520 – Lors une femme s’est fourvoyée

Visuels et textuels >>

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Une femme, normale, pas hystérique,

Pas  nymphomane, pas  érotomane,

Comme l’on prétend les qualifier,

Fait des avances à un homme !

Quoi de plus naturel, permis,

Lors elle ressent  pour lui,

Des attraits  irrésistibles

Au  point  qu’elle  agit.

.

Veut avoir  le cœur net

À la sortie des toilettes.

«Chéri, viens donc par ici

Faire connaissance au lit.»

Si le chéri  se dit fort surpris,

Mais se montre d’autant ravi :

Circulez, y aura plus rien à voir.

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Mais si, soudain, se rétracte, dénie,

Femme a de quoi se faire du souci,

Elle se serait  fourvoyée, pour lui

Séduction n’offre pas garantie.

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Va  comprendre,

Pourquoi je mouille

Sans l’avoir  approché

Et pourquoi  s’éprendre

D’un corps qui chatouille

Sans l’avoir  jamais touché !

.

En dépit de quoi, chaque fois,

Que, de près ou de loin, je le vois,

Des frissons parcourent mon échine,

Descendent du dos jusqu’à la naissance

De cette source, s’écoulant en moi, divine,

Mettant en branle et en émois tous mes sens.

.

Penser que sexe vienne la remplir et y puiser

Ma substance, rapportant la sienne éjaculée,

Me fait déjà tourner la tête et le reste avec.

Comment y résister  suis en plein échec.

.

La solution : c’est d’aller, aux toilettes,

Pour  me  refaire un brin de coquette

Pour m’arranger car me sens défaite,

Bien rouge et sur  mes deux fossettes.

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Et voici, je tombe sur lui dans la sortie

Et voilà  je lui dis  « chéri, viens par ici »

C’est le ventre qui parle, et qui importe,

En chambre, en lit  le verrou, l’emporte.

Je l’entraine derrière moi et il me sourit.

.

Pardon, m’a-t-il dit, je me fourvoie ainsi.

Je vais là où m’entrainent les frissons.

Je ne suis pas machine, avec piston.

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Ouah : la douche froide, écossaise,

Passant de  trop délurée à niaise

Baiser n’est  jamais un acte,

À bâcler, est  plutôt un pacte,

Des plus compacts en intensité.

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Extension

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Toutes les tentatives de séduction,

Les plus brutales, rusées, et voire subtiles,

Ne seront pas toujours suivies d’effet escompté.

Quand c’est l’homme qui l’entonne … on l’absout,

On lui pardonne, c’est dans sa nature, sa culture.

Quand c’est la femme qui la sonne, cela résonne

Comme une proposition vécue malhonnête,

Dont il ferait les frais, s’il y consent !

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Un homme, c’est bien connu, ne trompe pas sa femme :

C’est juste qu’il se trompe de femme, ne l’aura reconnu.

Fourvoyée, dites-vous, de femme qui vous aura dévoyé

Allons, allons, l’un dans l’autre, chacun se perd, trouve

Au final qui a commencé : par quoi, rien ne le prouve.

L’amour n’étant pas un crime,

De quoi se dirait-on  coupable ;

Et l’amour étant plus qu’estime,

Pourquoi n’en serait-on capable !

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Nombre de femmes évoquent ou invoquent

L’alcool, le parfum, la fatigue, phéromones,

Pour avoir, d’un  sexe, demander  l’aumône

Alors que ce n’est  que désir  qui provoque !

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Il y aura loin, dit-on, de la coupe aux lèvres,

Mais que dire des lèvres, au sexe puis au lit,

Ce n’est pas moi qui étais là, c’est une autre

Bon quand même, me suis faite bien baisée

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Plutôt que de chercher à tout s’expliquer,

En vue  de se dédouaner, déculpabiliser,

Il vaudrait mieux de se passer l’éponge

Tout cela ne vaut pas plus que songe.

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Épilogue

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Une fleur ayant belle couleur, odeur,

D’un fruit jeune  et tendre, s’éprend,

Elle y met toute sa beauté … ardeur

Lui ne réagit pas : aucune douceur !

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Mais, au petit matin, elle se reprend :

Que sera-t-elle avec lui, dans trente ans

Je me suis égarée, je me suis fourvoyée,

Jamais, de lui, platitude, n’aurais pensé.

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Trente ans plus tard, s’instaure l’inverse

Elle s’était crue encore assez séduisante

Pour tenter sa chance pour la renverse,

On l’affuble d’une inclination suffisante

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Une fleur fanée, dans un vase ébréché,

Une femme s’était crue encore fraiche,

Voilà qu’elle hallucine un jeune amant,

Miroir d’ans aurait dû veiller pourtant.

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Qu’elle soit jeune, mûre, ou retraitante :

Elle peut toujours se fourvoyer, désirante

Le cœur, l’esprit, l’âme n’auront pas d’âge

Seuls, le corps et le sexe … ne surnagent !

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520 – Calligramme

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Une femme, normale, pas hystérique,

Pas  nymphomane, pas  érotomane,

Comme l’on prétend les qualifier,

Fait des avances à un homme !

Quoi de plus naturel, permis,

Lors elle ressent  pour lui,

Des attraits  irrésistibles

Au  point  qu’elle  agit.

.

                                                                                  Veut avoir  le cœur net

                                                                                 A la sortie des toilettes.

                                                                           «Chéri, viens donc par ici

                                                                              Faire connaissance au lit.»

                                                                     Si le chéri se dit fort surpris,

                                                                    Mais se montre d’autant ravi :

                                                              Circulez, y aura plus rien à voir.

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Mais si, soudain, se rétracte, dénie, …………………………………..

Femme a de quoi se faire du souci, .……………………………….

Elle se serait  fourvoyée, pour lui,…….…………………………

Séduction n’offre pas garantie. ………………………………

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Va  comprendre,

Pourquoi je mouille

Sans l’avoir  approché

Et pourquoi  s’éprendre

D’un corps qui chatouille

Sans l’avoir  jamais touché !

En dépit de quoi, chaque fois,

Que, de près ou de loin, je le vois,

Des frissons parcourent mon échine,

Descendent du dos jusqu’à la naissance

De cette source, s’écoulant en moi, divine,

Mettant en branle et en émois tous mes sens.

Penser que sexe vienne la remplir pour y puiser

Ma substance, en rapportant la sienne… éjaculée,

Me fait déjà tourner  F     *     E  la tête et le reste avec.

Comment y résister   E        o         É      suis en plein échec.

La solution : c’est   M            o            Y   d’aller, aux toilettes,

Pour  me  refaire   M          o o o          O   un brin de coquette

Pour m’arranger   E     o o o o o o o   V   car me sens défaite,

Bien rouge et sur   *          o o o         R    mes deux fossettes.

Et voici, je tombe  S           oo         U  sur lui dans la sortie

Et voilà  je lui dis  ‘            o        O  « chéri, viens par ici »

C’est le ventre qui   E      o     F     parle, qui importe,

En chambre, en lit    S    T   le verrou, l’emporte.

Je l’entraine derrière moi mais il me sourit.

Pardon, m’a-t-il dit, je me fourvoie ainsi.

Je vais là où m’entrainent les frissons.

Je ne suis pas machine, avec piston.

Ouah : la douche froide, écossaise,

Passant de  trop délurée à niaise

Baiser n’est  jamais un acte,

À bâcler, est  plutôt un pacte,

Des plus compacts en intensité.

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Forme

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Réduction

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520 4

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Évocation

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Un vase avec des fleurs,

Probablement …. surement  

Si elles seront en fleurs fanées 

Pourquoi seraient-elles noires ?

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Un vase constitue un support contenant

De l’eau pour nourrir les fleurs

Mais quand les fleurs seront fanées,

On ne verra plus que lui.

 .

Symbolique

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Un vase est

Un récipient ouvert

Qui est, souvent, utilisé

Pour contenir un bouquet

De fleurs, décorer une salle.

Il peut être  constitué  de

Multiples   matériaux

Comme  porcelaine,

Céramique, verre.

Ils sont décorés

Dans  le  but

De mettre

En valeur leur

Contenu ou eux-mêmes.

Wikipédia : vase

 

Descriptif

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520Une femme s’est fourvoyée, trompée

Alignement central / Titre en ovale / Thème  sexualité

Forme  losange / Rimes égales  /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase / Symbole de fond : fleur fanée

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Fond

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Évocation 

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 520 6

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Toute  fleur fanée aurait beaucoup perdu

De son éclat, de sa couleur,

Peut-être même quelques-uns de ses pétales

Mais toujours son parfum.

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Symbolique 

Rêve positif de réalisation des possibles.

Elles représentent le symbole de l’âme

Et indiquent le bon avancement du

Processus interne individuation.

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Lors rêver de fleurs fanées

Ou  encore  des fleurs coupées

À une toute autre signification.

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Cela peut signifier toute rupture

Ou toute cassure dans la vie réelle,

Telle la fin d’une relation amoureuse.

Cela signifiera également une rupture,

Un arrêt dans les processus psychiques !

Modifié, source :  doctissimo.fr/psychologie

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Corrélations

.Fond/forme 

 .

Pourquoi associer amours terminés et fleurs fanées

Nos amours ne durent pas, fleurs ne s’accouplent pas

Et elles ne sauront même pas qu’elles ont été belles

Lors nous, éprouvons cette perte comme cruelle.

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Notre beauté intérieure ne se fanerait  jamais

Mais si on ne la voit plus, elle s’envaserait

Dès lors la forme s’éloignerait du fond.

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Si l’on associe femmes aux fleurs

 Faut-il associer les hommes et fruits

Fleurs deviennent fanées, fruits gâtées

Où sera la différence dans les déceptions

Il n’y aura que la séduction qui en pâtira

Et se fera jeter aux orties qui ne fanent pas

Ou au compost qui, lui, se métamorphosera.

 .

Visuel

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Au lieu de surprise : méprise

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