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Une femme, normale, pas hystérique,
Pas nymphomane, pas érotomane,
Comme l’on prétend les qualifier,
Fait des avances à un homme !
Quoi de plus naturel, permis,
Lors elle ressent pour lui,
Des attraits irrésistibles
Au point qu’elle agit.
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Veut avoir le cœur net
À la sortie des toilettes.
«Chéri, viens donc par ici
Faire connaissance au lit.»
Si le chéri se dit fort surpris,
Mais se montre d’autant ravi :
Circulez, y aura plus rien à voir.
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Mais si, soudain, se rétracte, dénie,
Femme a de quoi se faire du souci,
Elle se serait fourvoyée, pour lui
Séduction n’offre pas garantie.
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Va comprendre,
Pourquoi je mouille
Sans l’avoir approché
Et pourquoi s’éprendre
D’un corps qui chatouille
Sans l’avoir jamais touché !
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En dépit de quoi, chaque fois,
Que, de près ou de loin, je le vois,
Des frissons parcourent mon échine,
Descendent du dos jusqu’à la naissance
De cette source, s’écoulant en moi, divine,
Mettant en branle et en émois tous mes sens.
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Penser que sexe vienne la remplir et y puiser
Ma substance, rapportant la sienne éjaculée,
Me fait déjà tourner la tête et le reste avec.
Comment y résister suis en plein échec.
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La solution : c’est d’aller, aux toilettes,
Pour me refaire un brin de coquette
Pour m’arranger car me sens défaite,
Bien rouge et sur mes deux fossettes.
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Et voici, je tombe sur lui dans la sortie
Et voilà je lui dis « chéri, viens par ici »
C’est le ventre qui parle, et qui importe,
En chambre, en lit le verrou, l’emporte.
Je l’entraine derrière moi et il me sourit.
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Pardon, m’a-t-il dit, je me fourvoie ainsi.
Je vais là où m’entrainent les frissons.
Je ne suis pas machine, avec piston.
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Ouah : la douche froide, écossaise,
Passant de trop délurée à niaise
Baiser n’est jamais un acte,
À bâcler, est plutôt un pacte,
Des plus compacts en intensité.
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Extension
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Toutes les tentatives de séduction,
Les plus brutales, rusées, et voire subtiles,
Ne seront pas toujours suivies d’effet escompté.
Quand c’est l’homme qui l’entonne … on l’absout,
On lui pardonne, c’est dans sa nature, sa culture.
Quand c’est la femme qui la sonne, cela résonne
Comme une proposition vécue malhonnête,
Dont il ferait les frais, s’il y consent !
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Un homme, c’est bien connu, ne trompe pas sa femme :
C’est juste qu’il se trompe de femme, ne l’aura reconnu.
Fourvoyée, dites-vous, de femme qui vous aura dévoyé
Allons, allons, l’un dans l’autre, chacun se perd, trouve
Au final qui a commencé : par quoi, rien ne le prouve.
L’amour n’étant pas un crime,
De quoi se dirait-on coupable ;
Et l’amour étant plus qu’estime,
Pourquoi n’en serait-on capable !
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Nombre de femmes évoquent ou invoquent
L’alcool, le parfum, la fatigue, phéromones,
Pour avoir, d’un sexe, demander l’aumône
Alors que ce n’est que désir qui provoque !
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Il y aura loin, dit-on, de la coupe aux lèvres,
Mais que dire des lèvres, au sexe puis au lit,
Ce n’est pas moi qui étais là, c’est une autre
Bon quand même, me suis faite bien baisée
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Plutôt que de chercher à tout s’expliquer,
En vue de se dédouaner, déculpabiliser,
Il vaudrait mieux de se passer l’éponge
Tout cela ne vaut pas plus que songe.
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Épilogue
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Une fleur ayant belle couleur, odeur,
D’un fruit jeune et tendre, s’éprend,
Elle y met toute sa beauté … ardeur
Lui ne réagit pas : aucune douceur !
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Mais, au petit matin, elle se reprend :
Que sera-t-elle avec lui, dans trente ans
Je me suis égarée, je me suis fourvoyée,
Jamais, de lui, platitude, n’aurais pensé.
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Trente ans plus tard, s’instaure l’inverse
Elle s’était crue encore assez séduisante
Pour tenter sa chance pour la renverse,
On l’affuble d’une inclination suffisante
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Une fleur fanée, dans un vase ébréché,
Une femme s’était crue encore fraiche,
Voilà qu’elle hallucine un jeune amant,
Miroir d’ans aurait dû veiller pourtant.
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Qu’elle soit jeune, mûre, ou retraitante :
Elle peut toujours se fourvoyer, désirante
Le cœur, l’esprit, l’âme n’auront pas d’âge
Seuls, le corps et le sexe … ne surnagent !
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520 – Calligramme
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Une femme, normale, pas hystérique,
Pas nymphomane, pas érotomane,
Comme l’on prétend les qualifier,
Fait des avances à un homme !
Quoi de plus naturel, permis,
Lors elle ressent pour lui,
Des attraits irrésistibles
Au point qu’elle agit.
.
Veut avoir le cœur net
A la sortie des toilettes.
«Chéri, viens donc par ici
Faire connaissance au lit.»
Si le chéri se dit fort surpris,
Mais se montre d’autant ravi :
Circulez, y aura plus rien à voir.
.
Mais si, soudain, se rétracte, dénie, …………………………………..
Femme a de quoi se faire du souci, .……………………………….
Elle se serait fourvoyée, pour lui,…….…………………………
Séduction n’offre pas garantie. ………………………………
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Va comprendre,
Pourquoi je mouille
Sans l’avoir approché
Et pourquoi s’éprendre
D’un corps qui chatouille
Sans l’avoir jamais touché !
En dépit de quoi, chaque fois,
Que, de près ou de loin, je le vois,
Des frissons parcourent mon échine,
Descendent du dos jusqu’à la naissance
De cette source, s’écoulant en moi, divine,
Mettant en branle et en émois tous mes sens.
Penser que sexe vienne la remplir pour y puiser
Ma substance, en rapportant la sienne… éjaculée,
Me fait déjà tourner F * E la tête et le reste avec.
Comment y résister E o É suis en plein échec.
La solution : c’est M o Y d’aller, aux toilettes,
Pour me refaire M o o o O un brin de coquette
Pour m’arranger E o o o o o o o V car me sens défaite,
Bien rouge et sur * o o o R mes deux fossettes.
Et voici, je tombe S oo U sur lui dans la sortie
Et voilà je lui dis ‘ o O « chéri, viens par ici »
C’est le ventre qui E o F parle, qui importe,
En chambre, en lit S T le verrou, l’emporte.
Je l’entraine derrière moi mais il me sourit.
Pardon, m’a-t-il dit, je me fourvoie ainsi.
Je vais là où m’entrainent les frissons.
Je ne suis pas machine, avec piston.
Ouah : la douche froide, écossaise,
Passant de trop délurée à niaise
Baiser n’est jamais un acte,
À bâcler, est plutôt un pacte,
Des plus compacts en intensité.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un vase avec des fleurs,
Probablement …. surement
Si elles seront en fleurs fanées
Pourquoi seraient-elles noires ?
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Un vase constitue un support contenant
De l’eau pour nourrir les fleurs
Mais quand les fleurs seront fanées,
On ne verra plus que lui.
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Symbolique
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Un vase est
Un récipient ouvert
Qui est, souvent, utilisé
Pour contenir un bouquet
De fleurs, décorer une salle.
Il peut être constitué de
Multiples matériaux
Comme porcelaine,
Céramique, verre.
Ils sont décorés
Dans le but
De mettre
En valeur leur
Contenu ou eux-mêmes.
Wikipédia : vase
Descriptif
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520 – Une femme s’est fourvoyée, trompée
Alignement central / Titre en ovale / Thème sexualité
Forme losange / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : vase / Symbole de fond : fleur fanée
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Fond
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Évocation
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Toute fleur fanée aurait beaucoup perdu
De son éclat, de sa couleur,
Peut-être même quelques-uns de ses pétales
Mais toujours son parfum.
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Symbolique
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Rêve positif de réalisation des possibles.
Elles représentent le symbole de l’âme
Et indiquent le bon avancement du
Processus interne individuation.
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Lors rêver de fleurs fanées
Ou encore des fleurs coupées
À une toute autre signification.
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Cela peut signifier toute rupture
Ou toute cassure dans la vie réelle,
Telle la fin d’une relation amoureuse.
Cela signifiera également une rupture,
Un arrêt dans les processus psychiques !
Modifié, source : doctissimo.fr/psychologie
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Corrélations
.Fond/forme
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Pourquoi associer amours terminés et fleurs fanées
Nos amours ne durent pas, fleurs ne s’accouplent pas
Et elles ne sauront même pas qu’elles ont été belles
Lors nous, éprouvons cette perte comme cruelle.
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Notre beauté intérieure ne se fanerait jamais
Mais si on ne la voit plus, elle s’envaserait
Dès lors la forme s’éloignerait du fond.
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Si l’on associe femmes aux fleurs
Faut-il associer les hommes et fruits
Fleurs deviennent fanées, fruits gâtées
Où sera la différence dans les déceptions
Il n’y aura que la séduction qui en pâtira
Et se fera jeter aux orties qui ne fanent pas
Ou au compost qui, lui, se métamorphosera.
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Visuel
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Au lieu de surprise : méprise
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