518 – Je ferme les yeux, je te vois

Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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Si je ferme les yeux, je te vois,

Encore comme si tu étais visible,

Tant les formes de ton corps,

Et bien plus, de ton visage,

Sont  imprimées  en moi.

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Si tu fermes tes yeux, me reçois,

Je sens ton âme, souffler sur moi,

Un bel  univers de symboles,

Rempli des souvenirs d’émois,

Que l’on  partage toi    et moi.

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Si nous fermons nos yeux : vois,

Nous habitons la même intériorité,

Qui nous aura fait nous rencontrer

Comme la toute première fois,

Où nous nous sommes aimés.

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Quand je ferme les yeux, je te vois,

Et je peux te toucher, sous mes doigts,

J’imagine tes formes, je dessine ta croupe,

Ta silhouette, gracieuse, toute fine, chaloupe

Et  nos mains, avec nos pieds,  se couplent,

Alors nos corps collés deviennent souples,

Quand  je me sens, enfin, au fond de toi,

Je suis bien plus qu’un homme : un roi.

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Quand tu fermes tes yeux,  me reçois,

Comme si c’était notre première fois,

De dire à ce point, j’ai besoin  de toi.

Si vrai que de ta proue à ta  poupe,

N’ai  cessé  d’en explorer les voies

En ta bouche, humeur en soupe.

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Je sens grandir plaisir en loupe

Grossir iris,  tes yeux  délirants,

Changer de fente en  soucoupe,

Lors  nous  fermons  nos  yeux,

En confiance, et plein  d’aveux,

Vois ton visage émerger en noir,

Reste, demeure dévoilé en soute.

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Et j’aperçois ton regard qui écoute

Par lumière qui m’éblouit d’y croire

De partager les événements, l’instant

Consomme  présent,  dehors,  dedans,

Et chaque fois que je les ouvre, tu es là,

Tu m’enivre encore de ton parfum d’aura.

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Quand j’ouvre les yeux, je me rends compte

Que je suis devenu vrai aveugle, en acompte,

À compter de ce jour,   et jusqu’aux prochains,

Mon cœur, esprit, âme, reposent entre tes mains

Ce n’est pas qu’ils soient beaux, sont même vilains

Mais franchir tel interdit les a rendus plus humains.

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Était-ce la peine, d’aller si loin, et  d’aller  si profond !

Mon diable m’a dit oui,  mon ange  gardien m’a dit non.

Je réclame, au Dieu Amour, absolution, plus que punition,

Lors l’humain en nous, est devenu divin fruit de sa passion.

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Extensions

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De voir quelqu’un, les yeux fermés, je trouve ça sympathique

Et quand je fais l’amour, en noir complet, carrément magique.

Je m’imagine, en aveugle, pardon pour eux, caressant un corps,

Être capable de le reconnaitre, dessiner jusqu’au bout des doigts.

La lumière me surprend, ma déçoit presque, non par la révélation

De femme bien connue sous tous les angles, s’agissant de la mienne

Mais par la rupture d’un beau rêve, où elle les représenterait toutes !

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De voir quelqu’un (e), en le projetant

Sur ses paupières comme des écrans,

Est une forme de vision «entoptique»

N’ayant rien d’une magie quantique !

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Des aveugles voient avec leurs doigts

Touchent un visage, et le reconnaisse

Quand je ferme mes yeux… je te vois,

En empreinte rétinienne, et qu’est-ce

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Que cela peut bien signifier : un signal

Qui me dit que tu es là en mes pensées,

Que dès lors, ton image, peut restaurer,

Que je parviendrais même à la toucher.

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Fragments

Regard

Action, manière de diriger les yeux

Vers un objet,  afin de le voir ;

Ainsi qu’expression des yeux

De la personne qui regarde.

Le regard de quelqu’un.

Son regard se posa sur moi.

L’expression habituelle des yeux.

Un regard est jeter un coup d’œil

Regarder : faire en sorte  de  voir,

S’appliquer à voir (qqn ou qqch.).

Au sens figuré comme éclairage :

Envisager de telle ou telle façon.

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Le regard est comme la mer, changeant et miroitant, reflet des profondeurs sous-marines et hauteurs du ciel : parfois tendre câlin parfois aguicheur, séducteur parfois perçant, scrutant, parfois accusant, menaçant.

Le regard est un langage qui dit le plus souvent la vérité, contrairement aux paroles et même aux sourires. Symbole de la révélation :

le regard d’autrui est un miroir qui reflète deux âmes. Le regard est chargé des passions de l’âme et doté d’un pouvoir magique qui lui confère une terrible efficacité.

Instrument des ordres intérieurs : il tue, il fascine, foudroie, séduit, autant qu’il exprime.

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On dit que les métamorphoses du regard

Ne révèlent pas seulement celui qui regarde

Révèle aussi celui qui est regardé, réactions.

On peut  comprendre  et   faire comprendre

Beaucoup  de  choses  …   d’un seul regard,

On parle parfois d’œil,    regard complice !

Si certains porteront leur regard critique

Sur le monde qui les entoure en général,

C’est pour rester lucide et voir la réalité.

En peinture, on a, parfois, l’impression

Qu’on personnage vous regarde et suit

On a du mal à se départir de l’illusion

L’illusion est fréquente dans la vision

C’est notre cerveau qui la rectifiera ! 

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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Calligramme 

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Si je ferme les yeux, je te vois,

Encore comme si tu étais visible,

Tant les formes de ton corps,

Et bien plus, de ton visage,

Sont  imprimées  en moi.

Si tu fermes tes yeux, me reçois,

Je sens ton âme, souffler sur moi,

Un bel  Ô univers de Ô  symboles,

Rempli des     //  souvenirs d’émois,

Que l’on        //   partage toi    et moi.

Si nous fer //   mons nos yeux : vois,

Nous habitons la même intériorité,

Qui nous a   ==== fait rencontrer

Comme la toute première fois,

Où nous nous sommes aimés.

.

Quand je ferme les yeux, je te vois,

Et je peux te toucher, sous mes doigts,

J’imagine tes formes, je dessine ta croupe,

Ta silhouette, gracieuse, toute fine, chaloupe.

Et nos    S    mains avec nos pieds se    Y   couplent,

Alors     I   nos corps collés deviennent  E   souples,

Quand    *    je me sens enfin, au fond     U      de toi,

Je suis    J     bien plus qu’un homme,    X    un roi.

Quand     E    tu fermes tes yeux, me     *     reçois,

Comme   *     si c’était notre première  J        fois,

De dire   F     à ce point, j’ai besoin    E     de toi.

Si vrai    E     que de ta proue à ta    *     poupe,

N’ai       R    cessé  d’en explorer  T  les voies

En ta     M    bouche, humeur  E  en soupe,

Je sens    E    grandir plaisir   *    en loupe

Grossir    *    iris,  tes yeux   V  délirants,

Changer   M   de fente en  O  soucoupe.

Lors nous    E   fermons  I     nos yeux,

En confiance  S  pleine  S      d’aveux,

Vois ton visage  émerger   en le noir,

Reste, demeure  dévoilé        en soute.

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Et j’aperçois    ton regard      qui écoute

Par lumière     qui m’éblouit     d’y croire

De partager    les événements      l’instant

Consomme      présent,  dehors,       dedans,

Et chaque        fois que je les ouvre      tu es là

Tu m’enivre      encore de ton parfum     d’aura.

Quand j’ouvre       les yeux, me rends         compte

Que je suis devenu    vrai aveugle en       acomptes,

À compter  de ce jour      et jusqu’aux          prochains,

Mon cœur, esprit, âme,      reposent      entre tes mains

Ce n’est pas qu’ils soient       beaux,     sont même vilains

Mais franchir tel interdit les     a      rendus plus humains.

Était-ce la peine, d’aller si loin,           et d’aller si profond !

Mon diable m’a dit oui, mon ange        gardien m’a dit non.

Je réclame, au Dieu Amour, l’absolution, plus que punition,

Lors l’humain en nous, est devenu divin fruit de sa passion.

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Forme

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Évocation

 .

Silhouette en portrait

Mais, avec une forme de

Haut chapeau  sur sa tête :

Est-ce ma vision intérieure ?

 

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S’agit-il ici d’une vision intérieure, 

En projection d’un portrait

Tant la forme et toutes ses formes sont 

Floues bien que dynamiques ?

 .

Symbolique

 .

Le portrait est

Un genre graphique

En vue  de représenter,

Et de façon  ressemblante,

Une personne posant modèle.

Au-delà de toute représentation

De l’apparence d’un être humain,

Le portrait répond  à la volonté  de

Transcrire le caractère de personne,

Sa façon d’être : le portrait révélera

L’image que se fait d’une personne

Le portraitiste ou ses sentiments

Envers elle : cet aspect peut

Amener à s’éloigner de

L’apparence physique

Du modèle.

Wikipédia : portrait

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Fond

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Évocation 

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S’agit-il ici d’une vision intérieure, 

En projection d’un portrait

Tant la forme et toutes ses formes sont 

Floues bien que dynamiques ?

Symbolique

 .

J’ai dû lire,

Et par   hasard,   en

Dictionnaire   de philosophie

Qu’il existait              des   illusions

Dénommées                 «entoptiques»

Correspondant              à   des   images

Que l’on voit              quand on ferme

Les yeux, par       exemple, quand

De gens, visage  en particulier,

Apparaissent

 Comme  par  une

Apparente vision intérieure,

Projetée  sur  nos …  paupières ?

 .

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Fond/forme 

 .

Normalement on ferme les yeux pour ne plus voir

À ce moment persiste encore une image rétinienne,

Mais sans aucun stimulus extérieur, elle peut exister

Comme une pure projection de ma mémoire stimulée.

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La vision intérieure proche d’image du rêve éveillé,

Sans être parfaitement fidèle dans les moindres détails

Est reconnaissable et identifiable au premier coup d’œil

Si l’on peut parler ainsi, en aveugle, paupières fermées,

Elle existerait en tant que réalité et non hallucination !

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Vision intérieure n’est pas que celle

Qu’on a ou garde en fermant les yeux,

Elle est comme construction d’images,

Qui nous ravissent en rimant amours,

Qui demeurent vivant en ouvrant l’œil

Dans un face à face, devenant réalité 

Sans tromper tout ce qui l’aura créé.

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Textuels et illustrations   >>

 


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