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Savoir
Se reposer
En tel endroit,
Isolé, peu de gens,
S’en donnant la peine,
D’y monter : un véritable
Luxe, mérité en notre monde
De plus en plus submergé bruits
Y compris par trop de publicités !
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Il faut dire aussi, ici, le silence est roi,
Sans compter que la vue autour est reine.
Et que le moindre reflet, ravit tous sens,
Et, qu’il donne sens, à notre pauvre existence.
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Sa montée vous ferait profiter de ses essences,
De sa nature, plus en outre de sa belle prestance,
Tant, vu d’en haut et du sommet Pico do Castelo,
Rien ne vaut mieux, pour sa joie, et pour sa peine,
Rien n’est si joli, n’est si merveilleux, n’est si beau.
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Pourquoi
Grimper sur un pic :
Pour prendre de la hauteur
Pour bénéficier d’un panorama,
En jouir, dans toutes les directions,
Et très loin jusqu’au fond de l’horizon.
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C’est comme si l’on était devenu … oiseau
Et que du regard on pouvait survoler la terre
En fendant l’air, de ses propres ailes, aux pieds.
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Pourtant, pour y monter faut longtemps marcher,
Lorsque, à la fin, pente devient de plus en plus raide,
Et au prix d’efforts soutenus, consenties, souffrances,
L’on obtient, là-haut, une compensation récompense.
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Même si elle était gratuite parce qu’elle ne servira à rien,
Par rapport à tout le reste, tout son temps, programmé,
Beaucoup de dépense d’énergie, non calcul, d’argent, profit,
Il est vrai que c’est moins de stress, mais bien qu’aussi défi.
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J’y arrive, y arriverai, demain, encore :
Et vie ne pousse à faire souvent effort
À faire un point sur l’état de sa santé.
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Et, si l’on ne sait trop où l’on en est,
D’être, ainsi, au-dessus des nuages,
N’est donné qu’aux enfants sages !
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Le temps change et, la brume monte,
Très rapidement du fond de la vallée,
Jusqu’à nous atteindre à nous enrober,
Tout entier, dans ses voiles, de légèretés.
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Extensions
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Vue du vide à nos pieds s’est estompée,
Elle s’est restreinte à dix mètres, au sol,
Et lors nous sommes en haut de nulle part.
De monter le pic pour, arrivé enfin en haut,
Brume cachant tout le paysage est frustrant,
On le comprend mais c’est autant but, en soi,
L’on ne grimpe pas que pour ça le fun aussi,
Pour l’effort, le sport, le plaisir la découverte.
Il y a quelque chose d’humain et voire de noble
En la volonté de s’élever, en quelque domaine
Quelque lieu que ce soit non pour se mettre
Au-dessus des autres ou de tout et pour
Prendre du recul de naviguer au large
Des côtes en voi lier pour voir et vivre
Les choses, tout à fait autrement.
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Des monts, il y en plusieurs sur Porto Santo et le plus fréquenté
Est celui du Pico do Castelo surplombant la grande ville de Baleira :
De là-haut, la vue sur le panorama de l’ile est imprenable, 360 degrés !
On peut y grimper en voiture jusqu’au deux tiers mais, à pied, et du bas
C’est plus sportif et le panorama plus mérité, une fois arrivé au sommet
Où l’on trouve une plateforme avec une bâtisse et une statue originale
Nous étions au niveau des plus bas nuages, à moitié dans la brume,
Sa fraîcheur contrastait fort avec la chaleur montante des dunes
Et le soir venu, nous aurions pu faire un crochet à la Lune.
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Un mont surplombant une ville,
La mer et la végétation tout autour,
C’est le charme, agrément de cette ile,
Qui nous aura séduit durant notre séjour.
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Il est vrai qu’on a un panorama imprenable
Sur l’ensemble de l’ile et même bien plus loin
Le ciel sans nuage ajouté au calme de l’endroit
Vous pousse à la contemplation et méditation !
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La montée et descente se font par un petit entier
Caillouteux n’offrant pas de difficulté particulière
La pente est douce et toujours des plus régulières
De plus, nous étions presque seuls à le grimper.
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Épilogue
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Mais pourquoi grimper jusqu’au sommet d’un mont !
Ben voyons réfléchissons, réponse coule de source :
Pour contempler le meilleur panorama qui soit !
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Mais encore, quelle différence avec la Tour Eiffel,
De plus on prend l’ascenseur, on se croit des ailes
Point de fatigue ni de crampe : juste plein la vue.
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On plaidera pour le fait que de prendre du temps
De faire des efforts, risquer entorse genoux, pieds
Participe de la valeur de récompense du paysage !
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En réalité grimper pour admirer parait être raison,
Alors qu’en fait c’est juste histoire passion, émotion,
Qui fait le tour des monts verrait le même panorama.
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C’est donc bien, en premier, une affaire entre soi et soi,
Une sorte d’envie et de défi que l’on répète à chaque fois
C’est le corps qui peine mais c’est son âme qui se réjouit.
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Voilà donc un secret, on dira ici motivation du grimpeur,
C’est par l’effort extérieur qu’on enrichira sa vie intérieure
En descendant, le ressenti diminue : on rentre à la maison !
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95 – Calligramme
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Savoir
Se reposer
En tel endroit,
Isolé, peu de gens,
S’en donnant la peine,
D’y monter un véritable
Luxe, mérité * en notre monde
De plus en plus P submergé bruits
Y compris par O trop de publicités !
Il faut dire aussi R ici, le silence est roi,
Sans compter que T la vue autour, est reine.
Et que le moindre O reflet, ravit tous sens,
Et, qu’il donne sens, – à notre pauvre existence.
Sa montée vous ferait S profiter de ses essences,
De sa nature, plus en A outre de sa belle prestance,
Tant, vu d’en haut et N du sommet Pico do Castelo,
Rien ne vaut mieux, T pour sa joie, et pour sa peine,
Rien n’est si joli, n’est O si merveilleux, n’est si beau.
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Pourquoi
Grimper sur un pic :
Pour prendre de la hauteur
Pour bénéficier d’un panorama,
En jouir, dans toutes les directions,
Et très loin jusqu’ M au fond de l’horizon.
C’est comme si l’on O était devenu … oiseau
Et que du regard on N pouvait survoler la terre
En fendant l’air, de ses T propres ailes, aux pieds.
Pourtant, pour y monter E faut longtemps marcher,
Lorsque, à la fin, pente de * vient de plus en plus raide,
Et au prix d’efforts soute P nus consenties souffrances,
L’on obtient là-haut, une I compensation récompense,
Même si elle était gratuite, C parce qu’elle ne servira à rien,
Par rapport à tout le reste, O tout son temps, programmé,
Beaucoup de dépense d’éner * gie, non calcul, d’argent, profit,
Il est vrai que c’est moins de D stress, mais bien qu’aussi défi.
J’y arrive, y arrive O rai, demain, encore :
Et vie ne pousse * à faire souvent effort
À faire un point C sur l’état de sa santé
Et, si l’on ne sait A trop où l’on en est,
D’être, ainsi, au- S dessus des nuages,
N’est donné qu’ T aux enfants sages !
Le temps change E et, la brume monte,
Très rapidement L du fond de la vallée,
Jusqu’à nous atte O indre à nous enrober,
Tout entier, dans * ses voiles, de légèretés.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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En haut, forme de mont, pointu,
En bas, comme forme de village
Créant panorama hors pair !
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Ce sont là deux projections d’un petit mont
Un avec une langue de terre, et autre sans
En bas, la ville, haut, panorama sur l’ile.
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Un mont haut de 437 mètres n’est autre
Qu’une promenade de santé :
Faut-il encore y arriver pour bénéficier
Beau panorama sur l’île !
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Symbolique
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Montagne a provoqué en l’homme
Quantité sentiments contradictoires.
Interdite, promise, refuge des ermites,
Siège des combats entre Titans et Dieux
Entre les Archanges et les Dragons aussi,
Lieu de l’immortalité, colline de la pureté,
Le mont est le centre et sommet du Monde.
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Génératrice de panique, comme d’exaltation,
Montagne suscite depuis toujours le sentiment
D’un univers qui échappe à l’échelle humaine.
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Proche des cieux, et éloignée de l’ordre humain,
Toute montagne est le point de rencontre privilégié
Entre le Ciel et la Terre, et, elle est le lieu le plus bas,
Pour les dieux, mais le plus élevé pour les hommes !
Modifié, source : le-symbolisme-de-la-montagne
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Descriptif
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95 – Porto Santo : montée Pico do Castelo
Alignement central / Titre droit / Thème rando
Forme conique / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : mont / Symbole de fond : panorama
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Fond
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Évocation
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Un panorama de Porto Santo à couper le souffle
Avec un, deux, trois monts
Qu’on peut atteindre en une journée de randonnée
En profitant de tous paysages.
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Symbolique
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Un panorama (mot anglais du XVIIIe siècle,
lui-même formé à partir des mots de grec
ancien pan ou tout, et horama ou spectacle)
est une vue en largeur d’un espace physique.
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Langage courant, cela veut généralement
dire une vue d’un objectif grand angle,
que ce soit en photographie, en dessin,
en peinture ou au cinéma.
figure panoramique
au cinéma dérive
du panorama.
wikipedia.org/wiki/Panorama
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Corrélations
Fond/forme
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Quand on grimpe mont, c’est pour la vue
Réellement imprenable et cela de tous côtés.
Quand brume, nuage s’y met, juste au sommet,
La vue est gâchée, l’effort est moins récompensé
On, s’en console en méditant sur impondérable.
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Un mont comme un sein… pointé vers le ciel,
D’une symétrie, d’un galbe, presque parfaits,
Tant il est vrai qu’en ce Pico, rien de surfait,
Rien que végétations, roches, ruches et miel !
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Au pas cadencé mixant vers contraints libres,
Et on s’approche du sommet dont on a la fibre
Fonds et formes se confondent, se conforment,
Il n’y aurait, dans cette montée que de l’attrait,
Pour un paysage qui, déjà, d’en bas, nous plait.
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Visuel
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La vue du haut du Pico do Castelo
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