116 – Pont-Aven : musée, bois d’amour

Visuels et textuels  >>

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Musée Pont-Aven

Hommage à Gauguin

Disciples et condisciples

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Autour  de  l’époque  où  peint,

Aussi Paul Sérusier, Emile Bernard

Qui a coloré sa vision du bois d’amour,

Avec le jaune, l’ocre et le rouge vermillon.

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Une marche s’impose dans ce lieu idyllique,

Où une âme d’artiste souffle une inspiration

Qui se perd dans le tohu-bohu… des rochers

Et l’eau alimentant le moulin avant marée

Car celle-ci se mêle de lui rendre visite

Et nous a permis de l’approcher

En bateau jusqu’à son pied.

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Pont-Aven est une ville d’art,

Qui fait honneur aux peintures.

Nous  sommes  arrivés  par mer

Remontant  rivière jusqu’au port

Nous posant juste au bout du quai.

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Il ne nous reste plus qu’à visiter,

Ses boutiques, galeries, et  musées,

Sans compter panoramas nature,

Sources nombreuses peintures.

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Pont-Aven  présente  intérêt,

Et  pour œil  et  pour ventre,

Pour la plume et le pinceau.

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En est comblée de charmes

À  verser  une  demi-larme

Et lors  nous  l’avons quitté

L’esprit éclairé le cœur gros.

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Y reviendrons pour l’entendre

Et nous séduire par son caractère

Et même si nous n’achetons tableau,

Sommes comblés par son atmosphère

 .

Nous nous sommes promenés dans le «bois d’amour»,

Romantique et bucolique à souhait puis nous avons visité

La chapelle proche où Gauguin a peint son «Christ jaune»

Non pas en tableau mais bien directement sur une croix.

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Extension

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Nature et culture font ici bon ménage,

Et autant  en épures  qu’en peintures.

Nous  avons fait  nos emplettes  chez

Une petite dame iranienne qui nous

A fait gouter des dates  de son pays,

Un délice  qui nous change, un peu,

De galettes, par ailleurs succulentes.

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Vrai «exotisme quand tu nous tiens»

Diner dans un restaurant réunionnais.

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On ne nous l’avait pas conseillé et nous

N’avons pas été déçus : là comme ailleurs,

Des tableaux de peintres accrochés aux murs,

Témoignent de la vocation historique de la ville.

Nous avions, en voisin, un couple de réunionnais

Avec lequel  nous avons échangé  nos impressions

Culinaires tout autant que croisières, imaginaires.

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Parvenir jusqu’au centre de Pont-Aven en voilier à marée basse

N’est pas une mince affaire, et même avec 90 cm de tirant d’eau.

Le port assèche, il faut attendre un moment qu’il y ait assez d’eau.

Une fois à terre, la visite des nombreuses galeries d’art commence,

Et, pour peu qu’on dispose  d’un peu d’économies, qu’on aime l’art,

Il y aura de belles acquisitions à faire avec tant de beaux tableaux,

Pour les plus romantiques, promenade dans son «bois d’amour»,

Précédée ou complétée, par le long des rives de  la rivière l’Aven,

Aura de quoi les séduire en charme fluide, tranquillité liquide.

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À Pont-Aven ; on peut y passer

La semaine,   tant il y a de choses

À visiter  ou à pratiquer  comme les

Randonnées tout autour ou les musées.

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Pour arriver au pied même du port de la cité

Il vaudra mieux disposer d’un voilier dériveur,

Les fonds sont très variables, sont peu profonds,

Et l’on assèche sur anneau au milieu de la rivière.

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Grande  cité  de la peinture, en  Bretagne, s’il en est !

Les périodes impressionnistes, autres, impressionnent

Et nous y avons fait tout autant deux belles randonnées,

Une dans les terres, bois d’amour, la mer, Riec-sur-Belon.

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Épilogue

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Pont-Aven breton aven pour rivière.

On s’en serait douté, lorsqu’il y a pont

Une petite ville, aux spécialités galettes,

Qui aura pris le temps et autant le talent,

De passer des encadrements de sa nature,

À celui de sa reproduction en sa peinture

Au point d’être célèbre en monde entier

Garder ses belles toiles en son musée.

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Cité de peintres s’il en est, galeries

Y en a pour tous les goûts et prix

Paul Gauguin et  Émile Bernard,

Paul-Émile Colin, Paul Sérusier,

Y auront laissé leurs empreintes,

Associés au postimpressionnisme

Un vrai tour de force ou de magie,

 De village comptant 1500 habitants.

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Son charme d’antan aura peu changé

Tant son bois d’amour, le si bien nommé

En haut duquel  s’érige une petite chapelle

Nous aura donné  à admirer  le Christ jaune,

Comme pendant de son moulin cent fois peint

Tout n’est pour nous que luxe, calme et volupté

Comme le chante le poète Charles Baudelaire,

Transposant ainsi, en vers, la beauté du lieu.

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116 – Calligramme

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Musée Pont-Aven

Hommage à Gauguin

Disciples et condisciples

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Autour  de  l’époque  où  peint,

Aussi Paul Sérusier, Emile Bernard

Qui a coloré sa vision du bois d’amour,

Avec le jaune, l’ocre et le rouge vermillon.

Une marche s’impose dans ce lieu idyllique,

Où, une âme d’artiste souffle une inspiration

Qui se perd dans le tohu-bohu… des rochers

Et l’eau alimentant le moulin avant marée

Car celle-ci se mêle de lui rendre visite

Et nous a permis de l’approcher

En bateau jusqu’à son pied.

.

Pont-Aven  P  est une  P ville d’art,

Qui fait    O honneur aux  O  peintures.

Nous     N    sommes arrivés    N   par mer

Remon  T     tant  rivière jusqu’    T  au port

Nous       posant, juste au bout      du quai.

Il        A   ne nous reste plus qu’à  A  visiter,

Ses     V   boutiques, galeries, et  V musées,

Sans    E compter panoramas E   natures,

Sources  N  nombreuses   N    peintures.

Pont-Aven    * présente  *   de l’intérêt

Et pour œil      V  et *  pour ventre,

Pour la plume    I     et le pinceau.

En est comblée   L      de charmes

À verser une        L      demi-larme

Et lors nous         E    l’avons quitté

L’esprit éclairé      *     le  cœur  gros.

Y reviendrons       M    pour l’entendre

Et nous séduire     U  par son caractère

Et même si nous     S n’achetons tableau,

Sommes comblés     E par son atmosphère

E   

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Nous nous sommes promenés dans le «bois d’amour»,

Romantique et bucolique à souhait puis nous avons visité

 La chapelle proche où Gauguin a peint son «Christ jaune»

Non pas en tableau mais bien directement sur une croix.

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Forme

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Réduction

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Un moulin à poivre ou à sel,

Ou silhouette d’un ours debout,

Vieille bretonne, de Pont-Aven,

Allant voir Christ Jaune de Gauguin

 .

Une silhouette de vieille femme, pour sûr

Qu’on croirait reproduite en un tableau :

La comparaison s’arrête là, trop factice.

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Évocation

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116 4

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Tableau de vieille bretonne à Pont-Aven

« La cité des peintres » :

De nombreux portraits et dessins de gens

Y ont été peints !

 .

Symbolique 

 .

Coiffe bigoudène est

Une coiffe de cérémonie,

Qui   était  portée  par   les

Femmes de basse Bretagne.

À l’origine symbole de révolte

La pièce, faite  en  dentelle, est

Rendue  symbole de la Région.

Et selon la légende, la fameuse

Coiffe remonte  au  17e siècle.

Pendant nombre  décennies,

Ce savoir-faire a permis à

Des milliers de bretonnes

De partager leur culture

Jusqu’à la maison blanche.

Aujourd’hui l’un des symboles

Folkloriques de la culture bretonne.

francetvinfo.fr/culture/patrimoine/histoire/

dans-le-retro-comment-la-coiffe-bigoudene

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Fond

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Évocation 

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116 6

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Le tableau se trouvant dans une chapelle

Au bout du bois d’amour

Dénommé «Le christ jaune» par Gauguin

Est comme emblème de Pont-Aven.

 .

Symbolique 

 .

Le nom d’École de Pont-Aven

A été donné a posteriori pour grouper

Sous une même étiquette pour des artistes

Différents venus souvent peindre à Pont-Aven,

Qui n’était alors qu’un tout petit bourg breton

De 1 500 habitants situé entre Concarneau

Et Quimperlé, dans le sud-est Finistère

En Bretagne, à la fin du XIXe siècle.

Modifié, source : wikipédia

 .

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Corrélations

Fnd/forme 

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Comment un village de 1500 habitants en 1880

A pu accueillir tant de peintres, fonder une école

Pour cela Pont-Aven est unique  et  devenu célèbre

Tout autant plaisante pour Nature que pour Culture

Tant le village que les alentours demeurent plaisants

On réjouit le corps, le cœur et l’esprit en s’y baladant,

Et on en sort avec des souvenirs, suppléments d’âme.

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Pont-Aven est un haut lieu de peinture !

Il faut dire que l’environnement s’y prête

Chacun donnera libre cours à ses œuvres

On ne peut résumer la totalité des artistes

En un seul fut-il grand, en un seul tableau

Nombre galeries et musées sont à visiter :

C’est un plaisir de faire face à tant beauté.

Femme bretonne en est comme une icône,

Couleur sang autour pour l’accompagner.

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Visuel

 .

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Le jour ni l’heure. Sérusier

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Visuels et textuels  >>


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