101 – Quart de nuit, Madère-Portugal

Visuels et textuels >> 

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Il vous fera rêver

Face au ciel étoilé,

Par vives projections

De vos sens exacerbés,

À des mondes, fictions,

À des univers insensés

Qui vous font sourire

Si ce n’est… flipper !

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Lors  le  vent  tombe

Ou bien lors il monte,

Ou change de direction :

Il faudra régler la voilure,

Ou encore changer d’allure.

.

À quoi servira un phare si l’on dispose d’un traceur

De route, et des plus précis ou d’un positionneur,

Sans compter d’un GPS voire de tout le reste :

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À rien, sinon confirmer, en réalité,

Que vous êtes en la carte, bien situé,

Que  si vous faites le point, à l’estime,

Vous n’êtes pas sur autre phare, planté.

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Beauté des éclats, clarté  des  pinceaux,

Et associations, imaginaires,  en prime,

Où phare accompagne un gardien visuel

En  sémaphore de sa pensée, en sécurité.

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Des  étoiles  mortes  bien  qu’éclatantes,

Forment leurs échos de voix chantantes

Autres phares  qui illuminent  les  ciels,

Lumières perçues comme si éternelles :

Un horizon infini et venant du plafond

De notre propre planète constellation.

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À peine si l’on distingue le feu d’avion

Traversant le ciel dans ses quatre coins

De bout en bout en traçant leur chemin.

On voit  rond lumineux, au raz de l’eau :

Serait-ce une étoile montante, un cargo.

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Difficile de  trancher dans tel bel halo

Magie pure  sur  toutes  ces  lumières

Vous rendant contemplatif en prière

Si on a envie qu’elle dure longtemps

C’est bien elle, qui nous rend vivant.

.

C’est le cœur content, cœur amant,

Que l’on quitte phare, illuminant :

Je ne sais si, un jour,  on le reverra,

Mais toute la vie, on s’en souviendra.

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Extension

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Le quart de nuit demeure exaltant.

Bien que fort peu d’événements vous occupent,

Votre imaginaire, restera, constamment, plein éveil.

Balises, tourelles, feux, phares, perches, amers, bouées,

Tout ce qui fait sens                          et indique un danger,

Une voie à suivre, ou une direction, qui sera utile  en mer,

Surtout aux abords de la terre parfois même à l’intérieur,

Dans les bras de mer,  plus encore,  les entrées  de port.

Positionnés sur les                     bateaux, sur les côtés

Ou devant,  ou en haut du mât,  les feux de route :

Rouge à bâbord, vert à tribord, blanc à l’arrière

Seront indispensables, non seulement pour

Vous repérer et vous localiser mais aussi

Pour connaitre sa route et gisement

Avant  décider ou non de varier

Son cap pour l’évitement.

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Le brouillard est comme la nuit mais en plein jour

On n’y voit plus rien bien qu’il y ait de la lumière,

On y perd sa vigilance, presque tous ses repères,

L’on a plus que ses oreilles, radar, pour veiller

À ce que l’on ne soit victime d’une collision !

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Un phare dans la nuit, le brouillard,

Voilà qui ferait le titre d’un roman,

Sur sauvetage d’un voilier, en mer,

Mais ce n’est pas le cas pour nous.

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En quart de nuit, le brouillard est

Parfois dans la vue, dans les yeux,

Sur le point  de s’endormir, fatigué

Par un long manque d’événements.

.

Dieu merci nous approchons du cap

Saint Vincent dont pinceau de lumière

Circulaire, de temps à autre, nous éclaire

Comme pour nous attirer vers lui, Portugal.

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Cette fois, c’est l’adieu à l’archipel de madère

Qui nous aura tant charmé par ses mystères.

Un dernier point  sur notre table à carte,

Et nous passons le cap vers Portimao.

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Épilogue

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Tout quart de nuit est loin d’être la moitié de rien

Il s’y passe  des choses entre bateau, mer, cerveau

La mer est calme puis soudain, vous la voyez bien,

Cette lueur au loin, est-ce une étoile  ou un cargo !

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Quand ce n’est pas les lueurs des phares des autos

Qu’on peut confondre avec un phare dans un halo

Faut que je prenne café, jumelles, pour distinguo :

Tant vrai qu’en bateau on ne boit pas que de l’eau.

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Une erreur de quart sera comme l’erreur de barre :

On veut s’éloigner de la côte alors qu’on s’approche

Notre imaginaire nous illusionne de faux obstacles,

Tandis les vrais sont juste devant, invisible, œil nu.

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Le point la nuit près port est comme arbre de noël

Entre les lumières à terre, navires de pêche en mer

Dieu merci, en cas de doute, le point GPS assurera

La position exacte avec la route de fond du bateau.

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Pour éviter tout accostage : un bon conseil marin

Un moyen mnémotechnique pour s’en souvenir :

« Rouge sur rouge : rien ne bouge.    Vert sur vert :

 Tout est clair » il n’y a pas à modifier notre route.

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Le brouillard, surtout  quand il est dense, épais,

Sème la panique entre un oui, un non, un mais !

L’oreille fournit signal, radar le confirme ou pas

On a un peu peur qu’il s’agisse bateau fantôme.

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À l’entrée d’un chenal, vitesse lente et vigilance :

Bouées tribord, bâbord, visibles dernier moment

On s’imagine, parfois, dans un mauvais jeu vidéo,

Où mugissements de tourelles semblent de sirène.

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Dieu merci, lors brouillard, bateaux sont en ports,

Les quelques innocents, incompétents, aventuriers,

Se font mutuellement peur dont ils se souviendront

Y a pas de freins sur un bateau, parant abordages !

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Je garde encore  souvenir de ce long quart de nuit,

Où je me suis retrouvé, tout  seul, avec moi-même,

Sur grand océan d’eaux semblables à mes pensées,

Lors tous les deux, en synchro, avons dérivé, déliré.

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Il vous fera rêver

Face au ciel étoilé,

Par vives projections

De vos sens exacerbés,

À des mondes, fictions,

À des univers insensés

Qui vous font sourire

Si ce n’est… flipper !

Lors  le  vent  tombe

Ou bien lors il monte,

Ou change de direction :

Il faudra régler la voilure,

Ou encore changer d’allure.

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101 – Calligramme

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À quoi servira un phare si l’on dispose d’un traceur

De route, et des plus précis ou d’un positionneur,

Sans comp Q  ter d’un GPS voire de tout le reste

À rien          U          sinon confirmer, en réalité,

Que vous        A         êtes en la carte bien situé,

Que si vous         R      faites le point, à l’estime,

Vous n’êtes pas      T       sur bon phare, planté.

Beauté des éclats,      *        clarté des pinceaux,

Et associations, ima     D     ginaires, en prime,

Où phare accompagne   E    un gardien  visuel,

En  sémaphore de sa       *    pensée en sécurité

Des  étoiles  mortes         N   bien qu’éclatantes,

Forment leurs échos       U    de voix chantantes

Autres phares qui          I      illuminent les ciels,

Lumières perçues        T     comme si éternelles.

Un horizon infini       *       et venant du plafond

De notre propre       M        planète constellation.

À peine si l’on        A        distingue le feu d’avion

Traversant le        D      ciel dans ses quatre coins

De bout en         È        bout traçant leur chemin.

On voit rond     R        lumineux, au raz de l’eau :

Serait-ce une    E       étoile montante, un cargo !

Difficile de         *          trancher dans tel bel halo

Magie pure         P             sur toutes ces lumières

Vous rendant        O            contemplatif en prière

Si on a envie qu’       R             elle dure longtemps

C’est bien elle, qui        T              nous rend vivant.

C’est le cœur content       U                   cœur amant

Que l’on quitte phare            G                illuminant.

Je ne sais pas si, un jour             A              le reverra

Mais toute la vie on s’en sou             L            viendra.

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Forme

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Réduction

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101 4

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Évocation

 .

Un piédestal surmonté d’une statue

Ou un chemin à travers une citadelle

Élévation pierre, surmontée d’un feu,

Tourelle marine dans  brouillard.

 .

Lors des quarts de nuit, près des côtes

On peut apercevoir des tourelles allumées

Mais dans le brouillard : se fier à son GPS !

 .

Les tourelles marines sont près des côtes,

Là où est le danger

Mais on aura, parfois, du mal à les voir

Les jours de brouillard.

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Symbolique 

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Le balisage est

Constitué des tourelles

Fixes situées à terre ou mer,

De bouées flottantes et d’amers.

Ces balises indiquent  les dangers

En mer et  délimitent  les  chenaux

D’accès aux ports, peuvent émettre

Un petit   signal  lumineux, de nuit,

De portée  réduite  qui permettront

Leurs identifications  mais peuvent

Être équipées  d’émetteurs sonores

Pour permettre leurs localisations

Par temps de brume, brouillard.

wikipedia.org/wiki/Signalisation

maritime#Le_balisage

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Descriptif

 .

101Le quart de nuit, de Madère vers Portugal

Alignement  central /   Titre serpentin   /  Thème croisière

Forme droite et droite / Rimes égales  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : tourelle-marine / Symbole de fond : brouillard

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Extension

.

Le quart de nuit demeure exaltant.

Bien que fort peu d’événements vous occupent,

Votre imaginaire, restera, constamment, plein éveil.

Balises, tourelles, feux, phares, perches, amers, bouées,

Tout ce qui fait sens                          et indique un danger,

Une voie à suivre, ou une direction, qui sera utile  en mer,

Surtout aux abords de la terre parfois même à l’intérieur,

Dans les bras de mer,  plus encore,  les entrées  de port.

Positionnés sur les                     bateaux, sur les côtés

Ou devant,  ou en haut du mât,  les feux de route :

Rouge à bâbord, vert à tribord, blanc à l’arrière

Seront indispensables, non seulement pour

Vous repérer et vous localiser mais aussi

Pour connaitre sa route et gisement

Avant  décider ou non de varier

Son cap pour l’évitement.

.

Le brouillard est comme la nuit mais en plein jour

On n’y voit plus rien bien qu’il y ait de la lumière,

On y perd sa vigilance, presque tous ses repères,

L’on a plus que ses oreilles, radar, pour veiller

À ce que l’on ne soit victime d’une collision !

.

Un phare dans la nuit, le brouillard,

Voilà qui ferait le titre d’un roman,

Sur sauvetage d’un voilier, en mer,

Mais ce n’est pas le cas pour nous.

.

En quart de nuit, le brouillard est

Parfois dans la vue, dans les yeux,

Sur le point  de s’endormir, fatigué

Par un long manque d’événements.

.

Dieu merci nous approchons du cap

Saint Vincent dont pinceau de lumière

Circulaire, de temps à autre, nous éclaire

Comme pour nous attirer vers lui, Portugal.

.

Cette fois, c’est l’adieu à l’archipel de madère

Qui nous aura tant charmé par ses mystères.

Un dernier point  sur notre table à carte,

Et nous passons le cap vers Portimao.

.

.

Fond

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Évocation 

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Le brouillard ou la brume peuvent être  très épais

En mer et durer longtemps

Très souvent y a pas de vent très et peu de visibilité

Qui entravent la navigation.

 .

 Symbolique 

 .

Brouillard est un mélange d’air et d’eau.

Il symbolise la confusion et la dissimulation.

Le brouillard réduit la vue et étouffe les sons.

C’est pourquoi, il est très difficile de s’orienter,

Et d’évoluer, peu clairement, dans le brouillard.

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Par analogie, symbolise  la  confusion  de l’esprit.

Permet se dissimuler échapper au regard d’autrui:

Il est donc, en quelque sort, associé à la protection.

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Doté d’un pouvoir ludique, il joue avec les formes,

Efface le pied d’une montagne, métamorphose

Un arbre en squelette, dissimule les lieux

Connus et révèle un monde nouveau.

Source : 1001 symboles  cairn.info

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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 La route est sinueuse dans une passe de rochers,

Nuit ou brouillard, les feux sont anges gardiens

Ils riment avec sécurité, avec lucidité, tranquillité

À quelques exceptions auprès des cailloux dangers

Tant et si bien  que fond épouse totalement forme.

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Le brouillard est par nature estompeur de formes

Il crée la confusion, et parfois, des hallucinations

Et lors, en bateau, durant la nuit, seul de quart,

Vous voyez formes que vous avez … imaginées

En étant certain qu’il s’agit bien de réalité !

 .

Visuel

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Faire le point sur la carte, de nuit

 .

Visuels et textuels >>


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