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On ne finit pas de la décrire,
Ile de Porto Santo, Madérienne.
Elle nous parait à taille humaine,
Sa poésie, nous tentons transcrire
Sans trop de succès, par nos photos.
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Elles montrent bien ses plages, monts
Mais non caractères de sa population.
Elles évoquent sentiers de randonnée
Qui abondent en tous ses quartiers.
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Quatre orientations, destinations
Avec chacune leur fascination
Suscitant autant d’émotions.
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Une île, d’une quarantaine de kilomètres
De périmètre dont on peut faire le tour,
À pied, en une journée, ou deux, selon
Son degré d’entrainement, son envie,
Et nombre touristes le feront en taxi.
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On peut la traverser…de part en part
Ça monte un peu entre deux versants
Et de même grimper sur ses cinq pics
De plus de quatre cent mètres chacun.
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Ses sentiers de randonnées, sont situés
Soit, au centre, soit, au nord-est de l’ile,
Ils ne sont pas nombreux, bien balisés,
Différents en tous points, et tranquilles.
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Le Nord en est la partie la plus sauvage :
Aucune habitation et très peu de passages.
L’Est est très abrupt et, très peu accessible,
Procure comme vertige, aux âmes sensibles.
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Le Sud constitue partie, la plus plate, habitée,
Elle bénéficie d’une longue plage de sable doré.
L’Ouest est occupé par un golf près d’aéroport,
Verte, grise : deux taches offrant un transport.
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Au fur et à mesure qu’on découvrira cette ile,
On la trouvera riche tout ce que… l’on cherche,
Pourvue de nombre de bus, et taxis, elle mérite,
À nos yeux, d’être visitée, et parcourue, à pied.
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Tant ses flancs et rondeurs, ses creux, et bosses,
Se prêtent à la flânerie quoiqu’un peu… cabosse,
Toutefois ne vous décevra pas, vous surprendra,
Par charme d’un indéfinissable goût de paradis.
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Extensions
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Ça tend vers une publicité touristique, dans un guide
Pour attirer le client à venir passer ses vacances ici !
Il est vrai que sur le marché, l’offre est pléthorique,
La différence se fait sur photos, prix, descriptions.
Or l’âme d’une ile et de ses habitants, ne se laisse
Pas enfermer dans une prose facile et racoleuse,
Il faut la sublimer dans une sorte de poésie qui
Évoque son plein de non-dit comme autant de
Promesses à en rester surpris ! C’est à ce prix
Qu’on s’y attache et qu’on a envie d’y revenir.
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Côté plage, côté sauvage, côté plaine, côté montagne :
Porto Santo a hérité de quatre faces et de dix visages !
Rendez-vous compte, une plage faisant six kilomètres
Alors que sa voisine, Madère, en dispose de très peu !
Par contre, question montagnes et lévadas et à-pics,
Madère est gagnante, haut la main : y a pas photo !
La surprise est cet ilot inhabité rappelant désertas.
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La seule plage, en France, de six kilomètres
Est celle de La Baule, comme station balnéaire
Mais plus important que Baleira avec font de mer,
Ici ce n’est qu’une plage avec son caractère de nature.
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Toute l’ile conserve un paysage sauvage comme aux Acores,
On peut s’y promener de long en large si ce n’est en travers
Sans rencontrer grand monde, il n’y a guère que le tour
Qui reste fréquenté par les touristes et les voitures.
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La passerelle d’accès à la plage, nous a étonnés :
Franchissant les dunes, vous mène au raz de l’eau,
Comme deux pinces de crabe, bordée par deux ilots,
Plus poétiquement, disons des bras pour vous accueillir.
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Épilogue
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Porto Santo, au sud, un phare d’entrée, un port,
Tout au nord, une tour de contrôle, un aéroport,
On vient, en voilier, en navette bateau, en avion,
Chacun selon ses moyens, et voire ses ambitions
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Madère est une grande île mais à taille humaine :
En faire le tour une semaine pour qui s’y promène
Et ce qui la caractérise, ses lévadas et ses sommets
Ça grimpe et partout et à des forts belles hauteurs.
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Ici sans être complétement plat, deux jours, le tour,
En longeant la côte, traversant l’ile de long en large,
Nous, arrivés en voiler, y avons consacré cinq jours,
C’est dire qu’une telle perle vaut plus que le détour !
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Ce qui m’a frappé le plus, est sa plage de sable fin,
Une magnifique plage de 9 kilomètres de long :
En mer eaux calmes, cristallines, degré tempéré.
C’est simple du port on n’en perçoit pas le bout.
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Ensuite, ville de Baleira, villages bien typiques
Où persistent traditions restées authentiques
Religieuses comme assomption que laïques
Enfin nombreux monts qui le surplombe.
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Nous avons randonné sur deux monts
Le pico do Castello et le pico Branco
Assisté aux fêtes du quinze aout
Visité le musée de Colomb.
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98 – Calligramme
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On ne finit pas de la décrire,
Ile de Porto Santo, P Madérienne.
Elle nous parait à taille O humaine,
Sa poésie nous tentons R transcrire
Sans trop de succés, par T nos photos.
Elles montrent bien ses O plages, monts
Mais non caractères de * sa population.
Elles évoquent sentiers S de randonnée
Qui abondent en tous A ses quartiers.
Quatre orientations, N destinations
Avec chacune leur T fascination
Suscitant autant O d’émotions.
.
Une île, d’une quarantaine de kilomètres
De périmètre dont on peut faire le tour,
À pied, en une journée, ou deux, selon
Son degré d’entrainement, son envie,
Et nombre touristes le feront en taxi.
On peut la traverser…de part en part
Ça monte un peu entre deux versants
Et de même grimper sur ses cinq pics
De plus de quatre cent mètres chacun.
Ses sentiers de randonnées sont situés
Soit, au centre, soit, au nord-est de l’ile,
Ils ne sont pas nombreux, bien balisés,
Différents en tous points, et tranquilles.
.
Le Nord en est la I partie la plus sauvage :
Aucune habitation L et très peu de passages.
L’Est est très abrupt E et, très peu accessible,
Procure comme vertige * aux âmes sensibles.
Le Sud constitue partie, A la plus plate, habitée,
Elle bénéficie de longue C plage de sable doré.
L’Ouest est occupé par C E golf et un aéroport,
Verte, grise, deux taches U T offrant un transport.
Au fur et à mesure qu’ E on découvrira cette ile,
On la trouve riche de I tout S ce que l’on cherche,
Pourvue de nombre L de bus, A et taxis, elle mérite,
À nos yeux, d’être L visitée, et U parcourue, à pied.
Tant ses flancs et A rondeurs, ses V creux, et bosses,
Se prêtent à la N flânerie quoiqu’un A peu … cabosse,
Toutefois ne T vous décevra pas, vous G surprendra,
Par charme E d’un indéfinissable… goût E de paradis.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un pion pour des jeux de société,
Voire un moulin à poivre ou à sel,
Une base, une tour, une lanterne :
Un phare juste à l’entrée du port.
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Une ile, une côte, un port … Un phare:
Tout concorde et contribue à la lumière
Même s’il y a autre fond que sa forme.
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Une ile dispose toujours d’un phare
Pour signaler ses abords
Sinon une zone des plus dangereuse,
Sinon l’entrée de son port.
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Symbolique
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Aujourd’hui,
Avec la technologie
GPS, électronique de bord,
Les grands phares d’atterrissage
Ne sont plus vraiment indispensables.
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Utilisés pour situer la terre
Il y a encore quelques années,
Ils gardent fonction patrimoniale,
Mais servent également de support
D’antennes-relais pour les réseaux
De communication maritimes civils
Ou de défense, et, notamment, des
Centres régionaux opérationnels
De surveillance et sauvetage CROSS
bateaux.com/article/22391/un-phare-c-quoi
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Fond
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Évocation
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Le port et la marina de l’ile de Porto Santo
Sont construits sur la mer
Comme tant d’autres avec moles et digues
Pour mieux les protéger!
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Symbolique
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Un port peut remplir des fonctions,
Doit avant tout permettre d’abriter
Les navires, pendant les opérations
De chargement et de déchargement.
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Il facilite opérations de ravitaillement
Et de réparations : il est un lieu de séjour.
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À l’opposé du mouillage, havre, consistant
En rade protégée des vents dominants, vagues
Par la terre, un port sera, souvent, protégé par
Une ou plusieurs digues, ou par différents môles.
Modifié et mis en forme, source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Port, pas tout à fait comme les autres
Non pas par sa configuration : ambiance
Y régnant et le grand terre-plein qui borde
On y serait resté semaine… supplémentaire,
Si le calendrier ne nous imposait contrainte
En dépit de construction, un peu artificielle,
Son apparence et fonction reste naturelles
Havre de paix s’il en est, on y débarque
En navette courrier depuis madère.
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Peu d’iles de cette taille et de cette population,
Auront un grand port et un grand aéroport :
La seule ville de l’ile est Baleira 5500 habitants,
Il y en a qui ont quatre fois plus, et rien de cela,
D’autant que de loin, ce n’est autre qu’un rocher
Mais il est vrai qu’avec une plage de sable blanc,
De 6 km de long, y a de quoi attirer farnientant !
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Visuel
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Une ile très calme et reposante !
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