.
Bien étrange animal qu’homme qui
A conscience de toute chose et lui-même
Il se sait fragile, instable, menacé, mortel
Mais il ne penser qu’à tirer profit de tout,
Dès lors il demeure seul juge de lui-même,
Aucune méchanceté et même aucune bonté,
N’est gratuites ans pour autant être calculée
Allant jusqu’au bout, ou, jusqu’à l’extrême.
.
Son ambition resterait sans limites,
Et lors il sentira qu’à lui, ça profitera
D’une manière ou autre en richesse,
Ou célébrité ou immortalité.
.
L’homme ne sait désigner
Toutes choses, arbitraires,
Sans lui donner noms communs pratiques,
Plusieurs, même polysémiques à cause dictionnaire.
.
L’homme ne fait pas qu’observer processus physique,
Il veut l’expérimenter et le renouveler, en vue de pouvoir
Mieux les maitriser pour établir la cause dite scientifique.
.
L’homme ne sait envisager la Terre que valeur marchande,
Qu’il achète, vend, transporte, commande,
De façon à ce que cela lui rende,
Pour cause économique.
.
L’homme ne veut envisager la vie que sous angle biologique,
Il est dans une chaine, dépend d’autrui,
Doit la respecter pour survivre,
Pour cause écologique.
.
L’homme ne cherche qu’à exercer pression forte, sur autrui,
Chaque guerre se termine, face ennemi,
Par des considérations contraires,
Pour cause humanitaire.
.
L’homme ne se projette dans ses rêves que par ses magies,
Et son inconscient collectif mais inventif,
Lui font découvrir arts bénéfiques,
Pour cause symbolique.
.
L’homme ne veut pas se croire mortel et à jamais enterré,
Créant ses dieux, il se protège de sa folie,
Pousse à tuer ce qui n’est pas lui,
Pour cause de divinité.
.
L’homme si avec tout cela, il poursuit sa ruine, incompris,
Ce n’est que son fait et uniquement le sien,
A moins d’un autre destin chagrin,
Pour cause modèle raté.
.
L’homme, s’il est bien la mesure et le juge de toute chose,
Est animal qui comprend, entreprend, ose,
Qualité qu’on lui demande en vain :
Être simplement humain !
.
Ce n’est pas rien surtout quand certains se montre pires
Que des animaux sauvages et même en rages :
Homme est ce qu’il a de mieux et pire.
.
.
Extension
.
Le juge obéit à toutes lois sociales
Qui régentent une vraie justice voulue,
Promulguée par des députés et sénateurs
Et appliquée ou non, dans, par un tribunal.
Il reste comme un tiers de référence entre le
Procureur à charge et l’avocat à décharge.
La difficulté est de montrer qu’il est
Neutre et non «juge et partie» !
.
L’homme s’est instauré juge de tout, y compris de lui-même :
C’est comme si un joueur était l’arbitre de ses buts et fautes.
On peut déléguer la fonction à une puissance supérieure,
En prétextant de l’immanence ou de la transcendance :
Des lois sont là pour ça mais qui les écrit, les applique.
.
On ne peut, prétend-t-on être juge et partie
Mais quand il s’agit de soi-même, comment
Faire la part des choses, en toute honnêteté ?
.
L’on rappelle aussi que les lois ne suffiront pas :
Qu’il faut juger en plus en son âme et conscience,
Mais d’un juge à l’autre, sont-elles bien les mêmes.
.
L’homme demeure juge de toute chose tant qu’il s’agit
De choses dont il connaitrait, par ailleurs, bonne mesure
Il pense qu’elles sont, existent, sont vraies selon Protagoras
.
En conséquence, toutes choses qui ne se manifesteraient pas,
Ne pourraient donc être jugées comme vraies, n’existant pas :
De philosophie à la science, on est passé aujourd’hui au droit.
.
Quand il y a litige, et à propos de tout, on en ferait un procès,
On s’adressera au tribunal pour statuer, voire pour trancher,
Dérive du droit comme juge de toute chose et de l’homme ?
.
Épilogue
.
L’homme est-il, à la fois, «juge et partie»
Ce n’est pas moi qui le dis, c’est son droit,
Avec lequel il tente une pleine objectivité,
Finissant par avouer conscience qui doute
.
Justice et police sont là pour nous protéger
Il arrive qu’elles parviennent à innocenter,
Or, sans un avocat, difficile de s’en dépêtrer
La justice reste un monde des plus… fermés.
.
Nul n’est censé ignoré la loi, nous dira l’État
Lors il y en a tant et tant, qu’il y en a des tas
Sans parler toutes interprétations possibles,
Qui nous les rendraient… incompréhensibles.
.
Bien que sans faire appel au droit ou la justice
L’on jugera, non pas ce qui est bien … ou mal,
Mais ce qui est permis par la loi ou ne l’est pas,
Autrement dit, on s’en remet à ce que dit l’État.
.
Il y aurait donc ceux qui seront informés et pas
Et l’on porterait défaut sur celui qui ne sait pas
Dès lors quand on dit homme juge de lui-même
Faut-il le prendre au sens propre ou bien figuré.
.
La réponse, bien entendu, je ne l’ai pas ni vous,
Mais je préfère encore vivre en un État de droit
Que laisser à des dictateurs et qui seraient fous
Le droit de juger et de penser comme il se doit.
.
.
876 – Calligramme
.
Bien étrange animal qu’homme qui
A conscience de toute chose et lui-même
Se sachant fragile, instable, menacé, mortel
Ne penser Ô qu’à tirer profit Ô de tout,
Dès lors il est seul // juge de lui-même,
Aucune méchanceté // même aucune bonté,
N’est gratuite sans // pour autant, calculée :
Allant jusqu’au bout, ou, jusqu’à l’extrême.
Son ambition «=====» sans limites,
Et lors il sentira qu’à lui, cela profitera
D’une manière ou autre en richesse,
Ou célébrité ou immortalité.
L’homme ne sait désigner
Toutes choses, arbitraires,
Sans lui donner noms communs pratiques,
Plusieurs, même polysémiques à cause dictionnaire.
L’homme ne fait pas qu’observer processus physique,
Il veut l’expérimenter et le renouveler, en vue de pouvoir
Mieux les maitriser pour établir la cause dite scientifique.
L’HOMME EST
L’homme ne sait envisager la Terre que valeur marchande,
Qu’il achète, vend, transporte, commande,
De façon à ce que cela lui rende,
Pour cause économique.
L’homme ne veut envisager la vie que sous angle biologique,
Il est dans une chaine, dépend d’autrui,
Doit la respecter pour survivre,
Pour cause écologique.
L’homme ne cherche qu’à exercer pression forte, sur autrui,
Chaque guerre se termine, face ennemi,
Par des considérations contraires,
Pour cause humanitaire.
LE SEUL JUGE
L’homme ne se projette dans ses rêves que par ses magies,
Et son inconscient collectif mais inventif,
Lui font découvrir arts bénéfiques,
Pour cause symbolique.
L’homme ne veut pas se croire mortel et à jamais enterré,
Créant ses dieux, il se protège de sa folie,
Pousse à tuer ce qui n’est pas lui,
Pour cause de divinité.
L’homme si avec tout cela, il poursuit sa ruine, incompris,
Ce n’est que son fait et uniquement le sien,
A moins d’un autre destin chagrin,
Pour cause modèle raté.
DE LUI-MÊME !
L’homme, s’il est bien la mesure et le juge de toute chose,
Est animal qui comprend, entreprend, ose,
Qualité qu’on lui demande en vain :
Être simplement humain !
Ce n’est pas rien surtout quand certains se montre pires
Que des animaux sauvages et même en rages :
Homme est ce qu’il a de mieux et pire.
.
.
Forme
.
Réduction
.
.
.
Évocation
.
Une figure humaine
Sur un haut piédestal,
Un juge avec balance
Ou un accusé devant ?
.
(Être jugé par les autres, être jugé par soi-même
Est différent :
L’homme est juge, et lors, il se fait le juge de tout,
En balance !
.
Symbolique
.
Juge est celui qui remplit
Une fonction de jugement
Dans le domaine juridique.
Il est donc chargé de trancher
Les litiges opposant des parties,
Ou plaideurs, et qui peuvent être
Des collectivités revêtues par la loi
De la personnalité juridique,
Dite « personnalité morale ».
.
Dans le cadre d’une procédure
Dont la mise en œuvre est procès.
Il existe plusieurs catégories de juges :
Juges pour enfants, juges d’instruction…
wikipedia.org/wiki/Juge
Descriptif
.
876 – L’homme est le seul juge de lui-même !
Alignement central / Titre intercalé / Thème justice
Forme droite / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : juge / Symbole de fond : balance
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Être jugé par les autres, être jugé par soi-même
Est différent :
L’homme est juge, et lors, il se fait le juge de tout,
En balance !
.
Symbolique
.
L’instrument de la balance symbolise
Le travail du juge au cours du délibéré,
Prendre la mesure de chaque argument
Pour parvenir à une décision équilibrée.
.
Elle symbolise, aussi, toute l’impartialité,
Nécessaire au fonctionnement de la justice,
Qui ne doit pencher en faveur d’aucune partie.
.
Thémis l’utilisait pour juger le pour et le contre
Lorsqu’elle s’occupait d’une affaire.
Modifié, source : Wikipédia
.
.
Corrélations
Fond/forme
.
L’homme par ci, l’homme par-là : répété neuf fois
Ça pèse quand même en la balance de la justice :
L’homme se jugeant, lui-même, comme au-dessus
De tous les autres, c’est déjà presque un mi-dieu.
.
Mais le tribunal ne sera que le reflet des lois
Promulguées par la société, les députés
Depuis peu, les médiatisations influent
Sur les prétoires et les jugements.
.
Une forme animée, humaine et fantomatique
Surmontée d’une autre auréolée d’un pouvoir,
Le tout mis sur perchoir, balance, de la justice,
Ressemble à la figure du père en commandeur.
De ce fait la forme répond et englobe la forme.
.
Visuel
.
.
Qui pour me juger ?
.