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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Un oiseau sauvage
Se mettant en cage
C’est plutôt rare !
Il se met à danser,
Et se met à chanter,
Pour vous … séduire.
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Vous ne lui prêtez pas
Attention qu’il mérite,
Chant ne vous déplait
Vous tardez bien trop,
À répondre invocations
Désespère être entendu
Ne tardez plus : l’oiseau
Reprendra porte s’ouvre
Nouvelle liberté entière.
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Un jour, par un hasard,
La cage vide s’est égaillée
Oiseau, d’une espèce rare,
Chantant, un bon air aimé,
Ancienne mélodie bonheur.
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Elle, fine ouche elle ne veut
Pas l’entendre, à cette heure,
Pas libre elle se dit et ne peut,
Plus tard, qui sait, s’il reste là.
D’attendre l’oiseau devient las,
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Il va, vient puis se questionne,
Pour lui, pas la bonne personne
Il ne veut plus, il n’y croit plus,
S’en ressent de cet amour déçu
Pour elle, qui ne compte plus,
Si fait qu’il ne chante plus.
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Le jour où il n’est pas venu,
Sa « belle » s’en est aperçue :
L’a convoqué, il est reparu,
Mais, l’amour n’y était plus.
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C’est ainsi que se sera fini l’amour déçu
D’oiseau amour pourtant, y ayant cru,
En s’envolant, il aura repris sa liberté,
Laissant sa belle, seule, énamourée.
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Histoire banale ou histoire fatale
Car, au bout d’un temps, animal,
Faut le comprendre était aphone,
Faute d’irriguer d’amour, neurones.
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L’amour conjoint nait de réciprocité
Au jour, à l’heure, et à point nommé
Sinon il s’amenuise et puis s’étiole
De son chant d’amour rossignol.
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Car quand le vent a tourné,
Ne l’ayant plus entendu,
L’oiseau s’en est allé,
Comme il est venu
Cela se produit en éconduit,
Cent fois par cette voix.
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Extensions
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Un amour déçu constitue
Un non-événement, tellement
Il est courant ; parfois il intervient
Brutalement : c’est non et le sera toujours,
Parfois insidieusement, par lassitude de ne pas
Avoir de réponse, parfois secrètement, par peur d’un refus
Si l’on entreprend une demande. C’est triste, bien sûr,
Mais c’est la vie, on ne peut plaire et satisfaire
Toutes celles qu’on a élu. Il en est ainsi dans
Le monde animal et chacun finit quand
Même par se trouver compagnon
Ou inversement, une compagne.
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Telle est prise qui croyait prendre, l’arroseuse arrosée
Les images ne manquent pas de situations renversées
Où l’un des amoureux voulait mettre l’autre, en cage,
Et au bout d’un temps, c’est lui qui y reste enfermé.
Le problème est, bien sûr, la perte d’une liberté,
Qui, avant, n’aura pas été consenti, négociée,
Plus que de contrat qui n’a pas été respecté.
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La déception amoureuse est une incontournable
On dirait qu’il faut en avoir vécu au moins une,
Pour savoir comment l’amour rend misérable
Au point d’être prêt à lui sacrifier sa fortune.
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De la déception naitrait dépression, rebond,
Que l’on associera, parfois, à une résilience,
On tirera, autant, leçon de cette expérience
Le prochain amour, promis, ce sera le bon.
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Mais voilà, amour cachera parfois son jeu,
Et lors son vrai visage se révèlera peu à peu,
Laissant un vide béant à la place du manque
Il n’est pas oiseau en cage, il est saltimbanque.
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Ce n’est pas vous, ce n’est pas lui, faute, coupable
L’amour s’est juste dissous quelque part entre vous
Pour le retrouver, pas simple, comme des incapables,
On pense qu’il est ailleurs, bien qu’il est juste dessous !
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Fragments
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La déception fait partie intégrante
De l’amour, de l’amitié, la fraternité,
Ceux à qui on s’attache plus ou moins,
Avec un degré suprême si on donne tout.
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Un amour déçu ne l’est pas que pour sexe,
Pour le corps : pour le cœur, l’esprit, l’âme :
Déçu de ne pas être aimé comme il le faudrait
De fait par un grand manque de … réciprocité.
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Qui ne l’a pas été, voire qui ne le sera, un jour :
Il fait écho aux bonheurs en réussite d’amour,
Le problème est qu’il est, parfois, prédictible,
Qu’on y va quand même, fermant les yeux.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Un oiseau sauvage
Se mettant en cage
C’est plutôt rare !
Il se met à danser,
Et se met à chanter,
Pour vous … séduire.
Vous ne lui prêtez pas
Attention qu’il mérite,
Chant ne vous déplait
Vous tardez bien trop,
À répondre invocations
Désespère être entendu
Ne tardez plus : l’oiseau
Reprendra porte s’ouvre
Nouvelle liberté entière !
Un jour, par un heureux hasard,
La cage vide T s’est égaillée
Oiseau, d’une R espèce rare,
Chantant, I un bon air aimé,
Ancienne S mélodie bonheur.
Elle, fine T bouche elle ne veut
Pas l’ent E endre, à cette heure,
Pas libre * elle se dit et ne peut.
Plus tard H qui sait, s’il reste là.
D’attendre I l’oiseau devient las,
Il va, vient S puis se questionne,
Pour lui, pas T la bonne personne
Il ne veut plus O il n’y croit plus,
S’en ressent de I cet amour déçu
Pour elle, qui ne R compte plus,
Si fait qu’il ne E chante plus.
Le jour où, il n’est pas venu,
Sa « belle » s’en est aperçue :
L’a convoqué, il est reparu,
Mais, l’amour n’y était plus.
Et c’est ainsi que se serait fini l’amour déçu
D’oiseau amour pourtant y ayant cru,
En s’envolant * il aura repris sa liberté
Laissant sa belle D seule, énamourée.
Histoire banale ‘ ou histoire fatale
Car, au bout d’un A temps, animal,
Faut le comprendre M était aphone,
Faute d’irriguer d’am O our, neurones.
L’amour conjoint nait U de réciprocité
Au jour, à l’heure, et à R point nommé
Sinon il s’amenuise et * puis s’étiole
De son chant d’amour D rossignol.
Car quand le vent É a tourné,
Ne l’ayant plus Ç entendu
L’oiseau s’en U est allé,
Comme il ! est venu
Cela se produit en éconduit,
Cent fois par cette voix.
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Forme
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Évocation
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Deux boules de neige superposées
Avec tête en longueur pain de sucre
Non, rien de tout cela : un violon
Dont on ne sait de face ou de dos.
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Évocation
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Deux boules de neige superposées
Avec tête en longueur pain de sucre
Non, rien de tout cela : un violon
Dont on ne sait de face ou de dos ?
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Sortez les violons, jouer un air triste
Ou très mélancolique :
L’oiseau sauvage, un fois mis en cage,
N’aspire qu’à s’échapper.
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Symbolique
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Chaque
Vio-lon
Est un roi des
Instruments, celui
Dont la forme est issue
D’une longue élaboration,
Science de générations luthiers.
Il est aussi délicat d’en jouer que
De le fabriquer, caractère humain
Du violon manifeste, mais comme
Sa pratique est ardue, il est autant
Difficile de devenir un être humain.
Il symbolise donc un état de
Perfection et la difficulté,
Long chemin qui mène
À cette perfection.
tristan-moir.fr/violon
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Fond
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Évocation
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Sortez les violons, jouer un air triste
Ou très mélancolique :
L’oiseau sauvage, un fois mis en cage,
N’aspire qu’à s’échapper.
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Symbolique
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Le ciel
Semble avoir
Été inventé
Pour les oiseaux et les nuages.
Ils servent à dire des présages.
Il y aura de l’orgueil chez celui
Qui se croit capable de voler.
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Chaque oiseau représente
Un domaine particulier :
La colombe, l’affectivité ;
L’aigle, grande l’action.
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Le nom de l’oiseau révèle
Tout un programme :
Flamant, sarcelle, canard,
Poules … paons … coucous,
Ou corbeau, pie, faucon… etc.
Sans oublier couleurs et chants.
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Fond/forme
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Un violon est un instrument de musique à cordes
Qui vous fait vibrer de chacune de ses notes filées.
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Tant il rime avec joie, bonheur, en mode majeur
Tantôt mélodie langoureuse, en mode mineur
Il est à la fois très contraint et libre : mixte.
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Le face à face avec lui est toujours prolixe,
Tant il évoque des souvenirs personnels.
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