98 – Île accueillante et sauvage

Visuels et textuels  >>  

.

On ne finit pas de la décrire,

Ile de Porto Santo, Madérienne.

Elle nous parait à taille humaine,

Sa poésie, nous tentons  transcrire

Sans trop de succès, par nos photos.

.

Elles montrent bien ses plages, monts

Mais non caractères de sa population.

Elles évoquent sentiers de randonnée

Qui abondent en tous  ses quartiers.

.

Quatre orientations, destinations

Avec chacune leur fascination

Suscitant autant d’émotions.

.

Une île, d’une quarantaine de kilomètres

De périmètre dont on peut faire le tour,

À pied, en une journée, ou deux, selon

Son degré d’entrainement, son envie,

Et nombre touristes le feront en taxi.

.

On peut la traverser…de part en part

Ça monte un peu entre deux versants

Et de même grimper sur ses cinq pics

De plus de quatre cent mètres chacun.

.

Ses sentiers de randonnées,  sont situés

Soit, au centre, soit, au nord-est  de l’ile,

Ils ne sont   pas nombreux,   bien balisés,

Différents   en tous points,   et tranquilles.

.

Le Nord  en est la partie  la plus sauvage :

Aucune habitation et très peu de passages.

L’Est est très abrupt et, très peu accessible,

Procure  comme vertige, aux âmes sensibles.

.

Le Sud constitue partie, la plus plate, habitée,

Elle bénéficie d’une longue plage de sable doré.

L’Ouest est occupé par un golf près d’aéroport,

Verte, grise : deux taches  offrant un transport.

.

Au fur et à mesure  qu’on  découvrira  cette ile,

On la trouvera  riche tout ce que… l’on cherche,

Pourvue de nombre de bus, et taxis, elle mérite,

À nos  yeux, d’être visitée, et  parcourue, à pied.

.

Tant ses flancs et rondeurs, ses creux, et bosses,

Se prêtent à la flânerie quoiqu’un peu… cabosse,

Toutefois ne vous décevra pas, vous  surprendra,

Par charme d’un indéfinissable  goût de paradis.

.

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Extensions

..

Ça tend vers une publicité touristique, dans un guide

Pour attirer le client à venir passer ses vacances ici !

Il est vrai que sur le marché, l’offre est pléthorique,

La différence se fait sur photos, prix, descriptions.

Or l’âme d’une ile et de ses habitants, ne se laisse

Pas enfermer dans une prose facile et racoleuse,

Il faut la sublimer dans une sorte de poésie qui

Évoque son plein de non-dit comme autant de

Promesses à en rester surpris ! C’est à ce prix

Qu’on s’y attache et qu’on a envie d’y revenir.

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Côté plage, côté sauvage,  côté plaine,  côté montagne :

Porto Santo a hérité de quatre faces et de dix visages !

Rendez-vous compte, une plage faisant six kilomètres

Alors que sa voisine, Madère, en dispose de très peu !

Par contre, question montagnes et lévadas et à-pics,

Madère est gagnante, haut la main : y a pas photo !

La surprise est cet ilot inhabité rappelant désertas.

.

La seule plage, en France, de six kilomètres

Est celle de La Baule, comme station balnéaire

Mais plus important que Baleira avec  font de mer,

Ici ce n’est qu’une plage avec son caractère de nature.

.

Toute l’ile conserve un paysage sauvage comme aux Acores,

On peut s’y promener de long en large si ce n’est en travers

Sans rencontrer grand monde, il n’y a guère que le tour

Qui reste fréquenté par les touristes et les voitures.

.

La passerelle d’accès à la plage, nous a étonnés :

Franchissant les dunes, vous mène au raz de l’eau,

Comme deux pinces de crabe, bordée par deux ilots,

Plus poétiquement, disons des bras pour vous accueillir.

.

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Épilogue

.

Porto Santo, au sud, un phare d’entrée, un port,

Tout au nord, une tour de contrôle, un aéroport,

On vient, en voilier, en navette bateau, en avion,

Chacun selon ses moyens, et voire ses ambitions

.

Madère est une grande île mais à taille humaine :

En faire le tour une semaine pour qui s’y promène

Et ce qui la caractérise, ses lévadas et ses sommets

Ça grimpe et partout et à des forts belles hauteurs.

.

Ici sans être complétement plat, deux jours, le tour,

En longeant la côte, traversant l’ile de long en large,

Nous, arrivés en voiler, y avons consacré cinq jours,

C’est dire qu’une telle perle vaut plus que le détour !

.

Ce qui m’a frappé le plus, est sa plage de sable fin,

Une magnifique  plage  de  9 kilomètres de long :

En mer eaux calmes, cristallines, degré tempéré.

 C’est simple du port on n’en perçoit pas le bout.

.

Ensuite, ville de Baleira, villages bien typiques

Où persistent traditions restées authentiques

Religieuses  comme assomption que laïques

Enfin nombreux monts qui le surplombe.

.

Nous avons randonné sur  deux monts

Le pico do Castello et le pico Branco

Assisté aux fêtes du quinze aout

Visité le musée de Colomb.

.

.

98 – Calligramme

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On ne finit pas de la décrire,

Ile de Porto Santo,    P Madérienne.

Elle nous parait à taille  O     humaine,

Sa poésie nous tentons    R     transcrire

Sans trop de succés, par  T    nos photos.

Elles montrent bien ses   O plages, monts

Mais non caractères de    *  sa population.

Elles évoquent sentiers    S   de randonnée

Qui abondent en tous     A     ses quartiers.

Quatre orientations,      N      destinations

Avec chacune leur        T         fascination

Suscitant autant         O        d’émotions.

 .

Une île, d’une quarantaine de kilomètres

De périmètre dont on peut faire le tour,

À pied, en une journée, ou deux, selon

Son degré d’entrainement, son envie,

Et nombre touristes le feront en taxi.

On peut la traverser…de part en part

Ça monte un peu entre deux versants

Et de même grimper sur ses cinq pics

De plus de quatre cent mètres chacun.

Ses sentiers de randonnées  sont situés

Soit, au centre, soit, au nord-est de l’ile,

Ils ne sont   pas nombreux,   bien balisés,

Différents   en tous points,   et tranquilles.

.

Le Nord en est la   I    partie la plus sauvage :

Aucune habitation   L  et très peu de passages.

L’Est est très abrupt   E   et, très peu accessible,

Procure comme vertige  *      aux âmes sensibles.

Le Sud constitue partie,   A   la plus plate, habitée,

Elle bénéficie  de  longue   C       plage de sable doré.

L’Ouest est occupé par      C    E    golf et un aéroport,

Verte, grise, deux taches   U       T   offrant un transport.

Au fur et à mesure  qu’    E    on         découvrira cette ile,

On la trouve riche de      I     tout     S    ce que l’on cherche,

Pourvue de nombre     L      de bus,    A   et taxis, elle mérite,

À nos  yeux, d’être      L     visitée, et       U    parcourue, à pied.

Tant ses flancs et     A     rondeurs,  ses     V       creux, et bosses,

Se prêtent à la      N      flânerie quoiqu’un    A       peu … cabosse,

Toutefois ne       T      vous décevra pas, vous    G         surprendra,

Par charme       E      d’un indéfinissable… goût     E         de paradis.

.

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Forme

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Réduction

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98 4

.

Évocation

.

Un pion pour des jeux de société,

Voire un moulin à poivre ou à sel,

Une base, une tour, une lanterne :

Un phare juste à l’entrée du port.

 .

Une ile, une côte, un port … Un phare:

Tout concorde et contribue à la lumière

Même s’il y a autre fond que sa forme.

 .

Une ile dispose toujours d’un phare

Pour signaler ses abords

Sinon une zone des plus dangereuse,

Sinon l’entrée de son port.

 . 

Symbolique

 .

Aujourd’hui,

Avec la technologie

GPS, électronique de bord,

Les grands phares d’atterrissage

Ne sont plus vraiment indispensables.

.

Utilisés pour situer la terre

Il y a encore quelques années,

Ils gardent fonction patrimoniale,

Mais servent également de support

D’antennes-relais pour les réseaux

De communication maritimes civils

Ou  de  défense,  et, notamment, des

Centres    régionaux     opérationnels

De surveillance  et sauvetage CROSS

bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi

.

.

Fond

.

Évocation 

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98 6

.

Le port et la marina de l’ile de Porto Santo

Sont construits sur la mer

Comme tant d’autres avec moles et digues

Pour mieux les protéger!

 .

Symbolique 

 .

Un port peut remplir des fonctions,

Doit avant tout permettre d’abriter

Les navires, pendant les opérations

De chargement et de déchargement.

.

Il facilite  opérations de ravitaillement

Et de réparations : il est un lieu de séjour.

.

À l’opposé du  mouillage, havre, consistant

En rade protégée des vents dominants, vagues

Par la terre, un port sera, souvent, protégé par

Une ou plusieurs digues, ou par différents môles.

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Port, pas tout à fait comme les autres

Non pas par sa configuration : ambiance

Y régnant et le grand terre-plein qui borde

On y serait resté semaine… supplémentaire,

Si le calendrier ne nous imposait contrainte

En dépit de construction, un peu artificielle,

Son apparence et fonction reste naturelles

Havre de paix s’il en est, on y débarque

En navette courrier depuis madère.

.

Peu d’iles de cette taille et de cette population,

Auront un grand port  et un grand aéroport :

La seule ville de l’ile est Baleira 5500 habitants,

Il y en a qui ont quatre fois plus, et rien de cela,

D’autant que de loin, ce n’est autre qu’un rocher

Mais il est vrai qu’avec une plage de sable blanc,

De 6 km de long, y a de quoi attirer farnientant !

 .

Visuel

.

.

Une ile très calme et reposante !

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Visuels et textuels  >>  


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