525 – Dans mes bras… absente !

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème 

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Posture impossible s’il en est,

Mais pas imposture d’image,

Je me vois très  bien  avec toi,

Comme si  tu étais là, presque.

Et bien que, pourtant, ça ne soit

Pas produit  demeurés bons amis

Rien de plus   à espérer  plus tard.

Je ne peux m’empêcher poursuite,

Faut dire, n’ai pas tenté   non plus.

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À présent, ne  sais pas, ne sais plus

Si j’ai encore intention et courage

En copinage, se forme  ma rage

De t’aimer,  te tenant  en bras

Pas  que  d’idée … de   corps.

De trop, j’ai attendu ce pas,

Je sais,  je ne t’en veux pas

Ne viendra plus à moins

D’un miracle, auquel

Je ne crois plus.

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Aucune chance que tu sois… mon amante,

Trop de différences, trop de divergences,

M’auront conduit à penser qu’on entre

Pas facilement, en ta vie, ton ventre :

Condamné à être seul en tout point

Marié à femme  qui m’aime bien,

Adieu  autre supplément d’âme,

Se trouvant  en  autres dames !

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Certains diront, je suis infâme,

De vouloir déclarer ma flamme

Et me torturer l’esprit et le sexe

Pour vivre situations complexes

Mais c’est  mon essence de la vie

Me disperser, en amour, énergie,

Pour mieux accéder en ces paradis

Qui ont en commun… même esprit.

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Je te tiens dans mes bras …  absente,

Alors que je te voudrais tant présente :

Tu ne feras rien qui soit pour mon bien,

Tu es mariée, ailleurs, et tu n’y peux rien,

Sauf que ta pensée est toujours souffrante,

Et que mon bras t’enserre comme enivrante,

Je ne sais, quand, où, aura lieu, ma délivrance

Mais je mets tout mon cœur, esprit en balance.

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Je t’écris ces vilains poèmes… qui me dénoncent,

Pour qu’en pleine tendresse, faiblesse, je renonce,

A en tirer la force de persévérer, et, jusqu’à la folie,

D’attendre qu’enfin mon heure vienne, nous réunit

Si cette heure ne venait pas je ne t’en voudrai pas

Bien que de tant d’absences je m’en sentirai las.

Mais notre temps ici-bas est mesuré, compté

Et chaque jour, de toi, me fait désespérer,

Désespérer d’atteindre en toi ce paradis

Que sur cette terre, tu ne m’a promis

Sauf, à le conquérir, moi-même,

En le forçant, amant bohème !

Je te tiens dans mes bras, absente,

Alors que je te voudrais tant présente. 

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Extensions

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Fantasme que tout cela,

Fantasme facile d’évidence

Fantasme sans conséquence

Et qui fait du bien au cœur,

Par des émotions diffuses

Rendant journée pleine

De désir,  d’espérance,

De jouissance  de cœur

Et de souffrance d’esprit :

La joie d’être dans des bras,

Mêlée à la peur de les perdre !

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 Trois postures d’amours, disons plutôt tendresses :

Entre un homme et une femme, disons deux amis,

Entre un père et sa fille, disons  de mêmes chairs,

Entre deux amants : disons qu’ils  en ont  l’air !

Absence n’est pas toujours contraire présence

L’un des deux partenaires peut être absent

D’esprit, tout en étant présent, de corps,

Lors il faut voir ces postures à l’envers.

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L’absence a, parait-il, deux faces contraires :

Un manque absolu : disparition, rejet, refus,

Ou une pensée forte en projections aimantes

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L’absence sera bénéfique si elle ne pèse pas,

Elle n’est qu’attente qui augmente le désir :

Un certain temps pour faire le point sur soi

Pour savoir si partenaire compte pour soi !

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Le vase de ses désirs est bien vide d’un côté,

Il est paré de l’autre d’un bouquet de fleurs

On croise les bras sur soi, et la tête penchée

On croise ses bras ouverts, et la tête haute 

Comme si l’on entourait la belle présence.

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Fragments

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Bras

Un membre supérieur d’un humain

Qui tient à l’épaule par articulation

Et qui se prolonge jusqu’à la main,

En passant par coude, avant-bras.

D’être dans les bras de quelqu’un

Est de se reposer sur sa poitrine,

Pour  amoureux, on dit : enlacés

Pour  parents,  amis : embrassés

Si je dis : je vous offre mon bras,

Vous vous appuyer pour marcher

Si je vous dis : j’ai besoin  de bras

Pas  du votre  mais  main-d’œuvre

Allez, jetez m’en donc une brassée !

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Six musées américains se sont dotés d’appareils permettant

de mesurer toute sa force et d’un bout du pays à lout autre.

Je m’assois à San José devant une machine dont sort un bras.

Vous en faites autant devant sa jumelle à New York et nous

pouvons nous affronter en direct, par Internet, interposé.

Les bras permettent d’étreindre, d’embrasser, d’accueillir

et leur présence dans le rêve traduisent un besoin

de tendresse et d’affection physique.

Bras permettent aussi d’enserrer  une personne, de la bloquer,

comme les bras de la mère castratrice qui empêche son enfant

de voler de ses propres ailes. Bras ouverts et accueillants.

Bras fermés et oppressants.

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« Viens dans mes bras », y a-t-il expression plus tendre

Pour affirmer ses sentiments d’affection, de confiance

Et c’est bien mieux que d’avoir quelqu’un sur les bras,

Dont on ne sait que faire mais qu’il faut sortir d’affaire

Et moi je m’en lave les mains, de jouer aux bras de fer

Me jetant dans les bras de Morphée, pas pour morfler

Mais bien pour m’endormir dans une douce quiétude,

Et qui me rappelle le sein de ma mère lors j’étais bébé.

Je ne vais pas baisser les bras, faire un bras d’honneur

Ce sont attitudes négatives de soumission, provocation

Je vais m’adresser à un de mes amis qui a le bras long ;

L’on verra, ensemble, qui, au final, aura le bras coupé !

En prétendant cela, les bras m’en tombent… paralysés !

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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 Calligramme 

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Posture               J               impossible              M             s’il en est,

Mais pas             E              imposture               E               d’image,

Je me vois         *               très  bien               S             avec toi,

Comme si        T              tu étais là             *            presque.

Et bien que      E              pourtant            B        ça ne soit

Pas produit     *              demeurés          R     bons amis

Rien de plus    T            à espérer         A      plus tard.

Je ne peux m’   I            empêcher      S     poursuite,

Faut dire, n’ai   E           pas tenté     *       non plus.

À présent, ne    N          sais pas      A  ne sais plus

Si j’ai encore     S       intention    B   et courage

En copinage     *       se forme    S       ma rage

De t’aimer      D     te tenant  E       en bras

Pas que         A      d’idée,   N  de corps.

De trop        N   ai atten  T  du ce pas

Je sais       S  ne t’en  E  veux pas

Ne viendra plus,    à moins

D’un miracle, auquel

Je ne crois plus.

Aucune chance que tu sois… mon amante,

Trop de différences, trop de divergences,

M‘auront conduit à penser qu’on entre

Pas facilement, en ta vie, ton ventre :

Condamné à être seul en tout point

Marié à femme  qui m’aime bien,

Adieu  autre supplément d’âme,

Se trouvant  en  autres dames !

Certains diront, je suis infâme,

De vouloir déclarer ma flamme

Et me torturer l’esprit et le sexe

Pour vivre situations complexes

Mais c’est  mon essence de la vie

Me disperser, en amour, énergie,

Pour mieux accéder en ces paradis

Qui ont en commun… même esprit.

Je te tiens dans mes bras …  absente,

Alors que je te voudrais tant présente :

Tu ne feras rien qui soit pour mon bien,

Tu es mariée, ailleurs, et tu n’y peux rien,

Sauf que ta pensée est toujours souffrante,

Et que mon bras t’enserre comme enivrante,

Je ne sais, quand, où, aura lieu, ma délivrance

Mais je mets tout mon cœur, esprit en balance.

Je t’écris ces vilains poèmes… qui me dénoncent,

Pour qu’en pleine tendresse, faiblesse, je renonce,

A en tirer la force de persévérer, et, jusqu’à la folie,

D‘attendre qu’enfin mon heure vienne, nous réunit

Si cette heure ne venait pas je ne t’en voudrai pas

Bien que de tant d’absences je m’en sentirai las.

Mais notre temps ici-bas est mesuré, compté

Et chaque jour, de toi, me fait désespérer,

Désespérer d’atteindre en toi ce paradis

Que sur cette terre, tu ne m’a promis

Sauf, à le conquérir, moi-même,

En le forçant, amant bohème !

Je te tiens dans mes bras, absente,

Alors que je te voudrais tant présente. 

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Forme

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Évocation

 .

 Un vase pour un bouquet de fleurs,

Pour des fleurs très différentes, ou non,

Dont la durée de vie serait très variable,

Fonction du traitement une fois coupées.

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Évocation

 

 Un vase pour un bouquet de fleurs,

Pour des fleurs très différentes, ou non,

Dont la durée de vie serait très variable,

Fonction du traitement une fois coupées.

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Symbolique

 .

Lors on voit un vase

En rêve cela restera

Signifiant à relever.

Maintenant, un vase

S’impose, plus souvent,

Comme  un  objet  essentiel

Du rêve, contenant en lequel

Le rêveur va trouver refuge.

En un vase, on met de l’eau

Symbole de vie, de la terre

Aussi, et une plante,

Qui pourra s’y développer

Ou de fleurs qui peuvent durer.

signification-reves.fr/Vase

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Fond

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Évocation 

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Autant un vase est forme facile

À transposer en un texte

Autant un vrai bouquet de fleurs

Moins facile à représenter.

 .

Symbolique .

 .

Bouquet         de fleurs              apparaît

Durant la          période des           croisades :

Les hommes       importaient           la tradition

Consistant        à offrir à la fu         ture mariée

Une  gerbe      de fleurs qu’elle            porterait

Toute la         journée bouquet        de mariée.

Reine des      fleurs, allégorie       de l’amour

Depuis apo   gée poésie au     Moyen Âge

La rose        exprimant         une série

De sen   timents et   d’émotions.

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Fond/forme 

 .

C’est bien une absence qui peut être compensée

Par un bouquet de fleurs à se faire pardonner :

 Rite datant du temps des croisades à se marier,

Dont il reste aujourd’hui encore une belle trace

Marquant la fin de l’absence, gage de présence

Permanente et d’embrassade bien plus tendre.

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Un bouquet de fleurs pour bouquet de plaisirs :

Son contenu comme des surcroits pleins d’élixir

Voilà qui rime bien avec se glisser dans tes pas

Avec se lover dans tes bras, tes hauts et bas,

Mais j’en resterai là, à rêver plus qu’agir

Dès lors tu ne me vois, en face à face,

Que je n’ai rien d’autre que soupir.

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