506 – Lecture soir : torture amante !

Visuels et textuels >>

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Lit : endormie, elle n’est pas,

Lit roman d’amour, passionnant,

Au point elle ne sent environnement

Coincée en bulle du personnage roman.

À tel point qu’elle se prend pour partenaire,

Lorsqu’elle  sent  monter l’émotion  en  elle,

Si elle ferme les yeux lors son livre tombe,

Lors sa réalité intègre son rêve d’union.

Avec  qui : un fantôme  ou un auteur,

Qu’importe …  son plaisir lui suffit,

Dans sa tête, autant qu’en son lit,

Orgasme implose point d’orgue.

.

La suite eh bien

S’il y en a une,

N’est que fruit,

 D’imagination.

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Elle ne bouge pas d’un pouce

Continue sa lecture passionnante

Qui lui fait ressentir des sensations

La  parcourt, partout, vrais frissons.

Avance vite en histoire d’une amante

Qui croit à un fantôme  qui la pousse

À sentir son sein pointé sous sa main

Se  soulever, à en  cambrer  les  reins.

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Lèvres baladeuses, caressant sa touffe,

Comme roman, désir étrange l’étouffe

Quand vient monter en elle  pression

D’esprit vagabondant,  en déraisons.

Lettres, mots jouant à saute-mouton

Lignes se chevauchent   lors passion

Entre lesquelles jaillit autre histoire

Où elle devient l’héroïne grand soir.

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Lors elle fixe ses yeux, vers ce point,

Le ciel-de lit s’encre comme une page

En laquelle son regard  fait va-et-vient

D’écriture  se transformant  en images.

Son livre soudain lui saute  de ses mains

Qui  descendent   lentement vers un bain

D’humeurs qui coulent  entre  ses cuisses

Qu’elle ne peut arrêter tant elles glissent.

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Continuer vous-même soudaine envie

De  se  fourvoyer  en fantasmes, ravie,

En l’antre encrier tout miroir qu’il soit

Du roman  qu’elle  ne lit plus, mais vit.

En son état second lors la voici qui écrit

À son personnage, l’ayant rendue transie,

Ne doutant pas un seul instant qu’il existât.

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Pourquoi l’auteur  manipule  à ce point-là

Force écriture est de faire voir entre lignes

Les courbes d’un amant, une amante digne

De vous séduire, dès lors  vous l’imaginez,

Comme vous l’avez souhaité d’être aimé.

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Extensions

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Aimé par une évocation est simple procuration,

Aimé pour de vrai, pour de faux… pour de bon,

À se laisser aller, avec lui, en fantasme abandon,

À clamer partout, autour de soi, du lit, son nom,

Jusqu’à ce que sommeil vous gagne sans façons,

Afin que votre corps jouisse de sa lecture canon.

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Un roman est une histoire qui vous prend la main

Et, petit à petit, vous plonge en l’eau de son bain

Vous êtes happé par lui et vous n’y pouvez rien

Lors vous y consentez, d’aller  jusqu’à sa fin !

Et bien plus, vous le modifier, l’interprétez

Pour faire  une histoire  que vous croyez,

Etre un peu celle de l’auteur et la vôtre,

L’amour roman est enfant de bohème

Changez d’amant comme de crème.

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Mille et une nuits et … mille histoires et une

On se plait, se complait, à n’en pas en rater  une,

Voilà qu’une histoire, surtout un auteur, vous séduit,

Vous ne savez pourquoi, comment vous êtes attaché à lui

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Qu’importe, vous êtes pris dans ses textes et puis ses filets

Il s’est mis à nu ou presque et vous faites pareil ou presque

D’accord il ne bouge pas, ne parle, n’embrasse, ne caresse

Mais ses ondes vous parcourent entre bouche et fesses.

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Mais que faire d’un auteur, qui est là, mais pas là,

Sinon communier avec lui, vivre histoire à fond,

Et le suivre en tout, partout, jusqu’au tréfonds,

Se dire que héros, héroïne aurait pu être vous.

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506 – Calligramme

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Lit : endormie, elle n’est pas,

Lit roman d’amour, passionnant,

Au point elle ne sent environnement

Coincée en bulle du personnage roman.

À tel point qu’elle se prend pour partenaire,

Lorsqu’elle  sent  monter l’émotion  en  elle,

Si elle ferme les yeux lors son livre tombe,

Lors sa réalité intègre son rêve d’union.

Avec  qui : un fantôme  ou un auteur,

Qu’importe …  son plaisir lui suffit,

Dans sa tête, autant qu’en son lit,

Orgasme implose point d’orgue.

La suite eh bien

S’il y en a une,

N’est que fruit,

 D’imagination.

Elle ne bouge pas  L  d’un pouce

Continue sa lecture  E passionnante

Qui lui fait ressentir  C  des sensations

La parcourt partout    T   vrais frissons.

Avance vite en histoire U  d’une amante

Qui croit à un fantôme   R  qui la pousse

À sentir son sein pointé  E sous sa main

Se soulever à en cambrer  *       les reins.

Lèvres baladeuses caressant D  sa touffe

Comme roman, désir étrange ‘   l’étouffe

Quand vient monter en elle   U  pression

D’esprit vagabondant en dé  N   raisons.

Lettres, mots, jouant à saute *   mouton

Lignes se chevauchent en   S      passion

Entre lesquelles jaillit au  O tre histoire

Où elle devient l’héroïne  I  grand soir.

Lors elle fixe ses yeux,  R   en ce point,

Le ciel-de lit s’encre, comme une page

En laquelle son regard  fait va-et-vient

D’écriture  se transformant  en images.

Son livre soudain lui saute  de ses mains

Qui  descendent   lentement   vers un bain

D’humeurs qui coulent   T entre ses cuisses

Qu’elle ne peut arrêter   O  tant elles glissent.

Continuer vous-même  R           soudaine envie

De se fourvoyer en        T          fantasmes, ravie,

En l’antre encrier         U       tout miroir qu’il soit

Du roman qu’elle         R           ne lit plus, mais vit.

En son état second      E           lors la voici qui écrit

À son personnage         *         l’ayant rendue transie,

Ne doutant pas un       A      seul instant qu’il existât.

Pourquoi l’auteur        M          manipule à ce point-là

Force écriture est        A        de faire voir entre lignes

Les courbes d’un         N      amant, une amante digne

De vous séduire,         T        dès lors  vous l’imaginez,

Comme vous l’a          E        vez souhaité d’être aimé.

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Forme

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Réduction

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506 4

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Évocation

 .

Flacon, avec son bouchon,

Ou tire-bouchon de bouteille

Ou un beau corps de  femme,

Tête de coté,   comme   en bulle.

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Une silhouette  évoquant  une femme,

Attentive à tout bien que dans sa bulle,

Légère et comme en suspension dans l’air

Il faut l’imaginer allongée nue sur son lit,

Détendue et seule,

Elle est dans une bulle, avec son roman,

Son auteur préféré ! 

 . 

Symbolique 

 .

La bulle d’air

De savon symbolise

La création,  légère et éphémère

Et gratuite qui éclate soudainement

Sans laisser de trace ; rien de plus

Que la dénomination  arbitraire

Et transitoire  d’un peu d’air.

Sa forme sphérique serait

Une perfection astrale,

Une   souveraineté,

Une autonomie.

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Descriptif

 .

506Lecture d’un soir : torture d’une amante

Alignement central / Titre serpentin / Thème  attraction

Forme anthropo / Rimes  variées  / Fond approché de forme

Symbole de forme : femme  Symbole de fond : bulle

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Fond

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Évocation

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506 6

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Symbolique

 . 

Pour être tout à fait clair,

J’ai lu de nombreuses chroniques

Sur ce livre, propice aux interprétations.

Beaucoup y voient dans cette bulle

Le symbole de tout un ensemble

De peurs des plus enfantines,

Dès lors  presque naturelles.

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Pour ma part, ai été happée

Par l’histoire  et y ai vu bien

Des symboles plus profonds,

Tel la rencontre  entre un livre

Et son lecteur …. éternel mystère.

Modifié, casalaurette.over-blog.com

 .

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Corrélations

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Fond/forme 

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Éternel mystère, la rencontre

Entre une œuvre et son auteur

À ne pas confondre, tant  l’une

Ne serait pas toujours le reflet

De l’autre, de sa personnalité.

Toujours est-il on est en bulle

Avec l’histoire et personnages

Au point  de ne plus bien  voir

Lequel est préféré de l’auteur.

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La lecture d’un roman passionnant

Fonctionne comme une petite bulle,

En laquelle on se sent ailleurs et bien

Ça rime avec des histoires, à suspens,

En un face à face en rebondissements.

 .

Visuel

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Des mots s’envolent en paroles

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