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Dites combien de centaines de voiliers
Demeurent accrochés à leurs bouées
Pendant une année sans peu bouger,
Dans tous les ports, les abers, rivières
Telle celle de l’Odet, vers Quimper,
Combien accueillante l’été, hiver !
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Lors mer est calme voire aplatie
Pour décider de belle sortie,
Par ces temps de récession,
Je comprends mal passion
D’avoir son bateau à quai,
Une semaine par année.
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Ah oui, mais vous me d irez :
Mer est synonyme de liberté,
Comme caprice d’enfant gâté.
Vrai que voilier perd son âme,
S’il ne navigue pas sur les flots.
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Il est fait pour servir au capitaine
De fier destrier sur mât de misaine,
L’assurant d’être seul, sur ses eaux !
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Nous voici dans l’entrée de Bénodet
Qui tient à la fois de la gorge, du goulet,
Tant son courant nous pousse ou contre,
Selon la direction de la marée, et sa force.
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Nous voilà remontant la rivière de l’Odet,
Et se rétrécit puis, de nouveau, s’élargit
Pour reformer sorte de baie intérieure
Au chenal étroit serpentant au milieu.
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Nous voici à l’orée du premier pont,
Où il nous faut mettre un pied à terre,
Pour entrer visiter la ville de Quimper
Dont la cathédrale constitue le pur joyau !
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Et ses crêperies plus nombreuses que restaus
Nombre touristes abondent l’hiver comme l’été.
Mais, déjà, il nous faut la quitter tant marée oblige
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Sinon nous serons coincés chez elle pour la nuitée.
Repassant ses étroits méandres aux fortes courbes
Nous sommes dans l’obscurité, forêt inexplorée,
Jusqu’à ce que l’embouchure nous en délivre,
Nous permet de mouiller en toute sécurité.
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Extensions
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Quimper, en cité de caractère,
Demeure toute pleine de mystère
Et sa cathédrale en impose par les
Fines dentelles de ses deux flèches,
Portail ornementé… de toutes parts.
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Sa «Place du beurre, bien nommée
Renommée, on y recense pas moins
De cinq crêperies, dont les odeurs
Vous poussent si bien vers elles.
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Lors notre retour, en annexe,
Aux abords du premier pont
Puis en voilier, en descendant
La rivière de l’Odet, s’est fait tard
Dans l’après-midi tant et si bien que
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Nous avons rejoint l’embouchure à la nuit noire
Et décidé de nous accrocher, à une bouée, à côté
Du chenal plutôt que de remouiller dans une anse
D’où l’on était parti pour Quimper en fin matinée.
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Quimper est une ville du sud, et pointe, de Bretagne,
Reflétant bien l’ambiance et climat de ses habitants.
Sa cathédrale est un joyau d’architecture, gothique,
Et ses ruelles, adjacentes : des plus sympathiques !
La rivière de l’Odet la traverse, et de part en part,
Lui donne un accès direct sur la mer à Bénodet
Si une navigation, sur elle, s’avère tranquille,
Elle recèle des pièges, à bien des endroits,
Qu’avons pris soin, bien sûr, d’éviter.
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De l’embouchure à Bénodet jusqu’à Quimper
En remontant la rivière de l’Odet, sur 20 Km !
Il faudra compter une petite matinée en voilier
Au moteur comme il se doit pour suivre son lit.
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Quimper mérite vraiment le détour, incursion,
Pour sa cathédrale, ses maisons à pans de bois
Sa place au beurre et ses crêperies ses musées,
Et que sais-je encore tant il fait bon y flâner !
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Nous y avons mangé des galettes complètes,
Andouilles de Guémené, meilleures qui soient
En redescendant l’Odet, avons mouillé en anse,
Matin calme, chant d’oiseau, nous y ont réveillé.
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Épilogue
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Une embouchure, une rivière
Une petite ville du nom Bénodet
Du Breton déformé « Penn Oded »
Et qui signifie : « tête de l’Odet ».
La remontant, on arrive à Quimper.
Kemper mot breton «le confluent»
De l’Odet, avec le Steïr et le Frout.
Avec cela vous savez son origine
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Un vrai plaisir que d’y naviguer
Au moteur, pour pas se…planter.
Pour la voile mieux vaudra cibler
L’archipel des Glénans… non loin.
Ceci dit, nous y avons mouillé
En anse adjacente, hors courant,
Pour belle nuit des plus calmes,
Et très romantique pour rêver.
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Cela dit, la visite de Quimper
Nous a enchanté et ce d’autant
Après la visite de sa cathédrale,
Avons bien arpenté rues, ruelles
À la recherche de bonne crêperie
Dont déjà le nom ouvre l’appétit
Et nous n’aurons pas été déçus
Papilles en frémissent encore.
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114 – Calligramme
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Dites combien de centaines de voiliers
Demeurent accrochés * à leurs bouées
Pendant une année * sans peu bouger,
Dans tous les ports, B les abers, rivières
Telle celle de l’Odet, É vers Quimper,
Combien accueillante N l’été, hiver !
Lors mer est calme O voire aplatie
Pour décider de D belle sortie,
Par ces temps E de récession,
Je comprends T mal passion
D’avoir son ba * teau à quai,
Une semaine, * par année.
.
Ah oui, mais vous R me d irez :
Mer est synonyme E de liberté,
Comme caprice d’un M enfant gâté.
Vrai que voilier perd O son âme,
S’il ne navigue pas sur N les flots.
Il est fait pour servir T au capitaine
De fier destrier sur É mât de misaine,
L’assurant d’être E seul, sur ses eaux !
.
Nous voici * dans l’entrée de Bénodet
Qui tient * à la fois de la gorge, du goulet,
Tant son V courant nous pousse, nous contre
Selon la E direction de la marée, et sa force.
Nous voilà R remontant la rivière de l’Odet,
Et se rétrécit S puis, de nouveau, s’élargit
Pour reformer * sorte de baie intérieure
Au chenal étroit * serpentant au milieu.
.
Nous voici à l’orée Q du premier pont,
Où il nous faut mettre U un pied à terre,
Pour entrer visiter la ville I de Quimper
Dont la cathédrale constitue le M pur joyau !
Et ses crêperies plus nombreuses P que restaus
Nombre touristes abondent l’hiver E comme l’été.
Mais déjà il nous faut la quitter tant R marée oblige
.
Sinon nous serons coincés chez elle, * * * pour la nuitée.
Repassant ses étroits méandres aux * * * fortes courbes
Nous sommes dans l’obscurité, * * * forêt inexplorée,
Jusqu’à ce que l’embouchure * * * nous en délivre,
Nous permet de mouiller * * * en toute sécurité.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une embouchure de rivière,
Et pour sûr, ici, celle de l’Odet
Avec, en fond, une grande ville,
Qui méritera bien d’être visitée !
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Une rivière bordée d’arbres qu’on remonte
Facilement, en voilier, souvent au moteur,
Et qui fait que fond et forme se répondent.
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Rivière de l’Odet se rétrécit
Par endroits, depuis Bénodet,
De l’embouchure vers Quimper
Là où la navigation doit s’arrêter.
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Symbolique
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L’Odet est un fleuve, côtier, breton,
Long de 62,7 km, qui prend sa source
Dans les montagnes noires, qui aboutit
En mer entre Sainte-Marie et Bénodet.
En breton Ben signifie:« embouchure »
«Curieuse rivière, que l’Odet, qui associe
Un lit amont assez chétif à un estuaire
Dont pourrait s’enorgueillir maints
Fleuves » selon Lucien Le Cam,
« La longue histoire de l’Odet »,
Revue « Pays de Quimper »
Source : Wikipédia
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Descriptif
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114 – Bénodet et notre remontée vers Quimper
Alignement central / Titre serpentin / Thème port
Forme courbe / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : l’Odet /Symbole de fond : embouchure
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Fond
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Évocation
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L’embouchure de l’Odet est des plus larges
Dénommée Bénodet : tête de l’Odet
Rien à voir avec celle d’Audierne ni d’ailleurs
Archipel des Glénans en face
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Symbolique
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La rivière, épousant ses méandres,
Tantôt se rétrécissant, contrainte,
Et tantôt s’élargissant, plus libre,
Ce qui tend vers un versifié mixte :
On imagine Bénodet, l’embouchure
Comme une sorte de battant de cloche
Et Quimper au-dessus comme mouton !
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Corrélations
Fond/forme
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La rivière est paisible, romantique
Elle se rétrécit et s’élargit par endroits
Bordée d’arbres, de prairies, de manoirs
Elle offre aux marins un paysage sublime
Puis l’arrivée à Quimper est une aventure.
Tant, à marée basse, impossible d’accoster
Un tour en annexe et l’affaire est réglée !
La visite de la ville et de sa cathédrale
Vaut largement l’effort, vaut le détour
Sans parler de restaurants de crêpes
Sur la Place au beurre ou rue Salé.
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Visuel
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Crêperie bretonne à Quimper, rue Salé
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