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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Terrible
Constatation,
Que cette conclusion,
Que l’on aimerait fausse,
Tellement lourde…à porter.
C’est pas vrai, sommes deux,
En couple, et trois, en famille,
Et la parenté
Four-mi-lle,
D’être seul,
Pas l’enjeu.
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Tout cela parce que être fusionnel,
N’est pas possible demeurons frustré
Par notre incomplétude, notre solitude,
Et, bien plus encore par notre finitude.
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Seul, l’on nait, l’on vit, l’on meurt isolé,
Même si l’on nait et meurt, bien entouré,
On est bien accueilli, on est bien regretté,
Notre esprit, en corps mortel est incarné.
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Vrai, qu’à deux, cela ira bien mieux,
Moi et maman, ou papa, frère, sœur,
Autant de dyades, comblant bonheurs
Où les liens sont très forts et délicieux.
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En couple, en union, on se complait,
Puis premier enfant qui nait, parait,
À trois, l’on n’a plus de temps pour soi
Mais on s’arrange pour être seul parfois.
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En famille c’est autant la foire d’empoigne
Chacun critique chacun, tous en témoignent
On n’est pas seul mais dur de communiquer
Ce que l’on est vraiment sans se démarquer
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Au travail, des collègues vous tiendront compagnie,
Y compris en soirée, et, parfois, bien plus, si affinités,
Des couples se feront, puis, se défont, bon gré, mal gré,
Il faut mettre son impression de vivre, isolé, de côté !
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Les communautés se diversifient : clubs, associations,
Qui pratiquent la même passion et comme à l’unisson.
Lors cela vous donne l’illusion que l’on vous apprécie
Mais, quand, vous vous quitterez : au revoir et merci !
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Les retraités déambulent, finissent comme électrons,
Ils recherchent à quels jeux de groupes, se raccrocher,
Il faut plaire, il faut distraire, sinon vous serez rejetés,
Comme dans la cour d’école : «haro» sur les poltrons.
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Les chômeurs font la queue à la porte de Pôle Emploi
Qui s’écroule sous les nombre et la charge et le poids
Bientôt travail devient, non, droit mais récompense,
Et, ce temps n’est pas si loin, que l’on ne le pense.
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Huit situations n’épuisent pas toutes rencontres,
On peut les vivre l’une après l’autre ou contre.
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Extensions
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Être seul, toute sa vie, quel programme, y a de quoi se suicider.
Certains se proposeront même de vous y conduire, de vous aider.
Ce n’est pas mon intention, ni mon propos, tant le monde est beau
Il mérite qu’on l’explore, l’admire, l’enchante et même s’y attache :
On n’est pas seul dans le Monde, dans la nature : qu’avec soi-même
Il est vrai qu’on nait seul, qu’on meurt seul : personne à notre place
Mais entre les deux, il y a tant à faire, tant à découvrir, tant à aimer
Qu’on n’aura pas assez d’une vie, pour y parvenir, et, jusqu’à satiété,
Alors d’être pessimiste en tous points ne nous mènera jamais à rien.
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On a l’impression d’être entouré toute sa vie
Pourtant un sentiment de solitude nous envahit
Personne ne nait, ne vit, ne meurt, à notre place,
Nous ne sommes pas seuls en famille et pourtant :
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On apparait, on se plait, on se complait, on se distrait
Et en vieillissant, en se courbant, en se tassant vers sol,
Et peu à peu on disparait, transparait comme fantôme,
Les cimetières sont remplis de gens seuls, isolés, oubliés.
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Il est vrai que dans un vieux couple, le premier qui meurt
Laisse l’autre seul, face à lui-même, parfois définitivement
Il n’est de pire solitude que celle du deuil, de la disparition
Certains vont jusqu’à dire qu’ils aimeraient ne pas être né.
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Fragments
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On nait, on vit, on meurt seul, isolé
Attendez, c’est triste … à en pleurer !
À quoi sert alors la famille, la société :
Toute sa vie, impression d’être entouré.
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Attention à ne pas confondre, seul et isolé
On peut être seul un moment et être deux !
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Isolé veut dire, on ne voit personne, journée,
Mis à part, parfois, notre téléphone qui sonne
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Un flacon de parfum isole aussi une fragrance,
Qui, lors on l’ouvre, donne impression présence.
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Mais nombre de comparaisons s’arrêteraient là :
Aucun substitut ne peut remplacer contact humain
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Quant à naitre seul, c’est plutôt rare, on a tous mère
Père, frère et sœur, amis célébrant venue au monde.
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Par contre, notre mort est enterrement des relations,
Tout tombeau est un endroit d’une infinie… solitude.
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Il n’y a pas de solitude avant la naissance, pendant
Il peut y en avoir, si, de suite, manque d’affection.
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C’est une question de point de vue sur question
Si on décide ou si on subit la solitude ou non !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Terrible
Constatation,
Que cette conclusion,
Que l’on aimerait fausse,
Tellement lourde…à porter.
C’est pas vrai, sommes deux,
En couple, et trois, en famille,
Et la parenté
Four-mi-lle,
D’être seul,
Pas l’enjeu.
ON NAIT
Tout cela parce que être fusionnel,
N’est pas possible demeurons frustré
Par notre incom plétude, notre solitude,
Et, bien plus encore par notre finitude.
ON VIT
Seul, l’on nait, l’on vit, l’on meurt isolé,
Même si l’on nait et meurt, bien entouré,
On est bien accueilli, on est bien regretté,
Notre esprit, en corps mortel est incarné.
ON MEURT :
Vrai, qu’à deux, cela ira bien mieux,
Moi et maman, ou papa, frère, sœur,
Autant de dyades vous comblant bonheur
Où les liens sont très forts et délicieux.
SEUL,
En couple, en union on se complait,
Puis premier enfant qui nait, parait,
À trois, l’on n’a plus de temps pour soi
Mais on s’arrange pour être seul parfois.
ISOLÉ
En famille c’est autant la foire d’empoigne
Chacun critique chacun, tous en témoignent
On n’est pas seul mais dur de communiquer
Ce que l’on est vraiment sans se démarquer
.
Au travail, des collègues vous tiendront compagnie,
Y compris en soirée, et, parfois, bien plus, si affinités,
Des couples se feront, puis, se défont, bon gré, mal gré,
Il faut mettre son impression de vivre, isolé, de côté !
Les communautés se diversifient : clubs, associations,
Qui pratiquent la même passion et comme à l’unisson.
Lors cela vous donne l’illusion que l’on vous apprécie
Mais, quand, vous vous quitterez : au revoir et merci !
Les retraités déambulent, finissent comme électrons,
Ils recherchent à quels jeux de groupes, se raccrocher,
Il faut plaire, il faut distraire, sinon vous serez rejetés,
Comme dans la cour d’école : «haro» sur les poltrons.
Les chômeurs font la queue à la porte de Pôle Emploi
Qui s’écroule sous les nombre et la charge et le poids
Bientôt travail devient, non, droit mais récompense,
Et, ce temps n’est pas si loin, que l’on ne le pense.
Huit situations n’épuisent pas toutes rencontres,
On peut les vivre l’une après l’autre ou contre.
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Forme
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Évocation
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Une canette, une bouteille,
Ou un flacon des parfums
De vies, ou bien de morts,
Ou d’isolement contant ?
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Un flacon dans lequel on peut y mettre
Toutes ses espérances :
Y compris d’une autre vie après la mort
Mais dans l’isolement !
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Symbolique
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Le flacon
Représente une
Partie essentielle
D’un parfum.
Or même s’il s’est considérablement
Démocratisé ces dernières décennies,
Le parfum restera un produit de luxe.
Sa bouteille doit donc être à son image
Chaque détail des flacons serait ainsi
Travaillé avec une extrême minutie.
Tant en matière de flaconnage,
Rien n’est laissé au hasard.
C’est ainsi que naissent
Parfois de véritables
Œuvres d’art.
tendance-parfums.
com/parfum-femme
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Fond
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Évocation
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Un flacon dans lequel on peut y mettre
Toutes ses espérances :
Y compris d’une autre vie après la mort
Mais dans l’isolement !
.
Symbolique
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L’isolement …………………..
Est le constat………………..
D’une situation……..
Dans laquelle
Individu est séparé
De gré ou de force du reste
De l’environnement habituel.
Des formes d’isolement vont
Être à la source d’un état
Pathologique de solitude
Qui est l’état … ponctuel
Ou durable, d’ un individu
Seul qui n’est engagé dans
Aucun rapport avec autrui.
Elle peut être choisie ou subie.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond/forme
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Certains ont ou resteront seuls, comme en isolement
Toute leur vie, prisonniers à l’intérieur… d’eux-mêmes
Incapable de se lier, de tisser nouer un réseau de liens
Familiaux, amicaux, sociaux ou simplement humains.
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Autant solitude peut être état choisi momentanément
Autant l’isolement demeure un état subi, permanent.
Parfois c’est juste une question : inapte au bonheur
Parfois c’est un rejet complet par la communauté,
Parfois marginalement soudaine ou progressive.
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Seul, à deux, en couple, en famille, au travail
En communauté, retraite, chômage, tout ou y est
Ou presque, en tout cas, bien rimé, et bien rythmé !
Or en dépit de toutes ces potentialités bien présentes
On nait et on meurt seul, isolé, de toutes ententes !
Le flacon a pourtant l’air d’un bébé nouveau-né
Tout autant qu’un autre déjà vieux mort-né !
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