.
.
Il vous fera rêver
Face au ciel étoilé,
Par vives projections
De vos sens exacerbés,
À des mondes, fictions,
À des univers insensés
Qui vous font sourire
Si ce n’est… flipper !
.
Lors le vent tombe
Ou bien lors il monte,
Ou change de direction :
Il faudra régler la voilure,
Ou encore changer d’allure.
.
À quoi servira un phare si l’on dispose d’un traceur
De route, et des plus précis ou d’un positionneur,
Sans compter d’un GPS voire de tout le reste :
.
À rien, sinon confirmer, en réalité,
Que vous êtes en la carte, bien situé,
Que si vous faites le point, à l’estime,
Vous n’êtes pas sur autre phare, planté.
.
Beauté des éclats, clarté des pinceaux,
Et associations, imaginaires, en prime,
Où phare accompagne un gardien visuel
En sémaphore de sa pensée, en sécurité.
.
Des étoiles mortes bien qu’éclatantes,
Forment leurs échos de voix chantantes
Autres phares qui illuminent les ciels,
Lumières perçues comme si éternelles :
Un horizon infini et venant du plafond
De notre propre planète constellation.
.
À peine si l’on distingue le feu d’avion
Traversant le ciel dans ses quatre coins
De bout en bout en traçant leur chemin.
On voit rond lumineux, au raz de l’eau :
Serait-ce une étoile montante, un cargo.
.
Difficile de trancher dans tel bel halo
Magie pure sur toutes ces lumières
Vous rendant contemplatif en prière
Si on a envie qu’elle dure longtemps
C’est bien elle, qui nous rend vivant.
.
C’est le cœur content, cœur amant,
Que l’on quitte phare, illuminant :
Je ne sais si, un jour, on le reverra,
Mais toute la vie, on s’en souviendra.
.
.
Extension
.
Le quart de nuit demeure exaltant.
Bien que fort peu d’événements vous occupent,
Votre imaginaire, restera, constamment, plein éveil.
Balises, tourelles, feux, phares, perches, amers, bouées,
Tout ce qui fait sens et indique un danger,
Une voie à suivre, ou une direction, qui sera utile en mer,
Surtout aux abords de la terre parfois même à l’intérieur,
Dans les bras de mer, plus encore, les entrées de port.
Positionnés sur les bateaux, sur les côtés
Ou devant, ou en haut du mât, les feux de route :
Rouge à bâbord, vert à tribord, blanc à l’arrière
Seront indispensables, non seulement pour
Vous repérer et vous localiser mais aussi
Pour connaitre sa route et gisement
Avant décider ou non de varier
Son cap pour l’évitement.
.
Le brouillard est comme la nuit mais en plein jour
On n’y voit plus rien bien qu’il y ait de la lumière,
On y perd sa vigilance, presque tous ses repères,
L’on a plus que ses oreilles, radar, pour veiller
À ce que l’on ne soit victime d’une collision !
.
Un phare dans la nuit, le brouillard,
Voilà qui ferait le titre d’un roman,
Sur sauvetage d’un voilier, en mer,
Mais ce n’est pas le cas pour nous.
.
En quart de nuit, le brouillard est
Parfois dans la vue, dans les yeux,
Sur le point de s’endormir, fatigué
Par un long manque d’événements.
.
Dieu merci nous approchons du cap
Saint Vincent dont pinceau de lumière
Circulaire, de temps à autre, nous éclaire
Comme pour nous attirer vers lui, Portugal.
.
Cette fois, c’est l’adieu à l’archipel de madère
Qui nous aura tant charmé par ses mystères.
Un dernier point sur notre table à carte,
Et nous passons le cap vers Portimao.
.
.
Épilogue
.
Tout quart de nuit est loin d’être la moitié de rien
Il s’y passe des choses entre bateau, mer, cerveau
La mer est calme puis soudain, vous la voyez bien,
Cette lueur au loin, est-ce une étoile ou un cargo !
.
Quand ce n’est pas les lueurs des phares des autos
Qu’on peut confondre avec un phare dans un halo
Faut que je prenne café, jumelles, pour distinguo :
Tant vrai qu’en bateau on ne boit pas que de l’eau.
.
Une erreur de quart sera comme l’erreur de barre :
On veut s’éloigner de la côte alors qu’on s’approche
Notre imaginaire nous illusionne de faux obstacles,
Tandis les vrais sont juste devant, invisible, œil nu.
.
Le point la nuit près port est comme arbre de noël
Entre les lumières à terre, navires de pêche en mer
Dieu merci, en cas de doute, le point GPS assurera
La position exacte avec la route de fond du bateau.
.
Pour éviter tout accostage : un bon conseil marin
Un moyen mnémotechnique pour s’en souvenir :
« Rouge sur rouge : rien ne bouge. Vert sur vert :
Tout est clair » il n’y a pas à modifier notre route.
.
Le brouillard, surtout quand il est dense, épais,
Sème la panique entre un oui, un non, un mais !
L’oreille fournit signal, radar le confirme ou pas
On a un peu peur qu’il s’agisse bateau fantôme.
.
À l’entrée d’un chenal, vitesse lente et vigilance :
Bouées tribord, bâbord, visibles dernier moment
On s’imagine, parfois, dans un mauvais jeu vidéo,
Où mugissements de tourelles semblent de sirène.
.
Dieu merci, lors brouillard, bateaux sont en ports,
Les quelques innocents, incompétents, aventuriers,
Se font mutuellement peur dont ils se souviendront
Y a pas de freins sur un bateau, parant abordages !
.
Je garde encore souvenir de ce long quart de nuit,
Où je me suis retrouvé, tout seul, avec moi-même,
Sur grand océan d’eaux semblables à mes pensées,
Lors tous les deux, en synchro, avons dérivé, déliré.
.
Il vous fera rêver
Face au ciel étoilé,
Par vives projections
De vos sens exacerbés,
À des mondes, fictions,
À des univers insensés
Qui vous font sourire
Si ce n’est… flipper !
Lors le vent tombe
Ou bien lors il monte,
Ou change de direction :
Il faudra régler la voilure,
Ou encore changer d’allure.
.
.
101 – Calligramme
.
À quoi servira un phare si l’on dispose d’un traceur
De route, et des plus précis ou d’un positionneur,
Sans comp Q ter d’un GPS voire de tout le reste
À rien U sinon confirmer, en réalité,
Que vous A êtes en la carte bien situé,
Que si vous R faites le point, à l’estime,
Vous n’êtes pas T sur bon phare, planté.
Beauté des éclats, * clarté des pinceaux,
Et associations, ima D ginaires, en prime,
Où phare accompagne E un gardien visuel,
En sémaphore de sa * pensée en sécurité
Des étoiles mortes N bien qu’éclatantes,
Forment leurs échos U de voix chantantes
Autres phares qui I illuminent les ciels,
Lumières perçues T comme si éternelles.
Un horizon infini * et venant du plafond
De notre propre M planète constellation.
À peine si l’on A distingue le feu d’avion
Traversant le D ciel dans ses quatre coins
De bout en È bout traçant leur chemin.
On voit rond R lumineux, au raz de l’eau :
Serait-ce une E étoile montante, un cargo !
Difficile de * trancher dans tel bel halo
Magie pure P sur toutes ces lumières
Vous rendant O contemplatif en prière
Si on a envie qu’ R elle dure longtemps
C’est bien elle, qui T nous rend vivant.
C’est le cœur content U cœur amant
Que l’on quitte phare G illuminant.
Je ne sais pas si, un jour A le reverra
Mais toute la vie on s’en sou L viendra.
.
.
Forme
.
Réduction
.
.
.
Évocation
.
Un piédestal surmonté d’une statue
Ou un chemin à travers une citadelle
Élévation pierre, surmontée d’un feu,
Tourelle marine dans brouillard.
.
Lors des quarts de nuit, près des côtes
On peut apercevoir des tourelles allumées
Mais dans le brouillard : se fier à son GPS !
.
Les tourelles marines sont près des côtes,
Là où est le danger
Mais on aura, parfois, du mal à les voir
Les jours de brouillard.
.
Symbolique
.
Le balisage est
Constitué des tourelles
Fixes situées à terre ou mer,
De bouées flottantes et d’amers.
Ces balises indiquent les dangers
En mer et délimitent les chenaux
D’accès aux ports, peuvent émettre
Un petit signal lumineux, de nuit,
De portée réduite qui permettront
Leurs identifications mais peuvent
Être équipées d’émetteurs sonores
Pour permettre leurs localisations
Par temps de brume, brouillard.
wikipedia.org/wiki/Signalisation
maritime#Le_balisage
.
Descriptif
.
101 – Le quart de nuit, de Madère vers Portugal
Alignement central / Titre serpentin / Thème croisière
Forme droite et droite / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : tourelle-marine / Symbole de fond : brouillard
.
.
Extension
.
Le quart de nuit demeure exaltant.
Bien que fort peu d’événements vous occupent,
Votre imaginaire, restera, constamment, plein éveil.
Balises, tourelles, feux, phares, perches, amers, bouées,
Tout ce qui fait sens et indique un danger,
Une voie à suivre, ou une direction, qui sera utile en mer,
Surtout aux abords de la terre parfois même à l’intérieur,
Dans les bras de mer, plus encore, les entrées de port.
Positionnés sur les bateaux, sur les côtés
Ou devant, ou en haut du mât, les feux de route :
Rouge à bâbord, vert à tribord, blanc à l’arrière
Seront indispensables, non seulement pour
Vous repérer et vous localiser mais aussi
Pour connaitre sa route et gisement
Avant décider ou non de varier
Son cap pour l’évitement.
.
Le brouillard est comme la nuit mais en plein jour
On n’y voit plus rien bien qu’il y ait de la lumière,
On y perd sa vigilance, presque tous ses repères,
L’on a plus que ses oreilles, radar, pour veiller
À ce que l’on ne soit victime d’une collision !
.
Un phare dans la nuit, le brouillard,
Voilà qui ferait le titre d’un roman,
Sur sauvetage d’un voilier, en mer,
Mais ce n’est pas le cas pour nous.
.
En quart de nuit, le brouillard est
Parfois dans la vue, dans les yeux,
Sur le point de s’endormir, fatigué
Par un long manque d’événements.
.
Dieu merci nous approchons du cap
Saint Vincent dont pinceau de lumière
Circulaire, de temps à autre, nous éclaire
Comme pour nous attirer vers lui, Portugal.
.
Cette fois, c’est l’adieu à l’archipel de madère
Qui nous aura tant charmé par ses mystères.
Un dernier point sur notre table à carte,
Et nous passons le cap vers Portimao.
.
.
Fond
.
Évocation
.
.
Le brouillard ou la brume peuvent être très épais
En mer et durer longtemps
Très souvent y a pas de vent très et peu de visibilité
Qui entravent la navigation.
.
Symbolique
.
Brouillard est un mélange d’air et d’eau.
Il symbolise la confusion et la dissimulation.
Le brouillard réduit la vue et étouffe les sons.
C’est pourquoi, il est très difficile de s’orienter,
Et d’évoluer, peu clairement, dans le brouillard.
.
Par analogie, symbolise la confusion de l’esprit.
Permet se dissimuler échapper au regard d’autrui:
Il est donc, en quelque sort, associé à la protection.
.
Doté d’un pouvoir ludique, il joue avec les formes,
Efface le pied d’une montagne, métamorphose
Un arbre en squelette, dissimule les lieux
Connus et révèle un monde nouveau.
Source : 1001 symboles cairn.info
.
.
Corrélations
Fond/forme
.
La route est sinueuse dans une passe de rochers,
Nuit ou brouillard, les feux sont anges gardiens
Ils riment avec sécurité, avec lucidité, tranquillité
À quelques exceptions auprès des cailloux dangers
Tant et si bien que fond épouse totalement forme.
.
Le brouillard est par nature estompeur de formes
Il crée la confusion, et parfois, des hallucinations
Et lors, en bateau, durant la nuit, seul de quart,
Vous voyez formes que vous avez … imaginées
En étant certain qu’il s’agit bien de réalité !
.
Visuel
.
.
Faire le point sur la carte, de nuit
.