513 – Fantasmes lors du quart de nuit

Visuels et textuels >>

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La nuit, chacun le sait,

Est propice aux fantasmes

Plus encore si vous êtes seul

Dans noir, en demi-sommeil !

.

Les ombres, qui vous entourent,

Idées sombres en tête qui courent,

Vous poussent à ce détour-contour,

De votre imaginaire devenant fertile.

Ainsi, j’ai pensé à toi tout mon quart,

Au point  que, ton image  m’accapare,

Parce qu’elle évoque  autant  l’amour,

Succédant à la nuit comme au jour.

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Si penser,   c’est bien  faire exister

Celui qu’on aime, à être  à son côté,

Présence réelle reste très rassurante,

Et absence virtuelle : très frustrante !

Tout  fantasme, reste,  s’auto-suffit :

J’ai  pensé  à  toi  tout  mon  quart,

Envoûté par  un  beau  ciel  étoilé,

Fantasme de toi m’aura  obsédé.

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À ce point, ton image m’accapare,

Et lorsqu’elle m’évoque bien l’amour

En succédant à la nuit comme au jour

Est-ce mon esprit qui l’aura inventé,

Pour combler le vide de ma pensée

Jusqu’à ce que l’acte, l’acquitte.

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Fantasmes comblent tout ennui.

Le moindre mes actes   m’y  incite

À penser  à  des  vœux  permanents

En i mages,  tableaux  en y rêvant,

Et si aimer  est faire  en pensant,

L’autre est  en moi  en y vivant.

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Jamais je ne pourrai, ici, pénétrer,

En ton enveloppe intime  et  sacrée :

Trop mortel serait ton contact charnel

Trop immortelle, ton âme, spirituelle.

 Tant, fantasmer reste un acte gratuit

Tant fantasmer n’est pas  réaliser :

Fantasmer ne pénètre que l’idée

Que l’on a plaisir à caresser.  

 .

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Extensions

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J’ai pensé à toi, en mon quart de nuit,

Sur mon voilier  lors  en pleine mer.

Mer agitée par les bas et les hauts

De vagues gigantesques nourrissant

Mes fantasmes de luttes et d’abandons :

Abandon douceur de tes bras m’enveloppant

Me berçant de tendresse tandis qu’ici, ce ne sont

Que détresses que souffleront les vagues et les vents

Me guettant, proie promise, insatiable appétit de mort.

Mais grâce à dieu, ton image, qui me hante sans cesse,

Diminue ma peur et me fait passer l’heure sans que

Je m’affole outre mesure, acquis à la certitude de

Te retrouver, une fois à terre, au sec, au port,

Dans ta couche où déstressé, je m’endors.

L’important en bateau est de pouvoir

Se laisser dériver dans fantasmes

Sans jamais perdre … le Nord.

Cela impose des automatismes

Pour ne pas sombrer et à l’esprit

Des érotismes pour ne pas l’effrayer.

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On se représente une chose qui n’a pas lieu et qu’on souhaite

Certains sont des plus originaux, d’autres des plus répétitifs.

Il y en a qui sont de vrais clichés, et d’autres, des perversités

Tout y passe en matière de relations : du sublime à l’abîme,

Certains contextes, y sont propices : solitude, fêtes, alcools

Et les quarts de nuit, sur un voilier, où il ne se passe rien.

Que voulez-vous, le cerveau ne dort, faut qu’il s’occupe

Et il y a bien plus sous un crane que sous une jupe !

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En quart quand vous êtes seul

Dans le noir et le silence complet :

Faute de pouvoir, paysage, contempler,

Votre cerveau se prend soudain à méditer

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Et soudain comme une boule d’amour en vous

Se forme, se déforme, prend un visage de femme

Connue ou pas, un tel  feu chaleureux et sensuel

Vous tient en haleine, comme une ritournelle !

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Il y aurait comme une fréquence dans l’eau

Qui rythme le clapot sur flanc du bateau,

Qui vous susurre et qui vous murmure

Un amour des plus vagues, mais sûr.

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Ce ne sont que projections, images,

Allumant un arbre de Noël en cerveau,

Qui vous combleront  de leurs sensations :

À nulles autres pareilles … vous émerveillent.

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513 – Calligramme 

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La nuit, chacun le sait,

Est propice aux fantasmes

Plus encore   si vous êtes seul

Dans noir,     en demi-sommeil !

Les ombres,      qui vous entourent,

Idées sombres     en tête qui courent,

Vous poussent à      ce détour-contour,

De votre imaginaire      devenant fertile.

Ainsi, j’ai pensé à toi     tout mon quart,

Au point que, ton image   m’accapare,

Parce qu’elle évoque autant l’amour,

Succédant à la nuit

Comme au jour.

 

Si penser,   c’est bien  faire exister

Celui qu’on aime, d’être à son côté,

Présence réelle reste très rassurante,

Et absence virtuelle : très frustrante !.

Tout fantasme, est, reste, s’auto-suffit.

J’ai pensé        à toi tout mon          quart

Envoûté   *      par un beau ciel   *   étoilé,

Fantasme    *      de toi m’aura     *   obsédé,

À ce point     F      ton image    M  m’accapare

Et lorsqu’elle  A      m’évoque    O  bien l’amour

En succédant   N     à  la  nuit    N   comme jour

Serait-ce mon  T      esprit qui     *      l’a inventé

Pour combler  A        le vide de     *    ma pensée.

Jusqu’à ce       S        que l’acte,     Q    l’acquitte !

Fantasmes     M         comblent     U   tout ennui.

Le moindre   E        mes actes       A    m’y  incite

À penser à     S        des vœux       R  permanents

En images      *         tableaux       T   en y rêvant,

Et, si aimer     *          est faire      *    en pensant,

L’autre est         L       en moi     *      en y vivant.

Jamais ne pour   O             D   rai, ici, pénétrer,

En ton enveloppe  R        E    intime …  sacrée :

Trop mortel serait S       *  ton contact charnel

Bien immortelle     *      *  ton âme spirituelle.

 Car, fantasmer      *       N  est un acte gratuit,

Et fantasmer       D        U  n’est pas réaliser :

Fantasmer  ne    E         I   pénètre que l’idée

Que l’on aura     *          T  plaisir à caresser.  

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Forme

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Réduction

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513 4

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Évocation

 .

Silhouette de femme

Mais vu que  de dos :

 Un beau fantasme 

Bien hors divan ?

 .

Une silhouette vue de dos favoriserait

Toutes sortes de projections, pulsions,

Bien plus que de face, avec le visage.

.

Un fantasme pourra être flou pour

Forme imprécise, vaporeuse :

L’obscurité, la solitude, le semi-éveil,

Sont aussi propices que divan.

 .

Symbolique   

 .

Les  fantasmes  sexuels

Sont presque tous universels

Et signalés dans de nombreuses

Sociétés à travers le vaste monde.

 

Cependant, en raison  de  la  nature

De certains, leurs mises en pratique

Seront beaucoup moins courante, ce

En raison de contraintes culturelles

Sociales, morales et religieuses.

.

Dans certains cas, même une

Évocation de fantasmes sexuels,

Sera soumise à des tabous sociaux

Ou à des inhibitions intériorisées.

Modifié, source : Wikipédia

 .

Descriptif

 .

513Fantasmes lors de mon quart de nuit  

Alignement central /   Titre analogue  /  Thème  rêve

Forme anthropo /Rimes  égales /Fond accordé à forme

Symbole de forme : fantasmes  /  Symbole de fond : divan

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Fond

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Évocation 

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513 6

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Un fantasme pourra être flou pour

Forme imprécise, vaporeuse :

L’obscurité, la solitude, le semi-éveil,

Sont aussi propices que divan.

 .

Symbolique 

 .

Même sans jamais être allé chez un psy,

On imagine tous le cabinet de ce dernier

Plus ou moins de la même manière:

Livres, bureau, chaise, et… Divan.

.

Le canapé demeure le symbole

De tous les psychanalystes.

Et c’est lui que l’on retrouve

En BDs, en dessins, en films…

.

Pourquoi cet accessoire a-t-il pris

Place chez les disciples de Freud?

Il «faciliterait le lâcher prise»,

 Et il éviterait  de se sentir jugé

Par regard de l’interlocuteur.

 

Il permet un état de détente

Et de relaxation maximale,

Favorisant l’expression

D’une parole libre».

slate.fr/story/154076/

pourquoi-divan-psy

 .

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Corrélations

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Fond/forme 

 .

Une silhouette animée, féminine, à n’en pas douter

Sur laquelle on pourrait s’employer à fantasmer

Plus les formes sont floues, sont peu personnalisées

Plus on pourra projeter sur elles, tous nos soupirs,

Et cela rime avec désirs tout autant qu’avec plaisir

Ce face à face évoque en tous cas, pulsion animale.

 .

Visuel

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Fantasme du voyeur 

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Visuels et textuels >> 


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