870 – Etre qui, être quoi, comment !

Visuels et textuels >>

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Être ou ne pas être,

D’être ou de ne pas naitre,

Toute  la question d’apparaître

Mais sans réponse d’aucun maître.

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Être quoi tout d’abord  et être qui,

Et être pourquoi et être comment,

Sont déjà bien problèmes requis,

Pour s’éviter, bien des errements.

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Être qui, c’est devenir … quelqu’un,

Bon ou cynique, surtout pas commun

Émergeant de ces foules, fort informes,

S’écartant, en somme, tous uniformes.

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Être quoi serait-ce servir les autres,

Plus encore  s’assurer de l’être votre

Propre décideur en  temps, en heure,

Pour définir, conquérir son bonheur.

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Être  pourquoi

Belle  équation !

Entre soi,  monde

Belles  re-la-ti-ons,

.

Le sens  des choses

Et le sens  de  la vie,

Ou question  ouverte

Qui ne sera  pas finie.

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Et puis être comment :

Empathique fanatique.

Tolérance est compassion

Dogmatique  n’a pas raison.

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Être seul … face à soi-même,

Aux autres, monde extrême,

Grammaire de vie, partagée

Entre ses raisons, passions.

Être qui, quoi, comment,

Pour mon être pensant

Philosophiquement

Serait  aliénant

À  un destin

Humain.

.

Voilà bien trois questions

Et qui n’en feront qu’une,

Et sont toutes opportunes

Pour,  de sa vie,   la raison,

Mieux se la faire connaitre

Mieux la faire… apparaitre

Et  distinguer  le  pourquoi,

Du  quoi,  et  du  comment ?

.

Les animaux  et  les choses,

Temps/espace/mouvement,

Ont-ils un sens indépendant

Du nôtre, de même nature ?

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Extension

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Qui, que, quoi, donc, où, comment, pourquoi ?

Sept déclinaisons d’éternelle question sur identité.

Car je sais davantage ce que je ne suis pas,

En procédant par comparaisons

Et par approches successives,

Que ce que je serais, réellement,

Faisant le voyage à l’intérieur de moi-même

Reliant les fils de mon histoire à ce que je crois être.

Le sens, et l’essence, se percutent contradictoirement !

L’émergence d’une pensée personnelle et originale

Requiert toute une vie d’action et de réflexion.

Une telle quête … d’équation personnelle

Entre soi et monde n’est jamais finie.

Information, relation, comparaison,

Intégration, équation font partie

Des fondements de l’existence :

Sans eux, ma  conscience  tourne

À vide ou je plonge vers mon néant ;

Avec eux, à plein, vers mon firmament.

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Une question apporte une autre question… et ainsi de suite

Tant et si bien que tous les questionnements seront sans fin,

C’est une quête perdue d’avance et c’est une quête sans suite.

Que l’on ait affaire, à la magie, ou la logie, n’y changera rien !

Tergiverser, se poser trop de questions, est, ralentir, l’avancée,

Il y a ceux qui pensent et ceux qui font, les diseux et les faiseux

Sans les faiseux, on ne fera rien, sans les diseux, n’importe quoi !

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Un lièvre…  en son gîte …  songeait

Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe

Nous relate La Fontaine dans le lièvre et les grenouilles,

Un lièvre qui traque, chasse l’ennui et la crainte de mourir

Mais l’homme n’est-il pas pareil : dès qu’il s’arrête d’agir

Il se met à penser, à réfléchit, à douter sur qui il est,

Il pourrait être différent, il a déjà été : alors ?

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Tu te poses trop de questions,

Me répétaient mes parents

La vie consiste  à avancer,

À tracer son bon chemin

Et le reste ne sert à rien

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Sagesse paysanne s’il en est

Car si je les avais bien écouté

Je serai peut-être millionnaire

On aurait dit  que j’aurais réussi,

Ma vie au lieu d’être ce que je suis,

Un homme,  un mari,  voire un père,

Voire un chercheur, un écrivain raté

.

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Épilogue

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Qui, quoi, où, comment, pourquoi ?

Cinq questions demeurant comme gravées

Dont je  ne sais, ou ne peux, m’en débarrasser,

Et qui se poseront autant pour vous que pour moi.

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On ne va pas les détailler, elles constituent un ensemble

Auquel on n’aurait jamais fini de répondre, il me semble

Non pas au jour le jour mais sur le temps de toute sa vie

On peut encore se dire : on est là pour ça puis on oublie.

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Je disais donc, ah oui : à quoi bon se torturer l’esprit,

On verra bien à la fin,  en toute fin, on aura compris,

Il n’y a rien à comprendre juste profiter au mieux :

L’ignorant est plus heureux qu’un poète anxieux.

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 Je doute, donc je suis, nous clame Descartes :

Si j’arrête de douter, est-ce que je disparais,

Est-ce je prendrai parfois le faux pour vrai,

Que sais-je : question qui rabat les cartes.

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Au final, à force de chercher et de creuser,

Plus de questions que de réponses  à trouver

L’on a rien gagné, et pourtant si, l’on a avancé :

On comprend mieux les gens, monde où l’on est !

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Le quoi rejoint le pourquoi et quand, le comment ?

Quant à être qui, ce serait la société qui nous définit,

Est certain que question  « être où», a son importance

Que le lien de causalité, «donc», a aussi toute la sienne.

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Un lièvre, en son gîte …  songeait : qui peut bien savoir

Ce que pensent un lièvre ou tortue, même La Fontaine !

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870 – Calligramme

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Être ou ne pas être,

D’être ou de ne pas naitre,

Toute  la question  d’apparaître

Mais sans réponse   d’aucun maître !

Mais être quoi tout   d’abord et être qui,

Et être pourquoi                 et être comment,

Sont déjà bien                         problèmes requis,

  Pour s’éviter,                             bien des errements !

Être qui, c’est                               devenir… quelqu’un,

Bon ou cynique,                            surtout  pas  commun

Émergeant de ces                           foules, fort   informes,

S’écartant, en som                          me,  d’uni    Q    formes.

 Être quoi serait-ce                         servir les    U      autres,

Et encore s’assurer                      de l’être,    I        votre

Propre décideur en                    temps,    ?        heure,

                                                  Pour     Q       définir,

                                               Et        U    conquérir

                                           Son      O      bonheur.

                                      Être     I      pourquoi

                                   Belle     ?     équation !

                                Entre   C    soi,  monde

                              Belles     O    re-la-ti-ons,

                           Le sens     M    des choses

                         Et le sens    M      de la vie,

                     Ou question  E       ouverte

                     Qui ne sera    N     pas finie.

                    Et puis être    T   comment :

                  Empathique   ?  fanatique.

                  Tolérance  est   compassion

                   Dogmatique   n’a pas raison.

                    Être seul … face à soi-même,

                    Aux autres, monde extrême,

                     Grammaire de vie, partagée

                     Entre ses raisons, passions.

                   Être qui, quoi, comment,

                  Pour mon être pensant

                 Philosophiquement

               Serait  aliénant

             À  un destin

           Humain.

.

              Voilà bien trois questions

           Et qui n’en feront qu’une,

            Et sont toutes opportunes

             Pour,  de sa vie,   la raison,

             Mieux se la faire connaitre

             Mieux la faire… apparaitre

              Et  distinguer  le  pourquoi,

              Du  quoi,  et  du  comment ?

             Les animaux  et  les choses,

             Temps/espace/mouvement,

              Ont-ils un sens indépendant

             Du nôtre, de même nature ?

.

.

Forme

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Réduction

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Évocation

 .

Point d’interrogation

Et, qui en dira long, sur

 Le fond  et  sur la forme

Questionnement ?

 .

Ce grand point d’interrogation

Pour cet homme sous un parapluie ?

L’assurance, puis le questionnement,

Questions font partie de tout être !

 .

Symbolique    

 .

Nous utilisons tous la ponctuation,

Plus ou moins correcte d’ailleurs.

Mais à quoi sert-elle vraiment ?

 .

Eh bien c’est elle qui va, en fonction

Des différents signes utilisés, permettre

De rythmer une phrase, éclairer le sens,

À savoir  s’il s’agit bien d’interrogation,

D’une  exclamation,  d’un  dialogue,   etc.

 .

Elle aide  à mieux comprendre  un texte,

Facilite lecture indiquant ton et pauses,

Les inflexions et les nuances d’un écrit.

saviezvous.fr/quel-est-lorigine- du-point-dinterrogation

 .

Descriptif

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870Etre qui et être quoi et être comment !

Alignement central /  Titre oblique  /  Thème identité

Forme courbe droite /Rimes égales / Fond accordé à forme

Symbole de forme : interrogation /  Symbole de fond : question

.

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Fond

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Évocation 

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870 6

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L’assurance, puis le questionnement,

L’inconnu, font partie de tout être :

Qui est-ce … et est-ce que j’en ai envie

Vraiment de vouloir le rencontrer ?

 .

Symbolique 

 .

Questionnement est propre

À  toute démarche animée

Par une quête  du savoir !

.

Une  philosophie  pratique

Le questionnement radical

Avec, pour question ultime,

Soi, le Monde et puis Autrui.

.

Un tel  questionnement  serait

Le point de départ de la pensée :

Quoi de plus premier en la question

Que le questionnement …  lui-même !

Toute autre réponse le présupposerait

D’ailleurs en tant que réponse qui de fait

Reposerait la question sous un autre angle.

Modifié,  franceculture.fr Michel Meyer

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Trois questionnements en point d’interrogation

On ne pourra pas dire que la forme ne se confond

Pas avec le fond tant elle l’épouse complètement

Et le tout en rimes contiguës et voire, alternées.

Lors tout concorde ici comme si c’était naturel.

 .

Visuel

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 .

Toute réussite commence par un essai

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