474 – Onde amoureuse en mes veines

Textuels et illustrations   >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Toute émotion amoureuse

Ne se produit pas qu’en tête

Corps aussi onde chaleureuse,

Par afflux de sang vous fait fête.

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Vous pensez pouvoir la maitriser

Ou, mieux  encore, à tous,  cacher,

Or, il n’en est rien : elle vous trahit,

Et peu à peu, à l’autre,  vous traduit.

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Et, le pire est  qu’elle n’a aucun besoin

 De présence d’autre,  pour se manifester

Car auto-déclenchante et par la pensée,

Elle trouble nos amours contrepoints.

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Rougir,  pâlir,  trembler, voire suer,

Se mettre, rester en tous ses états,

Que d’émotions pour éponger

Perte de contrôle de soi.

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Amour,  onde,  se diffuse

En  mes  jeunes veines :

Sang  me rend  confuse

Du front jusqu’à l’aine.

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Et de rougir  de plaisir,

Mes  tempes  à mourir,

Au point de m’évanouir,

En de profonds  soupirs.

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Quand tu es là, je suis là,

Notre monde  se rétrécit,

À notre chambre, notre lit

En oubliant  tout, au-delà.

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Au-delà de quoi, devinez :

De notre corps, notre esprit,

Nenni : nul ne sait, ne saura,

J’en suis moi-même surpris.

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Sans fin l’instant se répète

Et, après tout, me ravit

De force centripète

Amour à l’infini.

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Et je n’ai pour

M’en    défendre,

Ou de m’en préserver,

Que  ma  seule unique gorge,

Avec nombre de ses accents, noués.

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Extensions

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On peut toujours prétendre

Que sa raison domine sur son émotion.

Chacun sait que c’est faux, et dans certains cas

Comme celui de l’amour, de l’attraction, de la pulsion.

On peut calmer sa colère, on peut maitriser sa peur

Or l’émotion amoureuse vous submerge comme

Un raz de marée, prêt à tout, à vous emporter :

Transports de joie, ne dira-t-on pas, pour la

Belle envolée, à deux, en la même nacelle

Que ce soit : bateau, train, voiture,

Avion, attelage, voire chambrée.

Des émotions peuvent se produire

Dans d’autres situations de bien-être,

Devant un plat, un vin, un paysage, bain

Mais l’amour ajoute ce supplément d’âme,

À nul autre pareil dès qu’il s’agit de deux formes

Qui s’habitent en musique orchestrée en harmonie.

La voix semble accompagner en accents touchants

Parce que troublée par une sorte d’impuissance à

Le traduire, sinon comme jouissance à le trahir !

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Chatouillis dans le ventre,

Charivaris  dans  la  tête,

Frissons  dans  la  peau,

Battements   de cœur :

Sensations, j’en passe

De biens  meilleures

Ondes …  positives

Et envahissantes,

D’un bel amour.

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Il n’y aurait pas que les phéromones,

Et autres hormones régulant nos désirs,

Il y aurait aussi des ondes, qui parcourent

Nos corps et rayonnent tout autour de nous.

Ondes positive, négatives qui nous atteignent,

Provenant de gens, de lieux ou en même temps,

Des ondes qu’on ne parvient à mesurer, étudier,

Mais que l’on capte et qui nous conditionnent.

On ne sait pas bien quel sens les sent, ressent

On ne sait pas davantage quel sens ils ont,

Il semble que certains y soit sensibles

Et d’autres non, mais pourquoi ?

On parle même d’une aura

Qui l’aura, l’aura pas !

Je ne la sens pas

En tous les cas.

Qu’importe,

Dès lors que

Celles qui sont

En esprit fonctionnent

En amour, et pour le mieux.

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Fragments

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Il n’y a pas que les phéromones qui comptent :

Il y aurait aussi nombre d’ondes, qui racontent

Une relation qui peut être de surface, profonde.

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Une sorte de musique qui nous trottera, en tête,

Un air, une chanson, une ritournelle, qui entête,

Et qui nous met comme en une humeur de fête.

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Présence proche suffit, nul besoin de se toucher,

À communiquer ondes, transmission de pensées

Par le regard, le geste, la parole, et en intensités.

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On en arrive parfois à sentir l’autre dans son dos,

Comme quoi, fusion, communion seront à propos

Pour qualifier ce qu’on ne voit, mais ressent trop.

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L’onde est plus propice à inspirer bien des poètes

Procurant une vibration de l’air, des membranes,

Traversant la peau pour papillons dans le ventre.

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Si la performance sexuelle requiert bon contrôle,

La quête spirituelle serait comme le jeu de rôles,

On se plie autres approches, qu’on estime drôles.

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Vient alors l’humeur, trait d’esprit, qui abondent

Qui n’ont à voir ni avec les phéromones ni ondes,

Qui sont comme des vecteurs d’unions de cœurs.

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Câlin survient pour chanter le tout en un refrain

C’est là que le toucher vient compléter couplets,

C’est là qu’on établit belles relations d’intimité.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Toute émotion amoureuse

Ne se produit O   pas qu’en tête

Corps aussi  N  onde chaleureuse,

Par afflux de sang    D    vous fait fête.

Vous pensez  pouvoir      E      la maitriser

Ou, mieux encore, à tous,   *           la cacher,

Or, il n’en est rien, elle          A          vous trahit,

Et peu à peu, à l’autre         M          vous  traduit.

Et le pire est qu’elle         O        n’a aucun besoin

 De présence d’autre       U      pour se manifester

Car auto-déclenchante    R    et par la pensée,

Elle trouble nos amours   E    contrepoints.

Rougir,  pâlir,  trembler     U  voire suer,

Se mettre, rester en tous ses  S  états,

Que d’émotions pour éponger  E

Perte de contrôle de soi.

.

Amour,  onde,   se diffuse

En mes  jeunes  E   veines :

Sang me rend    N    confuse

Du front jusqu’   *     à l’aine.

Et de rougir      M   de plaisir,

Mes tempes       E     à mourir,

Au point de m’   S      évanouir,

En de profonds   *        soupirs.

.

Quand tu es là     V      je suis là,

Et, notre monde   E   se rétrécit,

À notre chambre   I     à notre lit

En oubliant tout   N      au-delà.

Au-delà de quoi    E      devinez,

De notre corps      S     et esprit

Nenni : nul ne sait, ne saura :

J’en suis moi-même surpris.

Sans fin l’instant se répète

Et, après tout, me ravit

De force centripète

Amour à l’infini.

Et je n’ai pour

M’en    défendre,

Ou de m’en préserver,

Que  ma  seule unique gorge,

Avec nombre de ses accents, noués.

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Forme

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Évocation

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Un pied, un corps, tête,

De personnages  amoureux

Ou bien alors un bilboquet,

Comme  autre  jeu  d’adresse.

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La tige, pointue, est masculine ;

La boule, creuse, serait féminine :

Le symbole est fort mais exercice

Bilboquet requiert maitrise !

Rien de commun, a priori, entre onde et bilboquet

Tant elle analogie tiendra trop à l’usage d’un objet :

Il n’empêche de l’évoquer comme avec bien d’autres.

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 Symbolique 

 .

Bilboquet est un jeu d’adresse

Composé d’une tige souvent en bois

Reliée par une cordelette à une boule

Percée d’un ou de plusieurs trous

D’un diamètre ajusté à la tige.

Le jeu consiste par

Un mouvement

D’adresse, utilisant

Une seule main,

À lancer la boule

Retenue par la ficelle

De façon qu’elle

 Retombe  bien sur   la      tige

Et  qu’il   s’y     enfile,    seule.

Modifié, source : Wikipédia

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Fond

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Évocation

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Deux personnes, personnages amoureux

On ne sait si c’est réel ou joué

Dans les deux cas, on aura tendance à y croire

Lorsqu’on est en même état.

Symbolique 

 .

Le câl     in est

Un geste    naturel

Et, selon      la culture,

Le contexte      la relation,

Permet d’   exprimer

 

Un sentiment       de fraternité,

D’affection, ami      tié ou d’amour.

Amoureux, il tra     duit la tendresse,

En  laquelle  s’agit      de se reconnaître,

Comme  un  être       qui  attend  tout

De celui ou celle     qui   l’entoure.

Non    pour       s’affronter

Mais    pour      s’entourer,

Non plus jouer    au plus fort

Mais se blottir    l’un contre

L’autre dans      un   acte

De confiance     réciproque.

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Fond/forme 

 .

Qu’une boule creuse rime avec piton pointu

Quoi de plus naturel, et de plus symbolique,

À la fois mais ici, il y a, en plus, une ficelle,

Qui symbolise l’attachement du mariage

Ou qui pourra être bilboquet sexuel.

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