876 – L’homme : seul juge de lui-même !

Visuels et textuels >> 

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Bien étrange animal qu’homme qui

A conscience de toute chose et lui-même

Il  se sait fragile, instable, menacé, mortel

Mais il ne penser  qu’à tirer profit de tout,

Dès lors il demeure seul  juge de lui-même,

Aucune méchanceté et même aucune bonté,

N’est gratuites ans pour autant être calculée

Allant  jusqu’au bout, ou, jusqu’à l’extrême.

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Son ambition resterait  sans limites,

Et lors il sentira qu’à lui, ça profitera

D’une manière ou  autre en richesse,

Ou célébrité ou  immortalité.

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L’homme ne sait désigner

Toutes choses, arbitraires,

Sans lui donner noms communs pratiques,

Plusieurs, même polysémiques à cause dictionnaire.

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L’homme ne fait pas qu’observer processus physique,

Il veut l’expérimenter et le renouveler, en vue de pouvoir

Mieux les maitriser pour établir la cause dite scientifique.

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L’homme ne sait envisager la Terre que valeur marchande,

Qu’il achète, vend, transporte, commande,

De façon à ce que cela lui rende,

Pour cause économique.

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L’homme ne veut envisager la vie que sous angle biologique,

Il est dans une chaine, dépend d’autrui,

Doit la respecter pour survivre,

Pour cause écologique.

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L’homme ne cherche qu’à exercer pression forte, sur autrui,

Chaque guerre se termine, face ennemi,

Par des considérations contraires,

Pour cause humanitaire.

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L’homme ne se projette dans ses rêves que par ses magies,

Et son inconscient collectif mais inventif,

Lui font découvrir arts bénéfiques,

Pour cause symbolique.

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L’homme ne veut pas se croire mortel et à jamais enterré,

Créant ses dieux, il se protège de sa folie,

Pousse à tuer ce qui n’est pas lui,

Pour cause de divinité.

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L’homme si avec tout cela, il poursuit sa ruine, incompris,

Ce n’est que son fait et uniquement le sien,

A moins d’un autre destin chagrin,

Pour cause modèle raté.

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L’homme, s’il est bien la mesure et le juge de toute chose,

Est animal qui comprend, entreprend, ose,

Qualité qu’on lui demande en vain :

Être simplement humain !

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Ce n’est pas rien surtout quand certains se montre pires

Que des animaux sauvages et même en rages :

Homme est ce qu’il a de mieux et pire.

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Extension

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Le juge obéit à toutes lois sociales

Qui régentent une vraie justice voulue,

Promulguée par des députés et sénateurs

Et appliquée ou non, dans, par un tribunal.

Il reste comme un tiers de référence  entre le

Procureur à charge et l’avocat à décharge.

La difficulté est de montrer qu’il est

Neutre et non «juge et partie» !

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L’homme s’est instauré juge de tout, y compris de lui-même :

C’est comme si un joueur était l’arbitre de ses buts et fautes.

On peut  déléguer  la fonction  à une puissance supérieure,

En prétextant de l’immanence  ou  de  la transcendance :

Des lois sont là pour ça mais qui les écrit, les applique.

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On ne peut, prétend-t-on être juge et partie

Mais quand il s’agit de soi-même, comment

Faire la part des choses, en toute honnêteté ?

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L’on rappelle aussi que les lois ne suffiront pas :

Qu’il faut juger en plus en son âme et conscience,

Mais d’un juge à l’autre, sont-elles bien les mêmes.

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L’homme demeure juge de toute chose tant qu’il s’agit

De choses dont il connaitrait, par ailleurs, bonne mesure

Il pense qu’elles sont, existent, sont vraies selon Protagoras

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En conséquence, toutes choses qui ne se manifesteraient pas,

Ne pourraient donc être jugées comme vraies, n’existant pas :

De philosophie à la science, on est passé aujourd’hui au droit.

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Quand il y a litige, et à propos de tout, on en ferait un procès,

On s’adressera au tribunal pour statuer, voire pour trancher,

Dérive du droit comme juge de toute chose et de l’homme ?

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Épilogue  

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L’homme est-il, à la fois, «juge et partie»

Ce n’est pas moi qui le dis, c’est son droit,

Avec lequel il tente une pleine objectivité,

Finissant par avouer conscience qui doute

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Justice et police sont là pour nous protéger

Il arrive qu’elles parviennent  à innocenter,

Or, sans un avocat, difficile de s’en dépêtrer

La justice reste un monde des plus… fermés.

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Nul n’est censé ignoré la loi, nous dira l’État

Lors il y en a tant et tant, qu’il y en a des tas

Sans parler  toutes interprétations possibles,

Qui nous les rendraient… incompréhensibles.

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Bien que sans faire appel au droit ou la justice

L’on jugera, non pas ce qui est bien  …  ou mal,

Mais ce qui est permis par la loi ou ne l’est pas,

Autrement dit, on s’en remet à ce que dit l’État.

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Il y aurait donc ceux qui seront informés et pas

Et l’on porterait défaut sur celui qui ne sait pas

Dès lors quand on dit homme juge de lui-même

Faut-il le prendre au sens propre ou bien figuré.

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La réponse, bien entendu, je ne l’ai pas ni vous,

Mais je préfère encore vivre en un État de droit

Que laisser à des dictateurs et qui seraient fous

Le droit de juger et de penser comme il se doit.

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876 – Calligramme

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Bien étrange animal qu’homme qui

A conscience de toute chose et lui-même

Se sachant fragile, instable, menacé, mortel

Ne penser   Ô  qu’à tirer profit    Ô    de tout,

Dès lors     il est  seul   //   juge    de lui-même,

Aucune méchanceté  //   même aucune bonté,

N’est gratuite sans // pour autant, calculée :

Allant  jusqu’au bout, ou, jusqu’à l’extrême.

Son ambition  «=====»  sans limites,

Et lors il sentira qu’à lui, cela profitera

D’une manière ou  autre en richesse,

Ou célébrité ou  immortalité.

L’homme ne sait désigner

Toutes choses, arbitraires,

Sans lui donner noms communs pratiques,

Plusieurs, même polysémiques à cause dictionnaire.

L’homme ne fait pas qu’observer processus physique,

Il veut l’expérimenter et le renouveler, en vue de pouvoir

Mieux les maitriser pour établir la cause dite scientifique.

L’HOMME EST

L’homme ne sait envisager la Terre que valeur marchande,

Qu’il achète, vend, transporte, commande,

De façon à ce que cela lui rende,

Pour cause économique.

L’homme ne veut envisager la vie que sous angle biologique,

Il est dans une chaine, dépend d’autrui,

Doit la respecter pour survivre,

Pour cause écologique.

L’homme ne cherche qu’à exercer pression forte, sur autrui,

Chaque guerre se termine, face ennemi,

Par des considérations contraires,

Pour cause humanitaire.

LE SEUL JUGE

L’homme ne se projette dans ses rêves que par ses magies,

Et son inconscient collectif mais inventif,

Lui font découvrir arts bénéfiques,

Pour cause symbolique.

L’homme ne veut pas se croire mortel et à jamais enterré,

Créant ses dieux, il se protège de sa folie,

Pousse à tuer ce qui n’est pas lui,

Pour cause de divinité.

L’homme si avec tout cela, il poursuit sa ruine, incompris,

Ce n’est que son fait et uniquement le sien,

A moins d’un autre destin chagrin,

Pour cause modèle raté.

DE LUI-MÊME !

L’homme, s’il est bien la mesure et le juge de toute chose,

Est animal qui comprend, entreprend, ose,

Qualité qu’on lui demande en vain :

Être simplement humain !

Ce n’est pas rien surtout quand certains se montre pires

Que des animaux sauvages et même en rages :

Homme est ce qu’il a de mieux et pire.

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Forme

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Réduction

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876 4

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Évocation

 .

Une figure humaine

Sur un haut piédestal,

Un juge avec balance

Ou un accusé devant ?

 .

(Être  jugé par les autres, être jugé par soi-même

Est différent :

L’homme est juge, et lors, il se fait le juge de tout,

En balance !

 .

Symbolique

 .

 Juge est celui  qui remplit

Une   fonction  de jugement

Dans  le  domaine  juridique.

Il est donc chargé de trancher

Les litiges opposant des parties,

Ou plaideurs, et qui peuvent être

Des collectivités revêtues par la loi

De la personnalité juridique,

Dite « personnalité morale ».

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Dans le cadre d’une procédure

Dont la mise en œuvre est procès.

Il existe plusieurs catégories de juges :

Juges pour enfants, juges d’instruction…

wikipedia.org/wiki/Juge

 

Descriptif

 .

876L’homme est le seul juge de lui-même !

Alignement central  /  Titre intercalé  / Thème justice

Forme droite / Rimes variées /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : juge  / Symbole de fond : balance

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Fond

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Évocation 

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876 6

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Être jugé par les autres, être jugé par soi-même

Est différent :

L’homme est juge, et lors, il se fait le juge de tout,

En balance !

 .

Symbolique 

 .

L’instrument de la  balance symbolise

Le travail du juge au cours du délibéré,

Prendre la mesure de chaque argument

Pour parvenir à une décision équilibrée.

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Elle symbolise, aussi, toute l’impartialité,

Nécessaire au fonctionnement de la justice,

Qui ne doit pencher en faveur d’aucune partie.

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Thémis l’utilisait pour juger le pour et le contre

Lorsqu’elle s’occupait d’une affaire.

Modifié, source : Wikipédia

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Corrélations

Fond/forme 

 .

L’homme par ci, l’homme par-là : répété neuf fois

Ça pèse quand même en la balance de la justice :

L’homme se jugeant, lui-même, comme au-dessus

De tous les autres, c’est déjà presque un mi-dieu.

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Mais le tribunal ne sera que le reflet des lois

Promulguées par la société, les députés

Depuis peu, les médiatisations influent

Sur les prétoires et les jugements.

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Une forme animée, humaine et fantomatique

Surmontée d’une autre auréolée d’un pouvoir,

Le tout mis sur perchoir, balance, de la justice,

Ressemble à la figure du père en commandeur.

De ce fait la forme répond et englobe la forme.

 .

Visuel

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Qui pour me juger ?

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