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Entre tes deux aines
Se cache ta belle fontaine,
Jaillissant d’une divine veine,
Où toute ma volupté m’entraine !
Et le blanc manteau qui la recouvre
Te protège d’une porte, qui s’ouvre,
Sur un terrain, des plus magiques,
Et, qu’ardemment, je pratique !
Sous le blanc manteau de laine,
D’une déesse divine, plastique
Se révélant en nudité réelle
Et provoque l’étincelle.
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Ma main s’égare
Entière, abandonnée,
Et tout en me chantant
Douce et tendre rengaine,
Envoutant nos cerveaux,
La tendresse de tes mots
Chauds, me fait exister.
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En fragile peau, pli d’aine
Je glisse ma main où j’aime
Loin de puits, en quarantaine,
Je sens comme magique fontaine
Qui me consolera de toutes peines,
Que j’ai en moi et lors qui m’entraine
À profiter de toi, d’une belle aubaine,
Pour en faire, de sa chaleur, mienne.
Et c’est ainsi que, de fil en aiguille :
Mots se fondent en mes papilles.
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Ma main…s’égare
Un peu au hasard,
Dans ton buisson,
Ce puits sans fond,
Avec doux plaisir,
À n’en plus finir.
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Échos retour émoustillent,
Et mes yeux sur toi scintillent,
Pour peu que ventre s’écarquille,
Il comble son plein, d’escarbilles :
Une partie de moi, en toi, demeure :
Jamais, ce souvenir, en toi, ne meurt :
Il n’aura pas été stérile, à cette heure :
Il nous a grisés tous deux de bonheur.
Ce dernier, chaque fois, se renouvelle,
M’abritant, couchant, sous ton aile.
Plus longtemps suis séparé de toi
Plus belle, te retrouver : joie.
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Ma main s’égare,
S’avance et recule
En plaisir majuscule,
Tandis que mon dard,
S’enfonce, avec art,
De jouir en bâtard
Il est trop tard !
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Extension
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Manteau de laine sous manteau de l’aine :
Jeu de mots, fort à propos, encore que…
L’un … sur l’autre et l’un … dans l’autre
Ne produiraient, jamais, le même effet.
Fontaine en creux, fontaine en nœud,
Laquelle des deux répond à nos vœux
Pour étancher une soif insatiable
De ne faire plus qu’un, heureux !
Lors, j’ai dans l’idée qu’amour,
De quelque manière qu’il soit,
Nous est aussi indispensable
Que l’eau que l’on boit,
Sous toutes ses formes
À faire partie de nous,
De notre corps à moitié.
Sans l’eau, nous n’existerions pas,
Sans l’amour, nous ne grandirions pas
Tant la haine nous entraine vers le bas,
À où l’enfer commence et n’en finit pas !
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De qui et de quoi s’agit-il, au juste, à ce sujet :
D’une fontaine jaillissante ou d’un pli de l’aine !
À laquelle des deux, faudrait-il conter fredaine ?
À quoi devrais-je m’attendre : un oui ou un rejet ?
J’opte pour la dernière forme, bien que de marbre,
À moins d’être un singe et de rester dans son arbre !
D’une simple forme en parure juste entrevue, évoquée
On en tire un poème, une histoire, une belle apparition
D’un simple manteau de laine, jaillit soudain, dulcinée !
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Manteau de laine évoque, ici, un pubis
Couvrant, protégeant profonde fontaine,
Des désirs féminins érotisés par cannabis
Et ce jusqu’à confondre laine avec l’aine.
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L’aile ou la cuisse pour qui veut manger
L’aine et la cuisse pour qui veut baiser,
Quoiqu’il en soit de ces deux fredaines,
Ce sont les mêmes et les deux sereines.
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L’aine s’accorderait bien de … laine :
De faire l’amour, avec un manteau,
De faire l’amour, sous le manteau,
De faire l’amour pour un manteau.
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Magique fontaine … trop content
De boire à sa source, prend désir,
Et si l’on y revient assez souvent,
Peut être doublement du plaisir.
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Épilogue
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Sous le manteau est à prendre
Au sens propre évoquant nudité,
Et au sens figuré : discret, caché,
Manteau : vêtement surprendre.
***.
Il nous dévoilera ce qu’il détient,
Comme le voile, on veut le retirer
Manteau deviendrait la curiosité
Qu’on veut dérober, on veut sien.
***
Manteau de femme qu’on enlève
Deviendra couche, pour l’amour
Comme s’il était en réversible :
Manteau d’été, perçu envers.
.***
Sous le manteau, un secret
Demeurera longtemps entier
Sous lui, on rêve, on en rêvait,
D’un interdit qui se rend permis
***
La fontaine devient comme élixir,
Elle jaillit, puis se répand à l’air libre
Elle est une source d’ébats et de plaisirs
Qui vous rendrait heureux, et comme ivre.
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524 – Calligramme
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Entre tes deux aines
Se cache ta belle fontaine,
Jaillissant d’une divine veine,
Où toute ma volupté m’entraine !
Et le blanc manteau qui la recouvre
Te protège d’une porte, qui s’ouvre,
Sur un terrain, des plus magiques,
Et, qu’ardemment, je pratique !
Sous le blanc manteau de laine,
D’une déesse divine, plastique
Se révélant en nudité réelle
Et provoque l’étincelle.
MANTEAU DE L’AINE
Ma main s’égare
Entière, abandonnée,
Et tout en me chantant
Douce et tendre rengaine,
Envoutant nos cerveaux,
La tendresse de tes mots
Chauds, me fait exister.
En fragile peau, pli d’aine
Je glisse ma main où j’aime
Loin de puits, en quarantaine,
Je sens comme magique fontaine
Qui me consolera de toutes peines,
Que j’ai en moi et lors qui m’entraine
À profiter de toi, d’une belle aubaine,
Pour en faire, de sa chaleur, mienne.
Et c’est ainsi que, de fil en aiguille :
Mots se fondent, en mes papilles.
MAGIQUE FONTAINE
Ma main…s’égare
Un peu au hasard,
Dans ton buisson,
Ce puits sans fond,
Avec doux plaisir,
À n’en plus finir.
Échos retour émoustillent,
Et mes yeux sur toi scintillent,
Pour peu que ventre s’écarquille,
Il comble son plein, d’escarbilles :
Une partie de moi, en toi, demeure :
Jamais, ce souvenir, en toi, ne meurt :
Il n’aura pas été stérile, à cette heure :
Il nous a grisés tous deux de bonheur.
Ce dernier, chaque fois, se renouvelle,
M’abritant, couchant, sous ton aile.
Plus longtemps suis séparé de toi
Plus belle, te retrouver : joie.
Ma main s’égare,
S’avance et recule
En plaisir majuscule,
Tandis que mon dard,
S’enfonce, avec art,
De jouir en bâtard
Il est trop tard !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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J’imagine assez bien trois bouchons
De champagne, en équilibre, superposés,
Ou alors une fontaine avec plusieurs étages.
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Un piédestal, des statues, ensemble de jets
Comme une série de trois fontaines en cascade
Avec une multitude de jets, et, de jeux d’eaux,
Qui font rapprocher la forme d’un manteau.
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Une fontaine à étages
En plein fonctionnement,
Dont la structure disparait
Sous ensemble de jets d’eaux.
Symbolique
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La fontaine est le symbole de l’immortalité,
De la purification et aussi de la régénérescence.
La fontaine de jouvence est une fontaine mythique
Dont l’eau à le pouvoir de régénérer le corps et l’âme
De celui qui la boit. Ainsi, elle guérit toutes les maladies
Et les chagrins et rend immortel Plusieurs mythes font
Références à cette fontaine. Par exemple, dans la
Mythologie romaine, Jupiter transforme la
Nymphe Jouvence en une fontaine qui
À la vertu de rajeunir.
Modifié, source : 1001 symboles
Descriptif
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524 – Manteau de l’aine : magique fontaine
Alignement central / Titre intercalé / Thème sexualité
Forme courbe/ Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : fontaine /Symbole de fond : piédestal
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Fond
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Évocation
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Une belle fontaine à étages
Et montée comme sur piédestal
Mais dont la structure disparaitra
Sous son ensemble … de jets d’eaux.
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Symbolique
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Définition de piédestal
Support élevé, sur lequel
On place l’objet décoratif.
Support sur lequel repose
Une sculpture, ou colonne,
Mettre quelqu’un sur piédestal
Est lui vouer grande admiration.
Tomber du piédestal : perdre prestige.
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En Asie, dans les régions Han de la Chine,
Les piédestaux en plein air sont très variés.
Les stèles reposent souvent sur un piédestal
De pierre en forme de tortue, étant symbole
De longévité et le plus souvent nommée Bix.
dictionnaire.sensagent.leparisien.fr/PIEDESTAL
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Corrélations
Fond/forme
Manteau de laine ou manteau de pluie
Après grand froid, eau fraiche me saisit,
Me jetant dans une fontaine, aujourd’hui !
Fontaine des soupirs, des désirs, des plaisirs :
Chaque goutte d’eau m’étanche comme un élixir.
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Trois fontaines superposées avec jets d’eaux
Pour multiplier nombre et force de jeux d’eaux
Ça rime avec aine, aubaine, soudaine, fredaine
Tout autant qu’avec chaine, prochaine, poulaine
Cela dit la forme ne recouvrirait pas tout le fond,
Y a mille et une formes de fontaines en ce monde.
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Visuel
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Manteau de laine
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