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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Posture impossible s’il en est,
Mais pas imposture d’image,
Je me vois très bien avec toi,
Comme si tu étais là, presque.
Et bien que, pourtant, ça ne soit
Pas produit demeurés bons amis
Rien de plus à espérer plus tard.
Je ne peux m’empêcher poursuite,
Faut dire, n’ai pas tenté non plus.
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À présent, ne sais pas, ne sais plus
Si j’ai encore intention et courage
En copinage, se forme ma rage
De t’aimer, te tenant en bras
Pas que d’idée … de corps.
De trop, j’ai attendu ce pas,
Je sais, je ne t’en veux pas
Ne viendra plus à moins
D’un miracle, auquel
Je ne crois plus.
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Aucune chance que tu sois… mon amante,
Trop de différences, trop de divergences,
M’auront conduit à penser qu’on entre
Pas facilement, en ta vie, ton ventre :
Condamné à être seul en tout point
Marié à femme qui m’aime bien,
Adieu autre supplément d’âme,
Se trouvant en autres dames !
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Certains diront, je suis infâme,
De vouloir déclarer ma flamme
Et me torturer l’esprit et le sexe
Pour vivre situations complexes
Mais c’est mon essence de la vie
Me disperser, en amour, énergie,
Pour mieux accéder en ces paradis
Qui ont en commun… même esprit.
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Je te tiens dans mes bras … absente,
Alors que je te voudrais tant présente :
Tu ne feras rien qui soit pour mon bien,
Tu es mariée, ailleurs, et tu n’y peux rien,
Sauf que ta pensée est toujours souffrante,
Et que mon bras t’enserre comme enivrante,
Je ne sais, quand, où, aura lieu, ma délivrance
Mais je mets tout mon cœur, esprit en balance.
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Je t’écris ces vilains poèmes… qui me dénoncent,
Pour qu’en pleine tendresse, faiblesse, je renonce,
A en tirer la force de persévérer, et, jusqu’à la folie,
D’attendre qu’enfin mon heure vienne, nous réunit
Si cette heure ne venait pas je ne t’en voudrai pas
Bien que de tant d’absences je m’en sentirai las.
Mais notre temps ici-bas est mesuré, compté
Et chaque jour, de toi, me fait désespérer,
Désespérer d’atteindre en toi ce paradis
Que sur cette terre, tu ne m’a promis
Sauf, à le conquérir, moi-même,
En le forçant, amant bohème !
Je te tiens dans mes bras, absente,
Alors que je te voudrais tant présente.
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Extensions
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Fantasme que tout cela,
Fantasme facile d’évidence
Fantasme sans conséquence
Et qui fait du bien au cœur,
Par des émotions diffuses
Rendant journée pleine
De désir, d’espérance,
De jouissance de cœur
Et de souffrance d’esprit :
La joie d’être dans des bras,
Mêlée à la peur de les perdre !
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Trois postures d’amours, disons plutôt tendresses :
Entre un homme et une femme, disons deux amis,
Entre un père et sa fille, disons de mêmes chairs,
Entre deux amants : disons qu’ils en ont l’air !
Absence n’est pas toujours contraire présence
L’un des deux partenaires peut être absent
D’esprit, tout en étant présent, de corps,
Lors il faut voir ces postures à l’envers.
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L’absence a, parait-il, deux faces contraires :
Un manque absolu : disparition, rejet, refus,
Ou une pensée forte en projections aimantes
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L’absence sera bénéfique si elle ne pèse pas,
Elle n’est qu’attente qui augmente le désir :
Un certain temps pour faire le point sur soi
Pour savoir si partenaire compte pour soi !
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Le vase de ses désirs est bien vide d’un côté,
Il est paré de l’autre d’un bouquet de fleurs
On croise les bras sur soi, et la tête penchée
On croise ses bras ouverts, et la tête haute
Comme si l’on entourait la belle présence.
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Fragments
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Bras
Un membre supérieur d’un humain
Qui tient à l’épaule par articulation
Et qui se prolonge jusqu’à la main,
En passant par coude, avant-bras.
D’être dans les bras de quelqu’un
Est de se reposer sur sa poitrine,
Pour amoureux, on dit : enlacés
Pour parents, amis : embrassés
Si je dis : je vous offre mon bras,
Vous vous appuyer pour marcher
Si je vous dis : j’ai besoin de bras
Pas du votre mais main-d’œuvre
Allez, jetez m’en donc une brassée !
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Six musées américains se sont dotés d’appareils permettant
de mesurer toute sa force et d’un bout du pays à lout autre.
Je m’assois à San José devant une machine dont sort un bras.
Vous en faites autant devant sa jumelle à New York et nous
pouvons nous affronter en direct, par Internet, interposé.
Les bras permettent d’étreindre, d’embrasser, d’accueillir
et leur présence dans le rêve traduisent un besoin
de tendresse et d’affection physique.
Bras permettent aussi d’enserrer une personne, de la bloquer,
comme les bras de la mère castratrice qui empêche son enfant
de voler de ses propres ailes. Bras ouverts et accueillants.
Bras fermés et oppressants.
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« Viens dans mes bras », y a-t-il expression plus tendre
Pour affirmer ses sentiments d’affection, de confiance
Et c’est bien mieux que d’avoir quelqu’un sur les bras,
Dont on ne sait que faire mais qu’il faut sortir d’affaire
Et moi je m’en lave les mains, de jouer aux bras de fer
Me jetant dans les bras de Morphée, pas pour morfler
Mais bien pour m’endormir dans une douce quiétude,
Et qui me rappelle le sein de ma mère lors j’étais bébé.
Je ne vais pas baisser les bras, faire un bras d’honneur
Ce sont attitudes négatives de soumission, provocation
Je vais m’adresser à un de mes amis qui a le bras long ;
L’on verra, ensemble, qui, au final, aura le bras coupé !
En prétendant cela, les bras m’en tombent… paralysés !
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Posture J impossible M s’il en est,
Mais pas E imposture E d’image,
Je me vois * très bien S avec toi,
Comme si T tu étais là * presque.
Et bien que E pourtant B ça ne soit
Pas produit * demeurés R bons amis
Rien de plus T à espérer A plus tard.
Je ne peux m’ I empêcher S poursuite,
Faut dire, n’ai E pas tenté * non plus.
À présent, ne N sais pas A ne sais plus
Si j’ai encore S intention B et courage
En copinage * se forme S ma rage
De t’aimer D te tenant E en bras
Pas que A d’idée, N de corps.
De trop N ai atten T du ce pas
Je sais S ne t’en E veux pas
Ne viendra plus, à moins
D’un miracle, auquel
Je ne crois plus.
Aucune chance que tu sois… mon amante,
Trop de différences, trop de divergences,
M‘auront conduit à penser qu’on entre
Pas facilement, en ta vie, ton ventre :
Condamné à être seul en tout point
Marié à femme qui m’aime bien,
Adieu autre supplément d’âme,
Se trouvant en autres dames !
Certains diront, je suis infâme,
De vouloir déclarer ma flamme
Et me torturer l’esprit et le sexe
Pour vivre situations complexes
Mais c’est mon essence de la vie
Me disperser, en amour, énergie,
Pour mieux accéder en ces paradis
Qui ont en commun… même esprit.
Je te tiens dans mes bras … absente,
Alors que je te voudrais tant présente :
Tu ne feras rien qui soit pour mon bien,
Tu es mariée, ailleurs, et tu n’y peux rien,
Sauf que ta pensée est toujours souffrante,
Et que mon bras t’enserre comme enivrante,
Je ne sais, quand, où, aura lieu, ma délivrance
Mais je mets tout mon cœur, esprit en balance.
Je t’écris ces vilains poèmes… qui me dénoncent,
Pour qu’en pleine tendresse, faiblesse, je renonce,
A en tirer la force de persévérer, et, jusqu’à la folie,
D‘attendre qu’enfin mon heure vienne, nous réunit
Si cette heure ne venait pas je ne t’en voudrai pas
Bien que de tant d’absences je m’en sentirai las.
Mais notre temps ici-bas est mesuré, compté
Et chaque jour, de toi, me fait désespérer,
Désespérer d’atteindre en toi ce paradis
Que sur cette terre, tu ne m’a promis
Sauf, à le conquérir, moi-même,
En le forçant, amant bohème !
Je te tiens dans mes bras, absente,
Alors que je te voudrais tant présente.
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Forme
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Évocation
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Un vase pour un bouquet de fleurs,
Pour des fleurs très différentes, ou non,
Dont la durée de vie serait très variable,
Fonction du traitement une fois coupées.
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Évocation
Un vase pour un bouquet de fleurs,
Pour des fleurs très différentes, ou non,
Dont la durée de vie serait très variable,
Fonction du traitement une fois coupées.
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Symbolique
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Lors on voit un vase
En rêve cela restera
Signifiant à relever.
Maintenant, un vase
S’impose, plus souvent,
Comme un objet essentiel
Du rêve, contenant en lequel
Le rêveur va trouver refuge.
En un vase, on met de l’eau
Symbole de vie, de la terre
Aussi, et une plante,
Qui pourra s’y développer
Ou de fleurs qui peuvent durer.
signification-reves.fr/Vase
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Fond
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Évocation
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Autant un vase est forme facile
À transposer en un texte
Autant un vrai bouquet de fleurs
Moins facile à représenter.
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Symbolique .
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Bouquet de fleurs apparaît
Durant la période des croisades :
Les hommes importaient la tradition
Consistant à offrir à la fu ture mariée
Une gerbe de fleurs qu’elle porterait
Toute la journée bouquet de mariée.
Reine des fleurs, allégorie de l’amour
Depuis apo gée poésie au Moyen Âge
La rose exprimant une série
De sen timents et d’émotions.
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Fond/forme
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C’est bien une absence qui peut être compensée
Par un bouquet de fleurs à se faire pardonner :
Rite datant du temps des croisades à se marier,
Dont il reste aujourd’hui encore une belle trace
Marquant la fin de l’absence, gage de présence
Permanente et d’embrassade bien plus tendre.
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Un bouquet de fleurs pour bouquet de plaisirs :
Son contenu comme des surcroits pleins d’élixir
Voilà qui rime bien avec se glisser dans tes pas
Avec se lover dans tes bras, tes hauts et bas,
Mais j’en resterai là, à rêver plus qu’agir
Dès lors tu ne me vois, en face à face,
Que je n’ai rien d’autre que soupir.
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