867 – Qui suis-je, où vais-je, état j’erre ?

Visuels et textuels >>

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Mais…..que disais-je ?

 Ah oui  …..  où vais-je !

Et puis…..qui suis-je ?

Ensuite, qu’y puis-je !

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Je suis, ceci, cela,

Je fais ceci ou cela,

Ou je vais, ici, où là,

Et qui me contredira.

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Parfois, ce n’est pas moi

Qui choisit d’être ou faire,

Autre aura forcé mon choix,

Soumis à la société et ses lois.

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Je sais d’où je viens,  où je vais,

Mes choix  ne sont pas mauvais :

Je les assume, ou je les transforme,

Pour les vivre  en femme  ou homme.

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Qui suis-je, où vais-je, dans quel état j’erre

Formule ambigüe, connue,  à double sens,

Dont l’on connaît, trop bien  son refrain :

Le Monde d’hier n’est  pas   de demain !

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Tu es une femme mûre  accomplie,

Tu es une adolescente  reconvertie,

Tu es une rebelle qui bouge, crie :

Tu es en colère d’être sous-estimée,

Sur-employée soumise  ou délaissée

Par l’autre qui, de toi  aura profité.

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Et tu erres dans un champ de mines

Chaque pas peut te faire retourner

Dans l’état précédent comme au passé

C’est cela dans ta vie qui te détermine.

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Tes choix présents restent ambivalents

Jusqu’au jour,  lien  gagnant-gagnant,

Te fera avancer  plus vite en direction

De tes projets  tu mets à….exécution.

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On ne sait jamais tout à fait qui on est,

On ne sait jamais  tout à fait où l’on est,

De ne pas se soucier de savoir où l’on va

Est comme d’aller nulle-part, en tel cas.

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Bien sûr, on veut toujours rester lucide,

Tout en cherchant à devenir translucide

Pour ceux qu’on aime naturellement,

Par nos mots, nos gestes et sentiments.

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Qui tu es, pourra bien  me  dire qui … je suis,

Où tu vas, pourra bien me dire ce que je fuis

Dans quel état t’erres  ce  que  je  préfère,

Et dans quel cas je  partage tes misères.

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C’est tout, c’est fini, fini pour aujourd’hui

Demain, autre jour, demain, autre envie !

Il sera ce que je ferai mais avec ce mystère :

Qui es-tu puis où vas-tu dans quel état, t’erres !

Va où le vent t’entraine, va où tes pas te mènent,

Avec toi : tes joies, tes peines,  tu les promènes !

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Extensions

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J’ajouterai que si je ne suis

Que l’ombre  de ta  lumière,

Je te connaitrais bien mieux

Que tu  ne  crois, tu  l’espère,

Bénéficiant, en permanence,

De la proximité de ton âme,

Et qui, soit dit en passant,

Aura comble mon aura,

De sa belle atmosphère.

Je peux savoir qui je suis

Par nombre intermédiaires

Dont l’avis, je suis bénéficiaire

Pour une image en kaléidoscope

Dont je tire un portrait qui me sied.

Le chemin que je trace indique la voie

À suivre, sans trop savoir où elle va, ira,

Mais je me convaincs que c’est la bonne !

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On a glosé, en philosophie, sur cette interrogation identitaire.

Une phrase que Coluche, aurait, parait-il, remis au gout du jour

Mais de quoi s’agit-il vraiment : du sens de la vie, ou de l’amour ?

Est-ce que c’est pareil pour toi, pour tous, pour ma sœur, mon frère

Est-ce que cela gâchera ma vie, si je ne me connais, ne me situe pas ?

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Notre quête identitaire dure la vie entière

Non que nous ne sachions pas qui nous

Sommes du point de vue physiologique

Psychologique, social … économique

Mais spirituel, voire astronomique.

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En gros et en détail et en résumé,

Qu’est-ce que je fous ici sur Terre

Aucune réponse dite scientifique,

Philosophique, et voire religieuse

Ne me satisfait ni me consolerait.

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Au final, je me dis que je ne saurai

Jamais et que je devrai me contenter

Du résultat de mes quêtes personnelles

Finissant par aboutir à ce que

Je meure, un jour,

En paix.

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Épilogue  

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Voilà bien de bonnes questions s’il en est

Auxquelles, de répondre, ne suis pas prêt,

J’ai la vie devant moi, faut pas trop tarder,

Elle passe : innocent, ignorant, je mourrai !

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Mais  je ne peux prétendre, par moi-même,

Savoir qui je suis rien qu’en m’introspectant

Quand à entendre l’avis des gens m’entourant

Difficile de valider le vrai de l’ivraie qui sème

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Sème à tous vents, rumeurs, approximations.

Sont-ce mes parents, école, métier, éducation

Qui auront fait ce que je suis ou prétend être.

Je ne peux que répondre : oui, non, peut-être.

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On devient ce que l’on est, disent conservateurs

On est ce qu’on devient, progressistes clamant.

On hérite de parents ce qu’on transmet enfants

Tradition, que la tradition, autrement : erreur.

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Toute quête identitaire vouée à l’échec, étant

Comme celle d’un Graal, inaccessible restant,

J’aurai beau me définir étant ceci et non cela

Contradictions, paradoxes : tout contestera !

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Bien sûr, je preux prendre distance, hauteur

En m’enfermant en tour d’ivoire pour y voir

Plus clair en moi, autour mais rien n’y fera,

Si je le fais, haut perché on me considérera.

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Poètes, artistes, savants vivent en leur bulle

On les encense tout en les tenant irréalistes

Les commerçants demeurent opportunistes

Et les politiques promettent ou affabulent !

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Je peux être des tas de choses, lançant dés,

Mais si je me trompe, comment bifurquer !

Plus on vieillit, plus les portes sont fermées

J’aurais pu être, mais trop tard, ne le serai.

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Mais pour ce qui est de devenir quelqu’un,

Adressez-vous à vous-même après conseils.

En chacun il y aura la passion qui s’éveille,

Qui vous dit la voie à suivre jusqu’à la fin.

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Je ne pose question de savoir qui suis-je

J’ai choisi d’y répondre par : que puis-je

À mon humble niveau et avec ma plume

Sinon parler de la vie : nombre volumes.

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867 – Calligramme

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Mais…..que disais-je ?

 Ah oui  …..  où vais-je !

Et puis…..qui suis-je ?

Ensuite, qu’y puis-je !

.

Je suis, ceci, cela,

Je fais ceci ou cela

Ou je vais, ici, où là,

Et qui me contredira !

Parfois, ce n’est pas moi

Qui choisit d’être ou faire,

Autre aura forcé mon choix,

Soumis à la société et ses lois.

Je sais d’où je viens,  où je vais,

Mes choix  ne sont pas mauvais :

Je les assume, ou je les transforme,

Pour les vivre  en femme  ou homme.

.

Qui suis-je, où vais-je, et, dans   Q   quel état j’erre !

Formule ambigüe, connue,         U      à double sens,

Dont l’on connaît, trop bien       I         son refrain :

Le Monde d’hier n’est  pas        *         de demain !

Tu es une femme mûre            S           accomplie,

Tu es une adolescente           U        reconvertie,

Tu es une rebelle qui            I       bouge, crie :

Tu es en colère d’être         S    sous-estimée,

Sur-employée soumise            ou délaissée

Par l’autre qui, de toi      J       aura profité.

              E

Et tu erres dans un        ?   champ de mines

Chaque pas peut te       *      faire retourner

Dans l’état précédent  O  comme au passé

C’est cela dans ta vie  Ù   qui te détermine.

Tes choix présents  * restent ambivalents

Jusqu’à jour, lien   V       gagnant-gagnant,

Te fera avancer     A    plus vite en direction

De tes projets         I      tu mets à exécution.

On ne sait jamais      S    tout à fait qui on est,

On ne sait jamais           tout à fait où l’on est,

De ne pas se soucier       J      de savoir où l’on va

Est comme d’aller nulle-     E          part, en tel cas.

Bien sûr, on veut toujours       ?              rester lucide,

Tout en cherchant à devenir    *                   translucide

Pour ceux qu’on aime natu     E                          rellement,

Par nos mots, nos gestes     N                          et sentiments.

Qui tu es, pourra bien      *                 me  dire qui … je suis,

Où tu vas, pourra bien  Q                      E     me dire ce que je fuis

Dans quel état t’erres  U                           R      ce  que  je  préfère,

Et dans quel cas je    E                                R    partage tes misères.

C’est tout, c’est fini  L                                E   fini pour aujourd’hui

Demain, autre jour    *                                ‘   demain, autre envie !

Il sera ce que je ferai  É                           J   mais avec ce mystère :

Qui es-tu puis où vas-tu  T                   *      dans quel état, t’erres !

Va où le vent … t’entraine     A       T   va où tes pas …. te mènent,

Avec toi   …….  tes joies, tes  .……   peines,  tu les ……. promènes !

 .

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Forme

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Réduction

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867 4

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Évocation

 .

Ça peut être tour à deux étages :

Petite en haut, et  grande en bas,

 Comme une miniature identique

À la manière poupée gigogne !

 .

À part aller jusqu’en haut de la tour

Préfigurant, peut-être, aller au ciel,

Je ne vois pas de lien forme et fond !

Il faut dire que cette tour

 .

Ne se prête pas à se retrouver,

Une tour d’ivoire en plus avec

Plus d’un tour, pour s’y perdre !

 .

Symbolique de forme

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Fuir l’agitation du monde

Pour rejoindre  une retraite,

Où s’isoler dans le refus de tout

Contact et de tout … engagement.

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L’image  de la tour  est symbolique

D’un lieu élevé où l’isolement est aisé.

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De plus, si l’on se retire  dans une tour,

Rien n’empêchera de regarder le monde

Extérieur sans qu’il puisse vous atteindre.

Modifié, source : familiacambourg.fr

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Descriptif

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867Qui suis-je, où vais-je, en quel état j’erre ?

Alignement central /  Titre serpent oval /  Thème identité

Forme courbe droite / Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : tour  /  Symbole de fond : tour-d’ivoire

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Fond

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Évocation 

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867 6

.

Il faut dire que cette tour

Ne se prête pas à se retrouver,

Une tour d’ivoire en plus avec

Plus d’un tour, pour s’y perdre !

 .

Symbolique 

.

Expression  » tour d’ivoire »

Reste  utilisée  pour expliquer

Qu’une personne est solitaire,

Vit  dans sa bulle, en refusant

De s’engager dans une action

Ou en la vie tout simplement.

L’origine  vient  du Cantique

Des Cantiques  (Salomon ou

Il comparée la tour d’ivoire

Au cou  d’une  belle  femme)

Long et blanc, il fait penser

À une haute    Tour d’ivoire.

Le poète exprime qu’il s’isole

Du monde : l’expression  est

Depuis passée en le langage

Courant désigne personnages

Solitaires, coupés de la société.

pourquoi.com/francais/pourquoi-

utilise-t-expression-tour-ivoire

 .

.

Corrélations

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Fond/forme 

 .

Se retirer, volontairement, pour méditer

Et y être forcé par une décision de pouvoir

N’ont pas de chose en commun, rien à voir !

Image d’observateur extérieur, de sa fenêtre

Qui regarde le monde et sa relation avec lui

Sans y être  comme  s’il en trouvait détaché.

Tour qu’on pourrait presque dire : gigogne

Tellement elle se répète sur le haut, identique

 .

Visuel

.

.

Bifurquer, oui, mais vers où ?

.

Visuels et textuels >>


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