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L’Aber Wrac’h
Et l’Aber Benoit
Sont des jumeaux
Par leur proximité !
Tout juste si l’on voit
Leurs entrées, achées,
Balisées, heureusement,
Dans un amas de rochers,
Tout au fond, tous deux,
Sont des havres de paix,
Qui pénètrent et très loin
Dans bretonnes contrées.
L’Aber Wrac’h est l’un des abers,
Dont jouit département Finistère
Un des plus profonds bras de mer
Qui abrite, bon port, en ses terres.
Pour y entrer, il faut bien s’aligner
Car son chenal est pavé de rochers,
Imprudent marin peut s’y fracasser,
On déplore des morts, chaque année.
Il n’y a pas de commerces que le port,
Trois restaurants, un centre nautique,
Mais ambiance des plus sympathiques
Bien que mis à couple sera notre sort !
Nous y avons accueilli de nobles invités
Pour aller faire tour, en mer, la journée,
Revenir mouiller, tout au fond de l’Aber
Pour diner grâce notre barbecue d’enfer.
Enfants et amis, lors hôtes, temporaires,
Partagent passions de naviguer … en mer,
Mais, déjà, nous visons Camaret-sur-Mer,
Passant le chenal du Four, fin du Finistère
En plein milieu des champs voire des bois,
Qui servent d’abri à des milliers de voiliers,
Tous deux vous tendent leurs bras de mer,
Comme pour accueillir enfants d’une mère
Parfois, marées les montent si fort, en terre
Que l’on croirait comme rivière, à l’envers !
Alors même qu’à marée basse, ne persistera,
Qu’un petit chenal d’eau, qu’il faut respecter,
Pour ne pas finir bateau échouer ou plus mal.
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Extension
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L’Aber Benoit n’offre pas de port ni de marina
Digne de ce nom car les bateaux sont amarrés
De chaque bord à des bouées ou à des haltères,
En file indienne et même parfois deux par deux.
Nous y avons passé la nuit au milieu dans le fond
Sur bouée visiteur, et taxée dix euros quand même.
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L’Aber Benoit est moins encaissé que l’Aber Wrac’h.
On aurait presque l’impression de naviguer sur un lac.
Plus de houle, peu de vent, rien que tranquillité extrême.
Mais que font centaines de bateaux amarrés à leurs bouées,
Comme abandonnés ! L’hiver, d’accord mais nous sommes
En plein juillet, en plein été, pas un, personne ne bouge.
Nous avons pris photos souvenirs barques locales.
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Dès lors la terre se prolonge par endroits, en mer, en Bretagne,
Elle mettra un point d’honneur à accueillir la mer, en son sein.
Ce n’est que juste équilibre près tout entre marins et paysans,
Ce qui lui donne un trait de côte des plus découpés et sauvage.
C’est en naviguant dans ses abers, nommés Wrac’h et Benoit,
Qu’on se rend compte de l’imité respective entre terre et mer,
Comme s’ils se fécondaient de leurs charmes mutuellement.
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Définition Aber : vallée envahie par la mer,
Formant un estuaire enfoncé dans les terres.
L’on sait que la Bretagne Nord est découpée
De nombreuses entrées maritimes et pointes.
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La mer et la terre chercheraient à s’embrasser
Bretagne, se défendre, montrer son caractère,
Rien d’étonnant qu’elle soit terre de légendes
Quand la mer le lui rend bien, par corsaires
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Il y a sa ceinture d’iles sans compter ilots
L’on en dénombre 12 grandes et 30 petites
Sans compter son grand Golfe du Morbihan
Et ses deux grandes rades de Brest et Lorient.
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Épilogue
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Les deux abers sont entrées de la mer,
Assez loin dans les terres du… Finistère
Qui ont favorisé autour d’elles des zones
De végétations, et de bois, et de cultures.
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Bien plus qu’une marée, si haute soit-elle
Des mouvements de va et vient perpétuel
À marée basse, la rivière prend le dessius,
À marée haute la mer la remonte, envahit.
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Ce sont des zones de calme, abris bateaux
Et le nôtre les a visité de nombreuses fois
Y compris pour y mouiller certains soirs
Et profiter du paysage et de la solitude.
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Bien que très proches, l’un de l’autre,
Ils ne se ressemblent, en fait, guère,
Chacun a son charme et caractère :
L’aber Wrac’h dispose de marina.
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109 – Calligramme
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L’Aber ******Wrac’h
Et l’Aber Benoit
Sont des jumeaux
Par leur proximité !
Tout juste si l’on voit
Leurs entrées, achées,
Balisées, heureusement,
Dans un amas de rochers,
Tout au fond, tous deux,
Sont des havres de paix,
Qui pénètrent et très loin
Dans bretonnes contrées.
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L’Aber Wrac’h est l’un des abers,
Dont jouit le département du Finistère
Un des plus L profonds bras de mer
Qui abrite, bon ‘ port, en ses terres.
A…………….
Pour y entrer B il faut bien s’aligner
Car son chenal est E pavé de rochers,
Imprudent marin peut R s’y fracasser,
On déplore des morts, cha * que année.
W
Il n’y a pas de commerces R que le port,
Trois restaurants, un cen A tre nautique,
Mais ambiance des plus C sympathiques
Bien que mis à couple ‘ sera notre sort !
H
Nous y avons accueilli * de nobles invités
Pour aller faire tour À en mer, la journée,
Revenir mouiller * tout au fond de l’Aber
Pour diner grâce C notre barbecue d’enfer.
Ô …….…..
Enfants et amis T lors hôtes, temporaires,
Partagent passions É de naviguer … en mer,
Mais, déjà, nous visons * Camaret-sur-Mer,
Passant le chenal du Four A fin du Finistère
B
En plein milieu des champs E voire des bois,
Qui servent d’abri à des mil R liers de voiliers,
Tous deux vous tendent * leurs bras de mer,
Comme pour accueillir B enfants d’une mère
Parfois, marées les mon E tent si fort, en terre
Que l’on croirait com N me rivière, à l’envers !
Alors même qu’à ma O rée basse, ne persistera,
Qu’un petit chenal I d’eau, qu’il faut respecter,
Pour ne pas finir T bateau échouer ou plus mal.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un pion ou personnage de BD
Une base, une tour, un escalier,
Plateforme, lanterne, un phare,
Qui pourrait être celui d’un aber !
Pas d’aber sans phare, c’est évident
Et du coup, le fond évoque la forme !
Le phare situé proximité nous indique
L’entrée des abers et bons alignements
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Symbolique
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Un phare est
Un dispositif de
Signalisation marine
Employé afin d’assurer
La sécurité des navires
S’approchant de la côte
Ou voire d’écueils proches.
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Pour éclairer les premiers phares,
Les gardiens utilisent le feu de bois,
Ensuite des lanternes à huile aidées
Par de grands miroirs très arrondis
Qui réfléchissent la lumière très loin
Puis des lampes qui fonctionnent
Au gaz et au pétrole et l’électricité.
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Augustin Fresnel (1788-1827),
Invente au 19e siècle un système
Qui porte aujourd’hui son nom.
augredesbalades.canalbolg.com
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Descriptif
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109 – L’Aber Wrac’h, à côté de l’Aber Benoit
Alignement centré / Titre serpentin / Thème estuaire
Forme droite /Rimes égales /Fond approché de forme
Symbole de forme : phare / Symbole de fond : aber
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Fond
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Évocation
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Carte des deux principaux abers du Finistère
L’Aberwrach en haut
Et l’Aber Benoit en bas, plus petit, plus étroit
Le premier dispose d’un port.
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Symbolique
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Mot aber est d’origine celtique
Fait référence à la vallée qui est
Soumise à fluctuation de marées.
On les appelle les «fjords bretons»
Étant des rias qui entaillent la côte.
Des sublimes paysages, ici, que ceux
De la côte des abers, contrastant avec
Les côtes sauvages des plus découpées.
En Bretagne ils sont connus étant trois :
L’aber Wrac’h, l’aber benoît et l’aber Ildut.
Situés dans le pays du Léon, fin du Finistère,
À quelques kilomètres, au nord-ouest de Brest !
Source : plages.tv/guide touristique
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Corrélations
Fond/forme
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Deux abers proches Wrac’h et Benoit
Se ressemblent, par bien certains côtés,
L’Aber Wrac’h, avec son port accueillant
L’Aber Benoit avec ses mouillages forains,
Fjords bretons, mais avec des rives plates !
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Voilà un phare signalant l’entrée d’un aber,
Avec lanterne noire, ce qui est peu fréquent,
Rimant parfaitement avec lumière, feu, nuit
Et son pinceau, tournant, avec occultations.
Même si la forme n’épouse pas bien le fond,
Elle l’évoque suffisamment pour l’illustrer.
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Visuel
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Aber Wrac’h au soleil couchant
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