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Musée Pont-Aven
Hommage à Gauguin
Disciples et condisciples
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Autour de l’époque où peint,
Aussi Paul Sérusier, Emile Bernard
Qui a coloré sa vision du bois d’amour,
Avec le jaune, l’ocre et le rouge vermillon.
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Une marche s’impose dans ce lieu idyllique,
Où une âme d’artiste souffle une inspiration
Qui se perd dans le tohu-bohu… des rochers
Et l’eau alimentant le moulin avant marée
Car celle-ci se mêle de lui rendre visite
Et nous a permis de l’approcher
En bateau jusqu’à son pied.
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Pont-Aven est une ville d’art,
Qui fait honneur aux peintures.
Nous sommes arrivés par mer
Remontant rivière jusqu’au port
Nous posant juste au bout du quai.
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Il ne nous reste plus qu’à visiter,
Ses boutiques, galeries, et musées,
Sans compter panoramas nature,
Sources nombreuses peintures.
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Pont-Aven présente intérêt,
Et pour œil et pour ventre,
Pour la plume et le pinceau.
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En est comblée de charmes
À verser une demi-larme
Et lors nous l’avons quitté
L’esprit éclairé le cœur gros.
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Y reviendrons pour l’entendre
Et nous séduire par son caractère
Et même si nous n’achetons tableau,
Sommes comblés par son atmosphère
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Nous nous sommes promenés dans le «bois d’amour»,
Romantique et bucolique à souhait puis nous avons visité
La chapelle proche où Gauguin a peint son «Christ jaune»
Non pas en tableau mais bien directement sur une croix.
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Extension
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Nature et culture font ici bon ménage,
Et autant en épures qu’en peintures.
Nous avons fait nos emplettes chez
Une petite dame iranienne qui nous
A fait gouter des dates de son pays,
Un délice qui nous change, un peu,
De galettes, par ailleurs succulentes.
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Vrai «exotisme quand tu nous tiens»
Diner dans un restaurant réunionnais.
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On ne nous l’avait pas conseillé et nous
N’avons pas été déçus : là comme ailleurs,
Des tableaux de peintres accrochés aux murs,
Témoignent de la vocation historique de la ville.
Nous avions, en voisin, un couple de réunionnais
Avec lequel nous avons échangé nos impressions
Culinaires tout autant que croisières, imaginaires.
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Parvenir jusqu’au centre de Pont-Aven en voilier à marée basse
N’est pas une mince affaire, et même avec 90 cm de tirant d’eau.
Le port assèche, il faut attendre un moment qu’il y ait assez d’eau.
Une fois à terre, la visite des nombreuses galeries d’art commence,
Et, pour peu qu’on dispose d’un peu d’économies, qu’on aime l’art,
Il y aura de belles acquisitions à faire avec tant de beaux tableaux,
Pour les plus romantiques, promenade dans son «bois d’amour»,
Précédée ou complétée, par le long des rives de la rivière l’Aven,
Aura de quoi les séduire en charme fluide, tranquillité liquide.
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À Pont-Aven ; on peut y passer
La semaine, tant il y a de choses
À visiter ou à pratiquer comme les
Randonnées tout autour ou les musées.
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Pour arriver au pied même du port de la cité
Il vaudra mieux disposer d’un voilier dériveur,
Les fonds sont très variables, sont peu profonds,
Et l’on assèche sur anneau au milieu de la rivière.
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Grande cité de la peinture, en Bretagne, s’il en est !
Les périodes impressionnistes, autres, impressionnent
Et nous y avons fait tout autant deux belles randonnées,
Une dans les terres, bois d’amour, la mer, Riec-sur-Belon.
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Épilogue
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Pont-Aven breton aven pour rivière.
On s’en serait douté, lorsqu’il y a pont
Une petite ville, aux spécialités galettes,
Qui aura pris le temps et autant le talent,
De passer des encadrements de sa nature,
À celui de sa reproduction en sa peinture
Au point d’être célèbre en monde entier
Garder ses belles toiles en son musée.
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Cité de peintres s’il en est, galeries
Y en a pour tous les goûts et prix
Paul Gauguin et Émile Bernard,
Paul-Émile Colin, Paul Sérusier,
Y auront laissé leurs empreintes,
Associés au postimpressionnisme
Un vrai tour de force ou de magie,
De village comptant 1500 habitants.
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Son charme d’antan aura peu changé
Tant son bois d’amour, le si bien nommé
En haut duquel s’érige une petite chapelle
Nous aura donné à admirer le Christ jaune,
Comme pendant de son moulin cent fois peint
Tout n’est pour nous que luxe, calme et volupté
Comme le chante le poète Charles Baudelaire,
Transposant ainsi, en vers, la beauté du lieu.
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116 – Calligramme
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Musée Pont-Aven
Hommage à Gauguin
Disciples et condisciples
.
Autour de l’époque où peint,
Aussi Paul Sérusier, Emile Bernard
Qui a coloré sa vision du bois d’amour,
Avec le jaune, l’ocre et le rouge vermillon.
Une marche s’impose dans ce lieu idyllique,
Où, une âme d’artiste souffle une inspiration
Qui se perd dans le tohu-bohu… des rochers
Et l’eau alimentant le moulin avant marée
Car celle-ci se mêle de lui rendre visite
Et nous a permis de l’approcher
En bateau jusqu’à son pied.
.
Pont-Aven P est une P ville d’art,
Qui fait O honneur aux O peintures.
Nous N sommes arrivés N par mer
Remon T tant rivière jusqu’ T au port
Nous – posant, juste au bout – du quai.
Il A ne nous reste plus qu’à A visiter,
Ses V boutiques, galeries, et V musées,
Sans E compter panoramas E natures,
Sources N nombreuses N peintures.
Pont-Aven * présente * de l’intérêt
Et pour œil V et * pour ventre,
Pour la plume I et le pinceau.
En est comblée L de charmes
À verser une L demi-larme
Et lors nous E l’avons quitté
L’esprit éclairé * le cœur gros.
Y reviendrons M pour l’entendre
Et nous séduire U par son caractère
Et même si nous S n’achetons tableau,
Sommes comblés E par son atmosphère
E
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Nous nous sommes promenés dans le «bois d’amour»,
Romantique et bucolique à souhait puis nous avons visité
La chapelle proche où Gauguin a peint son «Christ jaune»
Non pas en tableau mais bien directement sur une croix.
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Forme
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Réduction
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Un moulin à poivre ou à sel,
Ou silhouette d’un ours debout,
Vieille bretonne, de Pont-Aven,
Allant voir Christ Jaune de Gauguin
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Une silhouette de vieille femme, pour sûr
Qu’on croirait reproduite en un tableau :
La comparaison s’arrête là, trop factice.
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Évocation
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Tableau de vieille bretonne à Pont-Aven
« La cité des peintres » :
De nombreux portraits et dessins de gens
Y ont été peints !
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Symbolique
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Coiffe bigoudène est
Une coiffe de cérémonie,
Qui était portée par les
Femmes de basse Bretagne.
À l’origine symbole de révolte
La pièce, faite en dentelle, est
Rendue symbole de la Région.
Et selon la légende, la fameuse
Coiffe remonte au 17e siècle.
Pendant nombre décennies,
Ce savoir-faire a permis à
Des milliers de bretonnes
De partager leur culture
Jusqu’à la maison blanche.
Aujourd’hui l’un des symboles
Folkloriques de la culture bretonne.
francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/
dans-le-retro-comment-la-coiffe-bigoudene
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Fond
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Évocation
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Le tableau se trouvant dans une chapelle
Au bout du bois d’amour
Dénommé «Le christ jaune» par Gauguin
Est comme emblème de Pont-Aven.
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Symbolique
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Le nom d’École de Pont-Aven
A été donné a posteriori pour grouper
Sous une même étiquette pour des artistes
Différents venus souvent peindre à Pont-Aven,
Qui n’était alors qu’un tout petit bourg breton
De 1 500 habitants situé entre Concarneau
Et Quimperlé, dans le sud-est Finistère
En Bretagne, à la fin du XIXe siècle.
Modifié, source : wikipédia
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Corrélations
Fnd/forme
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Comment un village de 1500 habitants en 1880
A pu accueillir tant de peintres, fonder une école
Pour cela Pont-Aven est unique et devenu célèbre
Tout autant plaisante pour Nature que pour Culture
Tant le village que les alentours demeurent plaisants
On réjouit le corps, le cœur et l’esprit en s’y baladant,
Et on en sort avec des souvenirs, suppléments d’âme.
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Pont-Aven est un haut lieu de peinture !
Il faut dire que l’environnement s’y prête
Chacun donnera libre cours à ses œuvres
On ne peut résumer la totalité des artistes
En un seul fut-il grand, en un seul tableau
Nombre galeries et musées sont à visiter :
C’est un plaisir de faire face à tant beauté.
Femme bretonne en est comme une icône,
Couleur sang autour pour l’accompagner.
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Visuel
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Le jour ni l’heure. Sérusier
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