133 – Vie et confort sur un voilier

Visuels et textuels >>

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Nombre

Des équipiers

Est facteur critique

Pour confort accepté

Et autant,  en sécurité.

 .

D’être  seul  sur Ar-Kilé

Long trente-sept  pieds

Et   grand   à s’ennuyer.

 .

D’être deux, c’est royal,

Chacun  fera  son quart,

Chacun a ses  quartiers !

 .

D’être  trois,  est confort,

Si un roulement  s’établit,

On discute, on ne s’ennuie.

 .

D’être quatre,  difficile.

Intimité est plus fragile

Surtout pour imbéciles.

 .

D’être cinq, est possible

Faut imposer règlement

Pour ne  pas se   défiler.

 .

D’être six, crise logement

En espace vital, très réduit,

Claustrophobie  vous guette.

 .

On perçoit la côte, s’éloigner,

L’univers continent, s’estomper,

Tant par le corps que par l’esprit,

Et cette distance nous affranchit

Du souci  quotidien, qui retombe,

Pour un plaisir qui nous détend,

Nous repose les nerfs, les sangs.

 .

Le temps se déroule lentement,

En plein gré des flots et du vent.

Navigation, des fois, ambitieuse,

Si la mer calme devient furieuse

Lors tous nos familiers repères,

N’ont rien commun, ordinaire.

 .

D’un port à l’autre, c’est la mer,

Qui nous fera paradis ou enfer,

Pointe de vent debout, arrière,

Est très souvent sens contraire.

 .

Facétieux, sans cesse changeant

Son instabilité le rend émouvant,

Il nous change de l’univers terrien.

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Extension

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On peut imaginer vivre à deux toute l’année

Sur un voilier de  dizaine ou douzaine de mètres.

Quelques couples l’on fait, le font ou le feront encore.

Avec deux enfants c’est jouable, quatre on peut le penser.

J’ai vu des couples avec des chiens, des chats, voire les deux

On peut aussi entretenir des plantes vertes  et des perroquets

Ou la poule pour pondre œuf de Christophe Colomb, œuf d’or.

Il y a bateaux-ventouses ,dans les ports, ou, sur les corps-morts

Qui ne sortent jamais du port, où de la baie, où ils sont parqués.

Résidence secondaires à moindre frais en une ambiance de mer,

Vue sur mer imprenable, dès qu’ils sont dessus ou bien dedans.

Il y a les plaisanciers du dimanche qui louent un grand voilier

Pour un grand week-end ou une semaine lors ne sachant pas

Utiliser les voiles, ils font toute leur navigation au moteur.

Ils disent c’est en naviguant qu’on apprend à naviguer.

Mieux vaut aller  sur un BDA (Bateau d’un Autre)

Pour le b.a.ba, avant de partir, seul, au large !

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Le confort sur un voilier est souvent un problème de taille,

Je veux parler de sa longueur, et de sa largeur, habitables.

37 pieds, certes : pas un yacht de luxe, mais c’est suffisant,

Pour se faufiler partout, et être quand même  à son  aise !

Tout est affaire de compromis, de rangements, sur voilier

Ce n’est pas tant la place qui ferait défaut que le manque

De motivation à changer habitude, faire un roulement.

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Un voilier même grand de douze mètres

Sera vite encombré si on s’étale, en long

Et en large car chaque chose a sa place,

Elle doit, impérativement, la retrouver.

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Les cabines en premier, vêtements bien

Arrangés en armoires et sous couchette

Les vivres en équipets, boissons, soutes,

Les casseroles, assiettes, près de l’évier.

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Les légumes  et les fruits, en la réserve,

Tout ce qui est frais dans le petit frigo,

Sinon  on passe son temps  à chercher,

On les retrouve cachés sous banquette.

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C’est une habitude à prendre, respecter

Pour être zen, ne pas se faire engueuler

Au bout d’un temps, c’est automatique,

On a du temps à se dorer sous portique.

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Épilogue  

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La vie, et le confort, sur les voiliers,

Dépendront  de nombreux critères :

La composition, familiarité équipage

En premier, leurs pratiques, efficacité

Mais aussi l’état général, l’agencement,

Intérieur et les facilités des manœuvres.

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Voilier encombré où boots sont trainants,

D’arrière-avant, parcours du combattant :

Détail ne posant problème par beau temps

Peut être hasardeux par tempête : blessant.

S’attacher à une ligne de vie, vous bloquant,

Vous oblige  à  la  détacher … pire que sans !

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Quant à la vie, dans le carré,  et  à l’intérieur,

Le rangement est le premier commandement

Le respect d’inimité, le second, évidemment,

Le troisième, le cycle tournant pour corvées

Le quatrième, un accès libre aux toilettes

Le cinquième, bonne humeur, énergies.

Si tout est ok, les meilleurs moments.

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133 – Calligramme

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Nombre

Des équipiers

Est facteur     critique

Pour confort  Q        accepté

Et autant,          U     en sécurité.

D’être seul           E        sur Ar-Kilé

Long trente-         L          sept  pieds

Et  grand  à            L            s’ennuyer.

D’être deux,            E            c’est royal,

Chacun fera          *            son quart,

Chacun a ses        V          quartiers !

D’être trois,      I      est confort,

Si roulement  E         s’établit

On discute, ne s’ennuie.

.

D’être quatre,  difficile.

Intimité est Q plus fragile

Surtout pour  U    imbéciles.

D’être cinq,       E   est possible

Faut imposer      L      règlement

Pour ne pas se       *            défiler.

D’être six, crise        C         logement

En espace vital,           O        très réduit,

Claustrophobie              N        vous guette.

On perçoit la côte            F             s’éloigner,

L’univers continent          O           s’estomper,

Tant par le corps que        R           par l’esprit,

Et cette distance nous        T              affranchit

Du souci  quotidien,            *          qui retombe,

Pour un plaisir qui               S          nous détend,

Nous repose les nerfs,          U               les sangs.

Le temps se déroule             R             lentement,

En plein gré des flots            *             et du vent.

Navigation, des fois,           U           ambitieuse,

Si la mer calme devient     N                 furieuse

Lors tous nos familiers       *                 repères,

N’ont rien commun          V              ordinaire.

D’un port à l’autre          O            c’est la mer,

Qui nous fera              I            paradis, enfer,

Pointe de vent         L           debout, arrière,

Est très souvent     I               sens contraire.

Facétieux, sans     E          cesse changeant

Son instabilité le    R         rend émouvant,

Il nous change de  !  notre univers terrien.

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Forme

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Réduction

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133 4

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Évocation

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Un pendentif … pour une femme,

Et pourquoi pas une boucle d’oreille

Bouteille  thermos,  biberon de  lait,  

Lampe tempête allumée, éteinte.

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Il y aura, toujours, une lampe tempête

À bord d’un voilier :

Et si  tout tombe en panne partout, on l’a

Au moins pour s’éclairer !

 .

 Symbolique

 .

La lumière est

Le symbole de la

Connaissance,

On apprend de

Jour en jour à mieux

Se connaître, à évoluer

En informations et savoir.

Si la lampe  reste  éteinte,

Tensions du  moment dans sa

Vie familiale, professionnelle,

Vie de couple,  nous fatiguent

Psychologiquement et feront

Ressortir la colère ou tristesse.

psycho2rue.fr/dictionnaire-

des-symboles-de-reve/lampe

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Descriptif

 .

133Quelle vie, quel confort sur voilier !

Alignement central / Titre analogue/ Thème  monde

Forme droite / Rimes  égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : Lampe  Symbole de fond : lampe

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Fond

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.Évocation 

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133 6

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Toute lampe–tempête allumée est rassurante

Non seulement par sa lumière

Mais par son symbole de recours en l’obscurité

Physique, voire psychologique.

 .

Symbolique 

 .

La lampe-tempête est une lampe à pétrole

Transportable, dont la flamme est protégée du vent.

Il en existe deux modèles, améliorés au cours du XX siècle,

À recyclage d’air : le type ancien, à recirculation d’air chaud,

Qui a été abandonné ; modèle actuel à recirculation d’air froid,

Nettement plus efficace. Les deux modèles sont à mèche plate,

Avec un verre plus ou moins bombé, selon lampes,  usages

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

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Corrélations

Fond/forme

 .

Bien qu’aujourd’hui la lampe-tempête n’est utilisée

Évoque toujours image de confort minimal en bateau

Il faut dire que depuis une bonne trentaine d’années,

Taille moyenne des voiliers a doublé pour le confort

Mais ce sera souvent les performances de vitesses

Qui priment, sachant qu’il y aura plus d’hommes

À bord, hélas ou non, qu’équipières, capitaines.

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Lampes tempêtes, y en a de plusieurs formes

Mais toutes sont fabriquées sur le même principe

Fournir de l’air pour la combustion sans l’étouffer.

Elle rime avec tous temps, avec toutes circonstances

Bien qu’aujourd’hui remplacée par la lampe torche.

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Si les feux de route ou de mouillage, sont en panne,

C’est le dernier moyen de signaler route, présence.

En somme, il faut bien s’entendre, bien s’organiser,

Sinon, l’on écope d’engueulades et l’on vit en foutoir.

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Visuel

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Bateau foutoir s’il en est !

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Visuels et textuels >>


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