verticale, coulées de lave, extensifs.
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Le tout donne un aspect mille-feuilles,
De plus de deux cents mètres, de haut,
Un sentier existe pour grimper là-haut
Qui serpente en lacets assez resserrés.
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Extension
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Sa raideur, son danger, nous en découragent,
On y trouverait un plateau où il fut un temps,
Au siècle dernier, un fermier, s’y était installé.
Je m’imagine être ce dernier, vivant en autarcie,
Oublié du monde et à la merci de tempête épidémie.
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Il faudrait avoir l’âme trempée d’un ermite du désert
Pour ne pas devenir complétement malade ou cinglé.
Il fut un temps où la nature pouvait encore subvenir
À nos besoins vitaux, étant restreints au minimum.
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En ayant pratiqué les instruments du progrès,
Ce retour à la nature est devenu impossible
Tant notre culture, civilisation nous a
Conditionné à tous ses produits !
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Il faut vous imaginez sur une ile déserte avec une seule maison, abri,
Impossible de la quitter lors de grosse tempête d’attendre un secours
C’est comme si vous étiez, dans un phare, en pleine mer, isolé de tout.
Il faut être un Robinson, loup solitaire, à toute épreuve, moral d’acier,
Et prier le ciel qu’un ouragan, événement ne viennent vous assassiner.
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Un camp de garde sur une ile déserte
C’est un peu comme une robinsonnade,
Quoique moderne, eau, vivres, électricité.
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Il y a gardien officiel et volontaire, en saison
L’hiver est plutôt rude, faut s’y faire à solitude
Nous avons vu un jardin, récupérateur de pluie.
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Chose plus surprenante, infirmerie pour phoques
Mais pas n’importe lesquels : des phoques-moines
Dont une importante colonie vivrait au sud de l’ile.
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90 – Calligramme
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Vue bateau,
En apparence
Un vrai désert,
À part sa longère,
En bois, toit de tuiles,
Trois cabanons … autour,
Pour des locaux techniques,
Une grande aire de pique-nique
Couverte avec possibilité barbecue.
Le sol est fait de sables aérés et gros
Parsemés de blocs… tombés d’en haut.
Dès lors, ce n’est qu’en s’en approchant,
Que l’on devine, vraiment, son vrai sentier,
Qui nous parait
Gardien nous indique
Le sens à respecter.
Il y a vingt ans,
Il n’y avait rien
Sur ce terre-plein
À part C des plantes,
Oiseaux A endémiques,
Lors deux M cents espèces,
Manifestent P leur présence !
Nous autorisons * à faire hors sentier,
En dix minutes D visite serait terminée.
C’est ainsi qu’on se E retrouve face à une plage
Faite de galets noirs * où morceaux bois flottés
Serviront à faire des G pains dans le four à côté
Pour jours devenus A trop difficiles, tempêtés.
L’énergie est fournie R par panneaux solaires,
Stockée en une rangée D de grosses batteries,
L’eau, récupérée de fa E laise lors de pluies,
Stockée dans plusieurs * citernes réservoirs.
Ainsi gardien possède I grande autonomie
Comme en phare autre S fois encore hier.
Nous avons face à nous L l’ile de Madère,
Habitations de Funchal, A pentes de terre :
Vingt mille de distance S est autre monde.
Ici, éboulis de pierres et * là, tout derrière
Qui fait rouler ses blocs D près de la mer.
Plus haut, trois strates E plus volcaniques,
Couches de basalte S ou de tuf, explosif
À verticale, coulée E de lave, extensif.
Le tout donne un R aspect mille-feuilles,
De plus de deux T cents mètres, de haut,
Un sentier existe A pour grimper là-haut
Qui serpente en S lacets assez resserrés.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Pointe de lance ou pendentif,
Un pied d’abat-jour avec lampe,
Un flacon de parfum d’aventure
Avec son gros bouchon diffuseur ?
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Rien de commun a priori entre une ile et un flacon
Sauf, peut-être, si ce dernier renfermera un trésor
Sous forme de parfum sauvage qu’il faut humer.
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Un flacon de parfum en pâte de verre sculptée
Qui attire l’œil autant que le nez
Contenant parfum d’aventure à n’en pas douter
En tous cas, étrange, mystérieux.
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Symbolique
Lorsque
L’on parle
De parfumerie,
Même si l’essence
Elle-même odorante,
Reste très importante,
On ne peut ignorer le flacon
Élément essentiel conservation
Et pour transport du parfum,
Il sert aussi et très largement
À sublimer son image.
Lors les grandes maisons
De luxe feront appel
À de grands designers
Afin d’élaborer des
Flacons audacieux
Et voire somptueux.
tendance-parfums.com/parfum-
femme/choisir-un-parfum/flacon
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Descriptif
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90 – Camp de garde, Islas Desertas
Alignement central / Titre serpentin/ Thème découverte
Forme cône ovale / Rimes variées / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : flacon Symbole de fond : aventure
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Fond
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Évocation
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Parfum d’aventure de découvrir
Que de marcher sur une ile déserte
Et dont on ne connait rien et nous
Parait des plus aride et sauvage.
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Symbolique
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Une aventure est une suite de péripéties
Et de rebondissements et qui constituent
Le plus souvent, la trame d’une histoire
Fictive ou réelle ou mélange des deux.
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Il peut s’agir d’un événement fortuit,
De caractère singulier ou surprenant,
Qui concerne une ou plusieurs personnes.
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Récemment, beaucoup de jeux vidéo RPG
Role Play Game nous propose de créer
Un personnage et de lui faire vivre
Une aventure en monde du jeu.
Source : Wikipédia
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Corrélations
Liens fond/forme
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Si vous monter sur le plateau des Désertas
Vous serez plus seul qu’en la chaine des Alpes,
Vous ne rencontrez personne ni de près, de loin,
En cas d’accident, vous ne compterez que sur vous
C’est l’aventure, à l’état pur, en tous sens du terme,
Jusqu’à être oublié de tous et ,peut-être, de soi-même,
Mais après tout, la nature peut bien se passer de nous.
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Rien à voir entre parfum et flacon a priori
Mais dès qu’on leur accole ce mot d’aventure,
Tout, les rapproche puis, à lui, ils s’accrochent
Les vers contraints alternent avec les vers libres
Et si les visages resteraient dos à dos, à jamais
C’est parce que leur solitude est ancrée en ile,
Des Désertas qui, comme son nom l’indique,
Restreint l’aventure à bien peu de choses
Au point que peu de marins s’y osent.
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Visuel
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Vue du bateau : un vrai désert
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