476 – Couleurs de cheveux, de peaux

Textuels et illustrations   >>  

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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Les blondes, brunes  et  rousses,

Ont toutes de belles frimousses,

Et, surtout  en jeunes, pousses

Nous attirent ou repoussent.

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Les blondes aux yeux bleus,

Les brunes, aux yeux noirs,

Les rousses, aux yeux verts,

Premières, ont la peau claire

Secondes,  ont la peau  hâlée,

Dernières ont peau mouchetée.

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Qu’importe les cheveux, peaux, yeux,

L’essentiel n’est-il pas reflet harmonie.

J’oublie de parler, des gris et des blancs

Rabougris par le sang voire par le temps.

Ils n’en demeureront, pas moins,  attirants

Même s’ils flottent, et bien moins, aux vents.

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Certains n’aiment que  les blondes,

Pour eux : la perfection  du  monde,

Autres n’en ont que pour les brunes,

Tant elles les enivreront  en  brumes,

Des plus rares,  préfèrent  les rousses,

Bien que devenant un feu de brousses.

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Les premières  ont teints  peaux dorées,

Secondes ont des visages les plus halés,

Dernières,  peaux blanches mouchetées,

Premières, elles ont hérité d’yeux bleus,

Les secondes,    de regards  très envieux,

Dernières, d’iris émeraude vert radieux.

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Qu’importe  peaux, ou yeux ou  cheveux,

L’essentiel serait  le reflet, et l’harmonie,

De leurs sourires qui les font bien pétiller

D’airs de charmes, de  grâces  amabilités,

Imprimant, en eux  leur âme,  qui choisit

Une couleur qui vous  mènera  aux cieux.

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Entre les trois bon nombre de métissages

Viennent ajouter les fruits  d’un partage :

Noir, jaune, blanc, voire rouge en nuage,

Chacun les voient  un peu  à son image :

L’un changera d’avis,  prenant de l’âge,

L’autre teindra ses cheveux trop  sages.

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J’oublie de parler des gris, et des blancs,

N’auront-ils donc aucun charme  éclatant,

Seront-ils dégradés ou pimentés hors d’âge,

Rabougris par le sang voire  par le temps,

Ils ne flottent plus jeunesse dans le vent

Pour qu’on les demande en mariage.

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Si cheveux se ternissent ou se ravivent,

Et les peaux se relâchent s’affermissent,

Du temps,  on veut cacher  les prémisses,

Seuls les yeux échappent  à ses supplices.

Regards pour croque-la-vie,  rajeunissent,

Un jour de toute façon,  faut que  ça finisse.

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Extensions

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Ce discours ci, haut en couleurs,

S’achève sur une note optimiste d’humeur,

En vous prédisant que les teintes du bonheur,

Changeantes et surprenantes de fraicheurs,

Pourront  habiller… toutes vos années,

Vos mois, vos jours et vos heures.

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Jeunes femmes et bien plus encore coiffeuses et maquilleuses,

Vous diront tout sur l’importance de la couleur des cheveux ;

Les dermatologues, de la peau ; les psychologues, des yeux.

Les romanciers, scénaristes, poètes, de leurs assemblages,

 Publicistes, de les avoir photographiés et photoshoppés !

Viendra le temps ou la génétique aura fait des progrès

Au point de pouvoir choisir : sera-ce un mal ou bien,

Nul ne le sait et d’autant que l’on peut déjà tricher

Jusqu’à un certain point, âge découvrant vérité.

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Qu’est-ce qu’on voit, en premier, chez l’humain :

Les yeux, les cheveux, la peau et leurs couleurs

Et ensuite  on filtre, on décode, on interprète,

Fonction des stéréotypes et des préférences.

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Or voilà, on peut tricher, sauf sur la peau,

Les cheveux bruns sont teintés en blond,

Et les yeux bleus ont des lentilles vertes,

Sur la peau, on peut gommer des rides.

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Se maquiller, respectant âge et naturel,

Exhausse votre beauté, présence, attrait,

Mais quand trop, c’est trop, voire mal fait,

Il y a tromperie volontaire chez lui, chez elle.

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Fragments

Couleur

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Symbolisme des couleurs :

Le rouge ou orange, le feu.

Le jaune  ou le blanc, l’air.

Le vert  ou   le  bleu,  l’eau.

Le noir ou le brun, la terre.

Le noir évoquerait le temps.

Le blanc, reflète l’intemporel.

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Noir et blanc : alternance obscurité

Et de la lumière.

Toutes couleurs claires, vives, gaies :

Bon présage ;

Couleurs sombres, brouillées, indécises :

Déboires et soucis.

 

Les sept couleurs de l’arc-en-ciel

Ont été mises en correspondance

Et avec les sept notes de musiques,

Cieux, planètes, jours  de  la semaine.

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Si rouge, couleur du feu, soleil couchant

Est, partout, symbole d’ardeur, passion,

il est couleur néfaste chez les égyptiens.

 

Et, si le vert, la couleur  des  végétaux,

Est symbole de vie,  comme d’espoir,

Les acteurs, chez nous le redoutent.

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Le noir, couleur d’âme immortelle,

Et signe de la calamité et de deuil.

 

Le bleu,  celle du sentiment élevé,

Le jaune, celle de l’or et du soleil,

Lors le blanc, celle de la pureté !

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme 

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Les blondes, brunes et  rousses,

Ont toutes de belles frimousses,

 Et surtout en  &  jeunes pousses

   Nous attirent C    ou repoussent.

   Les blondes   O  aux yeux bleus,

      Les brunes,   U   aux yeux noirs,

           Les rousses,  L      aux yeux verts,

            Premières,  E ont la peau claire

                    Secondes    U    ont la peau  hâlée,

                             Dernières   R ont la peau mouchetée.

                                    Qu’importe S  les cheveux, peaux, yeux,

                                           L’essentiel  & n’est-il pas reflet harmonie.

                                              J’oublie de  D  parler, des gris, des blancs

                                                   Rabougris   E  par le sang ou par le temps

                                                        Ils n’en demeureront, pas moins … attirants

                                                          Même s’ils flottent, et bien moins, aux vents

                                                           Certains n’aiment que         C       les blondes

                                                          Pour eux : la perfection      H       du monde

                                                          Autres n’en ont que pour    E        les brunes

                                                           Tant elles les enivreront      V        en brumes

                                                          Des plus rares préfèrent      E        les rousses

                                                         Bien que devenant un feu   U      de brousses

                                                        Les premières ont teints     X    peaux dorées

                                                      Secondes, ont des visages    &   les plus halés

                                                    Dernières, peaux blanches   &    mouchetées

                                                    Premières, elles ont hérité   D    d’yeux bleus

                                                    Les secondes,  de regards     E     très envieux

                                                     Dernières, d’iris émeraude    &     vert radieux.

                                                  Qu’importe  peaux, ou yeux   &    ou  cheveux

                                                   L’essentiel serait  le reflet, et   P     l’harmonie,

                                                    De leurs sourires qui les font   E     bien pétiller

                                                  D’airs de charmes, de  grâces   A     amabilités,

                                                 Imprimant en eux  leur âme     U     qui choisit

                                                Une couleur qui vous  mènera   X    aux cieux.

                                                  Entre les trois, bon nombre de   &    métissages

                                                   Viennent ajouter les fruits  d’un  D    par-ta-ge.

                                                   Noir, jaune, blanc, voire rouge      ‘    en nuage,

                                                 Chacun les voient un peu à son     Y    image.

                                                  L’un changera d’avis prenant de     E      l’âge,

                                                  L’autre teindra ses cheveux trop     U    sages.

                                                    J’oublie de parler des gris, et des    X     blancs,

                                                    N’auront-ils donc aucun charme    &    éclatant,

                                                   Seront-ils dégradés ou pimentés   &   hors d’âge.

                                             Rabougris par le sang voire  par  &   le temps,

                                            Ils ne flottent plus jeunesse    &    dans le vent

                                       Pour qu’on les demande     &      en mariage.

                                     Si cheveux se ternissent    &      ou se ravivent,

                                Et les peaux se relâchent    &      s’affermissent.

                         Du temps,  on veut cacher   &      les prémisses

                            Seuls les yeux échappent       &        à ses supplices.

                       Regards pour croque-la-vie     &        rajeunissent,

                     Un jour de toute façon,  il faut  &  que  ça finisse.

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Forme

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Évocation

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Une chevelure féminine,

Avec une couleur rousse,

Et  avec  des anglaises,

Mais d’un seul côté ?

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Une chevelure longue, courte, garçonne… bouclée

Autant de choix, de possibilité

Sans compter cheveux additionnels, ou perruques

Tout est langage, tout est symbole.

Nombre de chevelures féminines sont longues, flottantes,

Le plus souvent soit derrière, sinon sur un côté, les deux

Ici, c’est sur un seul, et même, peut-être, par devant !

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Symbolique    

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   Cheveux de femme

Notamment  la  façon

Dont   ils  sont   coiffés,

Reflètent personnalité.

Et ils sont, également,

   Un langage  dit  social,

Dont codes changent

  Au  gré  de  la  mode.

         La chevelure des femmes

               A toujours eu connotation

                  Érotique et  c’est ainsi que

                      De  nombreuses religions,

                          Le christianisme et l’islam

                              Interdisaient aux femmes

                                      De dévoiler leur chevelure

                                              Tant  cela restai considéré

                                                           Comme manque de pudeur.

                                                                                 Source : 1001 symboles : chevelure

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Fond

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Évocation 

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Couleur des cheveux va souvent avec

Celle de la peau et des yeux :

Une rousse à peau blanche, yeux verts,

 La rendrait merveilleuse !

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 Symbolique 

Brune affirmée

    Et     entreprenante

       Blonde douce, effacée,

     Voire  rousse   pétante

     Les     stéréotypes    liés

         À la couleur de cheveux

           Évoluent  selon  époques,

            Selon diverses cultures.

              À une certaine époque,

              Couleur   symbolisait

                   démarcation sociale :

                  Aristocrate portait

                    Perruques envelop

                        Pantes, et, longues

                                Coiffure est encore

                                    Un  objet   social :

                                        Codes ont évolué. 

                                     Michel Messu

                                                   Modifié,    source :

                                                       madame.lefigaro.fr

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Fond/forme 

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Cheveux ont une couleur, parfois même deux, trois

Si l’on fait des mèches ou si l’on devient poivre et sel

Les peaux de même avec dégradé entre noir et blanc

N’oublions pas les yeux, blancs, iris, parfois vairons

Mais on peut mettre la perruque, appliquer teinture

On peut mettre  du fond de teint, blanchir  la peau,

On peut mettre des lentilles  de diverses couleurs.

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Toutes ses modifications  n’auront  pour seul but

Que  de paraitre, différemment, de ce  qu’on est.

Voilà qui se correspond parfaitement  en chœur

La courbure de la chevelure et voire sa couleur,

Les rimes qui sont autant de volutes et d’ondes,

Tant et si bien que fond et forme se confondent,

Et qu’au fond sur la forme : y a rien à ajouter.

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Textuels et illustrations   >>  


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