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La randonnée est conditionnée
Par un ciel, clément, ou dément.
Soleil, nuage, brume, pluie, vent :
Rien en cours ne vous est épargné.
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Nous avons démarré sous vent fou,
Produisant, sur col, un effet venturi.
La pluie l’a encore davantage nourri,
Au point qu’on ne voyait rien du tout.
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Retournant, au col, le soleil est revenu,
Et a doré ses rayons sur nos peaux nues.
Coin sauvage, mais romantique a souhait
Quatre saisons nous aurons connu de fait.
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Nord-Ouest de Porto Santo
Paysage aride des plus désert,
Où, un sentier vous fait grimper
Le Pico Branco sans un seul souci
Sans habitation où la nature, seule,
Est sauvage, est vierge, rocailleuse.
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Au fur, à mesure de notre…montée
La perspective variera tout le temps
Mais, ce n’est qu’une fois au sommet
Que nous pouvons admirer alentour.
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Islas Desertas découvertes, en plein sud,
Nous paraissent perdues en leurs brumes
Mais, derrière elles, un horizon, à l’infini,
Nous fait cadeau d’un bleu, vert, profond.
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Non loin, coin pique-nique s’offre à nous,
Avec des dégustations, des photos à l’envie,
Afin d’être en mesure d’immortaliser ce site,
Rempli d’appétits, des bonheurs, existentiels.
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Profitons de pause, perçue en consubstantielle,
En contemplation de cette bien étrange fusion,
Entre terre en falaise, mer, ciel et feu, du soleil.
Mais le temps passe et les nuages approchent.
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Tout se confond, se délave, disparaît, à la vue :
Vite … réveillons-nous, il va, bientôt, pleuvoir.
Il est temps de dire au revoir à ce panorama,
Tant une épaisse brume en quelques secondes,
Nous fait l’impression avoir changé de monde.
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La descente est rapide, quelque peu glissante :
L’on ne voit plus point de départ en contrebas.
Atteint, le vent souffle, pour chasser les nuages
Et nous voilà, sous un soleil torride et en nage.
Nous faut continuer, pour être au rendez-vous
En lieu de la fête du village sur autre hauteur.
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Extension
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À vol d’oiseau, le village est à deux kilomètres,
À peine, mais, comme il nous faut contourner
L’autre mont pour arriver par le bon sentier,
Cela nous en fera six : en montagne, il en est
Souvent ainsi, si bien qu’on n’annonce pas
Le parcours en un nombre de kilomètres
Mais bien plutôt en heures de marche.
Cela peut aller de deux à six kilomètres
En une heure selon les degrés de difficultés
À surmonter d’autant, grimpant, il vous faut
Ajouter pauses communes, attentes des autres.
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Le petit village, proche de Bandeira est un écrin de verdure et foi !
Verdure, c’est toute l’année, mais l’assomption, une fois par an.
Il y avait autant de monde et sinon plus dehors que dedans
Cette petite église au clocher adjacent et place carrelée.
Sur les côtés, des cabanes de fortune, éphémères
Dispensaient des repas chauds et boissons
Et voilà que des musiques s’en mêlent
Après une flopée de chants religieux,
Comme pour prolonger la joie de la fête
Qu’un millier de croyants venaient d’honorer.
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Une montée comme une autre toute en lacets,
Pour arriver en haut et pouvoir pique-niquer
En admirant le paysage marin, tout autour,
Avant de descendre vers la chapelle, 15 aout.
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50 fidèles dans la chapelle, 500 au dehors,
Une fête religieuse pleine de recueillement
Suivie d’un procession … À n’en plus finir,
Le long d’une allée, bordée de marchands.
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Nous avons pris une navette pour Baleira,
Et de là, un bus pour rejoindre notre marina
Faut dire que, le soir, fatigués, mais, heureux,
Nul besoin de nous bercer pour nous endormir.
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97 – Calligramme
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La randonnée est conditionnée
Par un ciel, clément, ou dément.
Soleil, nuage, brume, pluie, vent :
Rien en cours ne vous est épargné.
Nous avons démarré sous vent fou,
Produisant, sur col, un effet venturi.
La pluie l’a encore davantage nourri,
Au point qu’on ne voyait rien du tout.
Retournant, au col, le soleil est revenu,
Et a doré ses rayons sur nos peaux nues.
Coin sauvage, mais romantique a souhait
Quatre saisons nous aurons connu de fait.
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Nord-Ouest de P Porto Santo
Paysage aride O des plus désert,
Où, un sentier R vous fait grimper
Le Pico Branco T sans un seul souci
Sans habitation O où la nature, seule,
Est sauvage, est * vierge, rocailleuse.
Au fur, à mesure S de notre…montée
La perspective A variera tout le temps
Mais, ce n’est N qu’une fois au sommet
Que nous T pouvons admirer alentour.
Islas Desertas O découvertes, en plein sud,
Nous paraissent * perdues en leurs brumes
Mais, derrière elles R un horizon, à l’infini,
Nous fait cadeau d’un A bleu, vert, profond.
Non loin, coin pique-nique N s’offre à nous,
Avec des dégustations, D des photos à l’envie,
Afin d’être en mesure O d’immortaliser ce site,
Rempli d’appétits N des bonheurs, existentiels,
Profitons pause N perçue en consubstantielle,
En contemplation É de cette bien étrange fusion,
Entre terre en falaise, E mer, ciel et feu, du soleil.
Mais le temps passe et * les nuages approchent.
Tout se confond, se délave, P disparaît, à la vue :
Vite, réveillons-nous, il va I bientôt pleuvoir.
Il est temps de dire au revoir C à ce panorama,
Tant une épaisse brume en quelques O secondes,
Nous fait l’impression avoir changé de * monde.
La descente est rapide, quelque peu B glissante :
L’on ne voit plus point de départ R en contrebas.
Atteint, le vent souffle pour A chasser les nuages
Et nous voilà, sous un soleil N torride et en nage.
Nous faut continuer, pour C être au rendez-vous
En lieu de la fête du village O sur autre hauteur.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une lampe abat-jour d’ambiance
Un piédestal pour un pot de fleur,
Randonnée en chemin grimpant
En lacets, vers un sommet dégagé.
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Aucun sentier de montagne n’est rectiligne
Fait de méandres et tournants, en épingles,
Forme ne se confond au fond mais l’évoque.
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Une randonnée, toute en montées
Légères et en lacets tracés :
Autre coté de l’île, autre orientation
Et donc autre panorama !
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Symbolique
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La randonnée est un exercice physique
Très complet et temps propice, pour délier
Sa pensée, pour rêver, et pour se ressourcer.
Elle participe d’un éveil, sensoriel, au Monde
Les odeurs, les bruits, la lumière, les couleurs
Et d’un retour à l’essentiel qui nous permet
De nous désencombrer, de nous s’alléger
De bon nombre de surcharges inutiles
Et de reprendre son souffle et moral.
Le sens de la marche Cairn.info
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Descriptif
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97 – Porto Santo, randonnée Pico Branco
Alignement central / Titre serpentin / Thème rando
Forme conique/ Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : randonnée / Symbole de fond : chemin
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Fond
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Évocation
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Plus on monte et plus le chemin devient étroit
En se frayant un passage
Entre les rochers et les arbustes pour finir par
Un petit sentier de mulet.
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Symbolique
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Le voyageur
Moderne recherchera,
Comme le premier des croisés,
Le mystère des terres inconnues,
Puis le souffle des grands espaces,
Et le merveilleux d’une cité idéale.
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Adaptée aux techniques modernes,
Les symboles associés au voyage
N’ont rien perdu de leur vitalité :
L’appel, le départ, le passage,
La rencontre, le guide,
Retour et souvenir.
cheminaidant.com
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Corrélations
Fond/forme
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Les souvenirs rentreraient et se mémoriseraient
Par les pieds, autant que par les yeux, oreilles,
Sans parler des odeurs et sensations tactiles
Tant vrai je me remémore, mieux, un lieu
Que j’aurai foulé de mes propres pieds
Que vu sur un magazine, à la télé.
Cette randonnée Pico Branco
Je me la fais dans ma tête
Chaque fois que je vois
Photo Porto Santo.
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Un chemin de randonnée ressemble à tout autre
Pensez-donc : aucun, plutôt, je vous voudrais dire
Même si vers libres alterneront rimes contraintes
Et même si, les fonds se superposent sur formes
Il y aura toujours une différence, tracé, pente,
Méandres, longueurs, sols, ou intérêts sente.
Parfois un chemin plat, longeant une cote
Prendre soudain une allure montagne
Inverse, sur un plateau ou ruisseau.
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Visuel
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Pico Branco terra cha Porto Santo
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