92 – Crépuscule Islas Désertas

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Tombée de la nuit,

C’est la fin du jour,

Le ciel s’assombrit.

Et c’est, souvent, le seul moment

Où le ciel chanterait ses couleurs,

En  illuminant  l’horizon  d’Ouest,

Par dessous ou dessus  les nuages,

À même de déclencher chez nous,

Un enchantement mais non peur

De tous les grains,  de passage,

Et des éclairs, et,  des orages.

.

Les photos crépuscules tirés

Sont toutes  à se ressembler

Mais  les paysages illuminés

Restent  encore  différenciés

Tant leur palette de nuances

Infinies  versions, variances.

.

Il arrive  à des  persévérants

Plus chanceux,  d’apercevoir

Fameux rayon vert,   brillant

Comme   figure  d’arlésienne

Une, deux secondes, à peine :

Reflet d’un esprit dans le noir

Une  sorte de fantôme  s’élève

En flot de lumière, artésienne

.

Des peintres et des  poètes,

Se  seront mis à le décrire,

Et je n’ai point l’intention,

De les imiter ni surpasser.

Tout crépuscule  d’un soir,

Nous laissera  le bel espoir.

.

Demain  encore  on revivra

Autre jour qui ne finira pas

Où   ses  lumières  tamisées

Suite  à ses  nuages  colorés,

Se projetteront sur la falaise

Et l’éclairant tout à leur aise.

.

Tous les ocres, roses et les roux

Éclatent, lors en dominant tout

Tandis que les jaunes et bleutés,

Regorgent  des belles intensités,

Et tous les tableaux d’un maitre,

Seront vite appelés  à disparaître,

.

Et dès lendemain  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ encore, naitre

Troublant le fond ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ de chaque être

Tentant de saisir  ¤¤¤¤¤¤¤¤ l’instant unique,

Comme dernier ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ chant d’un cygne.

.

.

Extension

.

Leur petite mort mais leur grande vie,

Signent un destin cyclique pareil au mien

Le crépuscule est en texte,   en point, virgule,

En rythmant soit le paragraphe,   soit la phrase.

Ici, les ponctuations  entre les      différentes phases

D’une journée se partageront         entre Soleil et Lune.

Dans ce crépuscule, ce ne sera            pas tant  la lumière,

Que ses reflets et ses couleurs              qui nous interpellent.

Il me revient en tête, l’image               d’un monde à l’envers,

Qui ne  saurait  que  le  soleil              ne  se  couche  jamais,

Que ce n’est que la Terre qui             tourne sur elle-même,

Autour de lui même si appa         rences sont contraires.

Il ne faut pas, toujours, s’en       tenir à ce qu’on voit,

Ni à ce qu’on en dit mais     qu’importe la réalité,

Qu’importe  l’interprétation,     voire l’illusion,

Dès  lors que ces moments sont empreints

De mystère et de poésie qui nous font

D’autant apprécier valeur de vie !

.

Couchant, coucher soleil, tombée de la nuit, du jour, crépuscule

Autant de noms, autant d’images, et autant d’émotions,  ressentis !

Couleur rouge orangé, domine  sous la couche nuageuse, sur falaise :

Luminosité décline jusqu’à ne plus rien distinguer entre chien et loup

Le soleil, de grande boule de feu, devient une petite partie, minuscule,

Où l’on guette, avec impatience, et curiosité, son fameux  rayon vert !

Aucun coucher de soleil ne se ressemble et pourtant tous identiques

La seule chose qui change est couverture nuageuse, réverbération

Et si le soleil se couchera en plaine, ou en montagne, ou en mer.

.

Ne craignez rien car notre crépuscule

Ne sera pas celui d’un, celui des dieux :

Soleil, autour de la Terre  et que certains

 Voient plate, ne tombera point en sa lisière

Et les dieux n’y seront  pour rien, non plus !

.

Quant à ses lumières  et quant à ses couleurs,

C’est une palette de rouge et jaune en dégradé

Et qui m’évoquera, en sus, celles des aquarelles

Ou le rayon vert apparait mystérieux et soudain

Pour tirer une révérence en levant son chapeau.

.

Chapeau l’artiste, refais même tableau demain,

On ne s’en lasse jamais : sont tous si différents,

Si grandioses qu’une simple photo ne traduira

Que son reflet, sans épaisseur ni perspective

Un tel écran géant, n’a d’autre équivalent.

.

Laisses aller ton âme… un peu artiste,

Et que le poète,  que tu tentes d’être,

Se réjouisse de contempler l’infini.

.

.

Épilogue

.

Rien de mieux, de plus marin, mystérieux,

Que d’admirer un phare pointant les cieux

En coucher de soleil, crépuscule lumineux.

.

Un côté celui de devant, presque surexposé

Tandis qu’autres restent comme ombragés

Rien d’étonnant pour soleil rasant, couché.

.

Or ici, c’est toute la falaise,  qui se réveille,

Couleurs changeantes, qui font merveille :

Verra-t-on le rayon vert : moribond soleil !

.

Aspects  désert, rugueux sauvage, inhabité,

Contrastent avec nuances, infinies, colorées,

Lumières qui se reflètent sous le ciel nuagé.

.

L’on dit parfois, crépuscule plein désespoir

Tandis que l’aurore serait remplie d’espoir,

Alors que ce sera la même chose ,à l’envers,

Le même soleil autour de sphère circulaire.

.

Des couchers de soleils, en ai vu des milliers,

Celui-ci parait semblable, ne serait le dernier

Ceux sur la mer, sont devenus plus familiers :

Habitant une ile où ils ne peuvent que briller.

.

Un ciel bleu, ou un ciel gris, voire un ciel noir,

Ne produira pas même effet qu’un ciel orangé,

Cette dernière couleur a un ressenti particulier,

Non de fin du monde mais d’horloge, remontoir.

.

.

92 – Calligramme

.

Tombée de la nuit,

C’est la fin du jour,

Le ciel s’assombrit,

Et c’est, souvent, le seul moment

Où le ciel chanterait ses couleurs,

En  illuminant  l’horizon  d’Ouest,

Par dessous ou dessus  les nuages,

À même de déclencher chez nous,

Un enchantement mais non peur

De tous les grains,  de passage,

Et des éclairs, et,  des orages.

Les photos crépuscules tirés

Sont toutes à se ressembler

Mais  les paysages illuminés

Restent   encore  différenciés

Tant leur palette  de nuances,

D’infinies versions, variances

Il arrive  à des  *  persévérants

Plus chanceux,  C  d’apercevoir

Fameux rayon    R   vert brillant

Comme   figure   É     arlésienne

Une deux secon  P    des à peine,

Le reflet d’esprit U    dans le noir

Une sorte de fan  S   tôme  s’élève

En  flot lumière    C    artésienne !

Des peintres et     U    des  poètes,

Se seront mis        L     à le décrire

Et je n’ai point      E      l’intention,

De les imiter ni      *       surpasser.

Tout crépuscule     I         d’un soir,

Nous laissera le      S        bel espoir

Demain encore       L       on revivra

Autre jour qui ne    A        finira pas

Où   ses  lumières    S          tamisées

Suite à ses nuages    *            colorés,

Se projetteront sur   D        la falaise,

L’éclairant tout à       É          leur aise.

Tous les ocres, roses   S         et les roux

Éclatent lors en domi  E           nant tout

Tandis que les jaunes  R          et bleutés,

Regorgent  des belles   T         intensités !

Et tous les tableaux      A       d’un maitre,

Seront vite appelés       S     à disparaître,

Et dès lendemain  ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ encore, naitre

Troublant le fond ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ de chaque être

Tentant de saisir  ¤¤¤¤¤¤¤¤ l’instant unique,

Comme dernier ¤¤¤¤¤¤¤¤¤ chant d’un cygne.

.

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Forme

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Réduction

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92 4

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Évocation

 .

Un pilier de soutènement d’un pont,

Une salière et sinon voire un poivrier,

Une base, une tour escalier et un feu,

Un phare allumé au crépuscule !

.

Dès qu’il sera question de lumière en mer,

Un phare se pointe comme une évocation

Qui répond en miroir au soleil couchant.

.

Le phare de Ploumanac’h, Perros-Guirec,

En pointe du bord du parc

Illuminant les rochers roses au crépuscule

Par son flot de lumière.

 . 

Symbolique 

 .

Le symbolisme

Du rêve de phare

Est très positif.

Il représente la lumière

Qui guidera les hommes.

Le phare  indiquera  une

Direction,  sens du sacré.

À l’instar de toutes tours,

Il affirmera sa verticalité.

Cette construction  possède

Cependant un sens opposé,

Elle est faite  pour  être vue

Alors que la tour est d’abord

Faite pour voir : le phare  est

Surtout un porteur de lumière.

tristan-moir.fr/phare

 .

Descriptif

.

92Beau crépuscule aux Islas Désertas 

Alignement central / Titre droit / Thème soleil

Forme droite / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : phare / Symbole de fond : crépuscule

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Fond

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Évocation de fond

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92 6

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Le crépuscule éclaire l’horizon, obscurcit le lieu

Où l’on est : question de point de vue

C’est la nuit ici et c’est le jour, là-bas,

Lumière au loin, un phare ne peut rien y changer !

 .

Symbolique 

Le crépuscule est passage de jour à nuit

Et même si ces deux états peuvent apparaitre

Comme contraires,  ils restent complémentaires.

Crépuscule, lien indéfectible unissant deux moments,

Est naissance sans cesse renouvelée du jour et de la nuit.

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Au crépuscule l’agitation du jour se calme et la paix du soir

S’étend graduellement et nombre de détails s’estompent

Et ce crépuscule s’empourpre des couleurs du sang

Donnant ainsi à notre perception sensorielle

La liberté d’être plein d’un imaginaire

Tout  empreint d’une spiritualité.

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Le crépuscule n’a rien à voir avec un phare

Sauf qu’il s’allumera pendant qu’il s’éteindra !

Le fond évoque la forme par sa lumière blanche

Et les roches s’enflamment des nuances colorées

Qui forment comme le fond d’un tableau saturé

Les rimes se déplient comme des traits droits,

Zébrant la falaise comme autant de doigts.

Phare reste le seul signe de vie en l’ile

En plus de notre feu de mouillage.

 .

Visuel

.

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Un coucher de soleil éblouissant

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