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Tu m’échappes,
Je te… rattrape.
Tu me … quittes,
Mais, je te réinvite !
Et lorsque tu m’ignores,
Pour de vrai, je te dévore.
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Il est peut-être vrai que le plaisir
N’épuisera jamais tous les désirs
Qui, souvent, se renouvellent,
Et même de plus en plus bel
Pour en jouir, s’en réjouir
Aimer boire, et dormir,
Se laver, puis manger,
Et ce jusqu’à satiété !
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Lors je relève ta robe
Tu descends le jeans
Tu caresses mon sexe,
Je confesse ton intime,
Fenêtre où je te pénètre
Sans moindre complexe,
Tout tréfonds de ton être,
Un amour sur quatre pieds,
En demande trois, bousculés,
Sur sols, pour deux, emmêlés,
Accordant en un, de s’accoupler.
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Quand je remonte mon jean,
Voilà que tu renfiles déjà ta robe,
Pour nous garder de cette routine
Qui hélas et très vite, nous enrobe
Chacun pour l’autre, aura estime,
Il en profite plus qu’il ne le snobe
Tant tout plaisir plein d’innocence
Ravive encore tous nos bons sens.
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L’innocence restera une vertu rare,
Et bien avant l’âge adulte, elle part,
Lors elle ne reviendra plus de sitôt
Ayant appris à cerner vrai et faux.
L’amour s’en accommode encore,
Si pulsions sont en corps à corps :
Rien n’est plus simple plus beau,
Qu’êtres qui se désirent dos à dos.
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En un bref instant les habits valsent,
Par le bas, tombent haut, s’envolent,
Il ne reste plus que leur pudeur à nu :
Sont-ils amants du fait d’être dévêtus.
Il ne leur prendra guère plus de temps,
Pour se rhabiller vrais, complètement !
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La parenthèse se referme, bien contents,
D’avoir profité du fort moment d’amant.
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Extensions
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L’amour qui bouscule, qui chavire, qui déchire :
Qui n’en rêve pas, si soudain qu’il surprend
Par sa brièveté, autant que son intensité,
Amour à la hussarde, disent certains,
Amour tout de suite et fulgurant :
À peine le temps d’y penser
Que, déjà consommé :
On croirait deux affamés
Devant un gâteau au chocolat
Qui se jettent dessus en même temps
Et ne laissent pas le temps à ce dernier
De fondre en bouche que déjà avalé.
Innocence ne permet à elle-seule
D’expliquer ce comportement :
Il faut un désir fou, partagé,
Pour en arriver à de tels assauts.
L’image qui vient parfois à l’esprit est
Celle des vêtements éparpillés jusqu’au dernier,
Tout au long des marches de l’escalier qui mène
À la chambrée porte ouverte à tous les fantasmes
À tous les orgasmes, voire, à tous les sarcasmes
Jusqu’au marasme tant le sexe est exigeant !
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La robe est un habit, exclusivement d’une femme, aujourd’hui
Sauf pour certains hommes mais on l’appellera d’un autre nom.
Par contre un jeans sera entièrement mixte, et presque, unisexe,
Ce n’est jamais l’habit qui fait le moine, fonction qui crée l’organe.
Une robe, ça se soulève ; un jeans, ça se baisse ; fermeture de l’une
Est dans le dos, elle est bien plus proche, quant à l’autre, du sexe
J’imagine, au XIX ème siècle, les lacets de corsets et des robes
Une preuve de patience, si ce n’était une épreuve d’amour,
Que de délacer tel habit avant de pouvoir se délasser.
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Un pantalon, bermuda, jogging, jeans,
Une chemise, un tee-shirt, polo, pull,
Voilà l’homme habillé et pour de bon :
Quoi de plus simple voire de plus beau.
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Pour la femme, jupe, fuseau ou robe,
Chemisier, toute une gamme de hauts,
Déclinée de cent façons et à sa manière
Quoi de plus séduisant, de plus drapeau.
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Aux amoureux, ce qui compte dans l’habit,
C’est de le voir, le toucher, dézipper, l’enlever
Une robe restera toujours plus facile à monter
Qu’un jeans à faire descendre jusqu’à le glisser !
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Il fut un temps où, enlever une robe à sa fiancée,
Prenait tant de temps que le désir en était doublé.
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Épilogue
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Robe et jupon ont longtemps été
L’apanage des filles, des femmes
Pantalon, jeans : des hommes !
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Aujourd’hui, ce n’est que cliché
Aucun vêtement n’est stéréotypé
Pour un genre ou pour un autre !
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Il en reste toutefois que des femmes
Utilisent le côté très féminin d’habits,
Pour augmenter pouvoir de séduction.
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Et il se trouve que le jeans en fait partie,
Le jeans s’avère moulant, et décontracté,
Alors que les hommes délaissent la robe.
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Une robe ou une jupe très courte, évasée,
Laisse entrevoir des jambes bien galbées :
Il suffit de cela pour projeter tout le reste.
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Au risque de vous être bien … illusionné
Tant on sait que l’habit ne fait le moine
Bien qu’il mette sur voie personnalité.
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507 – Calligramme
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Tu m’échappes,
Je te… rattrape.
Tu me … quittes,
Mais, je te réinvite !
Et lorsque B tu m’ignores,
Pour de vrai R je te dévore.
Il est peut-être Ê vrai que le plaisir
N’épuisera jam V ais tous les désirs
Qui, souvent E se renouvellent,
Et même de plus en plus bel
Pour en jouir, s’en réjouir
Aimer boire, et dormir,
Se laver, puis manger,
Et ce jusqu’à satiété !
Lors je relève ta robe
Tu descends le jeans
Tu caresses mon sexe,
Je confesse ton intime,
Fenêtre où je te pénètre
Sans moindre complexe,
Tout tréfonds de ton être,
Un amour sur quatre pieds,
En demande trois, bousculés,
Sur sols, pour deux, emmêlés,
Accordant en un, de s’accoupler.
Quand je remonte H mon jean,
Voilà que tu renfiles I déjà ta robe,
Pour nous garder de S cette routine
Qui hélas et très vite, T nous enrobe
Chacun pour l’autre O aura estime,
Il en profite plus qu’il I ne le snobe
Tant tout plaisir plein R d’innocence
Ravive encore tous nos E bons sens.
L’innocence restera une * vertu rare,
Et bien avant l’âge adulte D elle part,
Lors elle ne reviendra plus E de sitôt
Ayant appris à cerner vrai * et faux.
L’amour s’en accommode ….. R ……. encore,
Si pulsions sont en corps …… O .….. à corps :
Rien n’est plus simple ……… B .…… plus beau,
Qu’êtres qui se désirent …….. E ….… dos à dos.
En un bref instant les * habits valsent,
Par le bas, tombent …….… E …… haut, s’envolent,
Il ne reste plus que ……… T …….. leur pudeur à nu :
Sont-ils amants du ………….……… fait d’être dévêtus.
Il ne leur prendra ……… J ……… guère plus de temps,
Pour se rhabiller ……… E ………. vrais, complètement !
La parenthèse se ……….. A ….…… referme, bien contents,
D’avoir profité …………… N ……. du fort moment d’amant.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Pour une robe, c’en est une,
Qui n’a rien à voir avec un jeans
Tellement longue et tellement fine,
Qu’elle se suffit presque à elle-même.
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Une robe, comme nombre de femmes
En rêverait de porter,
Là, où tout le plaisir de l’homme serait
Bien sûr, de la lui enlever.
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Symbolique
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Au début, la robe servait
À cacher corps de femme,
Pour différentes raisons,
Et surtout, pour la réalité
De sa nudité, par pudeur :
Plus les tissus seront élaborés
Plus leur beauté peut s’exprimer.
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Après Renaissance, le nu, magnifié,
S’entoure de beaucoup plus de prestige
Mais, au quotidien, des parties du corps
Sont considérées comme étant vulgaires.
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Il est dès lors indispensable de les cacher.
Or, en les dissimulant, on construit ainsi
Une projection imaginaire … autour de
Leur réalité cachée comme mystère
Ne demandant qu’à se révéler.
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Descriptif
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507 – Une brève histoire de robe et de jean
Alignement central / Titre oblique / Thème vêtement
Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : robe / Symbole de fond : robe
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Fond
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Évocation
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Une robe, comme nombre de femmes
En rêverait de porter,
Là, où tout le plaisir de l’homme serait
Bien sûr, de la lui enlever.
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Symbolique
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Le sens premier du mot «robe» étant
Un «vêtement féminin composé d’un
Corsage et d’une jupe d’un seul tenant»
(Petit Larousse, 2009), la robe est
L’apanage strictement féminin.
Les robes, courtes, longues, droites,
Aussi diverses soient-elles, seront donc
Tout autant de représentations du «féminin».
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Nous entendrons par «féminin» (Petit Larousse),
«Qui manifeste des caractères, considérés comme
Propres à la femme» et pourtant, bien des hommes
En portent, mais sous un autre nom, autre fonction !
oic.uqam.ca/fr/communications/la-robe-symbole-et-significations
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Corrélations
Fond/forme
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Voilà bien une robe d’une princesse s’il en est
Qui enrobe bien sa nudité pour mieux l’exalter
Ça rime avec formes, couleurs, ligne, matière,
Qui, n’étant une jeune fille n’aimerait la porter
Tant et si bien que l’on imaginerait quelqu’une
Qui marche, bouge, danse, tournoie avec vous
Dans une valse, avec orchestre, des plus fous.
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Visuel
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Préfère robe, là, c’est sûr !
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