118 – Golfe du Morbihan et ses voiles

Visuels et textuels >> 

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Des

Bateaux

Ici, partout

Sont centaines

Sinon des milliers

Amarrés aux bouées,

Ou mouillés sur ancres,

On trouve de toutes tailles,

Avec toutes sortes gréements.

.

Et les gros bateaux, à moteurs,

Croisent des fins, petits voiliers,

Se faisant sur sillage, chahuter :

Quelques pour cent  à naviguer,

Les autres font partie du décor

À croire gens marchent sur or,

Plus qu’ils ne font  sur  l’eau.

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Les visiteurs vont s’adapter,

À dénicher de rares bouées,

Pour s’arrêter à Port-blanc

Arradon  et voire  Conleau.

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Impossible  d’aller à quai :

Si, pas d’annexe : coincés !

Bien que ce soit magnifique

Bien tranquille  à y séjourner.

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Golfe

Morbihan,

Naviguant voile,

Difficile d’y  rentrer

Tout autant que d’en sortir

Lors la marée vient contrarier,

Vent debout, à vous circonvenir.

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Une fois pénétré dans son intérieur

Plaisir de naviguer  est  vrai bonheur,

Mais il faudra tenir compte de l’heure

Parfois faire demi-tour, toute vapeur.

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Paysages des iles, et du bord de côte,

Se succèdent, s’imbriquent, à loisir

Au détour de plus étroits  passages

Dont faut utiliser contre-courant.

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À l’étale, ressemble à un vrai lac,

Il n’a pas de rides  sous le soleil,

Voilier sur l’eau on entend plus

Que des  légers bruissements,

Dans les voiles de son vent,

Qui se débride sous risée,

Que pour nous amuser.

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Extensions

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Nous avons embarqué, à Port Blanc,

Deux équipiers, australien, française.

Ils sont en Bretagne, pour une année.

Ils viennent juste d’arriver en France.

C’est un plaisir pour eux que de passer

La première journée à naviguer en Golfe.

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Nous les redéposeront, le soir, après visite

De l’Ile aux Moines et même un bain qui nous

A fait grand bien sur une plage appelée «du Goret».

Naturellement, nous avons failli nous faire surprendre

Par les courants mais nous avons fait demi-tour à temps.

C’est grâce au moteur que nous nous en sommes sortis.

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Nous avons redéposé nos invités à Port Blanc et nous

Sommes tous aller boire un verre au café d’en face.

Puis chacun est reparti de son côté, avec le corps

Chargé de sensations,  cœur chargé d’émotions,

Esprit chargé de contemplations et souvenirs.

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Faire le tour du Golfe en voiture et en voilier sera très différent.

Les deux valent le détour, mais, de l’intérieur : plus dépaysant !

La navigation est assez technique, avec vents et courants, forts,

Pas le temps de rêvasser : la terre n’est pas loin, vase non plus !

Assez de temps, tout de même, pour découvrir un coin sublime

Qui vous réconcilie avec sa roche graniteuse, sa flore maritime.

Jours de brumes et vent nul, on se croirait en un paysage irréel,

Tant mélange de mer et d’air fait disparaître tous détails sur ile

Et il n’en faut pas d’avantage pour tomber fou amoureux d’elle !

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Je ne saurais compter, embarcations, voiliers

Plus petits et plus grands à stationner, fréquenter

Le Golfe du Morbihan, surement plus d’un millier :

Ports de Vannes et Conleau sont pleins à craquer !

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Nous y avons croisé nombre de bateaux à moteur

Nous y avons mouillé, ici  ou  là, selon  l’humeur,

Nous  y avons  apprécié  son charme, sa chaleur,

En somme, nous y avons trouvé notre  bonheur.

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Plus impressionnant seront les vieux gréements

Qui naviguent en étalant le flot, contre-courant,

D’une ile à l’autre, d’une crique à l’autre, allant,

Comme si on se retrouvait un bon siècle, avant.

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Voiles et voiliers sont comme autant de navires

Animant la surface des eaux claires et limpides

Sur lesquels des régates sont souvent en cours,

Pour distraire des petits et grands vacanciers.

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118 – Calligramme

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Des

Bateaux

Ici, partout

Sont centaines

Sinon des  G milliers

Amarrés aux  O    bouées,

Ou mouillés    L   sur ancres,

On trouve de    F  toutes tailles,

Avec toutes sor  E   tes gréements.

Et les gros ba    *   teaux, à moteurs,

Croisent des   D   fins, petits voiliers,

Se faisant      U  sur sillage, chahuter.

Quelques       *  pour cent  à naviguer,

Les autres     M  font partie du décor

À croire gens   O     marchent sur or,

Plus qu’ils ne    R      font  sur  l’eau.

Visiteurs             B     vont s’adapter,

A dénicher          I       rares bouées,

Pour s’arrêter     H     à Port-blanc

Arradon  voire     A         Conleau.

Impossible d’al     N    ler à quai :

Si, pas d’annexe    *       coincés !

Bien que ce soit     * magnifique

Bien tranquille  à  y  séjourner.

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Golfe

Morbihan,

Naviguant voile,

Difficile   P d’y  rentrer

Tout autant  R que d’en sortir

Lors la marée  A vient contrarier,

Vent debout, à   T  vous circonvenir.

Une fois pénétré  I  dans son intérieur

 Plaisir naviguer    Q     est vrai bonheur,

Mais il faut tenir    U   compte de l’heure

Parfois faire demi   E   tour toute vapeur.

Paysages des iles,    *    et du bord de côte,

Se succèdent s’im   V       briquent à loisir

Au détour de plus   O      étroits  passages

Dont faut utiliser   I       contre-courant.

À  l’étale, ressem   L     ble un vrai lac :

Il n’a pas de ride  E        sous le soleil,

Voilier sur l’eau  *    on entend plus

Que des  légers  *   bruissements,

Dans les voiles     de son vent,

Qui se débride   sous risée,

Que pour nous amuser.

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Forme

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Réduction

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118 4

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Évocation

 .

En haut, une bombe ancienne

En bas, un pendentif  bateau,

Deux  voiliers de grandeurs

Différentes et qui se suivent.

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Deux coques de bateau, petite et longue

Ou petit bateau avec gréement et voiles,

Voilà qui accordera bien fond et forme.

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C’est un bel endroit pour mettre

 Les voiles tranquillement :

Attention aux pièges de forts vents

 Et courants et hautfonds.

 .

 Symbolique 

 .

Mettre les voiles,

Reste cette expression forte

Illustrant le symbole fuite, évasion.

Voile se gonfle se lève, se tend, s’étarque,

Se dégonfle, se baisse, s’abat, se reremplit,

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Se vide, se courbe, flotte, faseye au vent !

Elle reflète le besoin du départ imaginé,

L’invitation à quitter, une terme ferme

Pour un élément liquide plus instable.

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Il faut se rappeler que l’on ne quitte

Pas  la marina sur un coup de tête,

Qu’un voyage se prépare prenant

En compte les conditions météo !

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Descriptif

 .

118Golfe du Morbihan : pratique de voile 

Alignement  central / Titre  serpent droit / Thème  golfe

Forme en ovale /   Rimes variées  / Fond accordé à forme

Symbole de forme : voilier  /   Symbole de fond : voilier

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Fond

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Évocation 

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118 6

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 Un pendentif ayant pris la forme d’un médaillon

Sur  collier de marin ou marine

Pour conjurer un sort en cas de tempête, d’avarie

Comme talisman de tranquillité.

 .

Symbolique 

 .

Pendentifs

Que nous portons

Contribuent à former notre

 Personnalité : certains ne jurent

Que par des colliers, fins et discrets,

D’autres, des formes larges et visibles.

Chacun aura ses préférences qui disent

Quelque chose de nous en témoins des

Histoires de chacun,  coup de cœur,

Les pendentifs seront comme un

Ornement livrant leur beauté

Harmonieusement avec

Qui les porte.

 . 

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Un bateau, deux bateaux,  à se suivre de près.

Dans ce Golfe, des voiliers, il y en a tant et tant;

La pratique de la voie est simple et bien sécurisée

Contrainte, parfois, pour éviter vasières, rochers

Ces deux formes de bateaux, à voile et à moteur

Correspondent bien au fond de la navigation

Bien plus que les vedettes et les navettes.

 .

Visuel

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 Pratique de la voile, Golfe du Morbihan

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Visuels et textuels >> 

 


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