529 – Ta peau écritoire de mes aveux

Visuels et textuels  >>

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Ta peau comme écritoire

Non pas comme tatouage

Mais comme page blanche,

Où  tous les signes  s’effacent.

Les traits dessinés par ma main

Épousent  les formes  de ton corps

Y laissera son empreinte et parfum,

Caresse, tendre,  appuyée : raccords !

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Et, il ne s’effacera pas, sous la douche,

Si tu le gardes et précieux, en bouche.

Ce peut être, un dessin  ou un poème,

Ce peut être aussi  la danse suprême,

Ou  encore, une portée  de musique,

En tous cas une écriture mnésique.

.

J’épelle  phonèmes, sur  tes lèvres,

Et, j’écris  ces signes, sur ton dos,

Mes mots, taillés, par un orfèvre,

Scintillent sur ton corps en peau

Et poème jaillira  dans ton écrin

D’encre folle  de plein d’entrain.

.

Bien des signes  sur ton âme  je tracerais,

Même la mienne, en  diable, te  donnerais,

Pour quelques instants avec toi, d’éternité,

Que ta peau, écritoire, mes aveux, a sauvé.

Demi prononcés ou juste à peine  évoqués,

Mais  l’un  en  l’autre, les mots, je  partage

Car en l’autre, les  amours n’ont pas d’âge

Leurs histoires ne sont jamais  soldées.

Avoues  que  mon  dessin  est plein

De bonne volonté  et de dessein

Des deux   pour  inscrire  lien

À même d’unir nos destins.

.

Tant cette écritoire de mes aveux

Ne serait pas des plus ennuyeux,

Est  page  blanche   qui exploite,

Plein de déliés, plein de droites.

Ce sera un texte de mes mains,

Englobant,  caressant tes seins

Contexte de  nœuds  et ventres

Prétexte peu  à peu  j’y rentre.

.

Mes mots  s’écrivent, en volumes,

Et pour parfaire  mon ouvrage,

Semblent voler hors plume,

Jusqu’à faire un outrage.

Réservoir, ne se vide

Que, quand rien

N’empêche,

Tremper,

Pointe

V

.

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Extensions

Ta peau comme écritoire de mes aveux

Est la plus grande surface que j’ai trouvé

Sur toi pour m’exprimer, la plus indélébile

Aussi quand elle est écrite à l’encre de chine.

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Ta peau lisse, mais transparente par endroits,

Granuleuse, à d’autres ; blanche, ici, bronzée, là,

N’a plus aucun secret pour moi, en moindre repli.

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Elle inscrit en moi contrat que nous sommes fixés

À savoir que je ne veux pas ta peau parce qu’elle

 Est seule frontière qui me retient à toi comme

Un miroir magique dans lequel mon reflet

Enfin je le reconnais !

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Il n’y a pas un endroit du corps interdit à tatouer

Sur membres, sur flancs, sur le ventre ou sur le dos

Une décoration, un message sibyllin, voire des aveux

Le corps est un lieu de projection, parfois œuvre d’art,

Et le véritable tatouage d’amour est fait avec les mains

Il ne laisse pas de traces, ou alors des plus invisibles

Mais que seul l’amant pourra faire réapparaître.

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On écrit sur la peau avec un stylet encré

Ou un simple stylo pour pouvoir effacer

Un avec nombre arabesque de sa main,

Qui ne laisse de traces, qu’en cerveau !

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Y en a qui se font tatouer, devinez où :

Sur le sexe, et d’autres sur corps entier

Dans les dos, parfois, un tableau d’art,

Mort on mettra la peau aux enchères.

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Le mieux n’est-il pas un message codé,

Que seul l’élu (e)  parvient  à déchiffrer,

En allant tout droit au  fond des choses,

Et vous promettant une belle vie en rose.

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Écrits, et cris, écritoires, cela reste à voir,

Combien écrivent un poème, à leur belle,

Et en sceau d’un profond secret, le scelle

Comme possible occasion de se revoir.

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529 – Calligramme

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Ta peau comme écritoire

Non pas comme tatouage

Mais comme page blanche,

Où  tous les signes  s’effacent.

Les traits dessinés par ma main

Épousent  les formes  de ton corps

Y laissera son empreinte et parfum,

Caresse, tendre,  appuyée : raccords !

Et, il ne s’effacera pas, sous la douche,

Si tu le gardes et précieux, en bouche.

Ce peut être, un dessin  ou un poème,

Ce peut être aussi  la danse suprême,

Ou  encore, une portée  de musique,

En tous cas une écriture mnésique.

J’épelle  phonèmes, sur  tes lèvres,

Et, j’écris  ces signes, sur ton dos,

Mes mots, taillés, par un orfèvre,

Scintillent sur ton corps en peau

Et poème jaillira  dans ton écrin

D’encre folle  de plein d’entrain.

Bien des signes  sur ton âme  je tracerais,

Même  * la mienne, en  diable, te    É    donnerais,

Pour    T   quelques instants avec toi     C    d’éternité,

Que ta  A   peau, écritoire, mes aveux       R      a sauvé.

Demi    *    prononcés ou juste à peine       I     évoqués,

Mais    P    l’un en l’autre, les mots, je      T      partage

Car en  E   l’autre, les  amours n’ont      O   pas d’âge

Leurs    A  histoires ne sont jamais   I     soldées.

Avoues   U   que mon dessin      R     est plein

De bonne  *   volonté et      E    de dessein

Des deux   *  pour    *   inscrire lien

À même d’unir nos destins.

Tant l’écritoire de mes aveux

Ne serait pas des plus ennuyeux,

Est page     D    blanche  qui exploite,

Pleins de    E      déliés    A    de droites.

Ce sera un   *     texte de    V  mes mains,

Englobant,  M   caressant   E     tes seins

Contexte de  E    nœuds    U  et ventres

Prétexte peu  S   à peu  X   j’y rentre.

Mes mots  s’écrivent, en volumes,

Et pour parfaire  mon ouvrage,

Semblent voler hors plume,

Jusqu’à faire un outrage.

Réservoir, ne se vide

Que, quand rien

N’empêche,

Tremper,

Pointe

V

.

.

Forme

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Réduction

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529 4

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Évocation

 .

Une pointe de quelque chose 

Peut-être de lance  ou flèche,

Ou d’un forêt pour perceuse

D’un simple stylo à bille ?

 .

La peau, l’encre, le dessin, le stylo :

Tout y est pour en faire cet écriteau,

Imprimant comme un aveu d’amour.

 .

Stylo pour écrire une foule de caractères

Noirs sur ta peau :

À moins que ce ne soit un très beau dessin,

Résumant cent mots !

 .

Symbolique

 .

Le stylo est le pro

Longement  de  ce  que le

Corps a de plus noble : la main

D’homme, exaltée par Paul Valéry.

.

La plume est devenue depuis des siècles,

Le symbole des beaux-arts, et de la pensée,

De l’intellect, le stylo y ajoute une permanence

Et une préciosité qu’elle n’a qu’occasionnellement.

.

Il est légendaire en ce qu’il exprime à la fois l’activité

La plus élevée –la pensée – et la plus spécifique –le style.

Modifié, source : espaceecriture.canalblog.com

 .

Descriptif

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529Ta peau est l’écritoire de mes aveux !

Alignement central  / Titre analogue / Thème  amour

Forme  en pointe/ Rimes égales   / Fond accordé à forme

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Fond

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Évocation 

.

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Un stylo pour écrire une foule de caractères

Sur papier tout blanc

Avec une belle pointe et non une fine  plume

Vous écrivant « I love you »

 .

Symbolique 

 .

Extrémité allongée, aiguë, fine

D’objet à piquer ou enfoncer,

La pointe  d’une  aiguille.

Objet  ou  partie   d’objet

En   forme   d’aiguille,

De lame,   de pique :

Une  pointe  de  fer.

L’extrémité    fine,

Étroite allant en

S’amenuisant

Pointe   du

Clocher.

Stylo

larousse.fr/dictionnaires

/francais/pointe

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Rien n’empêche d’écrire au stylo sur la peau

Mais tout s’estompera, s’effacera, très bientôt,

Cela dit ce ne sera pas la place qui fera défaut

Pas loin de deux mètres carrés à griffonner

Mais fort peu de surfaces planes, en réalité

Lors moi j’utilise une encre sympathique,

Qui se révèlera uniquement pour moi.

.

Stylet de tatouage ressemble à ce stylo,

Sauf qu’il n’est pas à bille mais à aiguille

Ça rime bien avec marquage et message

Il attire  et attise bien tous les regards

Et ce face à face avec texte ou dessin,

Évoque une manière d’être affirmée

 Laisse ses traces à vitam aeternam. 

 .

Visuel

.

 .

La cage oui  mais l’oiseau libre

.

Visuels et textuels  >>


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