.
Être, et avoir été,
Et puis vouloir être :
Projet normal d’homme
En devenir, en évolution
Entre savoir et pouvoir
Res-sem-bler à quelqu’un
De très connu voire célèbre
Qu’on apprécie et beaucoup
Est une envie des humains :
On en rencontre quelques-uns
Ne ressemblant qu’à eux-mêmes
Qui se sont construits repères
Sans projection, transfert.
.
Demandez… à quelqu’un,
Qui il aimerait bien être
Sinon, à qui, il souhaite
Le plus, lui ressembler.
.
Il y a, toujours, un artiste
Un comédien, présentateur
Un journaliste, un chanteur
Un écrivain, voire un sportif
Homme politique, humaniste
Qui se profile et se détache.
.
L’on vit ainsi, bonne partie
De sa vie par procuration :
Par père et mère, d’abord,
Puis par maitre, professeur,
Par son guide ou la référence,
Mis en évidence en psychanalyse.
.
Quel est votre panthéon littérature,
En sport, en politique demande-t-on
À des invités sur les plateaux de télé
Ou par qui avez-vous été influencé,
Et à qui voulez-vous ressembler !
.
Mais que faire des autodidactes,
Qui existent, se construisent seuls
Qui ne font référence, à personne,
Contre autres empruntant à d’autres
Tout fond de leur pensée, personnelle.
.
Car nous sommes un peu mal à l’aise,
Si on s’appuie sur dieux vivants, morts,
Que pour les désacraliser, ou remplacer,
Bien que sachant que l’on sera démodé,
À notre tour, lors être dieu jusqu’à oubli.
.
Freud appelle cela «mise à mort du père»
Pour exister : faut le supprimer, au figuré.
Pas de place pour deux : lion mange cerf.
Chez tout homme Œdipe n’est pas mort.
.
Extensions
.
En réalité, il y aurait deux types de … « Pères » :
Ceux qui deviennent contestables ou déboulonables,
Ceux qui ne le deviennent pas, restent dans l’Histoire.
Tout le monde voudra ressembler à Mozart, Einstein,
Picasso, Hugo, Napoléon, oui, mais, il n’y a que peu
De génies par siècle, donc peu de place pour nous.
Dans notre Monde, ultra médiatisé, les guides,
Idoles, maitres, références …ne manquent pas.
Le problème, ils changent au gré des modes
Et humeurs du peuple : adorés, détestés !
.
Nous avons tous en notre tête, des modèles à qui ressembler,
Certains même se disent prêts à tout sacrifier pour y arriver,
À qui la faute, s’ils n’y parviennent pas, et jamais :
Qu’a de plus notre modèle, à ce qu’on en connait !
De la chance, mais avec leur travail, qui promet !
.
On demande, parfois, aux enfants, voir adultes,
Quel animal il aurait être dans une seconde vie,
Ce n’est là que fiction, jeu, préférence, affection
Voire comme humain, libre de toute contrainte
.
Les stéréotypes et clichés sortent chez les enfants :
Médecin, avocat, pompier, instituteur, aventurier !
Personne ne songe à être éboueur, femme de ménage
Des métiers service pour filles, technique pour garçons
.
Tout ce qui concerne les métiers en dit long sur la société
Mais sur soi, sa façon d’être, et voire son but dans la vie,
Rien, comme si cela n’était qu’un supplément optionnel
Alors que la question du sens de sa vie est l’essentiel !
.
.
896 – Calligramme
.
Être, et avoir été,
Et puis vou D * E loir être
Projet nor E R mal homme
En devenir, M T en évolution
Entre savoir A U et pouvoir
Res-sem-bler N A à quelqu’un
De très connu D * voire célèbre
Qu’on apprécie E À et beaucoup
Est une envie * des humains
Or l’on en rencontre quelques-uns
Ne ressemblant qu’à eux-mêmes
Qui se sont construits repères
Sans projection, transfert.
.
Demandez… à quelqu’un,
Qui il aimerait bien être
Sinon, à qui, il souhaite
Le plus, lui ressembler………..
Il y a, toujours, un artiste ………
Un comédien, présentateur……
Un journaliste, un chanteur…..
Un écrivain, voire un sportif …
Homme politique, humaniste
Qui se profile et se détache :
L’on vit ainsi, bonne partie
De sa vie par procuration :
Par père et mère, d’abord,
Puis par maitre, professeur,
Par son guide ou la référence,
Mis en évidence en psychanalyse.
Q
Quel est votre pan U théon littérature,
En sport, en politi I que demande-t-on
À des invités sur * les plateaux de télé
Ou par qui avez- I vous été influencé,
Et à qui voulez- L vous ressembler !
Mais que faire * des autodidactes,
Qui existent, se A construisent seuls
Qui ne font réfé I rence, à personne,
Contre autres em M pruntant à d’autres
Tout fond de leur E pensée, personnelle.
Car nous sommes R un peu mal à l’aise,
Si on s’appuie sur A dieux vivants, morts,
Que pour les désa I craliser ou remplacer
Bien que sachant T que l’on sera démodé,
À notre tour lors * être dieu jusqu’à oubli.
Freud appelle cela Ê «mise à mort du père»
Pour exister : faut T le supprimer, au figuré.
Pas de place pour R deux : lion mange cerf.
Chez tout homme E Œdipe n’est pas mort.
.
.
Forme
.
Réduction
.
.
.
Évocation
.
Une figurine peu originale
Très penchée sur elle-même,
Pour une indentification
À son manipulateur, joueur !
.
J’aimerais être comme figurine
Comme celle-là, en projection :
Certains diront identification ;
Autres iront jusqu’au transfert.
.
Symbolique
.
Au royaume du jeu symbolique,
Figurines seront incontournables,
Personnages réalistes ou merveilleux,
Des animaux connus ou extraordinaires,
Des décors prêts à l’emploi ou improvisés :
Rares sont les enfants qui peuvent s’en passer.
.
Avec les figurines, au gré des sources d’inspiration,
Enfants reproduisent situations de la vie quotidienne,
Rejouent des scènes vues sur les albums et les écrans,
Ou bien laissent leur imagination en roue libre.
.
Derrière ces choix : mêmes lois psychologiques :
Reproduire des évènements vécus par l’enfant,
Rendre visible son monde intérieur,
Attribuer ses propres sentiments à autrui,
Révéler des conflits psychiques, apprivoiser ses émotions.
lesprosdelapetiteenfance.fr/eveil-activites/jouer-pour-grandir
Descriptif
.
896 – Demander à l’autre qui il aimerait être ?
Alignement central / Titre cercle droit / Thème identité
Forme anthropo / Rimes libres / Fond accordé à forme
Symbole de forme : figurine / Symbole de fond : identification
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
J’aimerais bien être comme une figurine
Comme celle-là, projection :
Certains iront jusqu’à l’identification ;
Autres, jusqu’au transfert.
.
Symbolique
.
L’identification est le processus par lequel
Une personne se transforme, de façon provisoire
Ou permanente, en assimilant un trait ou un attribut,
Partiel ou total, d’une autre personne, connue, inconnue.
.
C’est un processus de la formation de la personnalité,
Par attachement primaire à une autre personne.
Dès l’enfance, lorsque le petit garçon idéalise
Son père, souhaite être comme lui, être lui
Faire tout comme lui, pour le remplacer.
Modifié, source : Wikipédia
.
.
Corrélations
Fond/forme
.
Avant de pouvoir se considérer comme étant soi-même
Son propre modèle, il faut bien sacrifier, maintes fois,
À identification : transfert, projection, successives.
.
La première étant bien sûr celle d’un des deux parents
Remplacée à l’adolescence par personnes étrangères
Qui peu à peu concrétisent leurs valeurs à l’intérieur
Je veux être comme lui, je fais tout pour, je suis lui.
On atteint la limite de l’identification prisonnière,
Lors distance entre soi et le modèle est grande,
Au point de ne jamais pouvoir… l’approcher !
.
Figurine plastique l’air penchée sur son identité,
Et dont je ne me reconnais pas lors identification.
.
Il est vrai qu’on n’est pas contraint de se calquer sur
Une personne, personnalité, qu’on n’aura pas choisie
On est libre de rimer avec elle ou pas comme on veut,
Et voilà qui associe bien, toute forme, avec tout fond,
Dès lors qu’on transfert et qu’on projette tout sur lui.
.
Visuel
.
.
Tout est là pour moi
.