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Ta peau comme écritoire
Non pas comme tatouage
Mais comme page blanche,
Où tous les signes s’effacent.
Les traits dessinés par ma main
Épousent les formes de ton corps
Y laissera son empreinte et parfum,
Caresse, tendre, appuyée : raccords !
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Et, il ne s’effacera pas, sous la douche,
Si tu le gardes et précieux, en bouche.
Ce peut être, un dessin ou un poème,
Ce peut être aussi la danse suprême,
Ou encore, une portée de musique,
En tous cas une écriture mnésique.
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J’épelle phonèmes, sur tes lèvres,
Et, j’écris ces signes, sur ton dos,
Mes mots, taillés, par un orfèvre,
Scintillent sur ton corps en peau
Et poème jaillira dans ton écrin
D’encre folle de plein d’entrain.
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Bien des signes sur ton âme je tracerais,
Même la mienne, en diable, te donnerais,
Pour quelques instants avec toi, d’éternité,
Que ta peau, écritoire, mes aveux, a sauvé.
Demi prononcés ou juste à peine évoqués,
Mais l’un en l’autre, les mots, je partage
Car en l’autre, les amours n’ont pas d’âge
Leurs histoires ne sont jamais soldées.
Avoues que mon dessin est plein
De bonne volonté et de dessein
Des deux pour inscrire lien
À même d’unir nos destins.
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Tant cette écritoire de mes aveux
Ne serait pas des plus ennuyeux,
Est page blanche qui exploite,
Plein de déliés, plein de droites.
Ce sera un texte de mes mains,
Englobant, caressant tes seins
Contexte de nœuds et ventres
Prétexte peu à peu j’y rentre.
.
Mes mots s’écrivent, en volumes,
Et pour parfaire mon ouvrage,
Semblent voler hors plume,
Jusqu’à faire un outrage.
Réservoir, ne se vide
Que, quand rien
N’empêche,
Tremper,
Pointe
V
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Extensions
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Ta peau comme écritoire de mes aveux
Est la plus grande surface que j’ai trouvé
Sur toi pour m’exprimer, la plus indélébile
Aussi quand elle est écrite à l’encre de chine.
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Ta peau lisse, mais transparente par endroits,
Granuleuse, à d’autres ; blanche, ici, bronzée, là,
N’a plus aucun secret pour moi, en moindre repli.
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Elle inscrit en moi contrat que nous sommes fixés
À savoir que je ne veux pas ta peau parce qu’elle
Est seule frontière qui me retient à toi comme
Un miroir magique dans lequel mon reflet
Enfin je le reconnais !
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Il n’y a pas un endroit du corps interdit à tatouer
Sur membres, sur flancs, sur le ventre ou sur le dos
Une décoration, un message sibyllin, voire des aveux
Le corps est un lieu de projection, parfois œuvre d’art,
Et le véritable tatouage d’amour est fait avec les mains
Il ne laisse pas de traces, ou alors des plus invisibles
Mais que seul l’amant pourra faire réapparaître.
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On écrit sur la peau avec un stylet encré
Ou un simple stylo pour pouvoir effacer
Un avec nombre arabesque de sa main,
Qui ne laisse de traces, qu’en cerveau !
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Y en a qui se font tatouer, devinez où :
Sur le sexe, et d’autres sur corps entier
Dans les dos, parfois, un tableau d’art,
Mort on mettra la peau aux enchères.
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Le mieux n’est-il pas un message codé,
Que seul l’élu (e) parvient à déchiffrer,
En allant tout droit au fond des choses,
Et vous promettant une belle vie en rose.
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Écrits, et cris, écritoires, cela reste à voir,
Combien écrivent un poème, à leur belle,
Et en sceau d’un profond secret, le scelle
Comme possible occasion de se revoir.
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529 – Calligramme
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Ta peau comme écritoire
Non pas comme tatouage
Mais comme page blanche,
Où tous les signes s’effacent.
Les traits dessinés par ma main
Épousent les formes de ton corps
Y laissera son empreinte et parfum,
Caresse, tendre, appuyée : raccords !
Et, il ne s’effacera pas, sous la douche,
Si tu le gardes et précieux, en bouche.
Ce peut être, un dessin ou un poème,
Ce peut être aussi la danse suprême,
Ou encore, une portée de musique,
En tous cas une écriture mnésique.
J’épelle phonèmes, sur tes lèvres,
Et, j’écris ces signes, sur ton dos,
Mes mots, taillés, par un orfèvre,
Scintillent sur ton corps en peau
Et poème jaillira dans ton écrin
D’encre folle de plein d’entrain.
Bien des signes sur ton âme je tracerais,
Même * la mienne, en diable, te É donnerais,
Pour T quelques instants avec toi C d’éternité,
Que ta A peau, écritoire, mes aveux R a sauvé.
Demi * prononcés ou juste à peine I évoqués,
Mais P l’un en l’autre, les mots, je T partage
Car en E l’autre, les amours n’ont O pas d’âge
Leurs A histoires ne sont jamais I soldées.
Avoues U que mon dessin R est plein
De bonne * volonté et E de dessein
Des deux * pour * inscrire lien
À même d’unir nos destins.
Tant l’écritoire de mes aveux
Ne serait pas des plus ennuyeux,
Est page D blanche qui exploite,
Pleins de E déliés A de droites.
Ce sera un * texte de V mes mains,
Englobant, M caressant E tes seins
Contexte de E nœuds U et ventres
Prétexte peu S à peu X j’y rentre.
Mes mots s’écrivent, en volumes,
Et pour parfaire mon ouvrage,
Semblent voler hors plume,
Jusqu’à faire un outrage.
Réservoir, ne se vide
Que, quand rien
N’empêche,
Tremper,
Pointe
V
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une pointe de quelque chose
Peut-être de lance ou flèche,
Ou d’un forêt pour perceuse
D’un simple stylo à bille ?
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La peau, l’encre, le dessin, le stylo :
Tout y est pour en faire cet écriteau,
Imprimant comme un aveu d’amour.
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Stylo pour écrire une foule de caractères
Noirs sur ta peau :
À moins que ce ne soit un très beau dessin,
Résumant cent mots !
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Symbolique
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Le stylo est le pro
Longement de ce que le
Corps a de plus noble : la main
D’homme, exaltée par Paul Valéry.
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La plume est devenue depuis des siècles,
Le symbole des beaux-arts, et de la pensée,
De l’intellect, le stylo y ajoute une permanence
Et une préciosité qu’elle n’a qu’occasionnellement.
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Il est légendaire en ce qu’il exprime à la fois l’activité
La plus élevée –la pensée – et la plus spécifique –le style.
Modifié, source : espaceecriture.canalblog.com
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Descriptif
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529 – Ta peau est l’écritoire de mes aveux !
Alignement central / Titre analogue / Thème amour
Forme en pointe/ Rimes égales / Fond accordé à forme
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Fond
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Évocation
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Un stylo pour écrire une foule de caractères
Sur papier tout blanc
Avec une belle pointe et non une fine plume
Vous écrivant « I love you »
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Symbolique
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Extrémité allongée, aiguë, fine
D’objet à piquer ou enfoncer,
La pointe d’une aiguille.
Objet ou partie d’objet
En forme d’aiguille,
De lame, de pique :
Une pointe de fer.
L’extrémité fine,
Étroite allant en
S’amenuisant
Pointe du
Clocher.
Stylo
larousse.fr/dictionnaires
/francais/pointe
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Corrélations
Fond/forme
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Rien n’empêche d’écrire au stylo sur la peau
Mais tout s’estompera, s’effacera, très bientôt,
Cela dit ce ne sera pas la place qui fera défaut
Pas loin de deux mètres carrés à griffonner
Mais fort peu de surfaces planes, en réalité
Lors moi j’utilise une encre sympathique,
Qui se révèlera uniquement pour moi.
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Stylet de tatouage ressemble à ce stylo,
Sauf qu’il n’est pas à bille mais à aiguille
Ça rime bien avec marquage et message
Il attire et attise bien tous les regards
Et ce face à face avec texte ou dessin,
Évoque une manière d’être affirmée
Laisse ses traces à vitam aeternam.
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Visuel
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La cage oui mais l’oiseau libre
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