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Coup de foudre pour une inconnue
Ça arrive même si on ne l’a pas voulu
Mais pour autant est-il aussi réciproque
Sinon déesse se transformerait en fantôme
Et c’est ce qui se serait produit, par hasard.
.
Elle était là, devant moi, elle ne bougeait pas,
Perdue dans ses pensées, elle regardait là-bas,
Moi j’étais dans un état, je ne vous dis pas.
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Soudain, lors m’apercevant, elle m’aura souri,
Me suis dit : ça y est le premier pas, franchi !
Même qu’elle se dirige, en plus … vers moi,
Je suis paralysé, lors incapable de bouger.
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Elle passe à côté de moi comme aveugle,
Et où va-t-elle ainsi, il n’y a personne !
Erreur, amant est venu la rejoindre
Et je sens mon désarroi poindre.
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Elle était là devant moi, elle ne bougeait pas,
Je la mangeais des yeux, elle ne le savait pas,
Perdue dans ses pensées, elle regardait, là-bas,
Quelqu’un qui l’intriguait bien au-delà de moi.
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Je lui ai dit : bonjour en agitant le bras,
J’ai attendu un signe qui ne venait pas,
Et je me suis vu passer de vie à trépas.
Devenir un fantôme, je ne voulais pas
Mes paroles brulaient sur mes lèvres,
Sortant de ma bouche comme chèvre
.
Mes mains tremblaient en traitresses,
Mon cœur bouillonnait de tendresse.
Elle sourit lors son visage s’éclaire,
Elle m’aura reconnu, en un éclair,
Je rebondis sur mes pieds en air
J’attends que finisse le mystère,
Elle se lève pour faire un pas,
Vingt, la séparant de moi :
.
D’approche, près je la vois,
Passer tout à côté de moi.
J’en reste scotché, ébahi,
Elle me snobe : c’est fini.
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L’amour n’est pas garanti
À tout fantôme qui surgit
Quand je détourne la tête,
Cette vérité, enfin en tête,
J’avais été, vite remplacé,
Par son amant : embrassé.
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Sommes appelés à nous revoir
Quelles explications, asseoir :
Serais-je transparent, pour elle :
L’aurais-je perçue comme irréelle,
Par un éclair comme coup de foudre,
Avec moi seul, j’en aurais à découdre,
La belle se serait bien moquée de moi,
C’est de ma faute : à la prochaine fois !
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Extensions
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La morale de cette histoire
Me met en plein désespoir :
Il ne me reste plus qu’à boire
Élixir de vampire d’un soir,
Pour faire apparaitre mon
Reflet dans son miroir.
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Une rencontre et des plus improbables, s’il en est,
Mais après tout, pourquoi pas … en pleine forêt !
Tout devient possible quand imagination dérive
Vers des lueurs ou vers des vapeurs… virtuelles
Comme support d’une projection hallucinatoire
Qui enchante ou horrifie, qui rassure ou terrifie
Notre cerveau nous trompe, croyant apercevoir
Quelque chose, quelqu’un, venant d’un ailleurs,
Qui n’est autre qu’émanation de notre intérieur !
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Toutes les jeunes femmes se ressemblent,
Plus ou moins quand elles sont féminines,
Il n’y a en apparence qu’embarras de choix
Encore que, très limité par l’indisponibilité,
Par non réciprocité, par propre préférence.
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Voilà que celle dont on rêvait, on imaginait
Dans un flou artistique, voire fantomatique
Vous croise, se retourne, s’intéresse à vous
Parmi des milliers de probables, c’est fou
Comme si vous y êtes, pour rien du tout.
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Enfin c’est ce que j’ai cru un long moment
Jusqu’à ce que je me réveille … en sursaut,
Elle s’est lors évanouie comme écran de fumée
La belle déesse de mes rêves, ainsi s’en est allée !
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505 – Calligramme
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Coup de foudre pour une inconnue
Ça arrive même si on ne l’a pas voulu
Mais pour autant est-il aussi réciproque
Sinon déesse se transformerait en fantôme,
Et c’est ce qui se serait produit par hasard
Elle était là devant moi elle ne bou geait pas,
Perdue en pensées, elle regardait là-bas,
Moi j’étais dans un état, je ne vous dis pas.
Soudain, lors m’apercevant, elle m’aura souri,
Me suis dit : ça y est le premier pas, franchi !
Même qu’elle se dirige, en plus … vers moi,
Je suis paralysé, lors incapable de bouger.
Elle passe à côté de moi comme aveugle,
Et où va-t-elle ainsi, il n’y a personne !
Erreur, amant est venu la rejoindre
Et je sens mon désarroi poindre.
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Elle était là devant moi * elle ne bougeait pas,
Je la mangeais des yeux R elle ne le savait pas,
Perdue, en ses pensées E elle regardait, là-bas,
Quelqu’un l’intriguant N bien au-delà de moi.
Je lui ai dit : bonjour C en agitant le bras,
J’ai attendu un signe O qui ne venait pas,
Je me suis vu passer N de vie à trépas.
Devenir un fantôme T je ne voulais pas
Mes paroles brulaient R sur mes lèvres,
Sortant de ma bouche E comme chèvre
.
Mes mains tremblaient * en traitresses,
Mon cœur bouillonne E de tendresse.
Elle sourit : son visa T ge s’éclaire,
Elle m’aura reconnu N en un éclair
Je rebondis sur mes T pieds en air
J‘attends que finisse R le mystère.
Elle se lève pour E faire un pas,
Vingt, la sépa * rant de moi :
.
D’approche, F près je la vois,
Passer tout A à côté de moi.
J‘en reste N scotché, ébahi,
Elle me T snobe : c’est fini.
L’amour O n’est pas garanti
À tout M fantôme qui surgit
Quand E je détourne la tête,
Cette * vérité, enfin en tête,
J’avais E été, vite remplacé,
Par son T amant, embrassé.
Sommes * appelés à nous revoir,
Quelles D explications, asseoir :
Serais-je È transparent, pour elle :
L’aurais-je E perçue irréelle !
Par cet éclair S en coup de foudre,
Avec moi, seul, S en aurai à découdre,
La belle se sera E bien moquée de moi,
C’est que de ma * faute : à la prochaine * fois !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un corps de déesse
Et tête chevelure fournie
Et vêtu d’une robe ample :
Un fantôme transparent ?
La déesse, c’est elle, mais au final,
Si elle devient fantôme.
Vous vous en doutez bien : c’est moi,
Qui me métamorphose !
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Symbolique
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Une « déesse » hantait
L’esprit des chasseurs de la préhistoire.
Une déesse à la féminité marquée
Et dont la silhouette ou les traits caractéristiques
– Seins, fesses, pubis, grands yeux – se retrouvent
Partout en Europe, peints ou gravés sur les parois
Des cavernes, sculptés sur la pierre, l’os ou le bois.
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Des milliers d’années plus tard, elle subjuguait
Les paysans du néolithique. Partout en Europe,
On la découvre peinte sur des céramiques ou
Gravée sur les objets quotidiens et pendant
Près de 25 000 ans, les premiers Européens
Auraient ainsi voué un culte à cette déesse,
Symbole de nature, source de vie faisant
Naître les enfants, pousser les plantes !
cairn.info/magazine-sciences-humaines-deesse
Descriptif
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505 – Rencontre entre un fantôme, une déesse
Alignement central / Titre serpentin / Thème attraction
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : fantôme / Symbole de fond : déesse
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Fond
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Évocation
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La déesse, c’est elle, mais au final,
Si elle devient fantôme.
Vous vous en doutez bien : c’est moi,
Qui me métamorphose !
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Symbolique
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Un fantôme est une image floue,
Lumineuse, brumeuse, inconsistante,
Qui paraîtrait flotter au-dessus du sol.
Un sondage réalisé en 1991 chez les
Jeunes français âgés de 8 à 16 ans
Indiquait que 16 % estimaient
«Fantômes peuvent exister »
Et en Thaïlande, la croyance
Fantômes est quasi générale.
Il semble qu’opinion de nombre
De personnes pourra se résumer
Réponse de Madame du Deffand :
«Est-ce que je crois aux fantômes ?
Hélas non, mais j’en ai bien peur ! »
Modifié, source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Croire ou pas fantômes, à chacun de voir
Il parait qu’il faut être sensible à leurs ondes
Pour rentrer en communication … avec eux !
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Personnellement, je n’ai rien ni pour ni contre
Car je trouve que certains vivants ressemblent
À des zombies, des vampires ou des évaporés !
Sachez qu’ici, c’est mon fantôme qui m’inspire !
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Un fantôme se présente avec des formes floues
Sorte de chasuble qui de part en part, l’affuble.
Elle rime avec brume et brouillard, crépuscule
Elle ne marche pas, elle se déplace… elle flotte
Elle ressemble à un humain mais ne l’est pas.
Il parait que les fantômes, revenants, morts,
Nous entourent, accompagnent, protègent !
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Visuel
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Fantôme rencontre déesse !
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